L’Or liquide de l’Orpailleur

La part des anges de l'Orpailleur

La cuvée Natashquan

Selon Charles-Henri de Coussergues, une des belles réussites du Vignoble de l’Orpailleur, c’est un vin non-effervescent appelé la Cuvée Natashquan, vendu en grande partie au vignoble.

Il a été fait à la demande des clients fidèles du domaine qui lui disaient qu’ils aimeraient qu’il je fasse un vin en fût de chêne, plus gras et plus rond. Il a décidé de les suivre et a sorti sa première Cuvée Natashquan le premier septembre 2009, avec la récolte de 2007. C’est un vin blanc 80 % Seyval et 20 % Vidal.

La fermentation se fait en fût de chêne dont 30 % en fût neuf, le vin est ensuite enlevé pour soutirer les lies grossières, les barriques sont lavées et remplies à nouveau de vin. Il se forme alors tout au long de l’hiver une deuxième couche de lie, très fine, qui est remise en suspension par bâtonnage pendant quarante-cinq jours, et c’est ce qui donne du gras au vin. L’élevage complet sera d’une durée de 12 mois.

J’ai dégusté le millésime 2010. La robe est dorée et cristalline. Des arômes de vanille, de poire et de lime, aussi d’épices douces comme la noix de muscat et de sous-bois. Complexe en bouche, subtil, bien équilibré avec l’acidité et l’alcool, sec, sans sucre résiduel, mais tout en finesse. C’est un vin qui passe comme une caresse. 12 % d’alcool. Le servir entre 12 et 14°C. Il a un temps de garde de 4 à 5 ans. Ce vin accompagne bien les poissons, mais s’accorde curieusement aussi très bien avec l’agneau et le veau.

Cuvée Natashquan a reçu plusieurs médailles:

Médaille d’or / Concours des Grands Vins du Québec / 2011
Médaille d’argent / Concours des Grands Vins du Québec / 2010 Médaille d’argent / Coupe des Nations / 2010.
Médaille d’or / Fête des Vendanges Magog-Orford / 2010.
Il n’est pas disponible à la SAQ mais à la Boutique de l’Orpailleur et à La Maison des vins et boissons artisanales du Québec, au Marché Jean Talon.
Prix : 25 $ taxes incluses.

Une portion des ventes de ce produit est destinée à la Fondation du Patrimoine Gilles Vigneault en remerciement pour avoir donné, il y a 33 ans, ce joli nom à ce vignoble.

Vignoble de l'Orpailleur
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
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www.orpailleur.ca

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
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Charles-Henri de Coussergues vient d’une famille de vignerons du Sud de la France mais il se destinait à la carrière d’avocat lorsqu’à 22 ans il arrive au Québec, en 1982.

Il est convaincu qu’on peut faire du bon vin au Québec. À ce moment-là tout est à faire et les bons terroirs ne sont pas chers. Ses voisins l’accueillent avec gentillesse et voyant le sérieux avec lequel il travaille ses vignes, certains investissent dans son entreprise.

Aujourd’hui ses vins prestiges sont renommés pour leur très grande qualité. La Part des Anges est un chef d’œuvre. Les grappes de Seyval les plus dorées de son vignoble sont choisies pour faire ce vin. Le jus du raisin est assemblé avec de l’eau de vie et est ensuite transféré dans des dames-jeannes (grosses bouteilles ou bonbonnes, le plus souvent en verre, parfois en grès), à l’extérieur des bâtiments où commence un long vieillissement de 24 saisons où le vin passe du froid intense de nos hivers à la douceur de nos printemps, à la chaleur de nos étés et à la fraicheur de nos automnes. Les dames-jeannes ne sont pas obturées, et laissent s’évaporer une partie de leur liquide, c’est ce que dans le métier on appelle «la part des anges» d’où le nom de ce vin.

Le premier millésime de La Part des Anges date de 1993. J’ai dégusté le millésime 2004 qui vient dans un très joli flacon de 200 ml. La robe est d’un or cuivré, des arômes complexes de pamplemousse, de citron, de pomme verte, de noix, et d’abricot, et un petit soupçon de camphre, mais surtout une abondance d’arômes de torréfaction. En bouche une grande complexité, une belle fraicheur, le goût de noix de Grenoble très présent, un goût de miel, de pomme verte, de beurre et de caramel également. Un vin inoubliable à déguster seul en fin de repas, ou avec des fromages à pâte molle et au goût prononcé comme le Coulommiers ou le Roquefort. 17% d’alcool.
À servir entre 8 et 10 degrés.

La Part des Anges est un excellent vin oxydatif, de très longue garde qui peut se conserver pendant des décennies.

Il n’est pas disponible à la SAQ mais à la Boutique de l’Orpailleur. Prix : 17 $ taxes incluses.

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Roger Huet
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Charles-Henri de Coussergues, est un des propriétaires du vignoble de l’Orpailleur depuis 33 ans.

Tout au début, son associé Frank Furtado, lui présente Gilles Vigneault à qui il explique qu’ils cherchent un nom pour leur vignoble, qui les enracine dans la région où ils sont. Quelques mois plus tard Gilles Vigneault revient les voir et leur dit : « Vous êtes dans une région où autrefois, il y avait des chercheurs d’or dans les rivières; je trouve que vous devriez appeler votre vignoble le Vignoble de l’Orpailleur ».

Le Vignoble de l’Orpailleur un des plus beaux domaines vinicoles de la région de Dunham, dans les Cantons de l’Est. C’est là que Charles-Henri de Coussergues produit son or en bouteille, le Vin de Glace 100% Vidal blanc.

Ce cépage est un hybride de Trebbiano et de Rayon d’Or. Il s’adapte bien aux climats froids, a un taux élevé de sucre et un bon niveau d’acidité. Les cépages sur-maturés sont cueillis fin octobre et placés dans des filets au-dessus des vignes jusqu’en janvier. Ils se dessèchent lentement et perdent leur eau. Normalement 100 kilos de Vidal donnent 80 litres de mout, mais par cette méthode on obtient à la pesée à –10o C, seulement entre 12 et 15 litres de moût très concentré.

La vinification se fait en cuves inox.

Le premier millésime de Vin de Glace de l’Orpailleur date de 1997. Je viens de déguster le millésime 2011 qui a une robe or pâle, brillante, avec un très léger reflet vert. Arômes de fruits confits d’abricot et de mangue. En bouche c’est un vin qui se donne généreusement; l’approche est agréable, il a une belle structure avec des saveurs de miel de confitures de pêche, de mangue et de pétales de rose, mais son acidité vient apporter l’équilibre avec le sucre et l’alcool. Beaucoup de fraîcheur et de gourmandise qui se termine par une longue finale pleine d’élégance.
10 % alc./vol. / 200 ml

Un vin qui doit être servi entre 11 et 14 degrés pour un maximum d’arômes et de saveurs, néanmoins, s’il est offert en apéritif on peut le servir plus frais entre 9 et 11°C

Un vin qui a une espérance de garde de 5 à 7 ans.

À l’apéro ou avec canapés de foie gras, est un must. Le vigneron nous suggère aussi de l’essayer avec des crêpes au fromage de chèvre et à la confiture de pêches, jardinière aux fruits, tarte aux fraises et à la rhubarbe ou tarte aux pommes.

C’est un des vins les plus médaillés au Québec. Seulement en 2013 il a reçu : la Médaille d’or / Sélections Mondiales / 2013, la Médaille d’argent / Vinalies Internationales / 2013 et la Médaille d’argent / Prix du public Desjardins / 2013
Code SAQ 10220269. 200 ml. Prix 32,75 $

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Roger Huet
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J’ai eu le plaisir de rencontrer à Montréal, Madame Frédérique Dutheillet de Lamothe, Directrice de l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc.

Voici l’entrevue qu’elle m’a accordée.

RH. - Qu’est-ce que c’est que l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc.
FDL.- L’Alliance des crus bourgeois du Médoc c’est un syndicat de producteurs de vin de Bordeaux regroupant les crus bourgeois du Médoc. Le but de L’Alliance c’est la promotion collective des membres et la surveillance des règles du syndicat. Les crus bourgeois se caractérisent par leur diversité, par une qualité vérifiée chaque année par un bureau indépendant qui est le Bureau Véritas, par des marques qu’on peut retrouver grâce au sticker apposé sur les bouteilles, et par leur accessibilité en prix.

Il y a huit appellations différentes. Les AOC médocaines sont Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis, Margaux, Saint-Julien, Pauillac et Saint-Estèphe.

RH. - Qui est le président actuel de l’Alliance des Crus Bourgeois du Médoc?

Notre président est Frédéric de Luze, qui a remplacé Thierry Gardinier qui était là depuis 2004

RH. – Est-ce que c’est difficile d’obtenir une reconnaissance «Cru bourgeois» ?
FDL.- La reconnaissance est ouverte à tout Cru habilité à produire dans une des huit appellations. Les exploitations candidates font l’objet d’une visite d’éligibilité pour une vérification de moyens. Lorsque son éligibilité est établie, le candidat doit soumettre son cru à la dégustation officielle Crus Bourgeois. Chaque année l’Alliance fixe le niveau de qualité minimale requis.

RH. - À partir du millésime 2006 il y a des nouvelles règles d’étiquetage obligatoires:
• la référence à une cuvée est interdite pour un cru bourgeois ;
• les ajouts de mentions dites libres et informatives (vieilles vignes, élevé en fût…) sont interdits sur l’étiquette frontale ;
• l'apposition de la mention Cru Bourgeois, est obligatoire sur la bouteille.
FDL.- C’était surtout dans le but de ne pas confondre le consommateur. En 2010 nous avons introduit le sticker qui identifie très clairement les Crus Bourgeois.

RH. - L'arrêté ministériel du 17 juin 2003 homologuait le premier classement officiel des crus bourgeois du Médoc et établissait des catégories, je crois que cette classification avait été contestée.
FDL.- Absolument. En 2012 il y a eu la publication de la 3e sélection officielle des Crus Bourgeois du Médoc pour le millésime 2010 où 260 Crus Bourgeois sont reconnus sans hiérarchie officielle. La hiérarchie à l’intérieur des Crus Bourgeois se fait dans la pratique par le prestige des marques elles-mêmes. Les Crus Bourgeois font partie du patrimoine viticole bordelais. Il y a eu un premier classement en 1855, et de nombreuses propriétés sont encore là, aujourd’hui pour témoigner de la force de la mention Cru Bourgeois.

RH. – Quelle est la part du marché des Crus Bourgeois du Médoc?
FDL.- Les Crus Bourgeois sélectionnent le meilleur de la production du Château. Pour le millésime 2010 ils ont produit 32 millions de bouteilles ce qui équivaut à 38% de la production du Médoc. En surface cumulée, cela représente 4 400 hectares environ, soit 27% de la surface vinicole médocaine.

RH. - Comment voyez-vous l’avenir pour Crus Bourgeois du Médoc?
FDL.- Les Crus Bourgeois ont le vent dans les voiles, et nous voyons notre avenir avec grand optimisme. Nous sommes compétitifs par notre qualité certifiée et nos prix et nous sommes certains de pouvoir nous démarquer sur les plus grands marchés de la planète.

RH. - Merci de cette entrevue, Frédérique Dutheillet de Lamothe.

Liens :
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www.crus-bourgeois.com
Au Québec :
Sopexa Canada
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Roger Huet
Chroniqueur gourmand
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Je sais ce que vous pensez, si c’est une couronne des rois c’est une couronne royale. Mais je vous réponds : celle-ci est si délicieuse qu’elle ne peut-être qu’impériale.

Savez-vous qui a fait cette couronne magnifique? J’entends déjà tous les pâtissiers répondre : moi, moi, moi. Ils font des bonnes couronnes nos bons pâtissiers, mais cette couronne exceptionnelle est sortie des fours de Au Pain Doré.

Son feuilleté est léger, il craque sous vos dents avec un petit bruit sec et charmant, à l’intérieur une pâte d’amandes, bonne, mais bonne! Un pur bonheur!

Pour toutes les adresses des Boulangeries Au Pain Doré
www.aupaindore.com

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
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Antoine Moueix arrive de sa Corrèze natale à Saint-Émilion à vélo en 1902 et fonde sa maison de négoce. Son emblème c’est le paon. Ce qu’il cherche dans les vins c’est d’abord le raisin.

Il insistera pour vinifier toujours dans ses propriétés les meilleures baies achetées à différents vignerons pour les travailler comme des grands vins. À son décès en 1955 Antoine Moueix est déjà un nom reconnu dans la région, et quelle région, le Saint-Émilion. Ses héritiers achètent le Château Grand Renom en 1990, sur les Coteaux de la Dordogne, appellation Bordeaux.

En 1997 ils fusionnent avec la maison de négoce Jules Lebegue qui existe depuis 1928 sur Bordeaux Rive Gauche. En 2006 Advini et Marc Lecomte qui dirige la Maison Rigal, reprennent la maison Antoine Moueix avec l’intention de lui donner un nouveau souffle. L’année suivante ils créent le département Antoine Moueix Grands Crus et produisent leur premier millésime en 2008.

J’ai dégusté le Saint-Émilion Grand Cru 2010 d’Antoine Moueix, 85% Merlot, 15% Cabernet Franc.

Vendanges mécaniques, tri sur tables vibrantes et optiques qui sont d’une grande précision, macération à froid, vinification en cuves de béton pendant un mois environ avec remontage et contrôle des températures. Élevage en fûts de chêne français avec fermentation malolactique.

Robe rouge grenat très Saint-Émilion. Des arômes amples de fruits rouges, fraise et framboise, un soupçon de vanille, de la minéralité. En bouche c’est un vin qui se donne généreusement, avec des tanins très charmants qui se fondent avec l’alcool et avec l’acidité et qui sont plaisants au palais. On retrouve le goût des fruits rouges, et ce vin soyeux se prolonge en finale de façon très plaisante.

Un vin gourmand pour accompagner les viandes rouges mijotées, mais aussi la dinde farcie aux marrons. Excellent compagnon également avec les fromages à pâte molle, assez faits.
Code SAQ : 11769739 Prix 24,95 $

Représentés au Québec par Sélect Vins Ltée.
Nadya Bilodeau
514 272 4343 ext 221
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www.selectwines.ca

Mon coup de cœur gourmand en 2013 va à la nouvelle Fromagerie Atwater de Lachine.

Maude Matteau et Raymond Ferland

Elle venait de s’installer dans le Marché Gourmet dans un petit local de 800 pieds carrés lorsqu’a éclaté la crise de la listériose et a survécu à force de courage et de bon service.

Marc André Nolet et Maude Matteau

En 2013 La Fromagerie Atwater a pris tout l’espace couvert, plus de 2500 pieds carrés, le choix dans les fromages – plus de 300 sortes – les charcuteries, les cafés, les huiles, les vinaigres, les sels, les chocolats de Christophe Morel et une énorme collection de bières artisanales défie toute concurrence dans tout le West Island.

Raymond Ferland, le gérant

Ils proposent en plus de nombreux produits ponctuels au gourmet: des truffes en boite, des confitures rares, des pâtes de toutes les couleurs, du pain frais de Première Moisson, des caramels au sel, des olives farcies aux anchois, au citron, aux amandes, au piments forts, des Kusmi-tea de toutes sortes…

Samantha Travers

La succursale a surpassé la maison mère, en diversité et en aménagement. Un endroit incontournable pour tous les amateurs et gourmets de l’Ouest de l’Ile. Ils sont au 1865 rue Notre-Dame à Lachine, coin 18e avenue. Tel. (514) 634-7774 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.fromagerieatwater.ca

Roger Huet
Chroniqueur gourmand

Les Vergers Lafrance sont une des cidreries les plus importantes au Québec. L’aventure a commencé en 1925 lorsque George-Étienne Lafrance, le fondateur, a commencé à exploiter une pommeraie.

Au début l’entreprise se limitait à la vente des pommes. Trois quarts de siècle plus tard, son petit-fils Éric hérite de la ferme et commence la fabrication des premiers cidres. Aujourd’hui la propriété a 30 hectares où poussent 12 000 pommiers et produit 19 cidres différents. Ayant obtenu récemment un permis de distillation on peut supposer que des nouveaux produits vont s’ajouter au cours des prochaines années.

Les produits Lafrance se sont très bien positionnés. Ils reçoivent chaque année de nombreux prix. On les trouve dans toutes les succursales de la SAQ et ont percé des marchés internationaux importants en France, au Japon et en Chine.

Pour célébrer les fêtes de fin d’année, je vous présente cinq cidres remarquables :

Cidre de glace domaine Lafrance, 10,5% d’alcool, fait de 5 variétés de pommes par cryoconcentration. Les pommes sont cueillies à maturité et ressorties pour être gelées et pressées. Le jus est gelé à l’extérieur et on extrait le concentré qui est mis en cuve pour fermentation pendant 6 mois. Environ 60 pommes sont nécessaires à produire une bouteille de 375 ml. Belle couleur or, cristalline et brillante. Des arômes de pommes fraîches et un goût de miel. Une belle acidité.
Code SAQ: 733600 Prix 21,25 $.

Le Cidre de glace, Cuvée spéciale du Domaine Lafrance, 10,5% d’alcool. Ce cidre est obtenu par cryoextraction de pommes Cortland et Golden Russet. Les pommes sont laissées sur l’arbre jusqu’à la cueillette en hiver. Elles perdent une partie de leur volume d’eau par l’effet du soleil et du froid. Les pommes concentrées et glacées sont pressées et fermentées.

Robe couleur ambre, légèrement opaque. Des arômes de pomme cuite, un soupçon de vanille et de biscuit, très légèrement épicé.

En bouche une douceur délicieuse, où l’on retrouve le goût des pommes cuites. L’acidité est parfaitement balancée avec le sucre et l’alcool. Un cidre élégant pour les connaisseurs.
Code SAQ : 10438778 Prix 39,00 $

Le Bouquet sur Glace du Domaine Lafrance, fait d’un assemblage de McIntosh, de Cortland et de Spartan. est un cidre liquoreux qui n’a que 7% d’alcool. Couleur jaune doré, grande brillance. Des arômes très invitants de pomme fraîche. Bonne sucrosité, belle acidité.

Vendu exclusivement en épicerie. Prix 13,99 $ plus taxe, il revient autour de 16 dollars.

Le Cidre mousseux gazeifié du Domaine Lafrance. Fait à partir de pommes Cortland, Golden Russet et McIntosh. 9,5% d’alcool. Ce cidre contient un peu de cidre de glace qui enrichit son goût. Robe jaune doré avec des reflets verts. Des petites bulles, arômes de pomme fraîche, un pointe vanillée. Beaucoup de fraicheur en bouche, et un bon équilibre avec la douceur naturelle de ce cidre. Un cidre festif qui appelle à la célébration.
Code SAQ: 10994782 Prix 15,95 $

Finalement le Légende d’automne sélection MacIntosh du Domaine Lafrance, qui est un cidre tranquille avec 9% d’alcool. Robe jaune paille. Arômes agréables de biscuit et de tarte aux pommes. En bouche il est mi doux, mi sec. Un cidre gourmand pour accompagner un repas.
Code SAQ 883942 Prix 12,00 $

Les vergers Lafrance sont très populaires à l’automne où 150 mille personnes les visitent chaque année. Ils sont accueillis par une équipe de 160 personnes. On peut y faire la cueillette de pommes, il y a de nombreuses activités dont la visite de la cidrerie. La boutique est très populaire. Ils sont situés sur le chemin principal à Saint-Joseph-du-Lac, dans les Basses Laurentides.

Pour les heures d’ouverture et les visites de groupe consultez leur site : www.lesvergerslafrance.com ou appelez au 450 491-7859

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux

Cécile Bonnefond, Présidente des Champagnes Piper-Heidsieck, était de passage à Montréal et a reçu quelques amis du monde du vin dans un délicieux souper-dégustation au Restaurant Apollo.

Elle nous a expliqué que 2013 a été une année faste pour Piper-Heidsieck et pour son Chef de Cave, Regis Camus, à qui l’International Wine Challenge IWC a octroyé le Trophée du Sparkling Winemaker de l’année, ce qui le désigne comme le chef de cave le plus remarquable, parmi tous les chefs de cave qui élaborent des vins effervescents.

Régis Camus avait déjà reçu ce prix en 2004 et l’a reçu sans interruption de 2007 à 2013. Son premier millésime de RARE qu’il a produit en 1998 a été élu le Sparkling Wine de l’année.

Les Chefs de cave de toutes des maisons de vins effervescents devraient méditer cette phrase de Régis Camus : « Au-delà de la maîtrise de la technique, ce qui importe, ce sont la loyauté au style de la Maison, une vision claire d’où l’on veut la mener et l’intuition du chemin à emprunter. Mais le plus important, c’est probablement le désir de partager sa passion ».

Nous avons commencé par déguster joyeusement le Piper-Heidsieck Brut (NV) qui est le grand classique de la maison. L’assemblage recèle plus de 100 crus de Pinots noirs et des Pinots meuniers de la Petite Montage de Reims. Robe or clair, petites bulles fines grâce à une maturation prolongée en cave. Parfums de poire et de pomme reinette, un deuxième nez de raisin frais, une nuance anisée. Ample en bouche, avec une belle structure où l’on retrouve la poire et le raisin blanc. Une grande harmonie.
Code SAQ 462432 Prix 63,75 $.

Nous avons ensuite dégusté le Piper-Heidsieck 2006 Vintage Brut, dit Le Bienveillant. Il est né d’une année difficile où le Pinot noir exprimait trop de puissance. Les œnologues ont donc décidé de réduire la proportion du Pinot et de le mettre à égalité avec le Chardonnay. Seulement 17 crus ont construit ce millésime. La robe est jaune paille, cristalline avec des reflets verts. Bulle légère. Des parfums de framboise, de mûre et de myrtille, également d’abricots secs, un soupçon d’épices. Ample et généreux en bouche, une très belle texture qui évoque la pelure d’orange et de mandarine, un goût d’amande grillée et une très belle longueur. Non disponible.

Le champagne suivant était le très attendu. Le Piper-Heidsieck Rare, millésime 2002, est la cuvée prestige de la maison. Il a été élaboré à partir d’une majorité de Chardonnays de la Montagne de Reims et d’un complément de Pinot noir. Un assemblage de 17 crus qui ont muri pendant 7 ans dans les caves. Il était enfermé dans une bouteille de Magnum, à gros ventre et petit goulot. Le col de la bouteille est entouré d’un magnifique anneau rouge et or.

Le bas de la bouteille est habillé d’une dentelle or, métallique. On raconte qu’en Asie les jeunes filles s’en emparent pour se parer à la façon d’une couronne. C’est ce qu’on fait les jeunes femmes de notre soirée et elles étaient vraiment ravissantes.

Le Rare a une robe jaune citrine scintillant, des bulles fines, et coquines qui vous caressent le palais. Les arômes tout en nuances : mangue, kiwi, mais aussi citronnelle, noisette, amande, figue, un soupçon d’épices. En bouche, une caresse du début à la fin et une longueur qui laisse une impression si raffinée qu’on voudrait qu’elle ne finisse jamais. Un vin exceptionnel. En 2013 il a obtenu la Médaille d’or au Mondial de Bruxelles, à l’International Wine and Spirit Competition et celle du Decanter World Wine Awards.
Code SAQ 11055613. Prix 255,25 le format de 750 ml.

Nous avons continué avec le Piper-Heidsieck Rose sauvage non millésimé qui est un champagne rosé d’assemblage du Piper-Heidsieck Brut avec des vins de champagne rouges produits tout spécialement. Robe rouge vermillon, flamboyante, des bulles petites et vives. Des parfums de fruits rouges et blancs: cassis, cerise, fraise, mais aussi mandarine, orange sanguine et un soupçon épicé. En bouche une grande amplitude, on retrouve le goût des fruits perçus au nez, une belle structure, et des parfums complexes et épicés en fin de bouche. Un vin très fin, très élégant et qui inspire la passion.
Code SAQ 10840695. Prix 79,50 $.

Le dernier champagne que nous avons dégusté c’était le Piper-Heidsieck Sublime (NV). À la base c’est l’assemblage du classique Piper-Heidsieck Brut mais la maturation a été prolongée d’une année et il contient plus de sucre. Nous l’avons goûté avant le dessert pour en apprécier la douceur naturelle et avec le dessert dont le sucré nuance celui du champagne. Robe or cuivré, des bulles fines. Parfums d’ananas caramélisé, de poire en jus, de rhum ambré. En bouche il est ample, et son attaque sur l’ananas et l’orange est vive et magnifique. Si on s’y attarde on trouve aussi de la vanille, de la cannelle et des fruits rôtis. Médaille d’or en 2013 de l’International Wine Challenge et du Decanter World Wine Award. Non disponible.

Merci à Cecile Bonnefond pour cette promenade poétique dans le monde fascinant des Champagnes Piper-Heidsieck.

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