Roger Huet
Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...
L’Arc-en-ciel Absolut Mix Edition
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L’ABSOLUT VODKA est la quatrième la plus vendue dans le monde. Elle a été lancée en Suède par Lars Olsson Smith en 1879; son portrait orne chaque bouteille. La bouteille qu’on reconnaît entre toutes, épouse la forme d’un flacon d’apothicaire suédois, elle est exempte de papier.
La nouvelle création Absolut Mix Edition est une édition limitée de l’été 2016 qui révèle les possibilités infinies de l’Absolut Vodka.
Le design de la bouteille est une explosion de couleurs. Par un jeu subtil de transparence, une multitude de triangles monochromes inspirés du célèbre verre à martini s’animent et se mélangent. Cette bouteille est devenue un objet de collection et on lui voue un véritable culte dans les cercles LGBT.
Absolut Mix Edition se livre pleinement dans l’univers des cocktails pour que les talentueux mixologues du Québec puissent vous séduire avec un arc-en-ciel de saveurs.
Célébrons le mois de la Fierté LGBT avec Absolut Mix!
La Vodka Absolut Mix Édition limitée est disponible à la SAQ, code 12547492. Prix: 25$.
Absolut Canada
Représenté au Québec par Corby Spiritueux et Vins
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
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Nico, Kimono et Saké
Le Japon est un pays qui nous fascine et qui demeure mystérieux en dépit de nos nombreux échanges commerciaux et culturels.
J’ai voulu avoir une autre vision que celle d’Amélie Nothomb et j’ai demandé à la journaliste et gastronome Nico Fujita de m’accorder une entrevue pour qu’elle nous raconte la vie de tous les jours d’une Japonaise, la sienne. Voici ce qu’elle m’a confié.
RH – Nico-san, on dit que l’éducation au Japon est très stricte et que les enfants sont soumis à une grande discipline. Comment a été votre enfance?
NICO FUJITA – C’est vrai que quand j’étais jeune, la coopération était un des principaux piliers de l’éducation japonaise. Nous devions être suffisamment polis pour coopérer harmonieusement avec les autres. De nos jours, en éducation, on met également l’importance sur le développement de la personnalité individuelle.
Quant à moi, j’ai grandi librement, choyée par mes parents. Il y avait beaucoup d’ambassades près de chez nous et mon «parc» préféré était un supermarché des produits importés pour les étrangers. J’y ai rencontré pour la première fois les produits comme Pez et Baskin-Robbins.
RH – Les jeunes occidentaux contestent à l’adolescence non seulement l’autorité de leurs parents mais toute autorité, celle de l’école notamment. La société des adolescents est un monde à part où, entre autres choses, on découvre l’amour. Comment étiez-vous à l’adolescence?
NICO FUJITA – Je suis allée à une école secondaire pour filles dirigée par une mission catholique française. À l’époque, il y avait dans la société des vents de rébellion contre l’autorité mais je passais du temps heureux, avec mes amies, en éclatant de rire pour rien ou en mangeant de grands parfaits au chocolat. Par ailleurs, les études pour entrer à l’université étaient exigeantes et j’allais le soir après l’école à une deuxième école d’appoint.
RH – Racontez-nous votre vie de jeune adulte.
NICO FUJITA – À l’université, j’ai appris la langue et la littérature françaises. À cet effet, à chaque vacance j’allais en France. J’y fréquentais une école de langue ou voyageais un peu partout. Dans une famille d’accueil, un couple français se disputait tous les soirs, mais le lendemain matin, ils étaient toujours très amoureux; comme dans un film.
Après l’université, j’ai travaillé dans une banque, mais je voulais toujours retourner en France. Un jour, j’ai soumis ma candidature pour un poste d’attachée culturelle à l’Ambassade du Japon à Paris.
De me retrouver dans le domaine d’échanges culturels à Paris a été un des précieux trésors de ma vie. À Paris, j’ai collaboré à l’occasion avec un grand chef japonais qui faisait des démonstrations de cuisine japonaise à des restaurateurs célèbres. J’ai aussi fait un tour des restaurants étoilés avec une juge du guide Michelin. En vacances, je visitais des vignobles et j’ai fait l’expérience des vendanges. J’ai aussi assisté à des cours de cuisine française et étudié la mise en place.
Après cinq années en France j’ai passé trois ans au Sénégal, où j’ai découvert l’esprit de partage. Les Sénégalais partageaient les repas dans la pauvreté économique. Une fois, un ami est venu me voir à pied, parce que j’étais malade. Il n’avait pas d’argent pour prendre un autobus et il a marché deux heures et demie. La beauté de cette gentillesse m’a profondément touchée.
J’ai également vécu au Maroc pendant deux ans et demi. Ma fille a été accueillie comme une princesse. Les Marocains adorent les enfants. Chaque vendredi midi, ma fille était invitée chez les Marocains pour manger le couscous à la main. Même aujourd’hui, le couscous reste son plat préféré.
RH – Qu’est-ce qui vous a amené à choisir le Canada pour vivre?
NICO FUJITA – Je suis venue à Montréal en novembre 2004. Ce qui m’a agréablement surpris, c’est qu’il y avait beaucoup d’immigrants d’un peu partout. Pour la gastronomie, c’est un endroit idéal pour apprécier les cuisines de différents pays. J’ai quitté le corps diplomatique un peu plus tard, et je suis devenue une simple citoyenne japonaise. J’adore Montréal et ses habitants qui nous encouragent à vivre joyeusement.
RH – Comment êtes-vous devenue journaliste dans le secteur de la gastronomie?
NICO FUJITA – Mon itinéraire assez particulier m’a permis d’établir une riche culture gastronomique. Ma curiosité pour les cuisines du monde m’a procuré des rencontres intéressantes et inspirantes. Je voulais partager ces moments précieux car j’aime écrire et communiquer. J’ai été très heureuse lorsque j’ai passé mon examen de critique en gastronomie.
Maintenant, j’écris une chronique appelée «Lettre de l’étranger» sur le site Internet de la Foodanalyst Association, qui est l’Association japonaise des critiques gastronomes. Cette année, j’ai été élue membre du conseil d’administration. J’écris également pour le journal Coco Montréal et le magazine Touristica. Je souhaite devenir un petit ingrédient secret des échanges entre le Japon et le monde dans le domaine de la gastronomie.
RH – Quelles sont les cuisines que vous aimez le plus?
NICO FUJITA – J’aime particulièrement la cuisine qui utilise des légumes et des champignons: risotto al funghi italien, riz parfumé de matsutake japonais, salade printanière avec pissenlits, salade d’hiver avec endives… La soupe de fèves à la sarriette préparée par Robuchon demeure un délice mémorable. Je n’oublierai pas le parfum subtil de fèves et sa texture élégante... Quant au poisson, j’aime le sashimi et également le St. Pierre au four, enrobé de sel.
RH – Quels sont vos restaurants préférés au Québec?
NICO FUJITA – Le premier restaurant où je suis allée à Montréal, c’est Laloux. Je l’ai choisi par hasard et j’en garde un très bon souvenir. Pour le sushi, je vais chez Juni ou Saïko. Pour le dessert, c’est Patrice Pâtissier. Pour le vin... j’adore le boire à la maison!
RH – Quelles sont les cuisines du monde que vous aimez le plus, et pourquoi?
NICO FUJITA –J’aime avant tout la cuisine française, qui m’a éveillée à la profondeur du monde culinaire. Évidemment, j’adore la cuisine japonaise, autant la cuisine raffinée comme le «Kaiseki» que la cuisine familiale, comme celle de ma mère.
RH – Comment définiriez-vous la cuisine japonaise?
NICO FUJITA – En un mot, c’est l’équilibre. Pour la méthode, c’est l’équilibre entre couper, mijoter, griller, frire ou étuver. Pour la couleur, c’est l’équilibre entre le rouge, le vert, le jaune, le blanc et le noir. Ce sont les équilibres de températures, de quantité; l’équilibre entre l’acidité, le sucré, le piquant, l’amer, le salé et le awai.
RH – Avec quelles boissons on accompagne la cuisine japonaise?
NICO FUJITA – Le thé vert dans toutes ses variétés, de l’eau et bien sûr, le saké.
RH – Quels sont les meilleurs vins pour accompagner la cuisine japonaise?
NICO FUJITA – Pour la cuisine japonaise, l’idéal c’est de l’accompagner de vin Koshu du Japon. Mais ici c’est impossible. Un vin blanc sec minéral accompagne généralement bien les sushis. Pour le poisson grillé, un vin blanc avec une acidité et des flaveurs d’agrume. Pour la viande, un vin blanc crémeux et riche ou un rouge fruité. Avec le tempura, un mousseux se boit très bien.
RH – Parlons du saké. Quelle est son origine?
NICO FUJITA – La fabrication du saké a été introduite de Chine au Japon à la période Yayoi au IIIe siècle. Au début, le saké était servi surtout lors de cérémonies religieuses, mais à partir de la fin du XIIe siècle, on a commencé à le brasser et à le commercialiser pour le peuple.
RH – De quoi il est fait?
NICO FUJITA – De riz, d’eau et de Koji, qui est un ferment de riz.
RH – Comment classe-t-on les sakés?
NICO FUJITA – Nous pouvons classer les sakés selon l’ingrédient et le ratio entre le riz blanc et le riz brun (Daiginjo, Ginjo, Junmai, Honjozo, etc.). Ou selon le procédé de fabrication (Kizake, Taruzake, Nigorizake, Happoushu).
RH – Est-ce qu’il y a une cérémonie pour boire le saké comme il y en a une pour le thé?
NICO FUJITA – Il n’y a pas de cérémonie particulière. Mais au Nouvel An, on fabrique un saké médicamenté et on le boit dans une tasse en laque en se souhaitant bonne santé. Il y a également des coutumes comme le Hanami-saké, qui veut dire boire du sake en contemplant des fleurs de cerisiers au printemps, le Tsukimi-saké, en contemplant la pleine lune à l’automne, le Yukimi-saké, en contemplant la neige en hiver.
RH – Comment et quand on boit le saké?
NICO FUJITA – C’est comme le vin, chez vous. Quand on veut se détendre, apprécier mieux le repas, bavarder ou méditer. Pour boire le saké réchauffé, on utilise une petite tasse et un pichet minuscule. Pour le saké froid, ce sera un verre plus grand.
RH – Samy Rabbat m’a fait parvenir deux bouteilles de Saké que j’aimerais déguster avec vous. Pouvez-vous les décrire?
NICO FUJITA – Les deux bouteilles viennent de la préfecture de Kumamoto, au sud du Japon. La maison s’appelle «Chiyo no sono» qui veut dire «Jardin de mille ans». Le premier saké s’appelle Excel, il est classé comme « Daiginjo» dont le pourcentage de riz restant après le polissage est le plus bas et donc le plus raffiné.
RH – Comment dit-on à votre santé en japonais?
NICO FUJITA – Kampai!... qui veut dire «vider le verre».
RH – En français on dit: cul sec. Cul étant le fond d’un verre ou d’une bouteille.
NICO FUJITA – Sa couleur est jaune clair et brillant presque transparent. Le parfum est bien fruité, avec la fraîcheur du citron. Il est aussi agréablement nuancé de noisette. En bouche, la texture est riche mais la gorge est fraiche. Il a une merveilleuse complexité et une belle longueur.
RH – Le saké Daiginjo Excel est disponible à la SAQ, code 12258551, prix 86$.
NICO FUJITA – Un saké exquis, à mon avis.
RH – Voici la deuxième bouteille:
NICO FUJITA – Elle s’appelle «Kumamoto Shinriki», qui veut dire la puissance des dieux du Kumamoto. Elle est classée comme «Junmai Ginjo» dont le pourcentage de riz restant après le polissage est le deuxièmement plus petit et il n’y a pas d’addition d’alcool.
RH – Sa couleur est un peu différente.
NICO FUJITA – Elle est jaune clair et brillante, un petit peu plus foncée que celle de la première bouteille. Toujours fruité. La pomme verte. Mais surtout le parfum du riz vient tout droit. Crémeux et riche en bouche. On peut sentir la pureté et la puissance du riz agréablement.
RH – Lequel des deux sakés préférez-vous?
NICO FUJITA – Question difficile… je choisirais Daiginjo Excel pour les coquilles St-Jacques et Kumamoto Shinriki pour les côtelettes de veau.
RH –Le saké Kumamoto Shinriki est disponible à la SAQ, code 12568656, prix 41$.
NICO FUJITA – J’ai apporté deux autres bouteilles de saké. Toutes les deux sont «Junmai Ginjo» comme «Kumamoto Shinriki». Celle avec la fleur de cerisier s’appelle «Sakura Uzumaki» qui veut dire «Tourbillon de la fleur de cerisier». Un saké bien fruité et sec. L’autre bouteille en or s’appelle «Kippuku Kinju Masumi». Un saké très bien équilibré et ses parfums sont agréablement subtils. Sa longueur est incroyable.
RH – Je suis fasciné par les kimonos, dont les origines sont très anciennes, paraît-il.
NICO FUJITA – Les kimonos qui ressemblent à ceux de nos jours sont nés à la fin du VIIIe siècle.
RH – Combien de types de kimonos il-y-a?
NICO FUJITA – Pour les femmes, il y en a dix. Pour les hommes, on divise en deux, pour les cérémonies officielles et pour la vie quotidienne. Le choix d’un kimono est très important et se fait selon le statut marital, l’âge et la formalité de l’événement.
RH – De combien de parties est fait un kimono?
NICO FUJITA – Un kimono est fait d’un seul tissu. À l’extérieur du kimono, il y a l’obi, qui est la ceinture, l’eri, qui est le col, l’obiage et l’obijime, qui sont également pour la ceinture, le zori, qui est le soulier, le sac à main et la petite décoration pour les cheveux.
À l’intérieur, il y a trois épaisseurs de sous-vêtements, des bas et plusieurs accessoires pour la ceinture...
RH – Dans quelles circonstances les Japonaises portent-elles le kimono?
NICO FUJITA – Aux cérémonies officielles, au mariage, aux funérailles, ou pour certaines personnes, lors de petites visites chez des amis, ou aux musées, aux festivals d’été...
RH – Qu’est-ce qui vous manque le plus du Japon?
NICO FUJITA – Les sakés artisanaux dans les campagnes, les Onsen, qui sont des sources thermales et avant tout mes extraordinaires parents.
RH – Merci Nico-san de m’avoir accordé cette entrevue.
NICO FUJITA – C’est moi qui vous remercie, Roger-san. Arigato!
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Nico Fujita:
Champagne Ayala, des flacons de rêve
Le 15 juin dernier s’est tenu à La Maison Boulud du Ritz-Carlton une dégustation de Champagne Ayala, en présence d’Hadrien Mouflard, son directeur général.
La maison a été fondée en 1860 à Aÿ, par Edmond de Ayala, un Français descendant d’une illustre famille espagnole. Elle s’est spécialisée dans la production de champagnes à faible dosage, secs ou bruts, dont la structure exalte les qualités féminines du Chardonnay.
Le service était assuré par Isabel Bordeleau, sommelière de l’année dans le Guide Gault & Millau Montréal.
Depuis 2014, Ayala présente de nouveaux habillages et se concentre sur 6 cuvées: Brut Majeur, Brut Nature, Rosé Majeur, Blanc des Blancs millésimé, et les cuvées prestige Perle d’Ayala et Champagne Ayala Rosé No 8 Brut.
Nous avons dégusté tout d’abord l’Ayala Brut Majeur Champagne, qui est la référence du style frais et élégant de la maison. Il est fait de Chardonnay 40%, de Pinot Noir 40% et de Pinot Meunier 20%. Il a vieilli 3 ans en cave et contient seulement 12o d’alcool.
Sa robe est or clair. Parfums délicats d’agrumes, de fleurs blanches, de pêche. Un agréable équilibre en bouche entre fraîcheur et vinosité, son goût fruité revient comme une caresse et sa belle longueur montre toute l’excellence de son style. C’est un champagne d’apéritif et de célébration qui accompagne aussi et délicieusement un repas de l’entrée au dessert.
Ayala Brut Majeur Champagne est disponible à la SAQ, code 11553137. Prix 56,25$.
Nous avons dégusté ensuite l’Ayala Rosé Majeur Champagne, 50% Chardonnay, 40% Pinot Noir, dont 6% de vin rouge tranquille et 10% de Pinot Meunier. Trois ans de vieillissement sur lies; faible dosage, 12o d’alcool.
Magnifique robe rose pâle. Parfum de fraise, de framboise, de pêche sanguine tardive.
Ample en bouche, plein de fraicheur, des arômes de framboise et de groseille. Une persistance fruitée très gourmande en finale.
Ce champagne accompagnera à merveille le saumon, les côtelettes d’agneau et les pâtisseries aux fruits rouges.
Ayala rosé Majeur Champagne est disponible à la SAQ, code 11674529. Prix 60,50$.
Nous avons poursuivi la dégustation avec l’Ayala Blanc de Blancs Champagne 2007, 12o d’alcool, qui est la Quintessence du Chardonnay dans un millésime d’exception.
Robe or lumineux, cordon de bulles minuscules et brillantes. Parfum délicat de fleurs d’oranger, entremêlé de fleurs de chèvrefeuille, une petite note de miel. En bouche c’est un délice, avec une harmonie parfaite entre la fraicheur, l’alcool et les arômes floraux, et un goût de biscuit. Une finale qui se prolonge et qui est une pure jouissance.
Ce champagne a vieilli longuement en cave et invite à contempler l’être aimé dans les yeux, à admirer les cerisiers en fleurs, ou l’infini de la mer dans un abandon délicieux. Il est aussi le compagnon parfait pour un repas gourmand. Il a tellement de nuances qu’il va émerveiller vos papilles de l’entrée au dessert.
Ayala Blanc de Blancs Champagne 2007 est disponible à la SAQ, code 12676315. Prix 93$
Lorsqu’on a servi le Perle d’Ayala 2005, un frisson de plaisir a saisi les dégustateurs, car ce champagne représente la plénitude des meilleurs Grands Crus à maturité. Il n’est produit que dans les années d’exception et son vieillissement en cave se fait sous bouchon de liège et dure 8 ans. Il est fait à 80% de Chardonnay et 20% de Pinot Noir, tous des grands crus. Il est l’essence du terroir champenois et l’expression du plus pur style Ayala. Il a un dosage très faible de 6 g de sucre au litre, et titre 12o d’alcool.
Sa robe or pur, est chatoyante. Son nez est d’une grande complexité: compote de mirabelles, pâte d’amande, une note discrète de vanille, de beurre et de biscuit. Une bouche opulente, et soyeuse, avec un goût subtil d’amande et de noisette, de crème pâtissière, et de quelques épices douces. Une finale longue et magnifique.
Perle d’Ayala 2005 est le champagne des grandes célébrations de la vie, mais comme il est tellement gourmand, il accompagnera merveilleusement le foie gras, la volaille, le ris de veau braisé et bien d’autres mets.
Perle d’Ayala Champagne 2005 est disponible à la SAQ, code 12940219. Prix 159$.
Pour terminer nous avons dégusté le Champagne Ayala Rosé No 8 Brut, assemblage de 51% Chardonnay, 49% Pinot Noir, dont 5% de vin rouge tranquille, exclusivement à partir des Grands Crus et des Premiers Crus de la Montagne de Reims. Il a vieilli pendant 7 ans sur lies. Il a un faible dosage de 8 g de sucre au litre, et 12o d’alcool.
Des bulles petites et abondantes animent sa robe rose pâle. Bouquet délicat de fraise, de framboise, d’orange sanguine et de cassis.
Ample et vif en bouche, tout en finesse, avec un goût de cassis, de poire et de pomme verte, une minéralité pleine d’élégance et une longue finale avec un soupçon d’amertume qui frôle la perfection.
Un magnifique champagne pour déguster sur la terrasse, mais à cause de sa complexité aromatique il sera aussi un compagnon agréable de tout un repas, et naturellement des desserts.
Champagne Ayala Rosé No 8 Brut sera disponible bientôt à la SAQ Signature.
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Représentés au Québec par Sélections Œno
Roch Bissonnette, président
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Le souper mystique
Nous étions réunis pour un souper au Sinclair, pour célébrer la vie et les vins de Gérard Bertrand, le vigneron français qui a su enfermer en bouteille l’esprit de la terre.
Nicolas Galy représentait la maison Gérard Bertrand en tant que directeur de marques, et était accompagné de Kim Truong, de l’Agence Glazers Canada vins. Ils ont veillé scrupuleusement à ce que les vins nous soient servis à la bonne température.
En apéritif nous avons dégusté un Gris Blanc, qui est un rosé fait de Grenache et de Grenache Gris. Les vignes sont principalement situées dans la région de Tautavel, en Roussillon.
Robe rose très pâle, avec des reflets gris et un très léger perlant qui la fait frissonner. Parfum délicat de cerise, de fraise et de framboise avec du pamplemousse rose.
Une belle fraîcheur en bouche, avec des arômes discrètement fruités et une touche de minéralité.
Gérard Bertrand Gris-Blanc est disponible en Importation Privée auprès du représentant.
Nous avons commencé par un amuse-bouche: Crabe de l’Atlantique et coriandre, tuile de seigle, crème sure à la moutarde et fouetté d’agrumes.
Accompagné du Domaine de Cigalus Blanc 2014, un délicieux assemblage de Chardonnay, Viognier et Sauvignon Blanc. Remarquable de fraîcheur aux arômes de pomme golden, d’agrumes, de pêche blanche, de miel, avec une belle minéralité.
Gérard Bertrand Domaine de Cigalus Blanc 2014 est disponible en I. P. auprès de son représentant.
En entrée on nous a servi du Radis rose, pain grillé beurre de brebis au curry, chutney de rhubarbe, radis melon d’eau.
En accompagnement nous avons dégusté le Pinot Noir 2013 du Domaine de l’Aigle. Un Pinot Noir du Sud, ensoleillé avec une jolie robe rubis, un parfum sur le fruit: cerise noire et prune, groseille et framboise et des notes épicées. Harmonieux et plein de fraîcheur, avec une belle longueur en bouche.
Gérard Bertrand Domaine de l’Aigle Pinot Noir 2013 est disponible en I. P. auprès de son représentant.
Le plat de résistance était la Côte de bœuf canadien Snaké, compotée d’oignons, oignons maison marinés, meringue d’oignons brulés, mesclum de petites pousses du jardin.
Il nous a été servi avec un extraordinaire Clos d’Ora 2013, Syrah, Carignan, Grenache et Mourvèdre, cultivés entièrement en biodynamie.
Le vin où Gérard Bertrand tire la quintessence du sol et de la vigne pour en faire un breuvage qui élève l’esprit tout en demeurant une caresse gustative pleinement gourmande. Le Clos d’Ora est le Premier Grand Cru et l’ambassadeur du Languedoc.
Le vin a été décanté pendant une heure et nous a été servi précisément à 17 oC.
Robe rouge intense et profonde. Bouquet riche, et délicat où l’on décèle la mûre, la groseille, le cassis, des notes suaves de chocolat, de cardamone, de figues sèches.
D’une générosité sans timidité, en bouche ce vin se donne entièrement, avec des tanins remarquablement réussis et d’une élégance rare. De la fraîcheur, et une parfaite harmonie entre tous les éléments. Les arômes fruités se retrouvent dans une finale, très longue et qui se termine comme une caresse.
Gérard Bertrand Clos d'Ora 2013 est disponible à la SAQ Signature, code 12425452. Prix: 262$.
À la place de fromage, on nous a servi de la Pressure de fromage de brebis, eau de miel, tuile de pollen. Surprenant mais délicieux!
En accompagnement nous avons bu un vin superbe: La Forge 2013, Syrah et Carignan.
Robe rouge sombre. Bouquet puissant et complexe de violette, de prune, de cerise noire, avec en deuxième nez des notes d’épices douces: cannelle, cardamone, clou de girofle, une petite note toastée.
En bouche c’est un vin avec beaucoup de personnalité, des arômes généreux de fruits noirs, un petit goût d’épices, un soupçon de noix de muscade, de graine de coriandre et de girofle. Les tanins sont veloutés, l’acidité est parfaitement dosée et il a une très belle longueur.
Gérard Bertrand La Forge Corbières Boutenac 2013 est disponible à la SAQ Signature, code 12290404. Prix: 75$.
Au dessert on nous a apporté des mignardises.
Elles étaient accompagnées d’un vin doux naturel, le Banyuls traditionnel 2012 de Gérard Bertrand, qui nous a été versé précisément à 12 oC.
Robe rouge acajou, profonde et brillante avec des reflets fauves. Au nez, le rancio ouvre le bal avec des parfums de pruneau cuit, de fruits noirs : cassis, mûres, mais aussi des notes de cacao et de torréfaction. En bouche il est dense, opulent; une explosion aromatique, l’équilibre alcool-acidité-sucre est bien maitrisé. Sa fraîcheur et sa douceur gourmande vous accompagnent dans une finale longue et épicée.
Banyuls traditionnel 2012 de Gérard Bertrand est vendu en I. P. auprès de son représentant.
Une soirée parfaite!
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Gérard Bertrand, l’art de vivre, les vins du Sud
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Tél.: 514 998-2626
Sinclair Restaurant
Gino Mourin
Tél.: 514 284-3332
Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Bessieged, assiégé!
Joël Peterson se rappelle de ce lointain automne de 1976, quand il travaillait comme un forcené pour rentrer 4 tonnes de raisin avant un orage imminent. Il se sentait assiégé par la tempête, les éclairs, la foudre qui s’approchaient et les corbeaux qui croissaient au-dessus de sa tête.
Il termine son travail, presse le raisin pendant la nuit et fait un de ses premiers vins. Il pense que les corbeaux lui ont porté chance et en fait son symbole.
Tout au long de sa vie il a rendu hommage aux corbeaux, ses amis.
Besieged Sonoma County 2014, de Ravenswood est un assemblage de Petite Syrah, Carignan, Zinfandel, Syrah, Alicante-Bouschet et Barbera, 14,5o d’alcool.
Les raisins proviennent de vieilles vignes patrimoniales de Californie. Fermentation sur peaux en petites cuves, de 10 à 14 jours, élevage en fûts de chêne français dont 40% sont neufs.
« Besieged » a une robe rouge intense, presque noire comme une nuit de tempête. Le bouquet riche, d’abord fruité, s’ouvre sur la cerise, la mûre, la groseille, le bleuet; viennent ensuite les épices douces, le chocolat, le café moka, la noix de muscade, les champignons des bois. Plus tard on perçoit de la réglisse, de la vanille. Quelle complexité gourmande!
En bouche c’est un vin ample, corsé, sec, avec une bonne masse fruitée, des tanins très présents mais à la fois ronds, une belle acidité rafraichissante et qui se fond avec l’alcool et les fruits. Une bonne longueur en fin de bouche, toujours fruitée, toujours gourmande.
Ce vin est un magnifique compagnon pour le bœuf, les grillades, les saucisses, le cerf, le sanglier, l’agneau, excellent avec un plateau de fromages. Je suggère de le laisser aérer pendant au moins 30 minutes et de le servir à 17 oC.
Le Ravenswood Besieged Sonoma County 2014 est disponible à la SAQ, code 12468081. Prix: 27,30$.
Représenté au Québec par Marques Constellation, Québec inc.
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Tél.: 1 800 561-8634, poste 5376
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Tél.: 514 861-2404, poste 5273
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Bandol Rosé du Domaine Souviou!
Le Domaine Souviou est une jolie propriété de Provence de 70 hectares de vignes, d'oliviers et de forêt, qui surplombe la Méditerranée. En langue provençale, souviou veut dire sauge.
Ce domaine est un véritable conservatoire de 6000 oliviers, dont certains sont âgés de mille ans. Il y a une bastide du quinzième siècle et une chapelle. Le domaine a appartenu à Danièle Darrieux, une des plus grandes actrices françaises des années cinquante. Son propriétaire actuel est Roger Jaar, un polytechnicien amoureux de la Provence qui le restaure dans les règles de l’art.
Le domaine est travaillé en agriculture raisonnée, le sol est argilo-calcaire et jouit d’une grande luminosité.
Les vignes sont plantées en cépages du sud: Cinsault, Mourvèdre, Grenache et Carignan. Vendanges manuelles et tri sélectif au moment de la coupe et à l'entrée à la cave. Les vins rouges sont élevés en fûts de chêne et les rosés en cuve inox pour la fraîcheur et le fruité.
J’ai dégusté le Domaine de Souviou Bandol 2014 rosé, 40% Cinsault, 30% Mourvèdre et 30% Grenache. 13,5° d’alcool.
Pressurage direct à basse température, élevage en cuve inox pendant 6 mois.
Robe rose pâle, lumineuse. Parfum de rose, de pamplemousse, de framboise, de pêche et d’abricot.
Ample en bouche, avec beaucoup de fraîcheur, fruité, bien structuré, avec une touche de minéralité et une longue finale gourmande.
Délicieux avec les mets froids en général, et tout spécialement avec les poissons: céviche, sushi, tartares; adorable avec une salade russe. Il sera également parfait pour accompagner le poisson grillé, et la cuisine orientale. Je suggère de le servir à 9 oC.
Domaine de Souviou Bandol 2014 rosé est disponible à la SAQ, code 12200798.
Liens :
Domaine Souviou
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
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Le mousseux des nuits folles
Le Luc Belaire Rare Brut est un blanc des blancs de Bourgogne, 100% Chardonnay, 12,5° d’alcool. Il est produit par la méthode Charmat en cuves de ciment vitrifié, sous pression. Il est ensuite vieilli pendant six mois en cuves d’acier inoxydable.
Comme son frère, le Luc Belaire Rare Rosé, il a une bouteille noire sérigraphiée et 10 millions de bulles qui éclatent comme des étoiles naines dans votre verre et qui vous initient au monde mystérieux du hip-hop.
Il a une belle robe dorée, brillante. Un riche bouquet de fleur d’oranger et de chèvrefeuille, un parfum de citron, de pamplemousse, de melon, d’ananas, de goyave, de pomme verte et pêche. Ample en bouche, sec, léger et minéral, avec beaucoup de fraîcheur et une harmonie qui se prolonge jusqu’en finale.
Délicieux lorsque servi très frais, il est sublime à une température de 6 °C. Si vous aimez les cocktails, les mixologues québécois vous émerveilleront. C’est aussi un vin qui s’adapte aux mets les plus divers, même les plus épicés.
Luc Belaire Rare Brut est un vin de célébration. Il incarne le showbiz noir américain, l’image de luxe de la Côte d’Azur et les nuits les plus folles de Montréal.
Pour une expérience différente, vous pouvez le boire à la californienne en écoutant du rap et du hip-hop. Il vous propulsera dans une autre planète.Il sera votre meilleur compagnon dans une soirée folle qui se prolonge jusqu’au petit matin.
Le Luc Belaire Rare Mousseux Gold Brut est disponible à la SAQ en format standard de 750 ml, code 12667048, prix 35,75$.
Liens :
Représenté au Canada par Kolonaki Group
Responsable de marque au Québec: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
514 941-3738
Heidi Hollingerest la plus célèbre photographe canadienne. Vous pouvez consulter son site Web.
Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Les perles noires du Cahors
Cahors a deux perles noires, sa célèbre truffe et son Malbec. Le Malbec, connu aussi sous le nom de Côt, est appelé la Diva des Cépages, pour la difficulté que l’on éprouve à en extraire la quintessence. Il a trouvé sa terre de prédilection dans le terroir aride et sec de Cahors, froid l’hiver et chaud l’été.
Il est aussi apprécié dans la Loire, surtout en Touraine et en Anjou, et dans le Languedoc comme cépage d’appoint. En Argentine, sur les pentes raides et arides des Andes, le Malbec règne en maître. Le vin de Malbec a été baptisé « Black Wine » par les Anglo-Saxons du Moyen Âge.
La Maison Vigouroux a démarré comme maison de négoce en 1887. C’est Georges Vigouroux qui, en 1963, prend les commandes et devient vigneron en plantant ses premières vignes à Cahors. Il achète le Château de Haute-Serre. Quelques années plus tard, il acquiert le Château de Mercuès, et finalement Le Château Leret Montpezat et le Château Tournelles à Buzet. L’étendue de son domaine est de 150 ha, tous châteaux confondus.
Chez les Vigouroux, on y pratique essentiellement la microvinification dans de petites cuves inox, à température contrôlée, pour préserver au plus près la nature du raisin. Vient ensuite le vieillissement en barrique pendant vingt à trente mois, selon les millésimes. Ils sont conscients que «le métier c’est attendre le vin», ce qui explique le long et harassant travail d’expérimentation et de dégustation, qui permet déterminer à quel moment il faut faire les assemblages et la mise en bouteille. La récompense, c’est de découvrir de très bons Malbecs lorsqu’on ouvre les bouteilles 10 ou 15 ans plus tard.
J’ai dégusté le Château Haute-Serre 2011, 80% Malbec, 15% Merlot et 5% Tannat, 15o d’alcool.
L’histoire du Château de Haute-Serre est intéressante: Georges Vigouroux cherchait un terrain pour replanter du Malbec dans son cadre historique, au cœur du Cahors. Il découvre le Château de Haute-Serre, qui autrefois avait produit des vins remarquables et qui était abandonné à cause des ravages du phylloxéra. Il l’achète en 1970 et entreprend la restauration du domaine et la reconstruction de son vignoble. Les vignes occupent aujourd’hui 60 hectares intégralement situés dans l’appellation Cahors, avec principalement du Malbec, un peu de Tannat et de Merlot. Ces 3 cépages servent à la vinification de vins rouges classés en AOC Cahors.
Le terroir est constitué des coteaux d’altitude, avec un ensoleillement long et généreux et un sol calcaire et argileux propice au Malbec. Les vignes ont 30 ans de moyenne d’âge.
Vendanges mécaniques. Vinification longue, à température contrôlée. Vieillissement en fûts de bois neuf, pour une durée de 18 mois.
Robe rouge grenat intense et brillante. Parfum de mûre, de framboise, de groseille, avec une touche de vanille; un peu de cannelle et de muscade, des notes de torréfaction.
En bouche, c’est un vin puissant, avec une attaque fraîche et fruitée, une belle structure, des tanins longs et soyeux et un équilibre harmonieux avec l’alcool. Une longue finale gourmande très invitante.
De par sa finesse, c’est un vin qui va accompagner superbement le foie gras poêlé; il est aussi tout indiqué avec les viandes rouges et fera merveille avec le gibier. Excellent également avec les viandes mijotées, surtout accompagnées de sauce aux champignons. Parfait avec une assiette de fromages.
Le Château de Haute-Serre a une table vigneronne appelée "La Table de Haute-Serre", inaugurée en 2008 par l’actuel propriétaire Bertrand-Gabriel Vigouroux, dans les chais du château.
Le Château de Haute-Serre 2011 est disponible à la SAQ, code 00947184. Prix: 26$.
J’ai dégusté également le Château de Mercuès 2012, 80% Malbec, 18% Merlot et 2% Tannat, 14,5o d’alcool.
Le Château de Mercuès a été au Moyen Âge la résidence d’été des comtes-évêques de Cahors. Construit sur un promontoire rocheux, il domine de ses tours crénelées, toute la vallée du Lot. Le vignoble avait été détruit par le phylloxéra à la fin du XIXe siècle et le château lui-même était à l’abandon.
Fort de son expérience avec le Château de Haute-Serre, Georges Vigouroux achète le Château de Mercuès en 1983 pour le restructurer. Il le dote d’un magnifique chai en béton brut, sous les jardins du château, et restaure les vignobles qui s’étendent sur les communes de Caillac et de Mercuès, dont les sols sont argilo-calcaires. Vinification rigoureuse avec sélection parcellaire, macération préfermentaire, remontages longs. Élevage de 10 à 12 mois, en partie en barriques neuves de chêne de l’Allier.
Bertrand-Gabriel Vigouroux a transformé le Château Mercuès en Relais et Châteaux, et il est aujourd’hui étoilé Michelin.
Le Château de Mercuès 2012 a une robe rouge profond aux reflets presque noirs. Bouquet de fruits noirs, cassis, prune, cerise noire, poivre noir, un peu de vanille.
La bouche est puissante, généreuse, charmeuse, avec des tanins abondants, boisés, et délicats. Des arômes de griottes confites et d’épices douces se fondent avec une belle acidité, en parfaite harmonie avec l’alcool. Une finale onctueuse et délicieusement gourmande.
Ce vin accompagnera avec panache le bœuf, et le gibier à poil et à plume. Un délice avec le canard du Lac Brome. Il aime également les mets mijotés, et tous les fromages. Il gagne à reposer en carafe une trentaine de minutes et doit être servi à 17 °C. C’est un vin qui peut se conserver jusqu’en 2025.
Château de Mercuès 2012 est disponible à la SAQ, code 00972471. Prix: 25,35$.
J’ai également dégusté Les Comtes de Cahors 2014, 12o d’alcool. Une marque emblématique du Cahors, présente depuis longtemps au Québec.
Il a l’ampleur et la longueur d’un Malbec assemblé avec un petit peu de Merlot et un soupçon de Tannat.
Robe d’un beau rouge soutenu aux reflets violets. Arômes de fruits rouges mûrs: framboise, fraise, myrtille En bouche une belle amplitude et beaucoup de fraicheur, une bonne structure, des tanins soyeux et agréables, on retrouve le goût des fruits qu’on a perçus au nez, une sensation réglissée en fin de bouche, qui apporte de la fraîcheur.
Un vin qui peut se consommer dès maintenant, mais qui va encore s’épanouir après 10 ans.
Ce vin accompagnera à merveille les rôtis, un gigot d’agneau en croûte, excellent avec un plateau de fromages. Il est suggéré de le laisser aérer en carafe pour qu’il livre tout son éventail d’arômes. On le sert à 16 ºC.
Le Comtes Cahors 2012 est disponible à la SAQ, code 00315697.
J’ai terminé la dégustation avec un Georges Vigouroux Pigmentum Malbec 2014, 100% Malbec, 13o d’alcool.
Robe foncée, comme une nuit sans lune. Bouquet intense de framboise, de cassis, de griotte, de mûre, avec une petite note épicée très agréable.
Ample en bouche, moelleux, très goûteux, fruité, assez tannique mais des tanins ronds, une acidité qui sait se montrer fraiche jusqu’en finale et qui équilibre toute la structure.
À consommer avec des pâtes, des viandes rouges ou blanches, délicieux avec des mets épicés, il s’accorde bien avec les fromages de chèvre. Je conseille de le servir à 16 oC. Il est prêt à boire.
Georges Vigouroux Pigmentum Malbec 2014 est disponible à la SAQ, code 10754412.
Liens :
Représentés au Québec par Vins Philippe Dandurand
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1304, avenue Greene, Westmount (Qc) H3Z 2B1
Tél.: 514 932-2626, poste 257
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Rouge Gorge, quelle bonne trouvaille!
Le Domaine Lafrance reconnu pour ses cidres et son eau de vie de cidre, vient de créer Rouge Gorge, le premier vermouth de cidre du Québec. Il titre 18o d’alcool.
Le « vermouth » serait une ancienne recette allemande à base de vin liquoreux et d’absinthe. Wermut veut dire absinthe en allemand. Elle a été popularisée par Antonio Benedetto Carpano à Turin (Italie) en 1786, avec l’ajout de plantes amères et toniques.
Il y a plusieurs types de vermouth. Les plus célèbres sont :
Les rouges d’Italie, doux en bouche. Ils sont faits de mistelle, d’épices et d’herbes aromatiques.
Les blancs de France, à base de vins blancs, secs. Ils ont une couleur dorée.
Les très aromatiques vermouths savoyards, faits de vins de Savoie et de trente plantes alpines.
Maintenant le Rouge Gorge, à base de cidre, d’eau de vie de cidre, d’épices à vermouth et d’herbes nordiques. Il est doux, légèrement ambré, rafraichissant, et épicé.
Si vous aimez les cocktails, le Rouge Gorge est une merveilleuse composante pour tous les cocktails à base de vermouth doux. Demandez à votre mixologue de vous préparer un de ceux-ci:
Le Manhattan: rye whisky - vermouth doux (Rouge Gorge) – Angostura. Un cocktail classique, indémodable.
Le Negroni: gin - vermouth doux (Rouge Gorge) – Campari.
Le Rob Roy: Scotch whisky - vermouth doux (Rouge Gorge) – Angostura.
L’Americano: Campari - vermouth doux (Rouge Gorge) - eau gazeuse.
L’Apple Pie: rhum cubain - calvados - vermouth doux (Rouge Gorge) - apricot brandy - jus de citron - sirop de grenadine.
L’Artillery: gin - vermouth doux (Rouge Gorge).
Le Rouge Gorge est disponible à la SAQ, en bouteilles de 750 ml, code 12979092, prix 26,75$.
Ou à la Boutique du Domaine Lafrance
1473, chemin Principal
Saint-Joseph-du-Lac (Québec) J0N 1M0
Tél.: 450 491-7859
Roger Huet
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Le Sauvignon perlant de Villa Maria
Sir George Fistonich avait compris l’importance de faire pousser les bons cépages dans les bons terroirs et de réaliser dès le début une panoplie de vins. Il a fondé Villa Maria Estate en 1961, à Auckland, dans l’Ile du Nord de la Nouvelle-Zélande.
L’expansion rapide des activités de Villa-Maria a permis à Sir George de la transformer en groupe, d’acquérir la Vidal Winery dans la région de Hastings en 1976 et d’y ouvrir un premier restaurant bar en 1979. À partir de 1980, le domaine a commencé à produire sa collection Réserve avec les meilleurs cépages des meilleurs millésimes. Au début, les activités du groupe Villa Maria se limitaient à l’Ile du Nord, mais en 1993, ils s'est associé pour promouvoir le Seldom Vineyards de Malborough, dans l’Ile du Sud.
Villa Maria Estate est aujourd’hui le domaine vinicole leader de la Nouvelle-Zélande et le vignoble est le plus primé. Ils exportent leurs vins dans plus de 50 pays.
Sir George a la passion de la qualité et a été l’un des premiers à pratiquer l’agriculture responsable. Villa Maria possède la double certification ISO 9001 et ISO14001. Le domaine dispose d’une plante de récupération de la chaleur dans le chai. Leurs vignes et le travail de vinification et d’embouteillage ont la BioGro Certification depuis 2012.
Ses terroirs bénéficient de longues heures d'ensoleillement et de l'influence rafraichissante de l'océan.
J’ai dégusté le Villa Maria, Lightly Sparkling 2015 Sauvignon blanc. Un perlant de fines bulles, que les Italiens appellent communément frizzante.
Le raisin provient d’une sélection de vignobles de toute la Nouvelle-Zélande, avec une variété de sols à altitudes variables. Les climats sont aussi divers.
Le vin est soumis à une lente fermentation à froid, en cuves inox. Il est tout de suite mis en bouteille pour garantir le perlant, les arômes et la fraîcheur.
Belle robe jaune pâle qui frémit sous l’effet des petites bulles qui éclatent avec un petit bruit sec. Joli parfum de fruit de la passion et de lime. Une bouche vive, fraîche et fruitée qui finit dans une finale qui invite à un deuxième verre.
À cause de sa fraîcheur il s’accordera merveilleusement avec les huitres, avec les fruits de mer: homard et crabe en tout premier lieu, et avec le poisson.
C’est également un excellent vin d’apéritif ou pour finir une soirée qui se prolonge. À déguster tout doucement.
Servez-le frais, autour de 7 oC à l’apéritif, à 9 oC pendant le repas.
Villa Maria, Lightly Sparkling 2015 Sauvignon blanc, est disponible à la SAQ code 12974241. Prix 19$.
Liens:
Villa Maria Estate
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Tél.: 514 243-0786
Représentés au Québec par Vins Philippe Dandurand
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1304, avenue Greene, Westmount (Québec) H3Z 2B1
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Roger Huet
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