Roger Huet
Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...
Une dégustation de vins écoresponsables
Les vins écoresponsables, rentrent dans un grand sac où tout le monde y trouve son compte. Il y a des vins faits de raisins cultivés en agriculture raisonnable, en agriculture bio, en biodynamie, des vins dont les vignes sont plantées directement au sol sans porte-greffes, des vins dont les vignes sont cultivées sans sélection de cépage, des vins nature, des vins faits au chai à l’ancienne, des vins faits avec des levures naturelles, et même sans levure ajoutée, des vins sans sulfite…
La liste est longue, les qualités varient : Il y a des vins contrôlés et certifiés écoresponsables, d’autres où l’on doit se fier à la parole du vigneron. Un mauvais dicton dit qu’il n’y a rien de plus menteur qu’un vigneron. Rassurez-vous, c’est sans fondement!
À la dégustation de l’AQAVBS du 17 avril nous avons testé 50 vins écoresponsables. Nous n’avions pas leur certification sous les yeux, mais certains étaient superbes, d’autres conviviaux et on les buvait avec plaisir, il y avait quelques vins fades et un qui avait un goût bizarre, que les Français auraient qualifié de pipi de chat. Je ne peux pas vous le confirmer car je n’ai jamais goûté au pipi de chat. J’ai d’ailleurs un profond respect pour ce félin qui a su nous domestiquer à l’époque de Cléopâtre.
Voici les vins écoresponsables que j’ai appréciés :
Gérard Bertrand Naturae Chardonnay 2017, Languedoc-Roussillon France, VIN BLANC, 12178869, 18,60$, Biologique, Nature, agent Southern Glazer's Wine and Spirits, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 217-2753
Guilhem & Jean-Hugues Goisot, Bourgogne Aligoté 2015, Bougogne, France, VIN BLANC, 24,10$, 12,5%, 1,9 g/L, 750 ml, 10520835, Ecocert, Sélections Le Maître de Chai, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 658-9866
Jean-Marc Brocard, Chablis Les Vieilles Vignes de Sainte Claire 2015, Bourgogne, France, VIN BLANC, 30,50$, 12,5%, 750 ml, 11589658, Ecocert, LCC vins et spiritueux, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 985.0647
Alois Lageder Gaun Chardonnay 2016, Trentin Haut-AdigeItalie, VIN BLANC, 27,50$, 13%, 3,2 g/L, 750 ml, 742114, Biologique Demeter, Mark Anthony Wine & Spirits, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 798-5316
Michel Gendrier, Domaine des Huards, Pure Cheverny 2016, Vallée de la Loire, France, VIN BLANC, 23,25$, 12,5%, 3,5 g/L, 750 ml, 961607, Ecocert, Biodyvin La QV, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 969-0725
Vignoble Dauny, Sancerre Caillottes 2017, Vallée de la Loire, France, VIN BLANC, 25,05$, 13%, 1,2 g/L, 750 ml, 12881909, SL- Biologique, Tanium Vins et Spiritueux, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 894-4896
Gassier, Le Pas du Moine Côte de Provence 2016 (Grenache, Cinsault, Rolle, Syrah), Provence, France, VIN ROSÉ, 23,80$, 13%, 1,2 g/L, 750 ml, 13287995, Biologique, Sélect Vins Advini, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 450 223-9307
Château Le Puy Émilien 2014 (Merlot 85%, Cabernet-Sauvignon, Carmenère), Bordeaux, France, VIN ROUGE, 28,45$, 12,5%, 1,9 g/L, 750 ml, 709469, Biologique, A.O.C & Cie Châteaux et Domaine, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 475-3127
Bonterra Vineyards, Mendocino County Zinfandel 2016, Californie, États-Unis, VIN ROUGE, 20,40$, 14,5%, 5,9 g/L, 750 ml, 530139, SL-Biologique, Escalade Vins et Spiritueux, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 438 837-1091
Nicolas Grosbois, La Cuisine de ma Mère Chinon 2016, Vallée de la Loire, France, VIN ROUGE, 21,65$, 12,5%, 1,6 g/L, 750 ml, 12782441, SL- Ecocert, La QV, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 969-0725
Perrin et Fils, Nature 2016 (Grenache, Syrah), Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 18,55$, 14%, 1,8 g/L, 750 ml, 918821, Écocert, Le Marchand de Vin, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 481-2046, poste 122
Gérard Bertrand Naturae Syrah, Pays d'Oc 2016, Languedoc-Roussillon, France, VIN ROUGE, 18,60$, 12,5%, 1,2 g/L, 750 ml, 12184821, Biologique, Nature, Southern Glazer's Wine and Spirits, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 217-2753
Bodegas Gil Luna Tres Lunas 2014 (Tinta de Toro 95 %, Grenache 5 %), Castille, Léon, Espagne, VIN ROUGE, 19,70$, 14,5%, 3,1 g/L, 750 ml, 13485297, Biologique, CAECyLES-ECO-016-CL, Divin Paradis, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 450 463-1020, poste 210
M. Chapoutier Côtes du Rhône Bio 2016. Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 20,55$, 13,5%, 1,8 g/L, 750 ml, 12207025, Ecocert, Vins Philippe Dandurand, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 932-2626
Sangervasio "Terre di Pisa Rosso 2011 (Sangiovese 70%, Merlot, Cabernet Sauvignon)", Toscane, Italie, VIN ROUGE, 21,35$, 13,5%, 1,6 g/L, 750 ml, 13033274, I Vin di Veronelli Biologique, National Organic Program (NOP) USDA, Connexion Oenophilia, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 244-2248
Paul Jaboulet Ainé Les Jalets 2015, Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 27,85$, 13,0%, 750 ml, 13390597, ISO 14001, LBV International, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 907-9680
M. Chapoutier Les Meysonniers Crozes-Hermitage 2015, Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 27,15$, 13%, 2,9 g/L, 750 ml, 10259876, SC Ecocert, Vins Philippe Dandurand, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 932-2626
Salcheto Vino Nobile di Montepulciano 2014, Toscane, Italie, VIN ROUGE, 29,85$, 13%, 750 ml, 13692915, Biologique ICEA 834/2007, ISO TS 14067, Forest Stewardship Council, B Corporations, Roucet Couture, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 616-1683
Gabriel Meffre, Domaine de Longue Toque Gigondas 2014 (Grenache, Syrah), Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 42$, 15,5%, 2,7 g/L, 750 ml, 13470589, ISO 26 000, Biologique (en conversion), Elixirs Vins et Spiritueux, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 489-9880
Château la Nerthe Châteauneuf-du-Pape 2014, Vallée du Rhône, France, VIN ROUGE, 53,25$, 14%, 3 g/L, 750 ml, 917732, Ecocert, LVAB, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., 514 466-2070
Je vous suggère de lire aussi :
La Sardaigne, où la préhistoire côtoie le 21e siècle
La Sardaigne, tradition et vitalité
LIENS :
Association québécoise des agences de vins, bières et spiritueux, AQAVBS
Junie Muyle, responsable des communications
905 avenue de Lorimier, Montréal (Québec) H2K 3V9
T. 514 722-4510
Roger Huet
Chroniqueur vins
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Calcaire, un Chardonnay français de la Californie
Frank Woods a relevé le défi de produire des vins de style français à partir des raisins gorgés de soleil de la Californie, depuis 1974.
Son premier Chardonnay Calcaire date de 1979. Aujourd’hui, c’est Constellation qui poursuit la tradition des vins raffinés et abordables imaginés par Frank Woods.
Le Domaine Clos du Bois, dans le comté de Sonoma, vinifie le raisin de 325 hectares, produit en étroite collaboration avec des producteurs locaux.
Clos du Bois est un champion de l’écologie et du recyclage. Leur chai utilise plus de 4 000 panneaux solaires pour l’alimentation électrique. Ils font également la purification de l’eau. Ils ont restauré d’anciens habitats fauniques et encouragent les insectes bénéfiques en plantant des fleurs entre les vignes.
Ils ont planté des arbres et des arbustes indigènes le long des rives pour promouvoir des habitats de poissons sains et ils ont restauré une zone humide pour créer un environnement favorable pour les oiseaux migrateurs et les papillons.
Ils transforment la pâte de raisin, les peaux et les graines laissées par le processus de vinification, en plus de 7000 mètres cubes de compost chaque année comme nutriment naturel pour les vignes.
J’ai dégusté le Clos du Bois, Calcaire, Russian River Valley Sonoma County, 2014, 100% Chardonnay, 14,5 degrés d’alcool.
La brume du Pacifique rafraîchit les vignes de Chardonnay, leur permettant une maturation lente et saine. Ce vin porte la signature de l’œnologue Gary Sitton. Après une presse douce et entière, le mout subit une fermentation alcoolique en chêne français, suivie d’une fermentation malolactique. Élevage pendant 9 mois, une partie en fûts neufs et une autre en fûts de deuxième et troisième usage. Les fûts sont agités manuellement une fois à toutes les deux semaines pour obtenir un maximum d’arômes.
Robe couleur paille, brillante, avec un cercle argenté. Bouquet intense de fleur d'oranger, de camomille, de chèvrefeuille, de pomme, avec des notes de vanille, de caramel et d’épices douces.
En bouche c’est un vin rond, minéral, avec des notes d'agrumes, de poire, de noix de muscade, de beurre et de biscuit. L’acidité est bien fondue avec l’alcool. C’est un vin harmonieux et élégant avec une jolie finale délicieusement gourmande.
Parfait en accompagnement de poissons à chair blanche, délicieux avec un bon poulet de grain, rôti. Ce vin se marie avantageusement avec les fromages de chèvre. Je suggère de le servir à 10 degrés Celsius. Il peut se garder en cave environ 7 ans.
Le Clos du Bois Chardonnay Calcaire 2014 est disponible à la SAQ, code 12281532. Prix 28,90$.
Liens :
Représentés au Québec par Vins Arterra Canada
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., directeur du développement et événements spéciaux
Tél.: 1 800 561-8634, poste 5376
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Tél.: 514 861-2404, poste 5212
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Roger Huet
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300 raisons d’aimer La Havane, de Heidi Hollinger
J’ai rencontré une des plus grandes photographes canadiennes, qui a côtoyé et immortalisé des personnages marquants de notre temps, parmi lesquels Fidel Castro, le Dalaï-Lama, Vladimir Poutine, Mikhaïl Gorbatchev, Justin Trudeau. Elle est aussi l’auteure de 5 ouvrages dont «Russians Emerge». Heidi est tombée en amour avec Cuba et m’a accordé cette entrevue à l’occasion de la parution de son dernier livre : «300 raisons d’aimer La Havane ».
RH – Heidi vous avez une vie trépidante depuis toute jeune. Combien de langues parlez-vous?
HEIDI HOLLINGER – Cinq — anglais, français, russe, espagnol et finnois.
RH – Quels sont les pays qui vous ont le plus impressionnée dans votre métier de photographe, et pourquoi?
HEIDI HOLLINGER – L’Islande parce que c’est extra-terrestre.
Cuba parce que les gens sont souriants et accueillants et le panorama de 360 dégrées est une capsule temporelle hallucinante avec une architecture unique et trippante.
Le Népal parce les montagnes Himalayennes sont magnifiques et évocatrices.
RH – Comment avez-vous découvert Cuba et depuis quand visitez-vous l’île?
HEIDI HOLLINGER – J’ai découvert Cuba quand j’étais encore étudiante à l’Université de McGill en langues modernes (russe et espagnol). Un ami chilien, étudiant aussi à McGill et moi, nous sommes allés en 1989. Je suis immédiatement tombée en amour avec le pays et les gens. Je suis retournée régulièrement par la suite et maintenant je vis à mi-temps à la Havane.
RH – Comment a germé l’idée de 300 raisons d’aimer La Havane?
HEIDI HOLLINGER – Je connais depuis longtemps Marie-Joëlle Parent, la merveilleuse créatrice de la collection « 300 raisons d’aimer » qui a fait les séries sur New York et San Francisco; mais c’était mon amie Geneviève Borne qui est l’auteur de 300 raisons d’aimer Londres et qui connait mon histoire avec Cuba qui a dit aux Éditions de L’HOMME que je serais la candidate idéale pour 300 raisons d’aimer La Havane. Geneviève m’en a parlé lors d’une session de sauna au Spa Eastman et je lui ai répondu : tords-moi le bras !! Je suis tellement passionnée de cette ville.
RH – On se serait attendu à un magnifique album de La Havane, mais votre livre n’est pas du tout cela. Vous avez réussi à faire le portrait le plus complet de cette ville et de ses alentours, sous toutes ses coutures. Le livre contient vos commentaires pour chaque endroit, pour chaque personnage, pour chaque danse, pour chaque repas ou cocktail et les coordonnées pour pouvoir les visiter et en profiter. Combien de temps cela vous a pris pour accumuler une telle quantité d’information et d’images?
HEIDI HOLLINGER – C’est une bonne question ! Cela m’a pris deux ans pour écrire le livre et pour éditer mes 120 000 photos. Les informations sur Cuba étaient limitées en raison de l’entrée tardive de Google, une compagnie américaine qui a été restreinte par le gouvernement cubain pour les informations de géolocalisation. Par conséquent, pour localiser les endroits sur les cartes, j’ai parcouru la ville entière à vélo. Ce qui m’a pris plusieurs mois. Au cours de ces deux ans, j’y ai voyagé à une dizaine de reprises à la Havane pour compléter mes recherches.
RH – En tant qu’auteur que pouvez-vous nous dire de 300 raisons d’aimer La Havane?
HEIDI HOLLINGER – Pour moi, ce fut un honneur de vivre parmi les Habaneros (Havanais) et de découvrir la richesse et la profondeur de leur culture. Contrairement à ce que les étrangers peuvent penser, la Havane est non seulement une destination gastronomique, mais une plaque tournante au niveau de l’art contemporain.
Pensons à La Fábrica de Arte Cubano (FAC), qui offre une expérience avant-gardiste unique en son genre. Cette ancienne usine reconvertie en divers espaces, tels que salles d’exposition d’art, bars à ciel ouvert, spectacles de musique et cinéma, attire autant les ambassadeurs que les artistes montants, les touristes et les locaux. Tous contribuent à cette expérience que le monde entier essaye de reproduire. Voir raison #207
La Havane est également reconnue pour être une des villes les plus sécuritaires au monde.
J’aimerais que mon livre inspire les gens pour découvrir la Havane authentique, celle des Habaneros. J’aimerais que les gens sortent des endroits conçus pour les touristes et qu’ils se servent de mon livre comme un tremplin pour explorer les différents quartiers qui sont tous aussi charmants et vivants les uns que les autres.
RH – Il est vrai que votre livre c’est tout cela, mais c’est aussi le meilleur carnet d’adresses de cette ville qui est la perle des Caraïbes.
HEIDI HOLLINGER – Tu as raison Roger ! (rires) Et avec l’accès limité à l’internet, auquel nous ne sommes pas habitués, c’est un outil indispensable qui vous transportera assurément dans les endroits dont vous n’auriez jamais soupçonné l’existence autrement.
Je voulais créer un livre le plus original et le plus complet possible. J’ai recherché chaque recoin de la ville, interviewé des historiens, des architectes et des personnages culturels inspirants.
J’ai parcouru des quartiers dont les caractères sont tout-à-fait différents pour offrir une représentation complète de cette ville extraordinaire.
Vous avez accès au début du livre, à mes «tops » pour chaque catégorie; par exemple, les meilleurs endroits pour assister à des couchers du soleil, les meilleures caves à vin, les plus beaux parcs, les restaurants les plus charmants, les incontournables pour les enfants, et bien sûr où trouver le meilleur mojito en ville!!
La Havane est en plein essor. L’engouement mondial pour elle est dorénavant irréversible.
Le meilleur moment pour visiter la Havane c’est Maintenant !!
RH – Merci de m’avoir accordé cette entrevue HEIDI HOLLINGER.
300 raisons d’aimer La Havane, 288 pages, est publié par les Éditions de L’Homme. Disponible en librairie. ISBN 978-2-7619-4746-6. Prix 29,95$
Je le recommande chaleureusement aux amoureux du voyage en général et aux amoureux de Cuba en particulier.
Roger Huet
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La Sardaigne, tradition et vitalité
Cet article est la suite de La Sardaigne où la préhistoire côtoie le 21e siècle.
JOUR 3
Notre première visite de la journée a été pour le marché public San Alberto, où notre guide Raimondo Mandis tenait à nous montrer la grande variété de poissons et de fruits de mer dont profite l’île.
Il y avait aussi la fascinante variété de pains, de fromages, de charcuterie et de légumes. Nous avons pu admirer de près les célèbres artichauts à épines.
Il y avait aussi de la Fioba, appelée aussi la violetta Sarda, qui est une pomme de terre violette, extrêmement savoureuse, dont l’île s’enorgueillit. Elle est cultivée depuis 1900 en exclusivité par l’Azienda Agricola Le Agavi.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.; Fioba - La Violetta Sarda
Nous avons repris la route à travers la campagne sarde, qui n’est jamais ennuyeuse.
La Sardaigne compte trois millions de têtes de moutons et trois cent mille chèvres. L’industrie fromagère est importante. Les plus célèbres fromages sont faits de lait de brebis: le Pecorino Sardo, le Pecorino Romano et le Fiore Sardo, tous les trois en Dénomination d’Origine Protégée.
Notre première visite de la journée a été pour la fromagerie de Giovanni Duras, dans la localité de Crebineddu, dans la province de Ruinas (OR). L’histoire de cette laiterie commence aussi loin que 1847, lorsque Giuseppe Duras commence à produire le Fiore Sardo. La production est artisanale jusqu’à aujourd’hui.
Le nom de Fiori Sardo vient des formes en bois de châtaignier qui étaient utilisées autrefois pour sa fabrication. Au fond des moules était sculptée une fleur et les initiales du fromager, qui s’imprimaient sur le fromage. Le Fiore Sardo a une croûte foncée et luisante car elle est frottée à l’huile d’olive pendant son vieillissement. Il a un goût délicieusement prononcé et épicé et conserve ses qualités lorsqu’il est gratté ou moulu. Les meules pèsent 3,60 kilos ou 4,2 kilos.
C’est le seul fromage de lait cru de brebis D.O.P.
Fiore Sardo Duras; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nous avons repris notre route pour la visite de la Cantine (Coopérative) di Dolia Nova, le plus grand domaine vinicole de l’île avec 1200 hectares de vignes. Nous avons été accueillis par le directeur général et œnologue Ercole Iannone, qui nous a fait visiter les installations. La coopérative a 300 membres, produit 4 millions de bouteilles et exporte dans les 5 continents.
La plupart de leurs vignobles se trouvent dans la région de Parteolla, au nord de Cagliari, une région vallonnée très intéressante pour la vigne. Ils cultivent le Cannonau, la Monica, la Barbera Sarda, le Carignan, le Vermentino, le Nuragus, le Muscat, le Nasco, la Malvoisie, le Chardonnay et le Sauvignon.
La Cantine di Dolianova produit une grande variété d’étiquettes en vin en rouge, blanc et rosé; des vins tranquilles, des mousseux, des frisantes et de superbes Moscatos.
La plupart de leurs vins sont mono-cépages. Ils ont une ligne Top, pour les vins de qualité supérieure, qui remporte constamment des prix et des mentions, une ligne Horeca pour des vins gourmands destinés presqu’exclusivement à la restauration, une ligne GDO, qui comprend les Dolia D.O.C. Dénomination d’Origine Contrôlée, les Santesu IGT Indication Géographique Typique, les Corali, Vins de Table, et les Vins sans dénomination, qui sont encore très bons et dont les prix défient toute concurrence.
Ils vont célébrer leur 70e anniversaire en 2019, et vont commencer une production de vins bio.
Nous avons été conviés à déguster leurs vins, avec un généreux buffet, à l’heure du pranzo (lunch).
Cantine di Dolia Nova; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dans l’après-midi, nous avons repris la route pour nous rendre au comté d’Elmas, où se trouve la Distillerie Mario Pacini. La maison a été fondée en 1940 pour fabriquer par infusion hydro-alcoolique des liqueurs de myrte de la plus haute qualité.
À gauche : Monsieur Pacini et sa fille / À droite : des bouteilles de myrte décorées à la main
Ils produisent une liqueur de myrte rouge et de myrte blanc, recette traditionnelle à base de feuilles, mais aussi une liqueur de myrte blanc qui est unique, car elle n’est pas obtenue avec les feuilles, mais avec des rarissimes baies de myrte blanc des bois. Elle a une robe ambrée et un parfum et un goût délicat. À chaque bouteille de myrte, ils déposent à la main quelques baies qui, en macérant, en augmentent le goût.
Pacini produit aussi d’autres liqueurs telles que: le Limoncello, la liquorice ou eau de vie de réglisse, la crème de myrte et la crème de citron, le Filu’e Ferruou Amaro dei sardi, la Fior di Corbezzolo et le Villancidro.
En haut de droite à gauche : Mme. Maria Daniela Melis, Raimondo Mandis et Mlle Pacini
En bas : groupe folklorique sarde
Nous avons été accueillis magnifiquement par les propriétaires, qui avaient fait venir un groupe folklorique avec les costumes typiques de la région et qui a dansé pour nous. On nous a fait déguster leurs produits avec des pâtisseries locales.
Haut : Myrte Pacini rouge et blanc / Bas : bouteilles de Myrte décorées à la main
Les Pacini ont une telle passion pour leurs produits, qu’ils décorent une partie de leurs bouteilles à la main pour que nous puissions les exhiber dans nos vitrines.
Liquori Pacini; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Mon guide Raimondo Mandis est une encyclopédie vivante de l’histoire de la Sardaigne et tandis que le groupe rentrait à l’hôtel, nous sommes allés visiter le Musée d’Archéologie, qui se trouve dans le quartier du Castello, dont j’ai décrit les pièces importantes dans mon article La Sardaigne où la préhistoire côtoie le 21e siècle.
Après la visite, pour finir la soirée et le voyage en beauté, nous sommes passés à l’hôtel pour amener la journaliste de Calgary au restaurant.
La nuit, la citadelle a une autre saveur. Les rues sont tortueuses et les murailles hautes et sévères, mais la vue est toujours incomparable sur la baie.
Nous nous sommes arrêtés dans un joli restaurant qui semblait creusé dans la muraille, du nom de Su’Tzilleri’e su Doge.
La journaliste Linda Garson et notre ami Raimondo Mandis
Le mobilier et la décoration sont sardo-champêtres, et le chef propriétaire Claudio Ara fait une cuisine qu’il décrit lui-même comme méditerranéenne-créative. Elle est délicate, savoureuse, et gourmande à souhait. Il nous a régalés de huit mets préparés avec tant d’amour et tant d’art, et si bien assortis avec les vins, que nous n’avons pas vu le temps passer et nous avons très bien dormi cette nuit-là. Je ne pourrais pas vous donner les noms sardes de ces merveilles, mais il y avait des poissons variés, du poulpe avec des fioba, les patates violettes, des pleurotes avec des cœurs d’artichauts à épines, des boulettes de bœuf rouge, des moules, des bigorneaux et tant d’autres choses. À ma demande, au dessert, on m’a servi du tiramisu. Visitez son site, il vaut la peine: Claudio Ara et surtout allez manger dans son restaurant lorsque vous visiterez la Sardaigne; vous me remercierez: Su’Tzilleri’e su Doge Cartière Castello, via Santa Croce 17 Cagliary. Tél.: (+39) 070 7567837.
Au revoir Sardaigne!
LIENS :
Délégation Commerciale d’Italie, ICE; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Regione Autonoma Della Sardegna; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Consultez aussi : La Sardaigne en trois jours et La Sardaigne où la préhistoire côtoie le 21e siècle
Roger Huet
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La Sardaigne, où la préhistoire côtoie le 21e siècle
Cet article est la suite de La Sardaigne en 3 jours.
JOUR 2
Ce matin, dès huit heures, nous avons rencontré Raimondo Mandis, de l’équipe du Président de la Région Autonome de la Sardaigne et qui allait être notre guide jusqu’à notre départ. Nous avons aussi rencontré notre traductrice, Giulia Cinellu, dont l’aide nous a été précieuse dans nos échanges avec les entrepreneurs. Les gens de médias, nous avons embarqué dans un petit bus et nous nous sommes rendus dans la région de Turri, à une centaine de kilomètres au nord de Cagliari. Nous devions y rencontrer un producteur d’or rouge, le célèbre safran sarde. La Sardaigne est le plus grand producteur de safran d’Italie. Les champs de safran s’étendent sur 35 hectares entre les municipalités de San Gavino Monreale, Turri et Villafranca. Les fleurs sont mauves et contiennent trois pistils, qui constituent l’épice. Elles sont cueillies entre le 10 et le 15 novembre, tôt le matin avant qu’elles ne s’ouvrent. Après être séparés de la fleur, les pistils sont rôtis et moulus. Le safran est si léger et si précieux que les 35 hectares de culture ne produisent que 30 kilos d’épice par année, d’où son prix élevé. Le Safran sarde rouge foncé est d’une très grande qualité.
On a attribué au safran des qualités curatives et aphrodisiaques. On raconte que Cléopâtre prenait des bains de safran avant d’accueillir ses amants, et on dit aussi que les moines bouddhistes frottent leurs robes avec du safran avant de prendre le chemin de l’extase. Le safran sert surtout à assaisonner des mets traditionnels, des pains, des pâtes, le classique risotto jaune, l’agneau, la langouste, des desserts et des liqueurs.
Le safran a aussi des effets secondaires importants, car la société sarde est matriarcale; ce sont les femmes qui séparent les pistils et elles ne le font pas en silence. C’est là qu’on négocie les mariages. J’ai posé ma candidature, on verra.
Une maison de ferme sarde traditionnelle
Le propriétaire de Sirissi, qui produit le safran de Sardaigne Dénomination d’Origine Protégé ITRIA, produit aussi d’autres assaisonnements comme le peperoncino di Sardegna sec ou en conserve, des fleurs et des fruits de myrte, de l’origan, du romarin, de la coriandre, de la sauge condimentaire, des champignons sauvages, du sel marin de Sardaigne mélangé avec du myrte, du café au myrte et des tisanes de fleurs de myrte. Il distille aussi des baies de myrte pour en faire des liqueurs, qui sont d’ailleurs très bonnes. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Notre destination suivante était une belle surprise. Nous avons fait un voyage dans un passé lointain, qui commence en 1600 avant notre ère, et se termine en 600 avant av. J.C. Nous avons en effet visité le site archéologique de la civilisation Su Nuraxi, à Barumini. Cette civilisation, qui commence comme une organisation tribale à l’âge de bronze, évolue en société aristocratique à l’âge de fer. Parmi les civilisations protohistoriques de la Méditerranée occidentale, la Su Nuraxique est celle qui réunit qualitativement et quantitativement, le plus grand patrimoine monumental. Le site de Barumini montre un château et un village. Le château se compose d’un ensemble central formé de 4 tours unies par des remparts, surplombés d’un chemin de ronde, d’un donjon et d’une cour intérieure avec un puits. Une enceinte extérieure assortie de tours entoure le château.
Vue aérienne
Cette conception architecturale, qui date de la fin de 14e siècle av. J.C., est d’autant plus admirable qu’elle sera reproduite dans toute l’Europe féodale pendant 3000 ans, jusqu’à l’invention du canon, qui marque la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance.
Jusqu’à présent on a retrouvé 7000 sites nuraghes sur l’île de la Sardaigne.
Reproduction virtuelle d’un village Su Nuraxique
Ils ont plusieurs fonctions : défensive, religieuse, civile : comme les maisons privées. Les Nuraghes ont laissé un riche patrimoine statuaire qui est exhibé dans plusieurs musées, dont le très beau musée d’archéologie de Cagliari, que j’ai visité un peu plus tard.
J’y ai admiré une collection surprenante de statues de soldats à taille humaine, ainsi que de petits bronzes représentant des soldats, des religieux, des bateaux et des pièces de céramique de belle qualité.
Les Nuraghes profitaient de toutes les ressources de l’ile, et travaillaient avec maitrise la pierre, les métaux, le bois et la céramique.
Ils étaient aussi de remarquables agriculteurs et d’excellents navigateurs qui exportaient leurs produits aussi loin que le nord de l’Espagne et l’Irlande, d’où ils ramenaient l’étain.
Les Nuraghes étaient des Indo-européens. Leurs statues de bronze nous montrent qu’ils avaient un nez effilé et des lèvres fines. Leur structure cérébrale était semblable à la nôtre. C’est pourquoi ils ont pu bâtir, dans la protohistoire, une civilisation remarquable. Cette visite est celle qui m’a le plus ému en Sardaigne.
Fondazione Barumini; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Notre prochaine visite nous a ramenés brutalement au XXIe siècle et à la robotique.
La coopérative laitière Arborea a célébré 60 ans d’existence. C’est la 3e entreprise laitière et fromagère d’Italie. Elle traite plus de 200 millions de litres de lait de vache annuellement, en provenance de 40 000 vaches sardes qui appartiennent à 234 exploitants associés. Arborea a fait 158 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017.
Depuis 5 ans, Arborea exporte 9% de sa production dans 35 pays et cherche à diversifier ses marchés.
La particularité d’Arborea est qu’elle est totalement robotisée. La pasteurisation, la transformation, la mise en boîte ou en bouteille, l’étiquetage, et même les chariots élévateurs fonctionnent tout seuls.
Le gérant nous montre comment une capsule de plastique se transforme en bouteille de lait en quelques secondes.
Moins de 20 personnes font fonctionner cette industrie, qui a un niveau d’excellence et de qualité enviable.
En 2012, Arborea a signé un accord pour le traitement et la transformation du lait de brebis et de chèvre avec la Fattorie Girau. Elle s’est engagée à conserver la marque Girau et à garder tous ses employés. Actuellement, la section Girau a plus d’employés qu’Arborea, pour une production 75% plus petite.
Notre visite s’est terminée par une dégustation de fromages de chèvre et de brebis. Nous avons tout d’abord apprécié le Pecorino Monreale (Monreale est une région sarde), nous avons aussi aimé le Pecorino Sardo Maturo, le Pecorino Romano, le Flor di Capra et le Gran Pascolo. Arborea; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.; Fattorie Girau
Vers 13h 30, nous nous sommes retrouvés à la Trattoria Ristorante Margherita Arborea, dans la petite ville voisine. C’est un petit restaurant qui a l’avantage de servir de délicieux mets régionaux. À table, il y avait une grande corbeille de Carasau, un des pains traditionnels sardes, connu aussi sous le nom de «carta di musica» ou papier à musique pour sa finesse caractéristique, car c’est un pain qui n’a pas de mie.
Le casser délicatement, lui verser quelques gouttes d’huile d’olive extra-vierge, est un plaisir incomparable, en attendant les mets; avec un bon Vermentino di Sardegna, aux parfums de fenouil, d’aubépine, de noisette, d’abricot, de pamplemousse, et de poire, c’est presque le ciel. Consorzio di Tutela Olio Dop Sardegna
Les Sardes disent «Chie hat pane mail morit» ce qui veut dire que celui qui a du pain ne meurt jamais. Ils ont des pains excellents pour toutes les occasions et pour toutes les fêtes. Le cohone cum forzza est un pain qui contient du lard, des oignons, du fromage, des olives, du raisin, des noix. Le Sulcis a des tomates et des patates. À Pâques, il y a des pains qui contiennent plein de surprises savoureuses et qui sont décorés avec un œuf. Il y en a même un en forme de couronne d’épines, toutes en mie heureusement. Un pain très populaire est le pain des épouses, qui est un pain décoré de fleurs et d’oiseaux, et d’autres symboles pour attirer la richesse et la fertilité. Ces décorations sont peintes. On raconte que dans certaines régions, la jeune mariée offre solennellement ce pain à sa meilleure amie ou à une de ses sœurs pour qu’elle se marie dans l’année.
Autant les pâtes sont obligatoires à chaque repas en Italie, autant en Sardaigne, riche en produits de toutes sortes, on retrouve des primi qui sont souvent constitués de légumes, de poissons et d’autres délices. On mange du carciofo spinoso, qui est une variété d’artichaut dont les feuilles se terminent en épines très piquantes. Mais le cœur et la tige sont tellement bons qu’il y a une D.O.P. Carciofo Spinoso di Sardegna.
Les poissons sont aussi très présents sur la table sarde, comme dans la fameuse Burrida de poisson chat et de petit requin. Il ne faut pas manquer de goûter à l’agneau de Sardeigne, qui est extraordinaire car il est élevé sur des sols qui sont très minéraux. Les desserts et les pâtisseries sont toujours délicats et variés. Naturellement, les vins sardes ont toujours accompagné nos repas, de l’entrée au dessert.
Nous avons repris la voiture en direction de la localité de Zeddiani, dans le comté d’Oristano, pour visiter la Distillerie et le domaine vinicole Silvio Carta. Nous avons été reçus par le P.D.G. Elio Carta et par le Directeur Export Alberto Mason.
Elio Carta et ses alambics
La Maison a été fondée dans les années cinquante pour la vinification et l’élevage du vin Vernaccia di Oristano, D.O.C. Un vin de dessert à la robe vieil or. Il dégage des arômes de miel, de châtaigne et d’amaretto, de beurre, de café et de marmelade de coing. En bouche c’est un vin complexe, presqu’alchimique, qui émeut et fascine celui qui le déguste et qui est la plus parfaite expression du terroir sarde. La Vernaccia di Oristano est un cépage que l’on considère natif de la Sardaigne.
Elio Carta nous a fait l’honneur de nous faire goûter un Vernaccia di Tirso sec, millésime 1958, dont il a une petite réserve personnelle. Un vin plein de force, qui ne montre aucun signe de fatigue et qui rappelle les bons vieux Xérès secs. Une merveille.
La maison Carta travaille également avec beaucoup de succès le cépage Vermentino. La DOCG Vermentino di Gallura est réservée à la production de Vermentino di Gallura Superiore, au Vermentino di Gallura Frizzante, au Vermentino di Gallura Spumante, au Vermentino di Gallura Passito et au Vermentino di Gallura Vendemmia tardiva. Pour avoir droit à cette dénomination, les vins doivent contenir au moins 95% de Vermentino produit sur l’île.
Alberto Mason dans la salle de montre
La maison Silvio Carta s’est aussi faite le chantre du Cannonau di Sardegna D.O.C., qui est un vin rouge à la robe foncée et qui dégage des arômes de fruits rouges mûrs et d’épices. On a longtemps pensé que le Cannonau di Sardegna avait été importé de l’Espagne au quinzième siècle, jusqu’à ce que des études récentes démontrent que c’est un cépage natif de Sardaigne.
La maison Silvio Carta est une référence pour la qualité de ses vins, mais elle est aussi un leader dans la production des alcools distillés et des vins liquoreux travaillés avec des herbes aromatiques.
Raimondo Mandis et Giulia Cinellu
Du Vermouth blanc et rouge, trois liqueurs de Myrte : le blanc, le Pilloni et le Recette historique.
Cinq sortes de Gin : le Grifu Gin, l’Old Grifu Gin, le Pigskin Gin, le Boigin et le Giniu. Ils produisent aussi la Grappa di Vernaccia Invecchiata et une eau de vie de Sardaigne, la Filu´Ferru.
Silvio Carta; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Consorzio per la tutela dei vini di Sardegna D.O.C.
LIENS :
Délégation Commerciale d’Italie, ICE; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Regione Autonoma Della Sardegna; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Consultez aussi : La Sardaigne en trois jours
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
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La Sardaigne en trois jours
La région Autonome de Sardaigne et l’Institut du Commerce Extérieur Italien (ICE) avaient organisé une rencontre d’acheteurs canadiens et de producteurs locaux et invité deux journalistes pour en donner témoignage.
JOUR 1
Nous sommes arrivés à Cagliari, la capitale de la Sardaigne, le 19 mars vers midi, pour un voyage de 3 jours.
La Sardaigne, qu’on appelle Sardegna en Italien et Sardigna en Sarde, s’étend sur 24 000 km2. C’est la deuxième plus grande île de la Méditerranée, après la Sicile. Quoiqu’elle connaisse une baisse de la natalité, avec son million six cent mille habitants elle est quand même assez densément peuplée.
La Sardaigne éveille l’attention des scientifiques parce qu’elle a un nombre important d’hommes super-centenaires en bonne santé, qui ont 110 ans et plus. Ailleurs, ce sont plutôt les femmes qui atteignent ces grands âges.
Nous étions au T Hotel, le plus grand et le plus moderne de Cagliari. Conscients que nous avions un programme chargé à partir du lendemain, je me précipitai à la réception pour m’informer sur la meilleure façon de découvrir la ville. Je rencontrai Anne Genest, une autre déléguée, qui s’informait également. Ni tour de ville, ni bus à double-étage n’étaient en service l’hiver. On nous donna un plan et de bonnes indications pour faire la visite à pied. C’était en vérité la plus intéressante façon de découvrir la ville. Personne ne se joignit à nous: trop fatigués, trop occupés à envoyer des courriels ou à en recevoir. C’est la vie moderne! On va au bout du monde, on fait des rencontres professionnelles, on revient, on n’a pas le temps de rien voir.
Cagliari a une population de 154 000, mais on dit que la grande agglomération métropolitaine atteint 430 000 habitants. Son revenu est comparable à celui des villes du nord de l'Italie. Elle possède un des plus grands ports de la Méditerranée et un aéroport international. Tout le monde parle italien, mais les Sardes parlent plutôt le sarde entre eux. Il y a aussi une multitude de dialectes régionaux car la Sardaigne, qui est située entre l’Italie continentale et l’Espagne, la côte africaine et la France, a été visitée et conquise par plusieurs peuples au cours de son histoire et ils y ont laissé leur marque.
Les Sardes sont beaux. Jeunes et vieux, ils ont des visages harmonieux. Les jeunes femmes sont simplement superbes! Le peuple Sarde est ouvert, accueillant et très généreux. Tu rencontres un Sarde et une heure plus tard, tu te sens son frère.
Cagliari est un mélange d’ancien et de moderne. Nous avons volontairement commencé notre visite par la ville ancienne, en traversant le quartier de Villanova par la via St Giovanni.
Les petites rues sont riantes et colorées, les fenêtres et les balcons remplis de fleurs. En arrivant à l’avenue Régina Élena, on tombe sur la muraille monumentale du Quartier du Castello et le belvédère du Bastione di San Remy.
Des travaux de restauration en cours nous forcèrent à faire un détour pour gagner l’esplanade, d’où la vue sur la mer, les collines environnantes et les différents quartiers de la ville, est imprenable.
Nous explorâmes la citadelle du quartier du Castello, par des rues étroites et tortueuses pleines de charme, où le temps s’était arrêté à l’époque de la conquête des Aragonais, et plus tard des Espagnols qui y sont restés quatre siècles.
Il semble que les femmes espagnoles étaient très du goût des Sardes. Pour protéger leurs épouses et leurs filles, les seigneurs espagnols avaient décrété que les Sardes devaient se trouver hors de la citadelle à la fermeture des portes, qui se faisait à 19 heures. Ceux qui étaient pris après, étaient jetés par-dessus les murailles. Étant donné la hauteur des remparts, dans le meilleur des cas, ils se cassaient les jambes. C’était mal connaître les Sardes, car paraît-il, ils préféraient risquer une belle chute que de se priver de l’amour des Espagnoles. L’histoire nous a appris que les maris et les papas sont toujours perdants.
Nous marchions dans des rues où l’on croyait entendre les pas des chevaliers bardés de fer lorsque nous découvrîmes la Cathédrale Sainte-Marie, par hasard.
En rentrant, la première chose qu’on remarque c’est une belle statue polychrome de la Mater Dolorosa, la Sainte Vierge avec son enfant mort dans ses bras.
Le prêtre était tout près. Je lui dis qu’elle me rappelait celle de Michel-Ange, au Vatican. Il me répondit que celle-ci était en bois et lui donna quelques coups sur sa tête pour me prouver son propos; c’était clair! Il ne savait ni quand, ni qui l’avait sculptée.
La cathédrale Sainte-Marie a été construite au treizième siècle dans le style romano-pisan et a obtenu le statut de cathédrale en 1258. Elle a été rénovée en style baroque au dix-huitième siècle et en style néo-roman en 1930. Le magnifique maître-autel est en argent massif.
Le secteur de la Cathédrale est chargé d’histoire; il y a des palais superbes et certains auraient besoin d’être restaurés pour retrouver leur grandeur passée.
Nous regagnâmes le quartier de la marina, où on a l’impression de rentrer dans une autre ville. C’est un quartier moderne, très animé, avec de nombreux restaurants et cafés. Les palazzos de style néo-gothique sur la Via Roma rappellent ceux de Venise.
Pour gagner la via Paoli et continuer vers la Dante Alighieri, nous avons emprunté de petites rues qui portaient toutes des noms de saints. Il y a même une Via San Lucifero, la preuve que les Sardes ont beaucoup d’humour.
Une chance qu’Anne avait un sens de l’orientation rare, sans quoi nous nous serions égarés dans les dédales des rues qui ne figuraient pas sur notre carte.
La Via Dante Alighieri est une rue pour les femmes. On y trouve tout ce qu’il y a de plus beau en magasins de mode et de meilleur en boutiques gourmandes. Nous nous sommes arrêtés à Spécialité Monte Linas, une caverne d’Ali Baba pour les gourmets de produits locaux. Il y a des montagnes de fromages sardes, des charcuteries, des vins sardes, des huiles d’olives, des confitures, des liqueurs de myrte, d’épices, dont le safran sarde et les piments locaux. La propriétaire nous a initiés aux fromages locaux, aux vins locaux et aux charcuteries.
Nous étions si enchantés que nous l’avons invitée à venir s’installer à Montréal, mais elle a décliné car elle est amoureuse de la Sardaigne. On espère la faire changer d’avis.
Toujours guidés par le flair extraordinaire d’Anne, nous sommes arrivés à notre hôtel à temps pour le souper de groupe, où nous avons dégusté des spécialités locales.
De droite à gauche : Luc St-Cyr de l’Agence IVSP et sa belle épouse, Roger Huet chroniqueur, Marcel Suijkerbuijk de La cooperativa delle Dellizie aux Pays Bas, Linda Garson, Éditrice en chef du magazine Culinaire à Calgary-Alberta et Anne Genest, de la maison Favuzzi à Montréal
Fin de la première journée.
Liens :
IVSP (Importation vin select privée); Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (Import spécialités italiennes)
Culinaire magazine; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Favuzzi, le bonheur des bonnes choses; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Délégation Commerciale d’Italie (ICE); Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Regione Autonoma Della Sardegna; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
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Charles Smith, une Syrah qui fait boum!
De père gallois et de mère française, Charles Smith a été élevé dans la région de Sacramento, en Californie. À l’adolescence, pour l’amour d’une femme, il s’installe en Scandinavie et à partir de là, il parcourt l’Europe pendant 9 ans en organisant des concerts rock.
En 1999, il retourne aux États-Unis et ouvre un magasin de vins à Bainbridge Island, tout près de Seattle. Un peu plus tard, il fait la connaissance d’un œnologue français à Walla-Walla et décide de s’y installer. Il produit son premier vin en 2001, trois cents caisses de K. Syrah.
À partir de 2008, les magazines vinicoles commencent à noter très bien ses produits et en 2014 il est nommé Vigneron de l’Année par le Wine Enthousiast.
Au cinéma, la signature Charles Smith serait classée films d’action à cause de ses étiquettes. Certes, elle ne concerne pas des films mais des vins, mais voyez les titres: Charles Smith Boom Boom Syrah, l’étiquette représente une bombe. Il y a aussi le Kung Fu Girl Riesling et le Charles Smith Chardonnay Eve, dont l’étiquette représente la pomme avec laquelle notre première grand-mère a empoisonné la vie de toute l’humanité et bien sûr, il ne pouvait pas manquer un Velvet Devil, dont l’étiquette représente une fourche infernale.
Charles Smith produit ses vins dans Columbia Valley, de l’État de Washington.
J’ai dégusté le Charles Smith BOOM BOOM SYRAH 2015, 96% Syrah, 3% Viognier et 1% Grenache, 13,5o d’alcool.
Trente pour cent des grappes entières de Syrah et de Viognier fermentent ensemble. Trente jours de cuvaison. Élevage sur lies pendant 6 mois, en barriques de deuxième et troisième utilisation.
Robe rouge intense, dense et sombre aux reflets d’améthyste. Une complexité aromatique explosive de cassis, de mûre, de myrtille et de violette; une touche poivrée et des notes animales de cuir et d’olive noire.
En bouche c’est un vin ample, complexe, qui exprime parfaitement le terroir de la Columbia Valley: frais, fruité, charmeur, un vin entrainant et vif jusqu’en finale, qui ne déçoit pas.
Charles Smith Boom Boom Syrah 2014 est disponible à la SAQ. Code 11208561. Prix 27,15$.
Liens :
Représentés au Québec par Vins Arterra Canada
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., directeur du développement et événements spéciaux
Tél.: 1 800 561-8634, poste 5376
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Tél.: 514 861-2404, poste 5212
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., directrice des relations publiques
Roger Huet
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Masi Agricola, fierté de la Vénétie
Masi Agricola a des racines profondes en Italie. Son histoire est celle de la famille Boscaini et commence vers la fin du 18e siècle. Le nom vient de "Vaio dei Masi", une petite vallée acquise à Valpolicella au tout début par les Boscaini et qu’ils possèdent toujours. Avec beaucoup de patience et de persévérance, ils ont réussi à acquérir des terroirs de premier ordre dans toute la Vénétie.
Depuis les années soixante-dix, ils collaborent avec le domaine des Comtes Serego Alighieri, descendants du poète Dante, et avec le Comte Bossi Fedrigotti, qui a énormément contribué à redonner son éclat à la viticulture traditionnelle de la Vénétie. Ils ont aussi de grands vignobles en Argentine.
Le domaine Masi est conduit par Sandro Boscaini, septième génération, président et chef de la direction. Il a le soutien de sa fille Alessandra, directrice de la gestion des ventes, de son fils Raffaele, directeur marketing et coordinateur du groupe technique, et de son frère Bruno, responsable des activités industrielles et de production. Son frère Mario, bien qu'engagé dans sa propre entreprise, est aussi membre et directeur de l'administration.
La viticulture de la Vénétie est ancrée dans un patrimoine historique qui se compose de la terre, des raisins indigènes et des techniques traditionnelles de vinification.
Masi a une expertise dans l’appassimento, ou passerillage, et produit des vins majestueux comme l’Amarone. La maison est en position de leader sur le marché international et les hommes de Masi sont de véritables ambassadeurs de la Vénétie dans le monde.
Masi a montré un grand intérêt pour l’œnotourisme en ouvrant au public les portes de ses sites historiques à Valpolicella et à d’autres lieux. Le "Masi Wine Experience" a remporté le prix Best of Wine Tourism, qui le place dans le réseau mondial de Great Wine Capitals. Cette reconnaissance s'ajoute au prestigieux rendez-vous de la Cantina dell'Anno 2018 du Guide Gambero Rosso.
J’ai dégusté le Masi Toar, Valpolicella Classico Superiore 2014, Corvina 80%, Oseleta 20%, 13° d’alcool.
Le raisin provient des vignobles situés sur les collines entre les vallées de Negrar et Marano, dans l’appellation Valpolicella. Exposition ouest et sud-ouest. Le nom de Toar désigne les sols volcaniques où pousse le raisin. Sa riche concentration en minéraux confère au vin une intensité spéciale d’arômes et de structure.
La Corvina et l’Oseleta sont cueillies à maturité et vinifiées séparément. Fermentation alcoolique pendant 25 jours avec les peaux. Fermentation malolactique. Élevage pendant 14 mois en fûts de Slavonie et de l'Allier (France), dont la moitié en fûts de deuxième passage. Assemblage suivi de 5 mois de repos en bouteille, avant la commercialisation.
Robe couleur sang de pigeon, aux reflets d’améthyste. Riche bouquet de prune, de cerise, de framboise, d’épices douces, un peu de vanille et de pierre mouillée.
En bouche c’est un vin très structuré avec des tanins puissants, mais élégants, une bonne acidité, une jolie rondeur fruitée et une longue finale de petits fruits mûrs et d'épices douces.
À servir avec des viandes rouges grillées (gigot d’agneau rôti aux fines herbes ou un tournedos de cerf avec une sauce au vin rouge accompagné d’un risotto aux morilles). Excellent avec des fromages moyennement corsés. Je suggère de le servir à 18 °C et de le laisser reposer en carafe au moins 30 minutes. Il a un potentiel de garde de plus de 10 ans.
Le Masi Toar, Valpolicella Classico Superiore 2014, est disponible à la SAQ, code 10749736. Prix 22,95$.
J’ai aussi dégusté le MontePiazzo Alighieri 2013, Appellation Valpolicella Classico Superiore DOC. Un assemblage à 70% de Corvina, 20% de Rondinella et 10% de Molinara, 13,5° d’alcool.
Les possessions de SEREGO ALIGHIERI SANT'AMBROGIO DI VALPOLICELLA appartiennent aux descendants du poète Dante depuis 1353.
La production de ce vin est minutieuse: fermentation en cuves inox à température contrôlée, suivie d’une fermentation malolactique. Une deuxième fermentation est effectuée pendant 15 jours, avec l’ajout de mout de raisins semi-séchés des mêmes cépages. Vieillissement pendant 18 mois dans des barriques de chêne slovène, suivi de 4 mois de vieillissement en fûts de bois de cerisier et un minimum de 6 mois en bouteille avant sa commercialisation.
Robe rouge profond. Arômes de cerise, de prune, de compote, de clou de girofle, de cannelle, de cardamone. Une bouche ample, avec de la matière, des tanins ronds, une belle fraicheur, le goût des fruits en bouche est gourmand. Une longue finale très plaisante.
Un vin idéal pour accompagner les viandes rouges au four ou grillées, excellent avec un plateau de fromages. Il gagne à être mis en carafe une trentaine de minutes. Je suggère de le servir à 18 °C.
Le Masi Serego Alighieri Montepiazzo Valpolicella Classico Superiore 2014 est disponible à la SAQ, code 10543404. Prix 23,55$.
Liens :
Pour visiter les domaines de Masi, téléchargez la brochure "Masi Wine Experience"
Représentés au Québec par Authentic Vins et Spiritueux
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Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., coordinatrice des ventes
Tél.: 514 356- 5222, poste 406
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., représentant et responsable Presse
Tél.: 514 356-5222
Roger Huet
Chroniqueur vins
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Le Bottega Gold, précieux comme un lingot
L’or est le métal qui définit le mieux Sandro Bottega, son producteur. Cet homme est exceptionnel et tout ce qu’il touche se transforme en or, mais non seulement, car il a aussi un cœur en or et répand ses bienfaits sur tous les continents, même au Canada, où il subventionne une maison pour la protection des femmes en détresse à Toronto.
Le Bottega Gold est un Prosecco 100% Glera, produit à Conegliano et à Valdobbiadene, dans la région de la Vénétie. Il titre 11° d’alcool.
Les vendanges sont effectuées à la main, pressurage pneumatique et vinification en cuves inox. Fermentation par la méthode italienne.
Très belle robe or; des bulles fines et persistantes. Parfum de chèvrefeuille et de fleur d’oranger, de poire Williams et de pomme golden, et une touche de biscuit sorti du four.
Sec, élégant et joyeux, ce vin offre une grande fraicheur en bouche; il a une riche palette fruitée. Je suggère de le servir frais, autour de 7 oC.
Présenté dans une si jolie bouteille, le Bottega Gold est parfait en apéritif, car il invite à la joie. C’est aussi le vin idéal pour célébrer un événement heureux; on en fait d’excellents cocktails. En Italie c’est à la mode de le boire avec de l’eau pétillante et un petit peu de liqueur; on l’appelle cela un Splitz.
Le Bottega Gold est un merveilleux compagnon pour les fruits de mer et les sushis. Il est excellent également avec les barbecues et les fromages de chèvre.
Le Bottega Gold est disponible à la SAQ en Spécialité. Il vient en deux formats: 750 ml, code 12456937. Prix 26,55$. Et en Magnum, 1,5 L, code 12763321. Prix 50$.
Liens:
Société Clément Internationale
Tél.: 450 641-4520
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Roger Huet
Chroniqueur vins
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Un Pinot Blanc d’altitude signé Alois Lageder
La famille Lageder est impliquée dans la production de raisin et de vin depuis 1823. Elle est dirigée actuellement par Alois Lageder et Alois Clemens Lageder, cinquième et sixième générations.
Les Lageder ont acquis le domaine de Löwengang à Magrè, Haut-Adige, en 1934. Par la suite ils ont continué à acheter des vignobles dans des positions privilégiées de la région, situés à plus de 1000 m d'altitude.
Le Haut-Adige est une région montagneuse du Sud Tyrol, située à la frontière autrichienne au nord-est de l’Italie.
La propriété de la famille Lageder s’étend actuellement sur 50 ha. Elle a également des contrats à long terme avec quatre-vingt-dix producteurs qui lui fournissent le raisin de 110 hectares de vignobles.
Alois Lageder a adopté en 1980 la philosophie de la biodynamie, qui privilégie une approche holistique de l’agriculture et de la vinification. Le but est de préserver la santé de la terre pour la transmettre dans les meilleures conditions aux futures générations, tout en améliorant la qualité plutôt que la quantité des produits.
Cette approche se manifeste de façon privilégiée dans le développement des vins de vignoble personnalisé (Single vineyard wines) de l’Alto Adige.
L'approche biodynamique des Lageder a influencé l'architecture de leur nouvelle cave inaugurée en 1995, dont l’objectif avoué est d’Amener la nature à l'intérieur, ce qui les place dans une position de précurseurs dans la région.
J’ai dégusté l’Alois Lageder Pinot Bianco Alto Adige, 12,5o d’alcool.
Fermentation en cuves inox, suivie d’un élevage sur lies fines pendant 4 mois avant embouteillage.
Robe jaune pâle, brillante et limpide. Parfum de chèvrefeuille et de jasmin, d’estragon, de poire, d’agrumes: pamplemousse rose et mandarine, et un peu de silex.
En bouche c’est un vin facile à boire, fruité, minéral, avec une acidité mesurée, et qui s’exprime jusqu’en finale. L’élégance de ce vin fait qu’il soit considéré comme l’un des meilleurs du Tyrol.
Très convivial, le Pinot Bianco des Lageder s’accorde avec les mets les plus variés: poissons, viandes blanches, salades, fromage de chèvre, canapés, et des œufs sous toutes les formes. Je suggère de le servir à 8 oC.
Alois Lageder Pinot Bianco 2016 est disponible à la SAQ en Spécialité continue, code 12057004. Prix 19$.
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Représenté au Québec par Mark Anthony Wines & Spirits
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Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
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