Le Portugal est un pays fascinant et quoique petit par sa taille il produit d’excellents vins fortifies, le Madeira et le Porto qui ont conquis le monde.

Dans les derniers vingt ans il y a eu un virage vers les vins rouges, riches, puissants, souvent corsés, qui grâce à ses cépages autochtones, présentent un caractère portugais qui est inimitable.

J’ai dégusté le Duque de Viseu 2010 Appellation Contrôlée Dao. 12,5% d’alcool. Un vin d’assemblage fait de Touriga Nacional 48 %, Tinta Roriz 34 %, Alfrocheiro Preto 12 %, et Tinta Barroca et Jaen 6 %. Il est vinifié à Quinta dos Carvalhais par Sogrape.

La région du Dao est une des plus prometteuses du Portugal et grâce à des nouvelles techniques de vinification et au contrôle des températures, ils sont en train de produire des vins d’une très grande qualité. De sol granitique, la plupart des terroirs sont situés à une altitude moyenne de 300 mètres au-dessus de la mer. Bien ensoleillés, chauds le jour et frais la nuit, ils ont des conditions optimales pour produire un raisin de qualité et conserver l’acidité de leurs cépages natifs qui sont souvent peu acides.

Le Duque de Viseu 2010 présente une belle robe rouge rubis, arômes d’épices et de fruits noirs concentrés : myrtille, mûre et bleuet. Un vin intense, assez tannique mais avec un corps soyeux, une bonne acidité et une finale équilibrée et gourmande. Un vin de qualité que je suggère de déguster dans un verre ‘Experience’ pour vin rouge.

Duque de Viseu 2010 est disponible à la SAQ, code 00546309. Prix 14,95 $

J’ai aussi dégusté le Porto Offley LBV 2008.

La Maison Offley a été fondée en 1737 par William Offley et a acquis un grand prestige sous la gouverne du Baron Joseph James Forrester, homme d’affaires, vinificateur, et cartographe. Aujourd’hui elle fait partie du groupe SOGRAPE.

Le Porto est un vin de mutage, parce que pendant la fermentation, on ajoute au moût sucré, 25% d'une eau-de-vie de vin, le « brandy », titrant 77 % d'alcool. Le mutage sert à arrêter la fermentation primaire, et à conserver son sucre. Elle apporte de la rondeur au vin et lui donne la capacité de vieillir pour qu’il acquière plus de puissance et développe un bouquet beaucoup plus riche.

Après le mutage le vin entre dans une période de repos qui dure tout l'hiver, pour qu’il se décante sous l'action du froid. On effectue des soutirages successifs. Au printemps le porto quitte les quintas, à destination des chais des négociants où il va vieillir soit en foudres de 20 000 à 100 000 litres, soit en barriques de 550 litres, ou en bouteilles, parfois les deux : bois et bouteille. La longueur du vieillissement dépend de la qualité du vin.

Le LBV d’Offley millésime 2008 est un vin d’assemblage de trois cepages : Touriga Nacional, Touriga Franca et Tinta Roriz. Il a vieilli en fût de chêne pendant 4 ans sous la surveillance du Maître de Chai Luís Sottomayor. Sa mise en bouteilles de verre foncé et son long bouchon de liège vont lui permettre une conservation optimale aussi longtemps qu’il sera gardé à une température de 16ºC à 18°C. Il titre 20,5% d’alcool.

L’Offley Porto LBV 2008, exhibe une robe rouge rubis intense Une grande complexité aromatique, riche en épices: poivre noir, clou de girofle, des notes de chêne, de cèdre, de tabac. Un deuxième nez dégage des parfums de baies rouges de canneberge, de fuchsia et de chèvrefeuille. Beaucoup de finesse en bouche, avec des tanins gourmands qui se fondent dans la douceur, avec un goût de figues, de prune sèche et de date. Peu d’acidité mais un corps charnu remarquable. Le goût de fruits mûrs se prolonge dans une très longue finale. Le Porto Offley LBV 2008 n’a pas besoin d’être décanté pour le moment, mais comme c’est un vin de longue garde, avec le temps il pourrait en avoir besoin.

Il se marie très bien avec les fromages et en particulier avec les bleus, le chocolat foncé et les tartes aux fruits.

Pour augmenter votre plaisir je suggère un verre à Porto ‘Experience’.

LBV d’Offley millésime 2008 est disponible à la SAQ code 00483024. Prix 19,95 $.

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Roger Huet
Chroniqueur
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Bodegas Viña Ijalba a été fondée en 1975 por Dionisio Ruiz Ijalba un industriel qui exploitait des carrières à Villamediana de Iregua dans la Rioja (Espagne).

Une fois l’extraction des graves terminée, l’entrepreneur se retrouvait avec des terrains pauvres, caillouteux et inaptes pour l’agriculture. Comme dans la Rioja, par tradition la viticulture de qualité se faisait sur des terrains pauvres, peu profonds et peu fertiles et généralement sur les versants des montagnes, il a eu l’idée de planter la vigne sur les terrains pauvres qu’il détenait. Les résultats ont dépassé ses espérances, Ses vignes produisent des raisins en petites quantités, mais ils sont très qualitatifs.

Viña Ijalba propose trois sortes de vin : les vins autochtones de maturité, les classiques et les vins jeunes et frais.

J’en ai dégusté deux : Le Ijalba Reserva 2009 et le Genoli Viura 2013. Les bouteilles sont foncées et à double paroi, pour protéger le vin des rayons UV. Le bouchon est plus long et plus large que ceux employés ailleurs.

Le Ijalba Reserva 2009, dénomination d’Origine Qualifiée Rioja, 80 % Tempranillo et 20 % Gracian, appartient à la catégorie vins autochtones de maturité. Vieilles vignes cultivées en agriculture raisonnée; fermentation en cuves inox à température contrôlée dans une cave souterraine, élevage en barriques de chêne de 225 litres, pendant au moins 24 mois, et 1 an en bouteille avant sa mise en marché. 13,5 % d’alcool.

Robe couleur rubis intense avec des reflets tuilés. Bouquet ouvert et complexe de fruits rouges: prune, cerise, des notes balsamiques et réglissées, des nuances de chocolat et de torréfaction, beaucoup de minéralité. Les arômes sont riches et élégants. En bouche c’est un vin onctueux, avec des tanins ronds et une bonne acidité qui se fondent avec l’alcool. On apprécie le goût des fruits et de balsamique, perçus par le nez. Une finale agréable avec une élégante amertume qui invite à un autre verre. Il est prêt à boire, mais a une capacité de garde de plus de 10 ans. Un vin à tirage limité dont les contre-étiquettes sont numérotées.

Ce vin de gastronomie va accompagner merveilleusement un apéritif avec du jambon serrano et des tapas, et sublimer un repas au gigot d’agneau, au bœuf en sauce de champignons sauvages, ou au veau en daube. La température de service est d’environ 18 ºC . Un verre Exquisit 650 ml va augmenter votre plaisir.

Ijalba Reserva 2009 est disponible à la SAQ, code 00478743. Prix 22,65 $ Je tiens à souligner que son rapport qualité-prix est exceptionnel.

Le GENOLI VIURA 2013, est 100 % Viura. C’est un blanc qui appartient à la catégorie Vins jeunes et frais. 13% d’alcool.

Le raisin est cultivé en agriculture biologique, sur une parcelle de 80 Ha située aux abords de la rivière Najerilla. Les sols sont pauvres, peu profonds et parsemés de cailloux.

Pressurage à froid. La macération est effectuée de façon à éviter toute oxydation. La fermentation se fait en cuves inox à température contrôlée, avec des levures naturelles. Le vin est filtré avant d’être embouteillé.

Le nom de genolí ou genulí vient d’une pâte jaune qu’on employait anciennement en peinture. La robe de ce vin est donc jaune paille assez intense aux reflets d’ivoire.

Parfum généreux de pommes, de pêche, de melon miel, et de pamplemousse rose, assez typiques du Viura. Frais et acide en bouche où l’on retrouve le goût riche des fruits perçus au nez. Un vin assez sec qui s’accorde bien avec le homard, le crabe des neiges, le saumon, et qu’il faut servir frais, autour de 9ºC. Le verre idéal pour déguster ce vin est un Exquisit pour vin blanc qui va vous livrer les parfums et le goût avec une caresse.

GENOLI VIURA 2013 est disponible à la SAQ, code 00883033. Prix 15,45 $

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www.ijalba.com/en

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Roger Huet
Chroniqueur vins
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Lors d’un voyage en Beaujolais, il y a près de 35 ans, Philippe Dandurand le célèbre agent de vins montréalais avait découvert chez Georges Dubœuf une bouteille extraordinaire qui avait la forme et la taille d’une quille.

Georges Dubœuf hésitait à la mettre sur le marché car ses conseillers et aussi quelques-uns de ses clients français se montraient sceptiques.

Philippe Dandurand qui la trouvait originale, demanda qu’on embouteille certains vins dans cette bouteille pour lui. Au Québec sa ténacité vint à bout de toutes les réticences de la SAQ et l’imposa. Les employés de la SAQ trouvèrent qu’elle ne rentrait pas dans les étagères et furent obligés de la mettre sur la tablette du haut, l’endroit où elle a le plus de visibilité. Depuis ce temps la fameuse quille de Georges Duboeuf est disponible au Canada, et c’est le seul pays au monde, avec une exception, on la retrouve aussi dans la boutique de Georges Duboeuf à Romanèche-Thorins car toutes les bouteilles signées Georges Duboeuf s’y trouvent.

J’ai dégusté deux vins magnifiques présentés dans cette bouteille en forme de quille, le Brouilly 2012 et le Beaujolais Rosé 2013.

Le Brouilly 2012, AOC Brouilly est fait de Gamay noir à jus blanc, donc un vin typiquement Beaujolais. Il titre 12,7% d’alcool. Brouilly est le Cru Beaujolais le plus méridional. Il entoure le Mont Brouilly et c’est le plus important en volume et en extension. Brouilly vient de Brulius, qui fut général dans l’armée impériale romaine.

Magnifique robe carmin, aux reflets violets. Un bouquet complexe et exubérant de fruits rouges : framboise, fraise, et de fruits noirs : cerise, prune, myrtille. Ses parfums fruités sont ciselés car ce vin n’a pas été élevé sous bois. En bouche les tanins sont généreux mais gourmands. C’est un vin bien balancé. Beaucoup d’élégance jusqu’en finale, où il a une bonne persistance.

C’est un compagnon idéal pour la gastronomie car il se marie avec aisance, autant avec les viandes rouges qu’avec la volaille; délicieux également avec les poissons gras comme le saumon ou la truite, bon avec les pâtes et merveilleux avec les fromages. À éviter par contre avec des mets trop épicés. Doit être servi à 14 ºC.

Pour un maximum de plaisir je suggère un verre Exquisit pour vin rouge.

Le Brouilly 2012 est disponible à la SAQ, code 00070540, Prix courant 19,80 $ la bouteille de 750 ml mais il y a présentement un rabais de 2 dollars.

Le Beaujolais Rosé 2013, appellation Beaujolais contrôlée. 12% d’alcool. Cépage : Gamay noir à jus blanc. Le terroir se trouve au sud du Beaujolais, tout près de la ville de Lyon. Les sols sont argilocalcaires. Élevage en cuves inox.

Robe brillante carrément rosée qui ne tire pas vers la mandarine. Des parfums de pêche, des notes d’agrumes et un peu de fruits rouges, framboise et fraise. En bouche c’est du plaisir, les fruits et l’acidité apportent une fraicheur qui ne vous quitte pas jusqu’en finale. Pour moi c’est un vin d’apéritif par excellence, mais il peut aussi accompagner avec bonheur les fruits de mer à chair rouge : crabe des neiges, homard, les fromages de chèvre et bien entendu il peut vous accompagner au dessert avec une bonne tarte aux fruits. En apéritif il gagne à être servi autour de 6ºC et avec le repas autour de 9ºC. Votre plaisir sera encore plus grand avec un verre Exquisit pour vin blanc.

Le Beaujolais Rosé 2013, est disponible à la SAQ DÉPÔT, code 12244598. Prix 19,95 $.

J’ai aussi dégusté le Pouilly Fuissé 2011 Clos Reyssié, 100% Chardonnay, bouteille conventionnelle.

Le Clos Reyssié fait 14 hectares. Les vignes sont en pente descendante depuis le village de Chaintré dont Georges Duboeuf est natif et où sa famille y réside depuis 400 ans. Il détient 1,5 ha du Clos Reyssié.

Belle robe brillante de couleur jaune doré. Des arômes puissants et fins de pomme, tilleul, et d’amande, d’aubépine et de chèvrefeuille, de fougère et d’herbe fraîche, de poire, de verveine et de pierre à fusil. En bouche c’est un vin d'une grande finesse, bien équilibré, puissant, décidément gourmand.

Il s’accorde très bien avec les fruits de mer : homard, crabe des neiges, crevettes, aussi avec les poissons et avec les fromages de chèvre.

Un verre Exquisit pour vin blanc va livrer ce vin à vos lèvres avec une caresse.

Le Pouilly Fuissé 2011 Clos Reyssié, rentrera incessamment à la SAQ Sélection et sera vendu au prix de 27,25 $.

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Pour le verre!

Roger Huet
Chroniqueur vins
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Dès le 1er mai, Moishes, le steak house le plus réputé de Montréal et un des dix meilleurs au monde, va offrir en exclusivité dans tous les IGA du Québec, deux coupes de bœuf haut de gamme : un bifteck de côte désossé et un bifteck de contrefilet.

Moishes a été fondé en 1938 par Moishes Lighter et est dirigé depuis trente ans par son fils Lenny Lighter qui déclare avec fierté : «Le steak n’a plus de secrets pour nous. Notre bœuf vieillit au moins trente jours pour une qualité maximale. La coupe à la main permet un persillage plus abondant pour une saveur exceptionnelle. Le consommateur Québécois trouvera chez IGA des morceaux épais à souhait, emballés sous vide et sans agent de conservation. Les deux coupes seront vendues en format 14 onces, 350 à 400 grammes, et se détailleront entre 20 et 25 dollars».

Yvan Ouellet, vice-président des achats chez Sobeys, qui détient IGA, reconnaît que le sceau de Moishes va révolutionner cette année la saison du barbecue. Il suffira de laisser le bifteck reposer 15 minutes à température ambiante avant de le déposer sur la grille huilée du barbecue. Il faut saler la pièce de viande des deux côtés et la faire griller 3 minutes par côté pour un bifteck mi saignant, un peu moins pour un bifteck saignant et un peu plus pour une viande bien cuite. Le bifteck doit reposer quelques minutes avant d’être servi.

La célèbre grilladerie de la Main, rue St Laurent, a reçu la presse gourmande dans un superbe souper pour annoncer le lancement de ses grillades dans les IGA du Québec. Parmi la quinzaine de serveurs, il y avait Peter qui travaille depuis 48 ans dans la maison, Frank qui a célébré ses 50 ans de services et Tony 35 ans. Ils se remémoraient les célébrités qui ont fréquenté le lieu, au fil des ans. Ici était assis Marlon Brando, là Julia Roberts, plus loin Richard Burton à la veille de son mariage avec Elizabeth Taylor. Ils se rappellent aussi où s’est assise Catherine Deneuve, et les places qu’occupaient Jean-Paul Belmondo, Paul Newman, et sa Sainteté Jean-Paul II lorsqu’il était encore cardinal. Le Premier ministre Pierre-Elliott Trudeau venait souvent et aimait cette table près de la fenêtre, presque tous les Premiers ministres et de nombreux hommes politiques ont fréquenté la grilladerie.

Pierre Théroux chef de mise en marché chez Sobeys et Gabrielle Gingras, Directrice de développement du Marché, exprimaient leur satisfaction que les IGA puissent faire vivre l’expérience Moishes à leur clientèle, entre amis ou en famille, autour du grill.

Liens :

Moishes
3961 Boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2W 1Y4
(514) 845-3509

Sobeys
IGA

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
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Depuis 1883 Don Melchor de Concha y Toro qui remarquait que ses meilleures bouteilles disparaissaient mystérieusement de sa cave, avait fait courir le bruit que le diable y habitait.

Le vin a cessé de disparaître d’un seul coup. La rumeur est devenue légende.

Casillero del Diablo est une collection de Concha y Toro, de vins issus d’une sélection des meilleurs terroirs du Chili.

J’ai dégusté le Concha y Toro, Devil's Collection Red 2012.

Un vin d’assemblage dont la composition demeure secrète mais que grâce à des formules puisées dans un vieux livre de magie, j’ai pénétrée. Je sais qu’il y a environ 60% de Syrah, 25% de Carménère et 15% de Cabernet Sauvignon. Le Diable doit se retourner dans son enfer et l’œnologue dans son chai! Il a 13,5% d’alcool

Le raisin vient de la Vallée Centrale, des terroirs de Rappel et de Colchagua.

La robe a la beauté du diable : rouge violacé intense, le nez est gourmand, intense et dense, avec des arômes de cerise noire, et même de confiture de cerise, de cassis, de chocolat noir, une pointe d’épices et de violette. En bouche c’est une joie de nuances gourmandes, de tanins souples, caressants même, une acidité qui se marie si bien avec les tanins et l’alcool. Une finale élégante qui se prolonge dans votre gorge de façon sensuelle.

Un vin diaboliquement bon qui s’accordera à merveille avec les viandes rouges, parfait avec les grillades de bœuf, avec un gigot serti de gousses d’ail ou un carré d’agneau aux champignons sauvages. Délicieux avec le gibier. On doit le servir autour de 16°C . Pour le savourer intensément je suggère un verre Experience pour vin rouge.

Le Concha y Toro, Devil's Collection red 2012 est disponible à la SAQ, code 12152247. Prix 15,95 $

LIENS:

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Roger Huet
Chroniqueur
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Quel magnifique événement que ce Salon international de l'alimentation (SIAL Canada). La 11e édition s’est tenue en début avril au Palais des Congrès de Montréal et a battu un record d'affluence avec 14 685 visiteurs provenant d'une soixantaine de pays.

767 producteurs de 43 pays étaient présents et nombreux cherchaient des représentants pour pénétrer le marché canadien.

Les producteurs d’huiles d’olive sont omniprésents au SIAL, mais le Concours Olive d’Or, le plus grand concours d’huile d’olive extra-vierge au Canada les met particulièrement à l’honneur. Il y a eu plus d’une centaine de participants des cinq continents. Voici les 12 huiles d’olive extra vierges gagnantes de l’édition 2014:

Dans la catégorie Goutte d’or :

Fruité mûr : Los Alamos, Agroindustrial Siracusa-S.A., Chili
Fruité vert Léger: L'Ottobratico, Olearia San Giorgio-Italie
Fruité vert médium : Morellana, Sucesores de Hermanos-Lopez S.A. Espagne.
Fruité vert intense: Villa Magra, Frantoio Franci, Italie.

Dans la catégorie Goutte d’argent :

Fruité mûr : Oleiva Traditional, Slama Huiles, Tunisie.
Fruité vert Léger: Oro Bailen Reserva Familiar Arbequina, Galgon 99 SL, Espagne .
Fruité vert médium : OL Istria Selection, Agrolaguna D.D., Croatie.
Fruité vert intense: Cladivm, Aroden, S.A.T. Espagne.

Dans la catégorie Goutte de bronze:

Fruité mûr : Jordan Olivenoel - nativ extra, Jordan Olivenoel, Grèce.
Fruité vert Léger: L'Aspromontano, Olearia San Giorgio Italie.
Fruité vert médium : "Bravoleum", Explotaciones Jame, S.L. Espagne.
Fruité vert intense: Reserva de Familia by Casas de Hualdo, Casas de Hualdo, Espagne.

Il y avait beaucoup de produits, et je n’aurais jamais pu déceler tous ceux qui étaient excellents. Les visiteurs trouvent ce qu’ils viennent chercher dans leur domaine de spécialité. J’ai été impressionné par certaines maisons qui présentaient des produits gourmands. Ainsi Farinex distributeur des produits de base et semi-transformés pour les pâtisseries, les hôtels et les restaurants, et sa filiale Vitacuire avec des produits semi-finis et finis pour la pâtisserie et la boulangerie qui peuvent simplifier la vie de l’entrepreneur le plus exigeant pour la qualité : www.farinex.ca . Finica avec ses fromages et produits gourmets comme les soleggiati et les cipolline en conserve qui sont incomparables. Contactez Guy Campeau pour les ventes Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.finica.com.

Qualigourmet avec ses merveilleux saucissons secs et ses jambons fumés : www.qualigourmet.ca. Origenes du Mexique présentait des chocolats exceptionnels : www.origenes.ca . Amor perfecto, le superbe café de Colombie www.amorperfectocafe.net . Perron, boucherie, charcuterie de qualité : www.boucheriecharcuterie.ca . Pesquera Villa Alegre, des produits de la mer des eaux glacées du Chili : www.pvachile.com . L’Actualité Alimentaire, le magazine des pros de l’alimentation : www.edikom.ca . Renzini des jambons secs extraordinaires : www.renzini.it .

Je voudrais mentionner tout spécialement Aceto Balsamico Condimenti e Dintorni qui présentaient différents types de Vinaigre balsamique de Modène et proposaient des bouteilles de 12 ans et de 25 ans d’une couleur brun foncé brillant.

Ils m’ont fait découvrir la Crema, qui est un vinaigre balsamique crémeux, couleur brun foncé, brillant, homogène, lisse, velouté en bouche, fuité et doux avec une délicate vivacité. Idéal pour relever les crèmes glacées, le fromage et la viande rouge : www.abcd-modena.it .

Cococo présentait des chocolats très curieux qui avaient des goûts qu’on retrouve souvent dans les pâtes à mâcher. Le chocolat à la lime était bien rafraîchissant : www.cococochocolatiers.com Cafés Soriano importe des cafés de qualité d’Amérique latine : www.lescaféssoriano.com . Les crèmes glacées et biscuits Eisberg sont produits en Jordanie par Sojab Industrial Co. www.sujab.com . Le restaurant marseillais Fonfon, a étendu ses activités à des produits gourmets sous le nom commercial de Le Vallon des Auffes. Ils proposent notamment la bouillabaisse en pot, qui est celle qui a rendu célèbre ce restaurant. Ils font aussi de la rouille et de l’aioli. Celui-ci m’a étonné. Pour avoir vécu en Catalogne je connaissais qu’aioli en catalan veut dire ail et huile. Il comporte soit ces deux éléments soit de l’ail et de la mayonnaise. Curieusement la formule de Le Vallon des Auffes ne comporte pas d’ail.

Une mention spéciale pour la maison mexicaine Casa de los Muñecos qui ont des produits vraiment intéressants et peu connus au Québec.

Trop de restaurants d’ici servent des salades fades, avec les Fresas en escabeche, des fraises marinés de Casa de los Muñecos, elles deviendraient délicieuses. Leurs sauces sont uniques : la Jamaica et la Tamarindo vont transformer des mets sans âme en un régal. www.casadelosmunecos.com .

Une très jolie maison italienne spécialisée dans les condiments, les épices et les fines herbes est Capsor. www.capsor.it

L’ITA, Italian Trade Agency étaient présents. Si vous avez besoin de n’importe quel produit italien ils vont pouvoir répondre à toutes vos questions. Mme Valentina Petroli est en charge de la division produits de bouche et brevages : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , www.ice.bov.it , www.italtrade.com .

Je voudrais terminer ma chronique avec deux producteurs québécois dont l’excellence est la marque, Le Domaine Lafrance, pour les cidres : www.domainelafrance.com et la Ferme des Voltigeurs pour les Poulets.

Denise Turcotte vendait des poulets de ferme à Drummondville depuis 1958. Elle a décidé de s’installer à son compte en 1966 avec son mari Georges Martel. Ils ont établi leurs propres standards de qualité avec des poulets nourris 100% au grain en excluant toute farine animale. Leurs poulets étaient si bons qu’ils ont dû monter leur propre abattoir en 1974 et ont obtenu le permis de vendre partout au Québec en 1979. Aujourd’hui la ferme est dirigée par leurs 4 enfants et continue son expansion. Je connais bien les poulets de la Ferme des Voltigeurs, car depuis que je les ai découverts il y a deux ans je n’en consomme pas d’autres. Tout d’abord ils ont très peu de gras, et une fois rôtis, ils gardent tout leur poids. Ils ont un délicieux goût de noisette. www.fermedesvoltigeurs.com David Bourassa responsable des ventes : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Je ne voudrais pas terminer ma chronique sans remercier Aqua Carpatica qui a étanché, gracieusement, la soif des 14 000 visiteurs. Elle est naturellement pétillante et sans sodium. www.aquacarpatica.com.

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
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Georges Dubœuf, producteur et négociant en vins du Beaujolais, a tissé des liens privilégiés avec des vignerons du Pays d’Oc, dont il embouteille les vins à Romanèche-Thorins.

Les vins sous le label de Georges Dubœuf ont toujours été des vins équilibrés, typiques et conviviaux. Ils viennent de changer l’habillage de leurs vins FUN Chardonnay et FUN Cabernet Sauvignon qui sont encore plus attrayants.

J’ai dégusté le Fun Chardonnay Réserve 2012, Appellation Vin de Pays d’Oc.

Bien que la terre de prédilection du Chardonnay soit la Bourgogne, il s’est très bien adapté au Pays d’Oc à son sol argilo-calcaire, à son climat, où il donne des raisins gorgés de soleil. La vigne est cultivée en agriculture raisonnée. Le raisin est cueilli mécaniquement pendant la nuit ou au petit matin, avant les grandes chaleurs. Il est pressuré immédiatement et mis à fermenter à basse température pour conserver tous ses arômes . Il y a ensuite une fermentation malolactique qui lui apporte de la rondeur. Élevage en cuves inox et une petite partie en fût, ce qui lui donne une riche palette de parfums et de goûts.

Robe or pâle brillante, arômes de citron et de chèvrefeuille; un soupçon de vanille et de pain grillé. Une bouche ronde et grasse, une belle acidité et même de la vivacité qui se prolonge dans une fraîcheur très agréable en finale. 13,5% d’alcool.

Ce vin s’accorde très bien avec les charcuteries, les viandes en sauce; avec le boudin blanc c’est une merveille. Également délicieux avec les poissons grillés ou en sauce et les fromages. La température idéale de service est autour de 11 degrés. On peut aussi le prendre en apéritif mais alors plus frais, autour de 8ºC. Un verre Classic Long Life pour vin blanc, vous permettra de mieux le savourer.

Le Fun Chardonnay Réserve 2012 est disponible à la SAQ, code 11675994. Prix 15,95 $

J’ai aussi dégusté le Fun Cabernet Sauvignon Réserve 2011. Un cabernet Sauvignon épanoui sous le soleil de cette belle région du sud, avec un peu de Syrah pour l’ arrondir et enrichir sa structure. La vigne est cultivée en agriculture raisonnée sur des sols de schiste et de grès, le raisin est récolté à la machine; macération en cuves inox, vieillissement partiellement en cuves inox et en fûts de bois.

Robe pourpre avec des reflets violacés. Arômes de fruits noirs : myrtille, mûre, cassis; des notes de garrigue: thym, romarin, menthe, vanille. En bouche il est ample, complexe, bien charpenté, avec des tanins présents mais à la fois savoureux, une belle fraicheur. Voici ce que dit son œnologue : «à l’attaque, les épices sont dominantes, la structure est dense, les tanins sont très présents mais sans astringence. Puis la Syrah s’interfère avec des arômes de cassis et de mûres qui dansent sur un tapis de velours qui vient délicatement recouvrir le palais. La finale est poivrée, persistante et s’évade lentement, nous invitant à la prochaine gorgée.» Il titre 13% d’alcool.

Un vin gourmand et joyeux qui accompagne avec bonheur, un Bœuf Wellington, un tournedos à la Rossini, un l’agneau au four, un plateau de fromages. C’est un vin du sud qu’il faut servir relativement frais, autour de 17 ºC. Je recommande un verre Classic Long Life de type Bourgogne pour mieux apprécier ce vin.

Le Fun Cabernet Sauvignon Réserve 2012 est disponible à la SAQ, code 12073928 Prix 15,80$.

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Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
Samyrabbat.com
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J’ai reçu le numéro du printemps de Zeste, qui est une mine d’information pour les gourmets.

Dans la section Zeste vous propose, il y a des cannellonis à la courge, gorgonzola, chèvre et fines herbes, un mets irrésistible, il y a aussi des sushis sucrés-salés aux fines herbes. Un peu plus loin un dossier sur l’hydromel, cet ancien breuvage alcoolisé à base de miel, est présenté avec des recettes de mets à préparer. Vite fait, bien fait présente des recettes à faire en moins de 30minutes : taboulé de couscous façon israélienne, sandwich cemita, tartare aux pétoncles servi dans des cuillères et soupe aux boulettes à l’Italienne. Vient ensuite un tour de force : le 6-8-10 : 6 ingrédients, 8 minutes de préparation et 10 minutes de cuisson et ne croyez pas que ce soit des mets simples : il y a la tarte feuilletée aux artichauts et aux noix de Grenoble et le poulet au pastis gratiné aux poireaux. Jonathan Garnier nous présente son duo du mois : le navarin d’agneau du printemps à la mijoteuse et le Filet d’agneau façon gravlax. Caroline nous montre comment faire des quiches endiablées. Un très bel article de Sophie Lachapelle : Voyager sur une crêpe. Pour célébrer le printemps on nous propose un menu tout en rose pour le week-end, les boissons, les soupes, les mets, les desserts, vraiment superbes! Il y a un dossier sur le Berkshire, le nec plus ultra de la viande porcine. Intéressant également l’article sur les têtes de violon dont commence la saison. Pour l’évasion, on nous raconte une visite chez des fous du whisky, des fabricants qui ont commencé à élaborer cette boisson en Bretagne. Sa qualité satisfait les amateurs les plus exigeants. Le numéro se termine par un article qui intéresse les non professionnels de la cuisine, des décors d’assiette.

Des heures de plaisir! On trouve Zestepartout. 6.95 $.

Le numéro de Pâques de Ricardo est riche en recettes presque jamais signées, mais pour tous les goûts : les boissons, les entrées, les soupes, les salades, les plats principaux, les desserts et Mon p’tit Ricardo propose deux recettes : une pour le Filet mignon de porc à l’érable et une pour des galettes à l’avoine et à l’érable. Un sympathique carnet de voyage gourmand à Lisbonne et à Porto, signé Étienne Marquis.

Dans ce numéro Ricardo lance également deux vins signés Larrivée, un Shiraz et un Sauvignon d’Afrique du Sud.

Je les ai goutés. Ce sont des vins de soif, donc des vins passe-partout. Je pense que Ricardo voulait justement que ses vins puissent se consommer indifféremment avec tous les mets, et meubler aussi la conversation dans les terrasses, dans les cocktails et dans les vernissages. Ce ne sont pas des vins de gastronomie, et c’est plutôt dommage, car un bon vin va toujours rehausser le plaisir d’un mets, un vin de soif n’apporte pas beaucoup plus à un repas qu’un verre d’eau. Le choix de l’Afrique du Sud est aussi risqué car il n’y a aucun contrôle sur le contenu des vins. En Europe il y a l’Union Européenne qui a des réglementations strictes, il y a aussi les syndicats vinicoles qui surveillent leur monde de très près, en Afrique du Sud rien. S’est-il assuré que ces vins ne contiennent pas d’agent de conservation?

Ricardo Larrivée Vins du Monde Shiraz et Sauvignon sont disponibles à la SAQ 16,95$

Ricardo, le magazine, 6,99 en librairie et grandes surfaces. www.ricardocuisine.com

Vient de paraître un livre adorable d’Anne-Louise Desjardins avec des photos de Dominick Gravel et qui nous concerne tous et particulièrement les parents: SANDWICHS GOURMANDS.

Avec ce livre, on brise la monotonie du quotidien. Il nous propose des sandwichs avec tous les types de pain : brioches, croissants, miches, bagels. Tous les ingrédients de la cuisine y sont employés de façon saine et intelligente. Plus d’une centaine de sandwichs tous plus délicieux les uns que les autres, non seulement pour vous nourrir, mais pour votre plaisir!

Dans le rayon cuisine de toutes les librairies et les grandes surfaces. 16,95 $. Guy St Jean, Éditeur . www.saint-jeanediteur.com

J’ai essayé la nouvelle Cafetière électrique rouge et blanc d’Hamilton Beach, une compacte très agréable à manipuler. Le système ne peut être plus simple; elle a un filtre à l’intérieur qui sert de chambre à café, le réservoir d’eau à l’arrière et le bol à café. Vous réglez la force du café avec la quantité d’eau. Fort, trois tasses, maison 5 tasses. Le café est exquis, la machine travaille rapidement et se nettoie facilement.

Cafetière Hamilton Beach # 43700 Rouge et blanc, 5 tasses, Prix 34,10 $ chez www.Amazon.ca

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
Samyrabbat.com
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La maison Vins Georges Duboeuf a été créée en 1964 par un petit vigneron de la commune de Chaintré, une des quatre communes dans l’Appellation Pouilly-Fuissé.

Il était fatigué de vendre ses vins aux négociants de la région parce qu’ils demandaient des volumes de plus en plus grands et offraient des prix de plus en plus bas. Il était convaincu qu’il pouvait vendre directement ses vins aux restaurateurs de la région. Certains sont devenus des clients fidèles, comme l’illustre Paul Bocuse. Les restaurateurs lui demandèrent de leur fournir d’autres vins de la région, de la même qualité. C’est ainsi que Georges Duboeuf a rapidement fédéré au début une quarantaine de producteurs, qui sont devenus 400 aujourd’hui, et une vingtaine de caves coopératives.

Georges Duboeuf est la référence des vins du Beaujolais. On lui donne unanimement le titre de Pape du Beaujolais.

Pour situer le Beaujolais : c’est un vignoble de 22 000 hectares, qui s’étend sur un couloir de 12 kilomètres de large sur 55 kilomètres de long sur des flancs vallonnés et des monts du Beaujolais, entre les villes de Macon au nord et de Lyon au sud.

Le terroir du Beaujolais est divisé en douze appellations : le Beaujolais et le Beaujolais villages, et les 10 crus qui sont du nord au sud : Saint-Amour, Juliénas, Chénas, Moulin-à-vent, Fleury, Chiroubles, Morgon, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly.

Selon Laurent Gamonet, le bouillonnant ambassadeur de la Maison Georges Duboeuf au Canada, «les vins du Beaujolais se distinguent chacun par un terroir qui lui est propre, mais avant tout ce sont des vins de plaisir, des vins de partage, des vins avec un caractère jovial, généreux, des vins taquins, des vins gourmands. »

Le cépage roi au Beaujolais c’est le Gamay noir à jus blanc. Certains vignerons en Beaujolais et en Beaujolais Villages font des Rosés faits de Gamay, d’autres élèvent de délicieux vins blancs issus de Chardonnay et des superbes Crémants. Dans sa forme la plus festive : le Beaujolais nouveau, accapare toute notre attention le troisième jeudi du mois de novembre de chaque année.

J’ai rencontré récemment Georges Duboeuf à Montréal. Il a plus de 80 ans et est toujours très actif. Ce qui frappe chez lui tout d’abord c’est sa grande humanité et cela explique en partie son succès. Il est fier de sa région et a une relation personnelle qui est souvent une relation d’amitié, avec tous ses partenaires-fournisseurs. Il a toujours soutenu ses vignerons, en les encourageant, en leur payant les meilleurs prix, en les poussant à se surpasser, en associant le nom des meilleurs à son propre nom. Pendant plus de vingt ans il a invité tous ses vignerons qui avaient obtenu des prix dans l’année, à un grand banquet chez Paul Bocuse.

Pour illustrer cet esprit d’encouragement je vais laisser parler Laurent Gamonet de la Tasse d’or imaginée par Georges Duboeuf.

«Lors d’une rencontre avec l’écrivain Alexis Lichine en son Château du Prieuré, celui-ci fit part à Georges Duboeuf de son intention d’organiser une belle et grande exposition de tableaux et de tapisseries au Château Lascombes. C’était mai 1962. Il y avait là des œuvres des plus grands artistes de l’époque, dont une somptueuse tapisserie de Lurçat et un tableau de Bernard Buffet.

Pour l’inauguration, Alexis Lichine avait rassemblé des personnalités politiques, des propriétaires des Grands Châteaux bordelais, la presse, des diplomates, des spécialistes des arts et de la table, sous la présidence de Jacques Chaban Delmas, alors Président de l’Assemblée Nationale et Maire de Bordeaux.

Georges Duboeuf était invité au vernissage. Intimidé et impressionné, car il était encore jeune homme, il écouta avec respect les discours des uns et des autres. Alexis Lichine clôtura cette cérémonie en attribuant des Trophées aux artistes lauréats sous la forme d’un « Bouchon d’Or ».

Le lendemain Alexis Lichine demanda à Georges Duboeuf ce qu’il pensait de cette exposition. « Elle est fabuleuse, exceptionnelle, en tout point remarquable, répondit celui-ci, cependant, je voudrais vous poser une question : vous avez offert aux lauréats de cette exposition des « Bouchons d’Or », est-ce que vous ne pourriez pas un jour féliciter les vignerons du Beaujolais et du Mâconnais qui vous fournissent leurs meilleures cuvées en leur attribuant une Tasse d’Or? Alexis Lichine aima l’idée et c’est ainsi que fut organisée la première Tasse d’Or»

« Elle s’est tenue dans ce que sont aujourd’hui les cuisines, dans le fond de la salle de dégustation à Romanèche-Thorins. Il y avait là une dizaine de personnes. Au fil des millésimes, elle s’est déroulée au Domaine de la Grand Cours à Fleurie, au Château de Lachassagne, au caveau de Morgon, en l’Abbaye de Tournus et chez Ducloux. L’aventure s’est terminée 10 ans plus tard par une tournée américaine, qui a commencée à New York à l’Hôtel Hilton en présence de 200 vignerons, de plusieurs personnalités du monde du vin et d’une dizaine de grands cuisiniers. De New York le groupe s’est déplacé à San Francisco où il a été reçu par le maire et s’est terminé à Napa Valley où il a été accueilli chaleureusement par la Famille Mondavi qui avait organisé en son honneur un barbecue géant. Tous les participants gardent un merveilleux souvenir de cette épopée fantastique que furent les Tasses d’Or. »

J’ai dégusté deux vins de l’Appellation Morgon Contrôlée, tout d’abord le Georges Duboeuf Morgon – J.E. Descombes 2011.

Jean Ernest Descombes était un vinificateur hors pair qui avait créé un des plus beaux domaines de l’appellation Morgon. Aujourd’hui c’est sa fille qui a pris les commandes. Cette cuvée tient à lui rendre hommage.

C’est un vin typique du Beaujolais, de Gamay noir à jus blanc, qui titre 13% d’alcool. Il a été élevé sans fut de chêne.

Il a une robe carmin très attrayante. Une grande complexité aromatique. On perçoit d’abord des notes de violette, suivies par des notes de framboise, ensuite des notes de cerise. En bouche il est tout en équilibre, les tanins sont très caressants, ils sont bien balancés avec l’alcool et l’acidité. Ce vin très élégant, coule doucement dans votre bouche et embaume de ses parfums votre palais et votre gorge dans une longue finale.

Parfait en accompagnement d’un magret de canard, d’une pintade rôtie, très bon également avec le bœuf, et particulièrement avec un roast-beef, avec des saucissons et avec une assiette de fromages. Le servir assez frais, autour de 15 ºC. Pour un maximum de plaisir, je recommande de le boire dans un verre Exquisit de type Bordeaux.

Il est disponible à la SAQ code 00856898 Prix 19,30 $.

Le deuxième vin était un le Georges Duboeuf Morgon – cru du Beaujolais 2011. 100% Gamay noir à jus blanc, 13,5% d’alcool.

Ce vin a été fait avec amour. Température de fermentation contrôlée, macération d’une douzaine de jours, fermentation malolactique et élevage en cuve inox.

Belle robe rouge grenat. Au nez on perçoit d’abord des notes poivrées, avec un soupçon de cardamone, ensuite des fruits rouges : cerise, prune. En bouche c’est un vin gourmand, avec des tanins mûrs, très agréables, une acidité qui lui donne beaucoup de fraîcheur, un vin qui finit par une belle finale soyeuse.

Ce Morgon très versatile accompagne bien les viandes rouges et blanches, les charcuteries, les fromages de type Brie ou Camembert, et aussi les chèvres. La température idéale de service c’est 16 ºC . Je recommande aussi un verre Exquisit de type Bordeaux pour une dégustation optimale.

Il vient d’arriver à la SAQ code 12073952 Prix 18,95 $.

Liens :

Vins Georges Duboeuf
http://www.hameauduvin.com

Laurent Gamonet Ambassadeur de Marque de la Maison Georges Duboeuf
Tel (514) 701-9931
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http://www.facebook.com/Georges.Duboeuf.Canada

Représentés au Québec par :
Vins Philippe Dandurand Wines Inc.
Vanessa Besnard
Coordonnatrice Marketing
1304 ave Greene, Westmount (Québec) H3Z 2B1
Tél.: (514) 932-2626 ext 293
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Denis Garreau, chef de marque
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Roger Huet
Chroniqueur vins
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La personnalité des vins du Château Mercier et du Clos du Piat m’a toujours fascinée. Isabelle Chéty propriétaire avec son frère Christophe de ses deux domaines, était de passage à Montréal il y a quelques semaines et nous avons eu le plaisir de dîner ensemble et de déguster son Clos du Piat 2003.

La vocation famille des Chéty vient de loin car ils se sont installés au Château Mercier en 1698.

Le domaine est situé sur la rive droite de la Gironde au nord-ouest de l’Appellation Côtes de Bourg Contrôlée. Il subit l’Influence bénéfique de l’estuaire qui modère le climat.

Les vignes du Château Mercier, avec le Clos du Piat s’étendent sur 23 hectares de coteaux exposés sud et ouest. Le sol argilo-graveleux favorise l’enracinement, et assure la régularité et la qualité du raisin. Ils produisent en rouge le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc, et le Malec; en blanc le Sauvignon, le Sémillon et la Muscadelle.

Les Chéty travaillent en agriculture raisonnée et depuis 1984 ils appliquent les principes de la culture intégrée et de l’agriculture durable. Ils ont adhéré en 2011 à la première association pour le Système de Management Environnemental du Vin de Bordeaux, et ont obtenu la certification ISO 14001.

Le Clos du Piat 2003 Cuvée Louis, est un assemblage de 80 % de Merlot et 20 % de Cabernet Franc, élevé 12 mois en fûts de chêne merrain.

Robe intense et brillante. Arômes de griottes, de cassis, une petite pointe de menthol, de chocolat et de sous-bois. En bouche il est tout en rondeur, charnu, gourmand, élégant, une longue finale et une belle harmonie entre les tanins l’acidité et l’alcool. Un vin tout en complexité et en structure qui exprime totalement le terroir et qui a atteint sa maturité et sa perfection.

Un vin de grand repas, qu’on doit associer aux viandes rouges : le bœuf braisé, le cerf, le sanglier; parfait également avec les fromages vieillis et gouteux.

Un vin d’une qualité extraordinaire qu’on aimerait trouver au Québec bientôt.

La visite du Château Mercier est un ‘must’ lorsqu’on aime découvrir de très bons vins, hors des sentiers battus.

Liens :

Château Mercier
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Roger Huet
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