Castello Banfi est une entreprise vinicole fondée en Toscane en 1978 par les frères John et Harry Mariani, des Italo-américains avec une longue expérience comme marchands de vin aux États-Unis.

Ils ont mis la main sur un château médiéval, un hameau et des terroirs continus de 2.830 hectares en Toscane, dont 850 sont consacrés à la vigne. Avec une méthode de gestion très moderne, des équipements à la fine pointe, le concours d’un des meilleurs œnologues d’Italie Ezio Rivella  et des bons contacts aux États Unis, les vins de Castello Banfi  ont rapidement connu le succès. La famille a acheté en 1970 le domaine de Bruzzone, de 45 ha dans la région de Strevi au Piémont. Ce domaine comporte une cuverie fondée en 1860. Ils y produisent majoritairement des vins mousseux, mais aussi quelques rouges. Le domaine porte aujourd’hui le nom de Banfi Piemonte.

Le hameau du Castello Banfi a quant à lui, été transformé en un magnifique hôtel de campagne 5 étoiles.

L’entreprise est aujourd’hui présidée par les héritiers des fondateurs : James Mariani et sa cousine Cristina Mariani May.

J’ai rencontré dernièrement  à une dégustation très animée le directeur général de Banfi, Enrico Viglierchio, qui  nous a expliqué que Castello Banfi est une entreprise pionnière dans la recherche les clones de cépage Sangiovese. Dans les années 1980, ils ont travaillé en collaboration avec le Professeur Attilio Scienza de l’Université de Milan, dans le but de choisir les meilleures sortes  de Sangiovese pour chaque terroir. Seulement dans les vignobles de Banfi qu’ils ont décelé  650 variantes desquelles ils en ont choisi 180. Ils les ont plantées dans un terroir à échantillons et les raisins ont été vinifiés séparément.

Cette sélection leur a permis de choisir 15 spécimens qui représentent la typicité du Sangiovese. En coupant les boutures des vignes choisies et en les plantant, ils réussissent maintenant à obtenir des clones identiques aux vignes souches.

La production de Brunello di Montalcino au Castello di Banfi est aujourd’hui plus cohérente et d’une qualité reconnue dans le monde entier.

À  Castello Banfi ils sont aussi pionniers dans l’implantation de plusieurs cépages nobles français en Toscane et au Piémont. Ils travaillent en agriculture biologique, avec un très grand respect de la terre et des vignes. Avec une vinification plus organique ils réussissent à utiliser aujourd’hui moins de sulfites et d'histamines.

Le Banfi FUMAIO, IGT Toscane, 2013, Sauvignon blanc et Chardonnay, 13° d’alcool.

Le mout est fermenté à température contrôlée, sans fermentation malolactique pour mieux préserver la fraicheur. L’embouteillage pendant l’hiver conserve un léger perlage à ce vin très charmant.

Robe brillante, jaune paille tirant vers le vert. Parfums de fleur d’oranger, de citron et de limette. Ample et rond en bouche, frais et fruité. L’acidité et l’alcool sont bien balancés.

Il s’accorde parfaitement avec les huitres, les fruits de mer en général et les poissons à chair blanche, ainsi qu’avec les fromages doux, principalement de chèvre et de brebis.

Le Banfi Fumaio 2013  est disponible à la SAQ code 00854562. Prix 16,55 $

Le Vigne Regali La Lus 2011 Monferrato D.O.C. Piémont. Albarossa 100%, 14° d’alcool.

Le raisin vient de leur terroir de Strevi au Piémont. La vinification commence par une macération à froid de courte durée suivie d’une fermentation avec les peaux pendant 10 jours à  température contrôlée, bâtonnage fréquent pour renforcer les arômes fruités. Vers la fin de la fermentation la température est portée à 30°C pour augmenter l’extraction des tannins. Élevage pendant 12 mois dans 80% en fûts de chêne français et 20% en cuves d’acier inoxydable.  Vieillissement en bouteille pendant 7 mois additionnels.

Magnifique robe rouge soutenu, avec des reflets violets. Riches arômes de fruits noirs et rouges, d’où ressort la myrtille et la prune confiturée, une présence d’épices, toute en nuances : cardamone, cannelle, poivre blanc, des notes de réglisse et de vanille. En bouche c’est un vin puissant mais élégant, avec des tanins consistants mais ronds et veloutés, un joli corps fruité, un bel équilibre entre l’alcool, l’acidité et les tanins, une longue finale gourmande.  L’Albarossa est un cépage relativement rare, mais qui a été magnifiquement travaillé ici et qui donne ce vin qui est une véritable gourmandise et qui exprime si parfaitement la personnalité du Piémont.

C’est un vin de gastronomie, qui accompagne avantageusement les viandes rouges : bœuf, cerf, orignal, et les viandes blanches : porc et surtout la volaille bien apprêtée comme le canard, la pintade, le faisan  doucement mijotés avec des champignons; bon avec les fromages en général, mais les bleus en particulier. 
Le servir autour de 17° C. Ce vin peut se conserver en cave pendant 10 ans.

Le Vigne Regali La Lus 2011 est disponible à la SAQ, code 11366112. Prix 24,25 $.

Le Banfi Aska 2012 DOC Bolgheri, Cabernet Sauvignon et un peu de Cabernet Franc, 14° d’alcool, est un vin délicieux.

La vinification commence par une macération à température contrôlée de 14 jours, suivie d’une fermentation alcoolique et malolactique et d’un élevage en fûts de chêne, pendant 10 mois. Le vin repose en bouteille avant d’être mis sur le marché.
Robe rouge rubis, intense avec un reflet violet. Arômes de cassis, de cerise noire, d’épices, de cèdre, de réglisse, de moka, de vanille, de cuir, et de tabac. On décèle aussi des parfums de fraise, de groseille et de violette apportés par le Cabernet Franc.

En bouche sa structure tannique est très complexe. Il a la puissance du Cabernet Sauvignon, sa virilité corsée et la rondeur onctueuse du Cabernet Franc. Une bonne acidité et un goût fruité plaisant qui vous suit jusqu’en fin de bouche. 

Un vin avec une si belle structure appelle les viandes, la chasse, les mijotés agrémentés de thym de romarin, d’origan, de coriandre. Bon également avec les fromages à croûte dure, vieillis. Je conseille de le carafer pendant 30 minutes et de le servir autour de 18°C.

Il a un beau potentiel de garde en cave qui   peut dépasser 10 ans.

Le Banfi Aska 2012 est disponible à la SAQ, code 12108748  Prix : 26,20 $


Le Banfi Cum Laude 2010 IGT Toscane, 30% Cabernet Sauvignon, 30% Merlot, 25% Sangiovese et 15% Syrah; 14,5° d’alcool.

Cum Laude veut dire «avec les honneurs»  et ce nom s’applique très bien à ce vin racé et élégant. 

Chaque cépage a été vinifié individuellement avec des soins minutieux dans des cuves hybrides, moitié acier, moitié chêne. Macération à froid pendant 2 jours, suivie d’une macération à température plus élevée pendant 2 autres jours avant la fermentation alcoolique. Les vins sont placés dans des barriques de chêne pour une fermentation alcoolique suivie d’une fermentation malolactique. Élevage pendant six mois par cépages, assemblage et nouvel élevage pendant 6 mois additionnels.

Finalement le vin est mis en bouteille où on le laisse vieillir pendant encore six mois avant de le mettre en marché.
Robe intense, dense, d’un rouge rubis à reflets bleutés. Bouquet très complexe : violette, mûre, groseille, fraise, confiture de prune, cerise noire, cassis. Un deuxième nez nous livre des notes de réglisse, d’olive noire, de tabac, de cèdre, d’épices douces, de moka, de vanille; un troisième nez nous dévoile encore des notes de truffe, de cuir et une légère touche fumée.

En bouche ce vin est un pur émerveillement avec son corps puissant et riche mais des tanins souples grâce à des raisins récoltés et vinifiés à pleine maturité. Un vin tout en retenue avec l’acidité qui balance avec les tanins et l’alcool. On y retrouve les saveurs des parfums perçus en bouche et qui en fin de bouche prolongent le plaisir avec beaucoup d’élégance.

Ce vin de gastronomie s’accorde merveilleusement avec la chasse à poil et à plume, avec les mets longuement mijotés, avec les grands classiques de pâtes italiennes, et avec les fromages moyennement comme longuement vieillis. Laisser reposer le vin en carafe durant une heure  et le servir autour de 18°C.

C’est un vin de très longue garde qui peut se conserver jusqu’à vingt ans.

Le Banfi Cum Laude 2010 est disponible à la SAQ, code 00701938. Prix 30,25 $

LES LIENS.

Castello Banfi :
Enrico Viglierchio, Directeur Général.
Javier Rodriguez, Directeur export pour l’Amérique du nord

Représentés au Québec par:
CHARTON HOBBS
Luc Provencher
Directeur
Division Vins Fins
514 353 8955 Ext : 358
Paul Desroches, Analyste marketing

J’ai rencontré récemment Laurence Rigal, propriétaire du Château du Grand Caumont qui est juché  sur les terres de Lézignan, en Languedoc Roussillon, au cœur de l’Appellation Corbières.

Le domaine s’étend sur 140 hectares, dont 100 sont consacrées à la vigne. Soixante-dix pour cent pour la production de Corbières et trente pour la production de Vin de pays, majoritairement en vin rouge.

Le Château se trouve sur l’emplacement d’une ancienne villa romaine qui s’appelait Villa Manzaneto. Il  a brûlé à la Révolution Française, et a été reconstruit pour devenir un domaine expérimental en 1850. Le Grand-père de Mme. Rigal qui venait de l’Aveyron où était propriétaire des Fromages Rigal, connu pour ses bleus,   a acheté la propriété en 1906.

Depuis cinq décénies le domaine a toujours été dirigé par des femmes. D’abord par Mme. Françoise Rigal, qui à la fin des années 70 a décidé de produire des vins de qualité dans une région qui, à l’époque, avait des problèmes de réputation et de qualité. Elle a rénové le Château, rééquipé la cave en cuves de ciment puis en cuves inox. Elle a aussi enlevé un certain nombre de vignes et a commencé à encépager en Corbières : c'est-à-dire en Syrah et en Grenache noir qui sont des cépages qui viennent plutôt des Côtes du Rhône. Elle a ensuite encépagé en Vin de pays : en Merlot et en Cabernet Sauvignon, tout en conservant les vieilles vignes de Carignan qui cultivées en petites quantités donnent des vins intéressants. Elle a commencé la commercialisation en bouteilles et a référencé ses vins à la SAQ au Québec.
 
Après une carrière passionnante dans le domaine de la publicité à Paris,  Laurence Rigal, est rentrée au domaine pour seconder sa mère et l’a remplacée aujourd’hui à la tête du Château du Grand Caumont, auquel elle imprime sa griffe avec l’implantation récente d’une vigne en Marselan destinée à produire du Vin de pays.

Le style du Château du Grand Caumont c’est des vins de Corbières typiques du Sud, très parfumés, aromatiques avec des fruits, et légèrement épicés. En raison de son terroir les vins sont souples, ronds, des vins de plaisir avec des tanins francs mais élégants et soyeux. Des vins décidément faciles à marier avec des mets, et que nous aimons beaucoup au Québec.

J’ai dégusté le Château du Grand Caumont Cuvée Tradition 2011, Appellation Corbières, 20 % de Carignan noir issu de vieilles vignes, 25 % de Carignan noir  plus jeune, 35 % de Syrah et 20% de Grenache noir; 14° d’alcool.

Médaille d’Argent au Concours Général Agricole 2013, Médaille d’Argent au Concours des Grands Vins du Languedoc Roussillon 2013,  Médaille d’Argent au Concours Corbières 2012 et Prix des Vinalies aux Vinalies Nationales en 2013.

Le terroir est composé de sols de graves et de sols argilo-calcaires en terrasses. Les cépages sont vinifiés séparément et assemblés après le premier soutirage d’hiver. Élevage d’un an en cuve close.

Robe grenat, brillante. Nez intense avec des notes de petits fruits noirs, de violette et de poivre et surtout de fruits mûrs, de cerise noire, de pruneau, de figue sèche, de moka et de tabac.

En bouche on perçoit une bonne fraicheur, beaucoup de concentration, des tanins souples, un bel équilibre avec l’alcool, une structure pulpeuse et une belle longueur qui se termine dans une note fruitée très agréable.

Ce vin très polyvalent, accompagnera agréablement les viandes blanches et rouges, ainsi que les pâtes italiennes et la pizza. Délicieux avec les fromages à pâte molle surtout avec le Camembert, et le Brie. Le servir autour de 16°C.

Il est prêt à boire mais pourra se conserver 5 ans en cave à partir du millésime.

Le Château du Grand Caumont Cuvée Tradition 2011, est disponible à la SAQ code 00316620. Prix 13,65 $.

J’ai dégusté également le Château du Grand Caumont Cuvée Impatience 2011, Appellation Corbières Contrôlée : 45 % de Carignan noir issu de vieilles vignes,  45 % de Syrah et 10 % de Grenache; 14,5° d’alcool.

Médaille d’Or au Concours Mondial de Bruxelles 2013, Médaille d’Or Challenge ELU, Prix d’Excellence des Vinalies Nationales et Médaille d’Argent aux Sélections Mondiales de Montréal 2013.

Vinification individuelle par cépage, Élevage en barrique de merrains français pour 40% pendant 12 mois, élevage en cuve inox pour le 60% restant; assemblage à la fin de l’hiver et collage avant la mise en bouteille.

Robe pourpre intense à reflets presque bleus. Nez très complexe fruité et épicé : cerise noire, myrtille, bleuet, figue, pruneau, poivre blanc; toute la richesse de la garrigue : thym, romarin, girofle, champignons sauvages. En bouche on perçoit des tanins très soyeux, une belle acidité, bien balancée avec l’alcool, un corps onctueux,  on retrouve le goût des fruits et des épices perçus par le nez. Nous sommes sur de la rondeur, du velouté, une belle structure. Il est plus corsé et plus charnu que le précédent et se termine dans une longue finale pleine d’élégance.

Ce vin de gastronomie est le compagnon idéal pour le gibier à poil et à plume, excellent également avec la cuisine espagnole, la paella, le cocido, parfait avec un bon couscous marocain. Il accompagne merveilleusement bien les fromages. Ce vin gagne à être mis en carafe pendant une demi-heure avant le service. On peut le servir assez frais, autour de 15 degrés, en se réchauffant dans le verre il va exprimer tous ses arômes.
Il est prêt à boire, mais peut se garder en cave pendant 7 ans après le millésime.

Le Château du Grand Caumont Cuvée Impatience 2011 est aussi disponible à la SAQ, code 00978189 Prix 19,20

Liens :

CHÂTEAU DU GRAND CAUMONT
Laurence Rigal

Représentés au Québec par :
Vins Philippe Dandurand Wines Inc.
Vanessa Besnard
Coordonnatrice Marketing
1304 ave Greene, Westmount (Québec) H3Z 2B1
Tél.: (514) 932-2626 ext 293
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Alexandra Nawar
Coordonnatrice
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Le Kirk and Sweeney Rum 12 ans, 40° d’alcool, tient son nom d’une goélette en bois, très  connue dans la contrebande du rhum des Caraïbes dans les premières années de la Prohibition.

Après de nombreuses courses la goélette a été arraisonnée par la Garde côtière américaine en 1924, au large des côtes de New York. Elle portait une tellement grande quantité de rhum à bord qu’elle n’a pas pu prendre le large comme d’habitude pour s’éloigner de 3 milles nautiques de la côte où les autorités n’avaient plus le droit de l’arrêter. Elle a été transformée en bateau école  sous le nom de «Chase» et gardée en fonction jusqu’en 1945.

Le Kirk and Sweeney Rum 12 ans, est produit en République Dominicaine par la Compagnie 35, rue Maple, de Sonoma, en  Californie.

Son magnifique flacon en forme d'oignon était en vogue au XVIIIe siècle.  Une carte de la route de la contrebande des Caraïbes à la côte américaine est sérigraphiée sur le flacon. Le col a un numéro d’identification individuel.  Le mien porte le numéro 21959. 

C’est un rhum agricole qui  a été obtenu par fermentation de jus de canne pressé et non par fermentation d'un jus composé de mélasse allongée d'eau et d’un peu de jus de canne comme dans le rhum industriel.  Il a été passé par un alambic où il s’est concentré et purifié, il titrait alors à 70° d’alcool. Il a vieilli  en fût de chêne américain et a été finalement coupé avec de l’eau pour le ramener à une concentration de 40° pour la consommation humaine.

Ce précieux rhum a une couleur acajou brillant.  Des parfums de canne à sucre et de mélasse, un peu de vanille, de pelure de mandarine séchée, de noisette, d’amande, et de caramel.  Un second nez nous apporte des notes de bois, d’épices, de tabac, de chocolat, d’abricots secs et de raisin de Corinthe. Velouté et doux en bouche, il a un goût de chêne sucré et vanillé avec un éventail de saveurs de fruits secs. On remarque sa très grande longueur en bouche et si on laisse un verre qui a contenu ce rhum, dans une salle, elle en sera embaumée pendant des heures.

On peut le boire on the rocks ou en faire des cocktails. En gastronomie il relève délicieusement les viandes rôties, et les poissons au four. Comme dessert je vous suggère un Baba au rhum. Après un bon repas, le déguster avec un bon cigare c’est un plaisir sublime.

Le Kirk and Sweeney Rhum Agricole Dominicain 12 ans est disponible à la SAQ Signature, code 12167941. Prix 73.00$

Liens :

www.35maplestreet.com/spirits/kirk-and-sweeney-rum  
Représentés au Québec par :
Bella Vita International

Les  couples  Charles et Susan Crawford propriétaires de la Maison Pinnacle, Lise Wattier et Serge Rocheleau, célèbres entrepreneurs montréalais, et Eska, producteur d’eau de source, viennent de créer la Vodka Quartz,  une vodka québécoise unique.

Quoi de plus pur qu’une eau cristalline filtrée par le quartz d’un esker québécois qui est un réservoir souterrain créé par la retraite d’un glacier il y a  plus de 8000 ans?

La Vodka Quartz est cinq fois micro-distillée dans un alambic de cuivre à partir d’une sélection de grains québécois. Elle est ensuite cryotraitée et micro-filtrée au quartz, ce qui lui procure une finesse soyeuse sans impuretés. Elle est traitée par petits lots pour obtenir des standards les plus élevés, sous la supervision du maître de chai Dara Djaldi.

L’extraordinaire flacon qui l’enferme, a été confectionné par un verrier de Londres avec un verre limpide répondant aux plus hauts critères du design. Ses lignes sont tellement pures qu’elles mettent en valeur la pureté de la  Vodka Quartz. Certains parlent de l’employer comme pied de lampe une fois le précieux liquide terminé.

Le lancement a eu lieu le 3 novembre au centre CDP Capital, lors d’une soirée très animée et très nordique, avec de nombreux d’invités.

Liens :

Domaine Pinnacle

J’ai rencontré Patrice Malka dernièrement, dans un dîner à l’Auberge Saint-Gabriel en compagnie de Serge Labrecque, Directeur des ventes de la Société Clément.

Patrice Malka,  est le responsable de zone export pour la Maison Ginestet. Diplômé de l’École de Commerce de Bordeaux, après une carrière de 20 ans dans le papier à Paris  et à Madrid, il a la nostalgie de son Bordeaux natal et décide de rentrer chez-lui et d’intégrer le monde du vin. Pour réussir, il retourne d’abord aux études et obtient un  diplôme de Wine & Spirits MBA à la Kedge Business School, le seul MBA spécialisé dans le secteur des vins et spiritueux accrédité par The Association of MBAs . Il obtient aussi un diplôme du Wine & Spirits Education Trust et finalement il écrit un livre : " Les Réseaux Sociaux et le Vin ",  publié en Juillet 2014 aux Editions Féret.

Lors de son examen MBA il rencontre le Directeur général de Ginestet, Franck Lederer qui est membre du jury et qui l’invite à rejoindre son équipe. Patrice Malka devient ainsi le Directeur Export pour le Canada et l'Amérique du Sud de la Maison Ginestet, en juin 2014.

La Maison Ginestet est une des plus importantes maisons de négoce à Bordeaux. Elle a été fondée en 1897 par Fernand Ginestet  qui a aussi fondé le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux. Elle est aujourd’hui propriété du Groupe TAILLAN qui est un des chefs de file dans la production et la distribution de vin en France.

La Maison Ginestet demeure un acteur majeur de " La Place de Bordeaux " avec 90 employés, 1200 clients dans 70 pays et un chiffre d’affaires de 115 000 000 d’Euros. Elle propose un large éventail de services pour satisfaire autant les producteurs que les importateurs, les distributeurs et les détaillants.. Environ 50% de son chiffre d'affaires est réalisé par la vente de plus de 500 " Grands Crus " dans différents millésimes. En même temps, Ginestet vend aussi les vins de petits châteaux qui appartiennent au groupe ou qui sont produits en partenariat. Elle est finalement créatrice des marques : Ginestet , Mascaron et Marquis de Chasse.

J’ai dégusté quatre de leurs excellents vins parmi les  18.000.000 de bouteilles de vins qui sont vinifiés ou embouteillés dans leurs installations chaque année.

Tout d’abord le Marquis de Chasse 2011, Appellation Sauternes, 75% sémillon, 20% sauvignon, 5% muscadelle, 13,5° d’alcool. Ce vin est une production de la Maison Ginestet qui récupère les raisins de première qualité auprès des plus grands domaines de Sauternes, une fois qu’ils ont rempli leurs quotas. Elle les vinifie, les met en bouteille et les vend à une fraction du prix de ses grands frères.

Robe ambre et or, arômes fruités et sensuels d’abricot,  de raisin confit, de coing, de fruits de la passion, de chirimoya, de miel et d’épices douces. Un palais très gourmand et plein de richesse. Ce Sauternes se déplace dans votre bouche comme une caresse et finit dans votre gorge, avec beaucoup d’élégance.
À déguster en apéritif,  seul ou avec du foie gras. Le servir entre 8 et 10° C.
Le Marquis de Chasse 2011 appellation Sauternes est disponible à la SAQ, code 10810154  Prix 19,50 la bouteille de 500 ml.
Lien : Marquis de Chasse www.marquisdechasse.com


J’ai ensuite dégusté un très bon Château La Branne, voici son histoire :

En 1986, Philippe Videau reprend une petite exploitation de 2 ha au cœur du Médoc, dans la commune viticole de Bégadan entre l’Estuaire de la Gironde et I'Océan Atlantique. À force de travail et de persévérance, il parvient à acheter d’autres terres et agrandit son domaine à 25 ha. En 1999 il décide de vinifier son vin au domaine. Depuis le millésime 2008, le Château La Branne est classé Cru Bourgeois à chaque année.

Le domaine a trois types de sols : un sablo-graveleux qui apporte la finesse et la rondeur, un argilo-graveleux qui apporte de la complexité aromatique et un argilo-calcaire qui lui donne sa structure et ses tanins au vin. On y cultive en agriculture raisonnée du Cabernet Sauvignon à hauteur de 50%, du Merlot à 48% et du  Petit Verdot à 2%. Ce dernier n’est utilisé que pour certains millésimes.

La vinification est faite dans  la tradition médocaine, avec des températures de vinification contrôlées et régulées. Ce procédé permet d'obtenir un vin à la fois fruité, souple, gras et de garde.

Afin de révéler tout le caractère et la typicité du vin par une extraction douce des tanins, une macération post-fermentaire est réalisée durant 3 semaines. Le "Château La Branne" vieillira en fûts de chêne durant 12 mois. Pour un mariage harmonieux entre le boisé et le fruité, 30% des barriques sont renouvelées à chaque année, elles apportent des notes subtiles de vanille.

Le Château La Branne 2009 Médoc, Cru Bourgeois, est un assemblage 56% Merlot, 44% Cabernet Sauvignon. Il titre 14° d’alcool.
Robe, rouge foncé, avec un lèger reflet bleu. Des arômes subtils de fruits rouges et de sous-bois, de réglisse, de vanille, d’épices douces, de boîte à tabac. Rond en bouche, des tanins charnus, une bonne acidité qui apporte de la fraîcheur, le goût des fruits rouges qui revient en bouche. Un vin gourmand avec une longue finale. 

Il accompagnera délicieusement une côte de veau, des côtelettes  d'agneau, des cailles. Le producteur le recommande avec une côte de bœuf grillée au sarment de vigne; il fera aussi merveille avec une assiette de fromages.

Ce vin gagne à être aéré pendant une heure. Le servir autour de 16° C.

Il peut être conservé en cave au-delà de 7 ans.

Le Château La Branne Médoc Cru Bourgeois 2009 est disponible à la SAQ, code 11975532 Prix 21,00$
Liens :
Fabienne et Philippe VIDEAU
Château La Branne

J’ai dégusté en troisième place l’Oratoire de Chasse-Spleen 2010.  AOC MOULIS, 80% Cabernet Sauvignon et 20 % Merlot, 13,5° d’alcool. C’est le deuxième vin de Château Chasse-Spleen. Le nom de ce château est magnifique, Chasse-Spleen, est celui qui chasse la mélancolie.

Le domaine qui a 100 Ha de vignes est situé à Moulis en Médoc. Les sols sont en gravillon et sable sur argile.

La robe est brillante, de couleur rouge foncé. Un bouquet d’arômes de fruits mûrs de framboise et de fraise. Une  attaque franche en bouche avec un goût fruité, des tanins veloutés et bien balancés avec l’acidité et l’alcool.  Une agréable sensation de fraîcheur vous suit jusqu’en fin de bouche et se  termine de façon impeccable.

Ce vin est le compagnon de rêve pour les viandes rouges, et les fromages goûteux, et même c’est une joie avec les pâtes à l’italienne.   Il faut le servir autour de 17°C.

L’Oratoire de Chasse-Spleen 2010 est disponible à la SAQ, code  00737924. Prix 32,25$

Lien : Château Chasse-Spleen www.chasse-spleen.com


J’ai terminé ma dégustation avec un Château Rauzan Despagne Réserve 2011, AOC Bordeaux, 86 % Merlot, 8 % Cabernet Sauvignon, 6 % Cabernet Franc, 13° d’alcool.

Le  domaine est familial et comprend 60 hectares de vignes dans l’Entre-deux-Mers, à Pompignac, à un jet de pierre de la ville de Bordeaux. Le sol est fait de calcaire et de sable.

Le vin a une belle robe grenat à reflets bleutés. Des arômes magnifiques de cerise noire très mûre, de griotte, de violette, d’épices : poivre noir et cardamone, de tabac, de chocolat noir, de sous-bois. La bouche est franche, généreuse, charpentée, complexe. Les tanins sont tout en velours et une bonne fraîcheur accompagne le fruité. Un vin gourmand qui se termine par une note épicée très agréable.
Il accompagnera à merveille les pâtés en croûte, le jambon de Bayonne, un gigot d’agneau, un Châteaubriand, le gibier de poil et de plume, les camemberts bien faits. On aimera le déguster à 17°C.

Le Château Rauzan Despagne Réserve 2011, AOC Bordeaux est disponible à la SAQ, code 12074648 . Prix $ 19,95 $.

Lien: Thibault Despagne https://fr-ca.facebook.com/pages/Vignobles-Despagne/123860447650695

Liens  pour tous les vins :
Ginestet www.ginestet.fr
Patrice Malka, Responsable de Zone Export.
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www.maison-ginestet.com


Représentés au Québec par :
La Société Clément
Lucien Davalan, Président, 1866 522-5005 poste 2506
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Serge Labrecque Directeur des ventes 1-450 641-4520 poste 2304
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Caty Lefebvre, Chef de marques Jr 1-450.641.4520 ext:  3504


Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
Samyrabbat.com
LaMetropole.com

À la jonction de la Castille, de la Rioja,  et de la Galice, il y a les anciennes mines d’or de Bierzo, où les Romains ont planté des vignes dès le Premier siècle, pour égayer leurs loisirs.

Ils ont rebaptisée la région du nom de Pittacum qui veut dire amphore.

Bierzo, se divise en trois zones, le fond de la vallée est fait d’alluvion, très fertile, les coteaux sont de terre rouge et d'argile, et les pentes des montagnes de schiste, d’ardoise et de granit. Les meilleurs terroirs pour les vins se trouvent dans les collines et les montagnes qui se trouvent entre 500 et 1000 mètres d’altitude.

Le principal cépage est le Mencia, un cépage spécifique de cette région, mais on y cultive aussi du Godello blanc et un peu de Garnacha Tintorera à chair rose.

Après 1800 ans de culture ininterrompue, le phylloxéra a fait péricliter la culture de la vigne. Sous la dictature de Franco, les terres ont été mises en valeur pour l’agriculture maraîchère et il faudra attendre aux années 1980 pour que la vigne puisse récupérer ses terroirs ancestraux. 

Le consortium  Bodegas Terras Gauda a acheté Bodegas Pittacum,  en 2002 pour élaborer des vins rouges de qualité. Bodegas Terras Gauda travaille en agriculture biologique et a obtenu la certification ISO 9001:2000. Certains de leurs vignobles sont déjà en agriculture biodynamique.

Le cépage Mencia donne des vins avec un degré d’alcool modéré, un caractère minéral très marqué et une très grande fraicheur.

J’ai dégusté le Pittacum 2008, DO Bierzo, 100% Mencia, issu de vieilles vignes, qui ont aujourd’hui entre 50 et 80 ans, plantées en pente abrupte sur des sols pauvres.  Vieillissement pendant 8 mois en futs de chêne français et américain et 2 ans en bouteille.

Robe rouge foncé intense.  Arômes de fraise, de framboise, de prune et de violette. Un deuxième nez de fruits exotiques: mangue, lychee, un peu de réglisse, un soupçon d’épices douces : cannelle, clou de girofle et un peu de chocolat. Bouche ample, généreuse, dominée par les fruits, des tanins soyeux, une belle acidité, une longue finale fraîche et charmeuse, une minéralité toujours présente. Beaucoup d’élégance. 13,5º d’alcool.

Le Pittacum est un vin versatile qui se marie délicieusement avec des plats mijotés, avec des viandes rouges et blanches, avec certains poissons, surtout au four et avec des viandes froides. Il accompagne avec bonheur les pâtes, et les fromages. Le servir entre 14ºC y 16ºC.

Le Pittacum 2008 est disponible à la SAQ Code10860881. Prix: 20,85 $

Liens :

www.pittacum.com
Représentés au Québec par
Le Marchand de vin
Robert Hallé
Directeur Ventes Restauration
514 481-2046 ext 120
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J’ai rencontré récemment, avec d’autres journalistes,  Matías Ríos Maître de Chai de la maison Cono Sur du Chili.

Il était accompagné de José-Luis Lavin Directeur Export pour l’Amérique du Nord. Matías nous a fait une belle présentation de son pays, de son entreprise et nous a permis de déguster quelques-uns de ses  excellents vins.

Cono Sur est une jeune maison, comparée aux grandes maisons chiliennes traditionnelles qui datent du 19e siècle. Elle a été fondée en 1993 et elle connaît un succès phénoménal, qui,  en seulement vingt ans l’a placée comme le deuxième exportateur chilien de vins en bouteille en termes de valeur. La raison de ce succès? La vision de la production haut de gamme, une vinification basée sur la technologie la plus moderne, et des vins qui expriment le terroir et le Nouveau monde. Le nom même de Cono Sur traduit cet esprit.

En 2000 ils se lancent massivement dans l’agriculture biologique. C’est le premier producteur sud-américain qui a reçu la double certification ISO 9001 et 14001.  Cinq ans plus tard c’est encore le premier producteur à obtenir le statut de ‘CarbonNeutral’ pour avoir neutralisé leurs émissions de CO2 dans ses livraisons. En 2010  Cono Sur devient le premier établissement vinicole des Amériques et le troisième dans le monde à recevoir la certification  ISO 14064-1  par CEMARS ™ se positionnant comme chef de file pour la protection de l'environnement.

L’expansion de Cono Sur semble imparable. Ils achètent constamment des vignobles et en 2008,  portent la capacité de leur cave à 4 millions de litres.

En 2009 Cono Sur commence à utiliser des bouteilles légères pour Cono Sur Isla Negra, des vins d'entrée de gamme.

D’après son Directeur général, Adolfo Hurtado, «Le style des vins de Cono Sur est l'expression du sol et du climat fusionnée avec des arômes intenses des fruits. Il en résulte l'élégance et la concentration des arômes pleins, frais et bien équilibrés. »
Cono Sur produit plusieurs  styles de vins de qualité: Silencio, Ocio, 20 Barrels limited edition, Single Vineyards, Reserva Especial, Organic, Bicicleta et Cosecha Noble.

J’ai dégusté deux vins de la collection Cono Sur 20 Barrels limited édition, le Pinot Noir et le Sauvignon Blanc et un Cabernet Sauvignon Single Vineyard.

L’exquise collection et très haut de gamme, CONO SUR 20 BARRELS limited edition a été créée en 1996, en séparant 20 fûts de Pinot noir de moût du meilleur raisin. Le Pinot Noir a été suivi du Cabernet Sauvignon en 1997, du Merlot en 1998, du Chardonnay premier vin blanc Ultra-premium de Cono Sur  en 2002, du Sauvignon Blanc en 2005 et le dernier cette famille est le Syrah millésime 2008. 

Le Cono Sur 20 Barrels Sauvignon Blanc édition limitée 2012 titre 13º d’alcool. Le raisin vient du vignoble El Centinela, qui se trouve dans la zone la plus froide de la Vallée de Casablanca. Le sol est argilo-calcaire, la récolte est effectuée manuellement et le vin est affiné pendant trois mois en cuves d’acier inoxydable.

Belle robe jaune paille tirant à vert. C’est un vin minéral qui illustre son origine car le raisin pousse sur un terroir qui se trouve à seulement quelques kilomètres de l’Océan Pacifique. Il a une grande intensité aromatique, avec des notes d’agrumes : citron, limette et pamplemousse. En bouche il est expressif, fruité,  plein de fraîcheur et avec une note iodée. Il a un bel équilibre entre toutes ses composantes et il est gourmand jusqu’en fin de bouche. 

C’est un joli vin d'apéritif et un excellent compagnon pour les fruits de mer, les viandes blanches, les sauces blanches, les pâtes à l’italienne. Également délicieux en accompagnement de certains fromages comme le Cheddar, le Gruyère, le Camembert et le Brie. Le servir assez frais, à l’apéritif à 6º C et pendant le repas à 8º C.

Le Cono Sur 20 Barrels Sauvignon Blanc édition limitée 2012, est disponible à la SAQ, code  11998507  Prix 24,45 $



J’ai ensuite dégusté le vin icône de cette collection, le Cono Sur 20 Barrels Pinot Noir, édition limitée, 2012, 14,5º d’alcool.
 

Le raisin est cultivé dans la Vallée de Casablanca. Vendanges manuelles, élevage en barrique pendant 12 mois, et affinement en cuves inox pendant 2 mois supplémentaires.

Robe rubis, parfums intenses propres au Pinot Noir, c’est-à-dire de cerise noire,  de cerise rouge et de griotte, des notes de pruneau également, de sous-bois et de cuir.  En bouche on perçoit sa puissance et sa finesse, ainsi que sa complexité aromatique. Les tanins sont veloutés. Il y a un bel équilibre entre l’acidité, l’alcool et les tanins. Une finale très élégante.

Ce vin gourmand demande des viandes rouges de préférence, il va très bien avec les rôtis et les mijotés, surtout s’ils sont accompagnés de champignons sauvages. Pour la volaille on l’aimera avec le canard, la pintade et les cailles. Il est excellent avec un plateau de fromages.

Le servir autour de 17º C. Peut se conserver en cave jusqu’à 7 ans après son millésime.

Le Cono Sur 20 Barrels Pinot Noir, édition limitée, 2012, est disponible à la SAQ, code 11331745. Prix 30,25$.


J’ai finalement dégusté le Cono Sur, Single Vineyard, Cabernet Sauvignon 2012, 14º d’alcool. Le raisin vient d’un terroir appelé Bloc 18 El Recurso de la Vallée de Maipo. Vendanges manuelles à maturité mais pas trop, pour préserver son élégance, vieillissement en barriques de chêne français pendant 12 mois.

Robe rouge foncé. Des arômes de cassis, de cerise noire, d’épices douces et de cèdre. Des notes de réglisse, de moka, de cuir et de vanille. C’est un vin ciselé, net. En bouche il est fruité, rond, frais, avec une longue finale pleine d’élégance.
Le servir à 17º C. Il gagne à être mis en carafe pendant une heure.  Peut se garder facilement 9 ans.

Le Cono Sur, Single Vineyard, Cabernet Sauvignon 2012, est disponible à la SAQ, code 00904516  Prix 20,20$

LIENS :

Cono Sur Winery
Matías Ríos Maître de Chai
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José-Luis Lavin Director Export para América del Norte.
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Représentés au Québec par
Authentic Vins et Spiritueux

Esther de la Durantaye
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Directrice des ventes.

Pascal Brouillard
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Tél : 514-356-5222

Si la région du Niagara, est le verger du Canada. Il y a un domaine vinicole qui se démarque par la qualité de ses Chardonnays et de ses Pinots Noirs, de style bourguignon, c’est le Clos Jordanne.

Ce domaine est né au début des années 2000 de la collaboration du plus important producteur et vinificateur canadien Vincor, aujourd’hui Constellation,  avec un des meilleurs vinificateurs de la Bourgogne la Maison Jean-Claude Boisset. Le domaine se trouve à Jordan, sur l’escarpement du Niagara,  et se compose de plusieurs terroirs tous avec des sols différents, leurs climats également sont différents : tantôt chauds, tantôt venteux, tantôt humides.

Le vinificateur en chef est le jeune et talentueux Sébastien Jacquey qui fait un travail d’orfèvre pour obtenir des petits rendements hautement qualitatifs.

Les millésimes 2011 sont entièrement ses créations. Autant ses vins de Pinot Noir que de Chardonnay révèlent les origines calcaires des sols de Jordan.

Tous les  vignobles sont cultivés en agriculture raisonnée pour préserver l’équilibre naturel des vignes au sein de leur terroir. Chaque parcelle est travaillée séparément, selon les caractéristiques de chaque terroir. De la taille à la récolte, toutes les opérations sont faites à la main. Les étiquettes des bouteilles sont sobres et évoquent  le Vieux et le Nouveau monde.

J’ai dégusté  trois Chardonnays de styles différents, en commençant par le Village Réserve Chardonnay 2011, 13,5 º d’alcool.  Un assemblage des raisins des trois terroirs de la propriété, ce qui fait de lui le vin générique du Chardonnay de Jordan avec une belle représentation des saveurs variétales de la région de Niagara.

Après la récolte manuelle, le raisin passe par une table de tri, ensuite il est pressé en grappes entières pour obtenir plus de fraicheur et moins de rondeur. Le débourbage se fait à froid en cuve inox pour une période de 24h à 48h avant de soutirer le moût et d’initier les fermentations avec des levures indigènes. Une fois l’activité fermentaire commencée, l’intégralité des moûts est transférée en barrique pour une fermentation primaire et malolactique ainsi que pour son élevage. Les longues périodes fermentaires permettent au vin d’intégrer le boisé et de garder une jolie fraicheur. Seulement 13% des barriques sont en bois neuf, le reste a de 1 à 6 ans d’âge.

Le vin en barrique neuve est le seul à être bâtonné pour favoriser l’intégration du bois neuf et pour maintenir la fraîcheur sur le reste des barriques. Le vin vieillit tranquillement pour acquérir plus de complexité aromatique et d’équilibre en bouche. Pour les assemblages finaux, le Maître de chai a choisi  d’augmenter la proportion de bois des Vosges et le nombre de barriques d’un an d’âge, dans le but de préserver l’équilibre entre  fraîcheur, texture et puissance tannique. Au bout de 13 mois le vin est transféré en cuves inox pour un vieillissement de finition de 4 mois sur lies fines. Finalement après un léger collage, le vin est filtré et mis en bouteille où il va bénéficier d’un élevage supplémentaire de 6 mois avant sa commercialisation.

Le Village Réserve Chardonnay 2011 a une robe jaune paille brillante avec reflet argenté. Des arômes complexes d’abord floraux, de chèvrefeuille,  de fleur d’oranger, d’acacia, ensuite de feuilles de citronnelle et de tilleul, et finalement de fruits d’où ressortent le citron vert,  la poire, la pomme verte, la noisette, l’amande grillée et des notes boisées et épicées. Après aération, le second nez nous offre plus de complexité sur des arômes de miel, d’anis, de beurre frais et de la minéralité.

La bouche présente une délicate attaque sur le fruit. Le milieu de bouche a une texture riche et souple et une acidité bien balancée avec l’alcool. Le boisé est intégré et donne à ce vin une belle structure. En retro-olfaction, on note des arômes d’agrumes et une pointe de  minéralité.  Une finale persistante et gourmande nous laisse une délicieuse impression de fraîcheur. Ce vin est prêt à boire mais attendra son équilibre optimal dans 3 ans.

Le Clos Jordanne Village Réserve Chardonnay 2011 est disponible à la SAQ, code  11254031 Prix 31,50 $  

Le Clos Jordanne Claystone Terrace Chardonnay 2011, 13,6º d’alcool. 

Le raisin provient de la partie ouest du vignoble. La zone est appelée Twenty Mile Bench et se trouve  au cœur du village de Jordan. Les sols y sont argilo-calcaires et il y a un microclimat assez frais qui permet au raisin d’avoir une lente maturation.

Robe jaune paille clair, brillante avec des reflets dorés. Arômes intenses de fleur d’oranger, d’agrumes, de citron vert, de pamplemousse rose,  de pomme verte, de beurre frais et de miel. Après aération, le deuxième nez nous apporte des notes d’épices, de cèdre, de zeste d’orange confite et un peu de minéralité. L’attaque en bouche est franche, avec un goût agréable de citron vert et de pamplemousse.

Le milieu de bouche est plus minéral, mais avec un bel équilibre entre l’acidité, l’alcool et un glycérol modéré. La texture est souple et élégante. En retro-olfaction  on perçoit les parfums de fleurs d’oranger et d’anis. La finale est longue et persistante avec une fraicheur qui goûte les agrumes et la présence de minéralité.  Ce vin a une espérance de garde de 5 ans pendant lesquels il va encore s’améliorer.

Le Clos Jordanne Claystone Terrace Chardonnay 2011 est disponible à la SAQ, code 10697331. Prix 41,75 $.

Finalement j’ai dégusté le: Le Clos Jordanne Le Grand Clos Chardonnay 2011, 14º d’alcool.

Le raisin vient de la partie Nord-Ouest du vignoble, c’est le terroir de Clos Jordanne qui a donné son nom au domaine. Le sol, est riche en calcaire et en limon et il est très bien drainé. Le raisin murit longuement et obtient une belle maturité aromatique. La robe du vin est intense et brillante, d’un jaune paille à nuances argentées. Lorsqu’on tourne le vin dans le verre on observe de belles larmes qui témoignent de sa structure onctueuse et de sa richesse. Un bouquet d’arômes très complexe et d’une élégance rare, dégage des parfums de citron jaune et vert, de pamplemousse, d’abricot, de pêche et de mangue.
Le deuxième nez offre une gamme riche de biscuit, d’anis, de crème fraîche. En bouche l’attaque est franche, dominée par la fraîcheur et la minéralité. Il a en milieu de bouche une structure ronde et gourmande, apportée en partie par le glycérol, mais équilibrée par l’acidité  et l’alcool.

En rétro-olfaction, on perçoit une belle complexité sur des arômes de fruits déjà captés au nez et que l’on retrouve avec ravissement dans une longue finale gourmande, pleine d’élégance.

Le Clos Jordanne Le Grand Clos Chardonnay 2011 exprime de façon magistrale, la noblesse de son terroir unique.

Le Clos Jordanne Le Grand Clos Chardonnay est disponible à la SAQ, dans le millésime 2010, code 10697403. Prix 66.00 $.

Liens :

Le Clos Jordanne : http://www.leclosjordanne.com 
Sébastien Jacquey œnologue et maître de chai. 
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Représenté au Québec par :
Marques Constellation, Québec inc.

Robert Farese
Directeur du développement et événements spéciaux
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Bureau: 1 800 561-8634 poste 5376
http://www.cbrands.com

Manon Blais
Directrice provinciale des ventes 514 861-2404 ext  5271
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Chantal Nadeau 
Coordonnatrice
Trade Marketing - Québec et Provinces Atlantiques| 
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Tél: 514-861-2404 poste 5273

Judith Cournoyer,
Analyste
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Sami Ghosn c’est le vigneron de la Vallée de la Beqaa au Nord-est du Liban, à mi-chemin entre Beyrouth et Damas.

Seulement quarante kilomètres le séparent de ces deux capitales. Son vignoble est entouré de deux chaînes de montages qui sont le Mont Liban et l’Anti-Liban. La Beqaa est une vallée fertile qui a été le grenier du Moyen-Orient depuis l’antiquité.

Ses parents, chrétiens maronites avaient acheté le domaine Tanaïl en 1970, où ils cultivaient du raisin de table, avaient un jardin potager biologique et élevaient quelques chevaux. Survient  la guerre civile en 1975 et la famille Ghosn est obligée de fuir. Le conflit s’estompe mais leur domaine est occupé par des squatters musulmans qui refusent de partir. Le temps passe, Sami Ghosn part en France où il étudie l’architecture et s’installe finalement aux États-Unis. Son père lui écrit que les gens qui ont occupé de force leur domaine font pression sur lui pour qu’il leur cède la propriété à vil prix, en leur disant qu’ils ne reviendront jamais. On voulait vider le Liban de la présence chrétienne.

Sami est l’ainé de la famille et son père lui laisse le choix de la décision. Sami qui aime son pays pense qu’il doit rentrer et une fois sur place il travaille pour reprendre son domaine. Après de longues tractations où il met sa vie en danger, les squatters acceptent finalement de partir. La propriété est en ruines, il faut tout rebâtir. Maintenant qu’il a récupéré le domaine Sami veut en faire quelque chose. Il rend visite à un vieil homme chrétien de la montagne qui a surmonté toutes les péripéties de la guerre et qui cultive sa ferme avec amour.  Le vieux sage lui conseille de commencer par faire de l’Arak une eau-de-vie de vin anisée typique du Liban et de la Syrie. Sami décide de poursuivre cette idée, et bâtit un chai, loue un alambic  dit  à tête de Maure, qui est l’ancêtre de l’alambic charentais, achète dix tonnes de raisin blanc libanais appelé Obeïdi, et de l’anis du Mont Elmont en Syrie.

Il produit son premier Arak qu’il  fait vieillir dans des jarres en céramique.  Le produit est magnifique, fait de façon artisanale, à l’ancienne.  Au début il le vend dans la pharmacie de sa mère à Beyrouth comme produit biologique, avec des étiquettes écrites à la main. Ensuite il invente une bouteille bleue comme le ciel de la Beqaa. L’Arak Massaya est né et c’est un des meilleurs au monde. 

La proximité des vignes lui donne envie de faire du vin. Il arrache ses plants de raisin de table en 1997 et plante des cépages français : le Grenache, la Syrah et le Cabernet Sauvignon.

Le terroir de Massaya est argilo-calcaire. Comme il est à 900 mètres d’altitude, et qu’il se trouve près des montagnes enneigées il n’a pas besoin d’être irrigué. Entre avril et septembre il ne tombe  pas une goutte d’eau donc pas de problème de vers ni de champignons. Les vins de Massaya sont organiques et c’est presque par défaut, c’est facile à faire des bons vins à Massaya, le terroir est de rêve et le raisin magnifique. 

Pour faire du vin, le défi pour Sami Ghosn  va bien au-delà du Liban. Il lui fallait trouver la connaissance technique à la fine pointe. Les Libanais descendent des Phéniciens. Ils voyagent, font des rencontres et des échanges.   Sami connaissait quelqu’un à Bordeaux qui lui avait vendu des bouchons et une fois qu’il lui dit ce dont il a besoin, son correspondant lui présenté des gens.

Sami Ghosn et son associé Dominique Hébrard

La première cave qu’il visite à Bordeaux est celle de Cheval Blanc. Sami ne savait rien de Cheval Blanc et c’est Dominique Hébrard qui le reçoit en personne. Le CV  de Sami c’est la bouteille bleue d’Arak. Dominique Hébrard se montre intéressé et veut visiter le Liban pour aller aux sources du vin.  Le Liban a une histoire vinicole grandiose biblique et prébiblique. Le premier miracle du Christ, quand il a changé l’eau en vin c’était à Cana, au Sud Liban. Les Romains ont bâti  le temple de Bacchus dans la plaine de la Bekaa  à quelques kilomètres du domaine de Massaya. Dominique Hébrard  constate qu’ils ont le climat parfait pour faire des vins de qualité et c’est ce qui le décide à participer à la naissance du vin de Massaya.  Plus tard, Sami a pensé que les cépages plus méditerranéens seraient encore plus proches de son terroir.  Il fallait faire une sorte d’escale entre Bordeaux et la Beqaa et il rencontre les Brunier du domaine Le Vieux Télégraphe à Châteauneuf du Pape. Après une semaine de  réflexion, eux aussi se disent partants.  Sami a expliqué  à ses deux interlocuteurs qu’il voulait qu’ils soient des partenaires qui investissent et non des consultants qui le quittent au premier pépin qui arriverait au Liban. Ils ont mis de l’argent et depuis ils ont investi cinquante fois la mise initiale. Le vignoble est passé de 5 à 40 hectares, et ses vins accumulent les prix et les médailles.

Massaya produit toujours aujourd’hui son Arak artisanal et un vin blanc, un rosé et trois vins rouges magnifiques.  Les affaires vont bien, et soudain éclate la guerre civile en Syrie.  Le Liban se voit envahi par 2 millions et demi de réfugiés, presque tous musulmans qui s’éparpillent dans tout le territoire. J’ai demandé à Sami Ghosn qu’est-ce qui arrivera lorsque la guerre de Syrie se terminera, est-ce que les réfugiés vont regagner leur pays. Il m’a répondu que d’abord la guerre de Syrie risquait de se prolonger encore 10 ans et qu’une fois finie, les réfugiés Syriens qui ont tout perdu en Syrie, auront eu le temps de s’installer au Liban et qu’il ne croyait pas qu’ils repartiraient.  Sami Ghosn et ses associés tiennent le coup. Ils achètent un deuxième vignoble au Mont Liban et y bâtissent un chai, «pour ne pas mettre tous les œufs dans un même panier» Le Liban est un pays miracle et toutes les factions qui ont été en guerre pendant longtemps se sont ressoudés face au danger extérieur.  Les Chrétiens jouent à nouveau un rôle important pour la cohésion, et ils ont l’armée de leur côté.  Le Liban vit entre l’espoir et l’insécurité depuis l’antiquité. On finit par s’y habituer et par réussir sa vie malgré tout car «le jeu en vaut la chandelle».  

Sami Ghosn m’a apporté une bouteille d’Arak El Massaya et  trois de ses vins rouges à déguster. 

L’Arak El Massaya, 56 º d’alcool, a été distillé trois fois ce qui lui confère une grande finesse. À la fin de la deuxième distillation, le produit macère avec des graines d’anis vert pendant 18 heures. L’alambic est alimenté avec un feu de sarments de vigne.  Son élevage pendant deux ans en jarres de céramique ouvertes contribue à lui donner son velouté incomparable.

Pour le servir on verse d’abord l’Arak El Massaya dans un verre et on l’allonge d’environ 6 fois son volume d’eau fraîche. Au contact de l’eau il devient opalescent. On ajoute des glaçons seulement à la fin. L’Arak est une boisson conviviale qui meuble la conversation pendant des heures sur la terrasse, il s’agence avec une foule de produits et on peut en faire des cocktails incroyables,  dont on trouvera les recettes sur internet à cette adresse : http://www.massaya.com/Arak-Cocktails.aspx . 
Dans la tradition libanaise on le boit aussi en accompagnement d’un repas méditerranéen, il est rafraîchissant avec des mets relevés.  On peut le prendre en digestif avec quelques gouttes d’El Massaya dans le café. Les Espagnols appellent cela un carajillo.

L’Arak El Massaya est disponible à la SAQ code 10761348  Prix  32,00$ la bouteille de 500 ml.

J’ai dégusté le Massaya Classsic 2011, étiquette rouge,  60 % Cinsault, 20 % Cabernet-sauvignon et  20 %,  Syrah,  15 º d’alcool. 

Belle robe couleur rouge cerise foncé; des arômes de fruits rouges et de fruits noirs et un côté poivré qui est caractéristique des vins de Massaya.
En bouche c’est un vin ample, fruité, convivial, avec une belle structure; son acidité est bien balancée avec ses tanins charnus et l’alcool. C’est leur seul vin rouge qui a une capsule à vis.
C’est un vin qui accompagne bien les salades à cause de son côté poivré et épicé qui relève bien l’huile d’olive et le citron. Excellent avec les tapas, les pâtes, et les viandes rouges. On doit le servir à 17 ºC
Peut se conserver en cave jusqu’à 6 ans. 

Le Massaya Classsic millésime 2012 est disponible à la SAQ, code 10700764 Prix 16,80$.

J’ai dégusté aussi le Massaya Sélection Tanaïl 2010, étiquette argent, 40% Grenache, 30% Cinsault, 15% Cabernet Sauvignon  et 15% Mourvèdre, 15 º d’alcool.

Robe rouge intense tirant vers le violet. Des arômes complexes d’épices, de violette, de cerise noire, de prune, de réglisse, de chocolat, de tabac de vanille et de cèdre, car ce vin est élevé en fûts de bois. Une bouche ample, joyeuse bien structurée, avec des tanins ronds et gourmands, une finale persistante.

Un vin pour accompagner des repas festifs à base d’agneau et de la viande en sauce, comme le couscous,  bon également avec les fromages à pâte molle. 

On doit le servir autour de 17 ºC. Peut se conserver en cave jusqu’à 8 ans.

Le Massaya Sélection Tanaïl 2010, est disponible à la SAQ, code 00904102 Prix 21,25 $.


J’ai finalement dégusté le Massaya Gold Réserve 2009, 50% Cabernet Sauvignon, 40% Mourvèdre  et 10% Syrah, 14,5º d’alcool.

Les arômes sont tout en nuances, en équilibre. On perçoit de la violette, du poivre, de la cardamone, de la cannelle, de la cerise, de la prune, du moka, un soupçon de tabac et de la vanille. Un deuxième nez nous dévoile des parfums de sous-bois, de truffe, du bois de santal.  En bouche, il est d’une élégance rare, avec des tanins nobles et veloutés, les fruits et le poivre qui reviennent, l’acidité et les tanins en équilibre avec l’alcool. Ce vin caresse votre bouche et se termine dans une longue finale gourmande.

Le Massaya Gold Réserve est un vin de gastronomie qui appelle un steak au poivre saignant ou du gibier. Il est parfait avec le jambon de Bayonne, et avec un plateau de fromages. Il gagne à reposer en carafe pendant une heure. On doit le servir à 17 ºC. Il peut se conserver en cave jusqu’à 10 ans. 

Le Massaya Gold Réserve 2009 est disponible à la SAQ, code  10856929 Prix 39,75 $. 

Sami Ghosn est rentré au Liban, où l’attendaient son frère Ramzi qui est son bras droit, et sa sœur Gadah qui a une grande force d’âme. Sami a aussi des enfants qui grandissent et qui seront un jour sa relève.

Longue et belle vie à mon ami et à son pays, ce Liban qui en dépit de tout demeure la Perle du Moyen-Orient.

Voici les liens:

Sami Ghosn
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www.massaya.com

Ils sont représentés au Québec par :
Sélections Œno
Roch Bissonnette
Président
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Noël Fourcroy
Directeur des ventes
Tel. 514 769-1990
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La famille Dogliani a acheté le domaine Beni di Batasiolo à la Morra en plein cœur du Barolo (Piémont), dans les années cinquante. Les premières années n’ont pas été faciles.

Les vignerons vendaient leur vin en vrac aux négociants qui leur payaient des prix de misère. À la campagne, les familles avaient toujours de quoi manger, mais l’argent était rare. Bien que toute la famille Dogliani trimait dur dans les champs et au chai, ils connaissaient des fins de mois difficiles.

Fiorenzo Dogliani raconte que les jeunes, n’étaient pas malheureux pour autant. Souvent le dimanche, ils allaient à la mer avec des copains. Dans ce temps-là, les jeunes filles ne sortaient pas avec les garçons. Alors entre copains, ils apportaient quelques bonnes bouteilles, puis il y avait les touristes. Dans une de ces sorties, Fiorenzo a rencontré une dame qui prenait quelques jours de vacances. Il lui a fait goûter son vin et elle est restée totalement charmée. Fiorenzo était jeune et joli garçon, ce qui ne gâtait rien. La dame lui a confié qu’elle avait deux restaurants à Milan et que s’il allait la voir, elle lui achèterait son vin. Fiorenzo rêvait d’aller à Milan, mais n’osait pas le dire à son père. Dans ce temps-là, l’autorité paternelle était très grande et papa Antonio n’aimait pas que ses fils s’absentent de la ferme, car il manquait de bras.

Alors il s’est confié à sa mère, qui lui a permis de partir en cachette avec leur petite voiture et quelques caisses de vin. La dame milanaise a été ravie de le revoir et a appelé tous ses amis restaurateurs pour leur faire goûter au vin de Fiorenzo. Tous lui ont passé commande à cinq fois le prix qu’il recevait du négociant! Lorsque Fiorenzo est revenu à la ferme, pendant le dîner, son père lui a dit : « J’ai remarqué que la voiture n’était pas là, hier ». Alors Fiorenzo lui ai raconté son escapade et lui a dit qu’il avait reçu un nombre impressionnant de commandes à un très bon prix.

«Ah, lui a répondu son père, tu as vendu… et où est l’argent?»

Fiorenzo a expliqué qu’il serait payé à la livraison. Son père lui a permis d’aller livrer ses bouteilles à Milan.

Au début, les bouteilles n’avaient pas d’étiquette. Un simple papier disait la provenance et le cépage.

Fiorenzo s’est mis à vendre ses vins dans la région milanaise et la famille a connu la prospérité.

À partir de 1978, la propriété s’est étendue à sept domaines, d’abord, dans les meilleurs secteurs pour la culture du Nebbiolo. Aujourd’hui, les Frères Dogliani ont neuf « domaines » remarquables et la propriété atteint 140 hectares, ce qui est énorme pour le Piémont. Leur Grand Domaine du Barolo comprend les terroirs de Briccolina, Boscareto, Cerequio, Bofani, Batasiolo, Tantesi, Bricco di Barolo, Zonchetta et Morino. Trois ingrédients ont créé la prospérité du domaine : l’inébranlable unité des Dogliani, le respect de la vigne, et l’immense qualité de leurs vins.

J’ai dégusté deux vins. Tout d’abord le Beni di Batasiolo Langue DOC 2011 un assemblage de Dolcetto, Barbera et Nebbiolo.

Récolte manuelle du raisin. Macération avec les peaux pendant une dizaine de jours. Chaque cépage est vinifié séparément dans des petites barriques avant d’être assemblé. Vieillissement pendant 12 à 14 mois, partiellement en fût de chêne français partiellement en cuve inox. Le vin repose en bouteille pendant six mois avant sa commercialisation.

La robe est rouge tirant à violet, limpide et brillante. Bouquet fruité de mûres et de cerises, une pointe épicée et un goût délicat, frais, délicieusement fruité et rond avec une finale longue et élégante.

Ce vin très gourmand est un compagnon idéal pour les hors d’œuvres, pour les pâtes et pour les viandes. Une merveille! Il faut le servir entre 16°et 18°C.

Ce millésime est prêt à boire mais peut aussi se garder pendant 8 à 10 ans.

Pour un maximum de plaisir, je suggère l’utilisation d’un verre : EVENT pour vin rouge.

Le Beni di Batasiolo Langue DOC 2011 est disponible à la SAQ, code 00611251. Prix 17,10 $

La deuxième bouteille que j’ai dégusté c’est le Beni di Batasiolo Barolo DOCG 2009, 100 % Nebbiolo. 13,5% d’alcool.

Récolte manuelle du raisin. La vinification commence par une longue macération de 15 jours avec les peaux à température contrôlée, suivie d’une fermentation malolactique. Le vin est ensuite élevé en barriques de chêne slovène pendant deux ans et se repose pendant quatre mois en bouteille avant d’être mis sur le marché.

Robe rubis foncé qui virera vers le rouge brique avec le temps. Bouquet intense, avec des notes d’épices et de fruits secs qui se décline avec finesse dans le palais et dans le nez. En bouche il est sec, complexe, élégant, austère et velouté. Une finale longue et agréable.

Ce vin appelle les viandes rouges, le gibier, et les fromages bien faits. C’est un vin pour accompagner les grands repas. Il faut le servir entre 16° et 18°C.

Pour un plaisir parfait, je suggère l’utilisation d’un verre : EVENT de 22 oz pour vin rouge.

Le Beni di Batasiolo Barolo DOCG est disponible à la SAQ, dans le millésime 2010, code 10856777 Prix 29,40 $

Liens :

www.batasiolo.com
Représentés au Québec par
Charton Hobbs, Québec
Luc Provencher
Directeur
Division Vins Fins
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514 353 8955 Ext : 358
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Roger Huet
Chroniqueur
Président du Club des Joyeux
samyrabbat.com
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