samedi 18 mai 2024
Roger Huet

Roger Huet

Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...

Nos invités nous parlent de leur art. Laetitia Huet est Maître de chai au Vignoble Rivière du Chêne et Maurice Dufour, est le propriétaire fromager de la Maison Migneron à Baie St-Paul.

Pour écouter l’émission cliquez ici : sam-gou-r-huet-2013-03-09-dufour-l-huet.mp3

Invitée : Laetitia Huet, Maître de Chai
Vignoble Rivière du Chêne
Tel. (450) 491-3997
http://www.vignobleriviereduchene.ca
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Invité : Maurice Dufour, fromagerie Famille Migneron
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
http://www.famillemigneron.com
Tel. 1 418 435-56-92

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com

Nos invités de cette semaine sont : Marie-Ève Gilla et Gilles Nicault, porte-paroles des vins de l’État de Washington au Québec pour 2013, et et Quentin Chapuis Responsable Commercial pour le Canada de la Chocolaterie Valrhona qui nous présente toute sa gamme de chocolats fins.

sam-gou-r-huet-2013-03-02-gilla-nicault-chapuis.mp3

Porte-paroles des Vins de l’État de Washington.
http://www.washingtonwine.org/

Marie-Ève Gilla
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.;

Gilles Nicault
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Quentin Chapuis
Directeur pour le Canada des Chocolats Valrhona
http://fr.valrhona.com
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Domaine Bertinerie, s’étend sur 60 hectares à Cubnezais dans l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Il se compose de trois vignobles, trois terroirs et trois châteaux : le Château Bertinerie, le Château Haut Bertinerie et le château Manon La Lagune.

lentre du chteau

Une tradition de deux siècles doublée d’un formidable esprit d’innovation anime les propriétaires de cette exploitation familiale dirigée par Daniel Bantegnies et aujourd’hui surtout par ses deux fils Franz, au chai, Eric à la vigne et au marketing, dont le fils de 15 ans, Alexandre, s’initie également à l’art de faire du bon vin pour en assurer la relève.

Ce qui caractérise ce domaine depuis 1989 c’est la culture de la vigne en lyre. Il s’agit d’une nouvelle méthode, mise au point par l’Institut National de la Recherche Agronomique de France. La taille en lyre, permet de dégager le centre de chaque plant, de sorte que le feuillage et les grappes bénéficient d’une meilleure photosynthèse et d’une meilleure aération. Résultat : moins de maladies et moins de pertes sur les grappes qui mûrissent plus tôt et plus harmonieusement. La culture en lyre exige que la cueillette se fasse entièrement à la main.

La famille Bantegnies pratique l’agriculture raisonnée à vocation écologique depuis plus de trente ans. Dans sa quête incessante pour l’amélioration de ses vins elle a sélectionné les meilleurs terroirs pour la culture des cépages traditionnels du Bordelais : le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc et le Sauvignon.

Les Bantegnies produisent une jolie gamme de vins en appellation Blaye Côtes de Bordeaux, qui se déclinent en rouge, en clairet, en rosé et en blanc. Ils sont élevés en caves souterraines.

J’ai dégusté en compagnie d’Éric Bantegnies quatre de leurs vins : en commençant par les blancs et tout d’abord le Château Bertinerie 2011. Cépage Sauvignon à 100%. Belle robe jaune or; arômes d’agrumes, de pêche blanche, de poire et de pomme verte, mais aussi d’épices. Beaucoup de fraîcheur en bouche où l’on retrouve la saveur des fruits évoqués par les arômes. Une remarquable longueur en fin de bouche. À boire en apéritif ou en accompagnement d’huitres, et de fruits de mer.

Nous avons ouvert ensuite un Château Haut Bertinerie 2011, 100% Sauvignon. Un vin issu de vieilles vignes qui poussent sur des sols argilo-silicieux. D’abord vinifié en cuves inox, le vin est élevé pendant 7 mois en barriques neuves avec bâtonnage à toutes les deux semaines. Robe vieil or. Aromatique et fruité, il offre beaucoup de fraîcheur en bouche, il est aussi légèrement boisé et d’une grande élégance. Une finale toute en finesse, longue et caressante. Ce vin gourmand se marie avantageusement avec des poissons apprêtés de toutes les façons : crus, en sauce, grillés ou marinés. Il se marie également très bien avec des gratins, des champignons, et des viandes blanches. Il a un superbe potentiel de garde qui peut aller jusqu’à quinze ans.

Ensuite nous avons passé aux rouges en commençant par le Château Bertinerie 2009. Le millésisme 2009 est une grande année pour ce vin non clarifié et élevé en barriques neuves pour l’oxygénation. C’est un vin d’assemblage, 60% Merlot, 30% Cabernet Sauvignon et 10% Cabernet franc. Belle robe sang de pigeon; grande complexité aromatique : des fruits rouges assez mûrs, des épices, un peu de tabac blond. En bouche des tanins arrondis par la barrique, un bel équilibre entre l’acidité et l’alcool. Agréable et soyeux en fin de bouche. Idéal avec un magret ou un confit de canard, sublime avec une pintade, mais tout aussi bon avec des viandes rouges.

Nous avons terminé la dégustation par un Château Haut Bertinerie 2009, 60% Merlot et 40% Cabernet Sauvignon. Belle robe grenat, large palette aromatique de fruits rouges : fraise et framboise et de fruits noirs légèrement confits. Des notes de pruneau, de violette, d'épices douces, de cuir et de sous-bois mais aussi de réglisse et de violettes apportées par le Cabernet Sauvignon. En bouche c’est un vin complexe qui allie richesse alcoolique, souplesse et rondeur. Ce vin charmeur et subtil, sait exprimer ses tannins élégants, au caractère féminin et sensuel. Sa richesse en tannins lui confère une longue espérance de conservation d’au moins dix ans. Versatile et gourmand, il accompagnera avec bonheur aussi bien les viandes blanches que les rouges.

Voici les liens :
Vignoble Bertinerie :
Château Haut-Bertinerie
Château Bertinerie
Château Manon La Lagune.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.chateaubertinerie.com

Représentés au Québec par :
LBV International
Marguerite Aghaby
www.lbvinternational.com
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cell: 514-451-5105

Tous les vins sont disponibles à la SAQ

Château Bertinerie 2011, Blaye Côtes de Bordeaux, blanc, code 707190 $ 16,40.
Château Haut Bertinerie 2011, Blaye Côtes de Bordeaux blanc, code 11095130 $ 22,75.
Château Bertinerie 2009, Blaye Côtes de Bordeaux. 2009 rouge, code 962118 $ 17,40.
Château Haut Bertinerie, Premières Côte de Blaye 2009 rouge, code 10808610 $ 22,75.

Roger Huet
Chroniqueur gourmand.
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com

Nos invités de cette semaine sont : Pascal Desjardins qui nous parle du Château Belle-Brise, à Pomerol, Bordeaux, France, et Quentin Chapuis Responsable Commercial pour le Canada de la Chocolaterie Valrhona.

Pour écouter l’émission cliquez ici :
sam-gou-r-huet-2013-02-23-desjardins-chapuis.mp3

Pascal Desjardins
Bella Vita Grands Crus,
Château Belle-Brise, à Pomerol, Bordeaux, France.
Marion Chéreau, Resp. du développement commercial
1 450 562-2099
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
http://www.bellavitagrandscrus.com

Quentin Chapuis
(514) 506 5742
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
http://fr.valrhona.com

SAMEDIS GOURMETS du 16 février 2013

Nos invités de cette semaine sont: Geneviève Boisvert qui nous parle des vins du domaine d'Arboleda au Chili et Martin Falardeau, Maître boulanger à Le Pain dans les Voiles.

POUR ÉCOUTER L'ÉMISSION, cliquer ici!

Invitée : Geneviève Boisvert
Directrice Régionale du Groupe Chadwick
Arboleda, Errazuriz, Seña, Caliterra
http://www.arboledawines.com

Représentés au Québec par
Marc Anthony Brands, Ltée
780 Brewster, suite 02-150
Montreal, Quebec, H4C 2K1
tel: 514-798-5305
http://www.markanthony.com/

Invité : Martin Falardeau
Le Pain dans les Voiles
357, rue de Castelneau E. Montréal
Tel. 514 278-1515
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

mardi, 05 février 2013 00:29

Les délicieux vins d’Arboleda

Je me suis entretenu avec Geneviève Boisvert, Directrice régionale du très beau domaine vinicole Arboleda, du Chili.

genevive boisvet 3

Geneviève Boisvert; Directrice régionale du très beau domaine vinicole Arboleda, du Chili

RH. – Quand a commencé le projet Arboleda?
GB. – Arboleda a été fondé en 1999 par Eduardo Chadwick, également propriétaire de Viña Errazuriz. Inversement à Vina Errazuriz qui est aujourd’hui encore une propriété familiale et dont Eduardo représente la 5e génération, Viña Arboleda est le projet personnel d’Eduardo. Il est également de taille plus modeste. C’est un projet durable. Un projet dont le développement est fait dans le respect de l’environnement, qui implique un engagement social et un développement économiquement durable pour les générations futures.

RH. – Le domaine a plusieurs vignobles tant sur la côte que sur la plaine, avec des noms aussi jolis que Chilhué et Las Vertientes chacun avec des cépages différents adaptés à leur terroir et au climat.
GB. – Effectivement Arboleda compte deux vignobles tous deux situés dans la Vallée de l’Aconcagua qui se trouve 100 km au Nord de la capitale du Chili, Santiago.

Chilhué est situé à une quinzaine de kilomètres à peine de la côte du Pacifique. Il bénéficie d’un climat frais tout à fait adapté à la production de Sauvignon Blanc, de Chardonnay et même de Pinot Noir. Il mesure 1100 hectares dont seulement 113 sont plantés. Tout le reste de la propriété est habité par une forêt vierge, des corridors naturels ainsi qu’un grand réservoir d’eau de source.

Las Vertientes se trouve un peu plus loin vers l’est, juste passé la Cordillera de la costa où le climat est un peu plus tempéré permettant la plantation et une maturation optimale pour les cépages rouges tel que le Cabernet Sauvignon, la Syrah, le Carménère, le Petit Verdot et Cabernet Franc. Y sont également plantés à titre exploratoire, le Mourvèdre, le Sangiovese, la Marsanne, la Roussanne et le Viognier. Cette propriété mesure 1043 hectares où seuls 127 hectares sont plantés. Ce qui laisse, ici aussi, une grande place à la nature vierge, un lieu de prédilection pour le développement et la protection de la biodiversité.

RH. – L’œnologue et maître de chai est une jeune femme Carolina Herrera.
GB. – Carolina Herrera une jeune femme passionnée et charmante. Elle s’exprime dans 3 langues; l’espagnol, l’anglais et le français qu’elle a appris lors de ses stages en Vallée de Loire. C’est donc sans surprise que vous retrouverez dans les vins d’Arboleda un côté frais, avec une belle acidité, beaucoup de fruit et peu de bois. Des vins définitivement plus de style européen que nouveau monde.

RH. – Combien de types de vins propose Arboleda aux consommateurs?
GB. – Arboleda produit 6 vins monocépages : Sauvignon Blanc, Chardonnay, et Pinot Noir qui proviennent de la côte et Cabernet Sauvignon, Carménère et Syrah qui proviennent de l’intérieur des terres.

RH. – Quelle est la taille du marché québécois pour Arboleda?
GB. – En fait, c’est son plus grand marché d’exportation au monde. C’est un domaine de taille plutôt modeste, une maison « boutique ». Et comme le marché Québécois est un marché très important pour tout le groupe Errazuriz, il allait de soi que le Québec serait le premier marché pour Arboleda.

arboleda sr

RH. – Vous nous avez apporté deux vins à déguster : L’Arboleda Sauvignon blanc et l’Arboleda Cabernet Sauvignon Est-ce qu’ils sont tous les deux à la Société des Alcools du Québec?
GB. – Oui, vous trouverez le Cabernet Sauvignon dans la section des produits courants et le Sauvignon Blanc dans la section des spécialités.

Nous avons dégusté en premier l’Arboleda Sauvignon Blanc 2011 qui a une très belle robe jaune, claire, limpide, avec quelques reflets verts. Le nez est intense avec des notes de piment vert et de feuilles de tomate où se mêlent également fruits tropicaux et agrumes avec des notes minérales qui sont propres au terroir.

En bouche il y a une belle onctuosité et une douce acidité. Un vin bien équilibré où l’on retrouve les arômes perçus au nez. La texture et l'acidité donnent une sensation juteuse en bouche.

RH. – Quels mets suggérez pour accompagner ce vin?
GB. – Outre à l’apéritif, je recommande le Sauvignon Blanc d’Arboleda avec des huitres, j’adore les huitres! Avec le poisson bien sûr, un poisson grillé ou poêlé avec des épices et peut-être un filet de jus de citron. Il est particulièrement bon avec un ‘ceviche’, qu’il soit aux pétoncles, crevettes ou poisson blanc.

Nous avons ouvert ensuite l’Arboleda Cabernet Sauvignon 2010 qui a une robe d’un rouge soutenu et qui montre déjà que c’est un vin gourmand, un vin à caractère. Il a une très grande intensité aromatique, avec des parfums de fruits rouges et noirs, comme les cerises et prunes noires. On trouve des notes épicées, telles que le poivre blanc et des épices douces mais aussi des notes de cèdre, de fumée et de tabac dues au passage en barriques françaises.

En bouche le palais est de haute intensité où l’on retrouve les fruits rouges et une légère note balsamique. Il est moyennement corsé avec une bonne structure et des tanins fins; un bel équilibre entre l'acidité et le corps. C’est un vin élégant, juteux, avec une finale persistante.

RH. – Que suggérez-vous comme mariage avec ce vin?
GB. – La viande rouge bien sûr, qu’elle soit grillée, rôtie ou poêlée, ou un bon mijoté de bœuf à l’italienne ou même un osso bucco car les tannins de ce vin sont assez fondus pour se marier avec une viande blanche tel que le veau ou le porc.

Les vins chiliens sont à la hauteur des palais les plus exigeants.

Liens : Arboleda : www.arboledawines.com

Ils sont représentés au Québec par :
Mark Anthony Brands
François Boutin, directeur provincial des ventes
780 Brewster,Suite 02-150
Montréal Qc H4C 2K1
T 514 798-5305 TC 1 866 463-5897
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.markanthony.com

Liste des vins d’Arboleda disponibles au Québec :

Arboleda Syrah 2009 Code SAQ : 11625671 - 19,40 $
Arboleda Carmenere 2009 Code SAQ : 11331614 - 21,10 $
Arboleda Chardonnay 2011 Code SAQ : 11324289 - 20,15 $
Arboleda Sauvignon Blanc 2011 Code SAQ : 11256626 - 19,15 $
Arboleda Cabernet-Sauvignon Code SAQ : 10967434 19,90 $

Roger Huet
Chroniqueur gourmand.
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com

dimanche, 03 février 2013 14:11

L'Actualité Alimentaire

J’ai rencontré Patrick Lesort, Rédacteur en Chef du magazine L’Actualité Alimentaire, voici l’entrevue qu’il m’a accordée :

RH. – Votre magazine est un des plus intéressants du secteur de l’Agroalimentaire au Québec, racontez-nous son histoire.
PL. – L’actualité Alimentaire fête son 10e anniversaire cette année. Le magazine a été fondé par Lyne Gosselin éditrice et présidente d’Édikom, et par Martin Lemire, nutritionniste. L’Actualité Alimentaire est née de la nécessité d’avoir un magazine corporatif dans le secteur manufacturier le plus important du Québec : On parle de 165 000 emplois directs et indirects. Il fait le lien entre tous les secteurs de l’industrie : les transformateurs, la recherche, la distribution, les diététistes, le secteur de la formation, les producteurs, les fournisseurs, etc. Les principaux joueurs de l’industrie nous soutiennent depuis le début. À la lecture de nos chroniques on peut se rendre compte de l’importance et du poids de l’Actualité Alimentaire qui est aussi un soutien pour le monde de la boulangerie et de la viticulture. Nous avons:

  • Un site internet
    Une newsletter
    Une implication directe au concours GAÏA pour l’emballage alimentaire
    Une implication directe au programme DUX

image 2084
RH. –. Il y a eu d’ailleurs le premier gala DUX au marché Bonsecours il y a quelques jours
PL. – Oui, nous sommes fiers du succès : 400 personnes de l’industrie sont venues assister à la remise des prix du premier concours DUX. Je tiens à souligner que DUX est non seulement un concours mais d’abord un programme d’incitation, de récompense et d’information pour les industriels et les organismes autour de la problématique des saines habitudes alimentaires.

DUX est soutenu par Québec en forme. Il fait partie du même coup de tout ce mouvement santé qui veut aider la population à avoir de meilleurs réflexes alimentaires pour une meilleure santé. Nous récompensons les entreprises et organismes qui ont réalisé soit des produits santé, soit des programmes d’incitation et toujours dans une optique d’entrainement qui est la notion centrale du concours. Pour ce premier concours les gagnants sont : Pour un nouveau produit alimentaire , section PME : NUTRIFRANCE pour ses barres OMAX

Dans la section Grande Entreprise : ALIMENTS ULTIMA pour la gamme de yogourts IÖGO.

Pour un produit alimentaire amélioré, section grande entreprise OLYMEL pour la réduction importante de la teneur en sodium de produits de volaille transformée.

En Communication : METRO pour le programme « Metro Croque Santé »

En Objectif santé –Dans l’associatif : EXTENSO pour son programme de formation « Nos petits mangeurs »

Dans le secteur Institution : Ma santé au sommet de l’École Polytechnique de Montréal, HEC Montréal et l’Université de Montréal pour ses mesures de sensibilisation et de bonification des distributrices alimentaires.

Finalement, Comme vote du public le gagnant était ACTI-MENU pour son programme Défi Santé 5/30 Équilibre.

Plus de 1000 personnes ont suivi le gala en direct sur notre réseau 5 à 7 info.tv et 3700 personnes ont téléchargé les interviews ou des extraits du Gala.

RH. – Vous véhiculez toujours des grands dossiers, dans le dernier numéro c’était Le Surgelé, dans le numéro actuel c’est le Dossier Dux et la Santé en Alimentation
PL. –Oui, nous avons des dossiers qui ne passent pas inaperçus et qui me tiennent à cœur comme celui des changements climatiques et leurs répercutions sur l’agriculture et sur le prix des produits avec les interviews à Steven Guilbeault d’Equiterre et à Karel Meyrand de la Fondation Suzuki; le dossier sur l’Eau où l’on s’est aperçu en questionnant des chercheurs et des spécialistes que tout n’est pas aussi rose que l’on dit. Nous avons aussi traité d’hygiène et salubrité, du marché Québec-États-Unis que nous traitons dans notre prochain numéro, de la relève et la problématique de la formation et du manque de personnel; l’innovation, etc. Par des chroniques et souvent par mon édito, nous touchons aussi à la politique, en faisant le suivi des dossiers qui touchent notre secteur. Nous sommes d’ailleurs bien placés avec notre journaliste Lionel Levac ancien journaliste parlementaire à Radio Canada.

RH. – Vous avez aussi des cahiers extrêmement importants pour l’industrie agroalimentaire comme le cahier des subventions.
PL. – Ce sont des cahiers importants qui traitent de sujets très précis : la boulangerie, les subventions, les coopératives agricoles, l’industrie de la viande, entre autres. Dans notre prochain numéro nous faisons un tour d’horizon de la Technopole de St-Hyacinthe. Un bassin d’emploi important mais aussi un phare de l’industrie agroalimentaire québécoise, la seule technopole dédiée entièrement à l’agroalimentation. Plus de 200 délégations du monde entier y viennent voir chaque année ce qui s’y fait dans la recherche, le développement, et la formation. De plus en plus, des gros industriels étrangers viennent s’y installer pour profiter de la structure et du savoir-faire du personnel en place.

RH. – Comme vous êtes depuis toujours chroniqueur vins, on trouve dans votre magazine des articles consacrés aux vins et aux plaisirs de bouche.
PL. – Vous touchez le point sensible… Effectivement, je suis par ailleurs sommelier et le monde du vin est mon domaine. Je suis chroniqueur vins pour le magazine Le MUST et sommelier/conseiller au restaurant Influences à Outremont. La viticulture fait partie intégrante de l’industrie de la transformation et je trouvais normal d’en parler. La viticulture québécoise me tient à cœur. Quand on parle de vins de glace ou des cidres de glace il y a ici des produits exceptionnels. La viticulture au Québec est jeune mais n’a pas de quoi rougir. J’englobe bien entendu dans nos chroniques les cidriculteurs, les distillateurs et les brasseurs. Le public commence à les demander, les papiers fleurissent dans les journaux, la SAQ tend l’oreille et commence à réagir positivement. C’est un mouvement vers le meilleur quoique souvent complexe, avec des lois qui remontent parfois à la prohibition en ce qui concerne par exemple le droit de vendre ses produits sur les foires et salons. Il a fallu que l’Association des Viticulteurs du Québec demande une injonction à la cour pour obtenir une tolérance qui est accordée d’année en année. Il y a encore une loi qui empêche les distillateurs de vendre leurs produits sur place.

Le plus gros problème de la viticulture québécoise, ce n’est pas le climat comme on pourrait le croire, mais les lois qui n’évoluent pas. A noter qu’au gala DUX nous n’avions que des vins et cidres québécois au menu, et ils étaient excellents!

RH. – Qu’est-ce que votre magazine va nous proposer dans son prochain numéro.
PL. – J’ai déjà annoncé les grandes lignes: le dossier sur le marché États-Unis Québec avec des hauts et des bas et des réglementations fédérales qui risquent de mettre l’industrie agroalimentaire canadienne dans le trouble à cause de la normalisation des emballages aux normes américaines, un casse-tête financier pour les PME qui auront du mal à concurrencer les géants américains et qui n’auront peut-être pas les ressources nécessaires pour réadapter leurs lignes de production et d’emballage. Elles seront confrontées au risque d’invasion des produits américains qui n’auront plus besoin de s’adapter aux normes canadiennes. Donc, des emplois en jeu et en péril. Dans notre prochain numéro nous présenterons aussi un cahier sur la Technopole de St-Hyacinthe dont je vous ai parlé. Nous présentons également un profil de ïogo, les fameux yaourts. C’est une histoire incroyable qui a été possible grâce à des investissements rarement vus ici, mais aussi grâce à une équipe formidable. Ils ont réussi à survivre après avoir vu partir le seul client qu’ils avaient pendant 40 ans. Ils ont créé et lancé une marque en 18 mois et ont sorti une gamme de 65 produits innovateurs, de qualité exemplaire.

RH. – Pour votre dixième anniversaire est-ce qu’il y aura un numéro spécial?
PL. – Nous sommes déjà à préparer notre numéro de 10e anniversaire, avec des retours en arrière et des perspectives, secteur par secteur.

RH. – Si nos auditeurs sont intéressés à l’Actualité Alimentaire, où est-ce qu’ils pourront la trouver?
PL. – L’Actualité Alimentaire est un magazine corporatif. On ne le trouve pas en kiosque. Il faut s’abonner en ligne sur notre site : www.actualitealimentaire.com

RH. – Patrick Lesort est un bon vivant, il a ouvert une bonne bouteille d’un vin blanc du Languedoc et nous avons trinqué.

Roger Huet
Chroniqueur vins
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com

jeudi, 24 janvier 2013 18:23

Le Guide Debeur fête 28 ans!

Le célèbre Debeur, Guide Gourmand des Québécois fête cette année 28 ans. Je me suis entretenu avec son concepteur et éditeur, Thierry Debeur qui a lancé sa maison d’édition il y a trente ans.

guidedebeur

RH – Comment a commencé l’aventure du Guide Debeur?

TD – J’étais chroniqueur pour huit magazines et il y avait toujours un problème parce que je soulevais le lièvre et je touchais des choses qu’il ne fallait pas toucher. Les gens de la publicité de ces magazines étaient inquiets et s’arrachaient les cheveux chaque fois que j’avais un nouveau dossier. Un jour j’en ai eu assez et j’ai décidé que j’allais faire mes propres éditions et ainsi je pourrais dire les choses comme je veux et quand je veux. C’est comme ça qu’ont commencé les éditions Debeur. Il y a eu d’abord l’Agenda Gastronomique des affaires dont l’idée était de donner aux gens une liste de restaurants pour leurs repas d’affaires. On avait fait un agenda avec une liste. Les gens nous ont dit : «Nous avons notre agenda et nous achetons votre agenda quand même parce qu’il y a cette information des restaurants au début». Alors nous avons séparé la liste, on l’a reliée et fait le premier Guide Debeur.

RH – Il y a de cela 28 ans.
TD – Oui, c’est pourquoi il y a ce décalage entre la fondation de la maison d’édition et le Guide Debeur qui s’appelait d’ailleurs Guide Gastronomique à l’époque.

RH – Il y a sans doute eu une évolution.
TD – Ah oui, d’abord dans le nombre de pages on est passé de 96 pages à 224. On a voulu aussi faire un guide mais avec des informations, des nouvelles, une revue de ce qu’on a fait dans l’année c’est pourquoi on a appelé le Guide Debeur : la Revue Gourmande et à un moment donné avec internet on s’est rendu compte que cela faisait double emploi, donc toutes les nouvelles on les a laissés sur internet sur le site www.debeur.com qui est un site gratuit et interactif où les gens peuvent laisser leur opinion. On a laissé cette année dans le Guide, uniquement des listes de référence, donc la liste des restaurants, les boutiques gourmandes, les traiteurs, les épiceries fines… On avait un petit guide de vins qui s’appelait le Petit Debeur qu’on la rapatrié également, de façon que Le Guide Debeur est beaucoup plus un bouquin de référence qu’un bouquin d’information et de nouvelles comme il était avant.

RH – Il est quand même très convivial. C’était toujours ce qui caractérisait vos publications, et votre Guide même s’il est maintenant surtout un livre de référence, il demeure très convivial.
TD – C’est ce qu’on voulait toujours, faire un livre pratique qui aide les gens à faire des choix. Si le public aime nos choix et ce qu’on a décrit, tant mieux, on a gagné, si non, j’aimerais qu’on nous prévienne car c’est peut-être nous qui sommes dans l’erreur.

RH – Comment faites vous pour le choix des restaurants.
TD – Il y a plusieurs sources. Il y a d’abord les restaurants qui nous envoient leur menu lorsqu’ils ouvrent pour nous dire voilà on existe, venez nous visiter, on vous offre le repas, ce qu’on refuse obstinément. On va toujours incognito dans les restaurants et on paye notre addition. Parfois on nous invite dans un lancement officiel où il y a beaucoup de monde, alors on envoie un photographe ou une recherchiste, mais nous ne nous présentons jamais dans un restaurant où nous pourrions être identifiés. Nous surveillons aussi ce que font nos confrères, moi j’achète le Guide Voir, j’achète tous les guides pour voir ce qu’ils font, ce qu’ils ont découvert, des fois on peut passer à côté de choses intéressantes. On lit les chroniques du vendredi et du samedi dans les grands quotidiens. C’est un peu tout ça ce qui nous permet de trouver ce qu’il y a de plus intéressant et bien sûr on doit y aller nous, pour pouvoir nous faire une opinion et savoir si cela vaut la peine oui ou non de le rentrer dans le Guide Debeur.

RH – Combien de restaurants sont décrits dans votre guide?
TD – Cinq cents à peu près.

RH – C’est du travail, vous avez une équipe, sans cela vous seriez très gros.
TD – Oui, bien sûr, mais vous voyez déjà, entre la table et mon siège c’est déjà très juste. Oui on est plusieurs, beaucoup de pigistes, des gens qui travaillent dans des grands quotidiens ou à la radio; des gens qui sont spécialisés dans le domaine et qui sont nos correspondants dans les grandes villes du Québec.

RH – Je trouve très sympathique d’avoir dans le même guide les restaurants et les vins.
TD – Oui nous avons un vrai guide des vins à l’intérieur avec quand même 210 produits. Il y a des vins, des cidres et des spiritueux, mais la majorité ce sont des vins.

RH – Le prix n’est pas très élevé, 24,95 dollars pour un guide absolument précieux. On peut trouver le Guide Debeur dans toutes les librairies ou chez l’éditeur.
TD – Sur notre site : www.debeur.com il y a une page pour acheter le guide.

RH – Je recommande vivement ce guide exceptionnel à tous les gourmets et les bons vivants.

Roger Huet
Chroniqueur gourmand.
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com

Vous pouvez écouter également l’entrevue que Thierry Debeur a concédé à l’émission Samedis Gourmets sur son parcours exceptionnel.

Samedis Gourmets – émission du 19 janvier 2013

dimanche, 27 mars 2016 09:35

L’esprit Sparr

L’esprit Sparr est fait de passion et d’émotion. La Maison a été fondée sous le règne de Louis XIV par Jean Sparr à Sigolsheim, au cœur de l’Alsace. Sous le règne suivant, François-Pierre Sparr agrandit le vignoble et en 1861, Charles Sparr développe l’activité de négoce.

Mais c’est son fils Pierre qui, en dépit des craintes qu’inspire le phylloxéra, lancera la mise en bouteille en Alsace et en sera un des précurseurs. La Deuxième Guerre mondiale a pratiquement rasé Sigolsheim et son vignoble, mais les Sparr sont tenaces et Pierre Sparr rebâtit son vignoble et ses dépendances et en fait un des plus beaux domaines d'Alsace, dont le rayonnement est mondial.

La Maison Pierre Sparr Successeurs possède en propre 15 hectares de vignes et achète la production de 130 hectares à des viticulteurs avec qui elle a des contrats à long terme.

Pierre Sparr c’est surtout un style, un savoir-faire d'exception qui privilégie pour chaque cépage l’harmonie des sols et d’un climat sec et ensoleillé.

J’ai dégusté le Pierre Sparr Pinot Gris Réserve, 2014, AOC Alsace Alsace, 12,5o d’alcool.

Le raisin est cultivé dans le respect de la nature, vendanges minutieuses, à maturité. Fermentation alcoolique lente, à température contrôlée. Élevage sur lies en cuves inox et en foudres de chêne. Le vin est filtré avant sa mise en bouteille.

roger sparr pinot gris

Robe dorée brillante. Le vin fait des larmes dans le verre, annonçant son onctuosité. Bouquet floral et fruité: poire, pêche, coing et miel.

En bouche c’est un vin blanc demi-sec, opulent, moelleux, avec une belle rondeur onctueuse mais à la fois souple et élégant avec une riche texture fruitée, une acidité rafraichissante qui apporte beaucoup d’harmonie. Une longue finale.

Superbe avec les fruits de mer, les poissons en croûte de sel, et les viandes blanches. Je suggère de le servir à 9 oC. On peut le garder 7 ans en cave.

Pierre Sparr Reserve Pinot Gris 2014 est disponible à la SAQ, code 11675679. Prix 17,95$.

Liens: 

Maison Pierre Sparr Successeurs 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Représentés au Québec par l’Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com 
LaMetropole.com

mardi, 29 mars 2016 05:15

Régine Sumeire et Pétale de Rose

L’histoire est connue, la famille Sumeire acquiert en 1933 le Château Font-Freye. Ils achètent en 1958 un autre très beau domaine, proche de Pierrefeu, dans le Var, dont ils étaient les régisseurs de longue date: il s’agit du Château La Tour de l’Évêque, qui porte aussi le nom de Château La Tour Sainte Anne, et qui a déjà été la résidence d’été des évêques de Toulon.

La propriété est connue entre autres par une fontaine aux Dauphins, qui s’était desséchée à cause d’une peine d’amour et que les Sumeire ont restaurée en faisant venir de l’eau par gravité d’une source de Font-Freye.

Aujourd’hui, le domaine est dirigé par Régine Sumeire, qui est aussi propriétaire du château Barbeyrolles. Le vignoble s’étend sur 89 hectares. C’est un cirque exceptionnel de vignes, baigné de soleil et entouré des collines des Maures. Il est certifié en agriculture biologique depuis 2008. On y cultive des cépages de Syrah, Mourvèdre, Grenache, Cinsault et Cabernet-Sauvignon pour les vins rouges et rosés et Rolle, Sémillon et Ugni Blanc pour les blancs.

J’ai dégusté le rosé Pétale de Rose, AOC Côtes de Provence 2015; 42% Cinsault, 38% Grenache, 9% Syrah, 4% Ugni-Blanc, 3% Mourvèdre, 2% Sémillon, 1% Cabernet Sauvignon et 1% Rolle, 13,5o d’alcool.

Les vendanges se font manuellement. Les raisins triés sont mis directement dans le pressoir, sans foulage. Une légère pressée permet d’obtenir cette délicatesse et ce parfum qui le caractérisent. Le Pétale de rose est fait du premier jus.

roger petale de rose samy

Robe Rosé très pâle et cristallin. Bouquet de jasmin, de chèvrefeuille, de gentiane, de framboise. En bouche c’est un vin chatoyant, frais, adorablement gourmand, avec une longue finale. Il va accompagner avec délicatesse le saumon cuit en croûte de sel, le saumon fumé, la truite au four, le crabe des neiges, les sushis.

Il est aussi superbe en apéritif, sur une terrasse. On suggère de le servir à 14 oC à table, mais sur une terrasse, l’été, il est préférable de le boire beaucoup plus frais.

On dit que pour conquérir le cœur d’une femme, ce rosé délicat vous fait faire la moitié du chemin.

Régine Sumeire a beaucoup contribué avec ce vin à établir le style du rosé de Provence: pâle, fruité, convivial. Pour notre bonheur, elle a l’obsession de la qualité.

Le Pétale de Rose est disponible à la SAQ code 00425496. Prix 21,65$.

Liens: 

Château La Tour de l'Évêque – Château La Tour Sainte Anne

Représenté au Québec par Charton Hobbs, Québec

Luc Provencher, directeur division Vins Fins/Communications
514 353 8955, poste 358
514 799 0524 Portable
3000, boulevard René-Lévesque, suite 400
Île-des-Sœurs, Verdun (Québec) H3E 1T9

Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com 
LaMetropole.com