
Roger Huet
Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...
L'Actualité Alimentaire
J’ai rencontré Patrick Lesort, Rédacteur en Chef du magazine L’Actualité Alimentaire, voici l’entrevue qu’il m’a accordée :
RH. – Votre magazine est un des plus intéressants du secteur de l’Agroalimentaire au Québec, racontez-nous son histoire.
PL. – L’actualité Alimentaire fête son 10e anniversaire cette année. Le magazine a été fondé par Lyne Gosselin éditrice et présidente d’Édikom, et par Martin Lemire, nutritionniste. L’Actualité Alimentaire est née de la nécessité d’avoir un magazine corporatif dans le secteur manufacturier le plus important du Québec : On parle de 165 000 emplois directs et indirects. Il fait le lien entre tous les secteurs de l’industrie : les transformateurs, la recherche, la distribution, les diététistes, le secteur de la formation, les producteurs, les fournisseurs, etc. Les principaux joueurs de l’industrie nous soutiennent depuis le début. À la lecture de nos chroniques on peut se rendre compte de l’importance et du poids de l’Actualité Alimentaire qui est aussi un soutien pour le monde de la boulangerie et de la viticulture. Nous avons:
- Un site internet
Une newsletter
Une implication directe au concours GAÏA pour l’emballage alimentaire
Une implication directe au programme DUX
RH. –. Il y a eu d’ailleurs le premier gala DUX au marché Bonsecours il y a quelques jours
PL. – Oui, nous sommes fiers du succès : 400 personnes de l’industrie sont venues assister à la remise des prix du premier concours DUX. Je tiens à souligner que DUX est non seulement un concours mais d’abord un programme d’incitation, de récompense et d’information pour les industriels et les organismes autour de la problématique des saines habitudes alimentaires.
DUX est soutenu par Québec en forme. Il fait partie du même coup de tout ce mouvement santé qui veut aider la population à avoir de meilleurs réflexes alimentaires pour une meilleure santé. Nous récompensons les entreprises et organismes qui ont réalisé soit des produits santé, soit des programmes d’incitation et toujours dans une optique d’entrainement qui est la notion centrale du concours. Pour ce premier concours les gagnants sont : Pour un nouveau produit alimentaire , section PME : NUTRIFRANCE pour ses barres OMAX
Dans la section Grande Entreprise : ALIMENTS ULTIMA pour la gamme de yogourts IÖGO.
Pour un produit alimentaire amélioré, section grande entreprise OLYMEL pour la réduction importante de la teneur en sodium de produits de volaille transformée.
En Communication : METRO pour le programme « Metro Croque Santé »
En Objectif santé –Dans l’associatif : EXTENSO pour son programme de formation « Nos petits mangeurs »
Dans le secteur Institution : Ma santé au sommet de l’École Polytechnique de Montréal, HEC Montréal et l’Université de Montréal pour ses mesures de sensibilisation et de bonification des distributrices alimentaires.
Finalement, Comme vote du public le gagnant était ACTI-MENU pour son programme Défi Santé 5/30 Équilibre.
Plus de 1000 personnes ont suivi le gala en direct sur notre réseau 5 à 7 info.tv et 3700 personnes ont téléchargé les interviews ou des extraits du Gala.
RH. – Vous véhiculez toujours des grands dossiers, dans le dernier numéro c’était Le Surgelé, dans le numéro actuel c’est le Dossier Dux et la Santé en Alimentation
PL. –Oui, nous avons des dossiers qui ne passent pas inaperçus et qui me tiennent à cœur comme celui des changements climatiques et leurs répercutions sur l’agriculture et sur le prix des produits avec les interviews à Steven Guilbeault d’Equiterre et à Karel Meyrand de la Fondation Suzuki; le dossier sur l’Eau où l’on s’est aperçu en questionnant des chercheurs et des spécialistes que tout n’est pas aussi rose que l’on dit. Nous avons aussi traité d’hygiène et salubrité, du marché Québec-États-Unis que nous traitons dans notre prochain numéro, de la relève et la problématique de la formation et du manque de personnel; l’innovation, etc. Par des chroniques et souvent par mon édito, nous touchons aussi à la politique, en faisant le suivi des dossiers qui touchent notre secteur. Nous sommes d’ailleurs bien placés avec notre journaliste Lionel Levac ancien journaliste parlementaire à Radio Canada.
RH. – Vous avez aussi des cahiers extrêmement importants pour l’industrie agroalimentaire comme le cahier des subventions.
PL. – Ce sont des cahiers importants qui traitent de sujets très précis : la boulangerie, les subventions, les coopératives agricoles, l’industrie de la viande, entre autres. Dans notre prochain numéro nous faisons un tour d’horizon de la Technopole de St-Hyacinthe. Un bassin d’emploi important mais aussi un phare de l’industrie agroalimentaire québécoise, la seule technopole dédiée entièrement à l’agroalimentation. Plus de 200 délégations du monde entier y viennent voir chaque année ce qui s’y fait dans la recherche, le développement, et la formation. De plus en plus, des gros industriels étrangers viennent s’y installer pour profiter de la structure et du savoir-faire du personnel en place.
RH. – Comme vous êtes depuis toujours chroniqueur vins, on trouve dans votre magazine des articles consacrés aux vins et aux plaisirs de bouche.
PL. – Vous touchez le point sensible… Effectivement, je suis par ailleurs sommelier et le monde du vin est mon domaine. Je suis chroniqueur vins pour le magazine Le MUST et sommelier/conseiller au restaurant Influences à Outremont. La viticulture fait partie intégrante de l’industrie de la transformation et je trouvais normal d’en parler. La viticulture québécoise me tient à cœur. Quand on parle de vins de glace ou des cidres de glace il y a ici des produits exceptionnels. La viticulture au Québec est jeune mais n’a pas de quoi rougir. J’englobe bien entendu dans nos chroniques les cidriculteurs, les distillateurs et les brasseurs. Le public commence à les demander, les papiers fleurissent dans les journaux, la SAQ tend l’oreille et commence à réagir positivement. C’est un mouvement vers le meilleur quoique souvent complexe, avec des lois qui remontent parfois à la prohibition en ce qui concerne par exemple le droit de vendre ses produits sur les foires et salons. Il a fallu que l’Association des Viticulteurs du Québec demande une injonction à la cour pour obtenir une tolérance qui est accordée d’année en année. Il y a encore une loi qui empêche les distillateurs de vendre leurs produits sur place.
Le plus gros problème de la viticulture québécoise, ce n’est pas le climat comme on pourrait le croire, mais les lois qui n’évoluent pas. A noter qu’au gala DUX nous n’avions que des vins et cidres québécois au menu, et ils étaient excellents!
RH. – Qu’est-ce que votre magazine va nous proposer dans son prochain numéro.
PL. – J’ai déjà annoncé les grandes lignes: le dossier sur le marché États-Unis Québec avec des hauts et des bas et des réglementations fédérales qui risquent de mettre l’industrie agroalimentaire canadienne dans le trouble à cause de la normalisation des emballages aux normes américaines, un casse-tête financier pour les PME qui auront du mal à concurrencer les géants américains et qui n’auront peut-être pas les ressources nécessaires pour réadapter leurs lignes de production et d’emballage. Elles seront confrontées au risque d’invasion des produits américains qui n’auront plus besoin de s’adapter aux normes canadiennes. Donc, des emplois en jeu et en péril. Dans notre prochain numéro nous présenterons aussi un cahier sur la Technopole de St-Hyacinthe dont je vous ai parlé. Nous présentons également un profil de ïogo, les fameux yaourts. C’est une histoire incroyable qui a été possible grâce à des investissements rarement vus ici, mais aussi grâce à une équipe formidable. Ils ont réussi à survivre après avoir vu partir le seul client qu’ils avaient pendant 40 ans. Ils ont créé et lancé une marque en 18 mois et ont sorti une gamme de 65 produits innovateurs, de qualité exemplaire.
RH. – Pour votre dixième anniversaire est-ce qu’il y aura un numéro spécial?
PL. – Nous sommes déjà à préparer notre numéro de 10e anniversaire, avec des retours en arrière et des perspectives, secteur par secteur.
RH. – Si nos auditeurs sont intéressés à l’Actualité Alimentaire, où est-ce qu’ils pourront la trouver?
PL. – L’Actualité Alimentaire est un magazine corporatif. On ne le trouve pas en kiosque. Il faut s’abonner en ligne sur notre site : www.actualitealimentaire.com
RH. – Patrick Lesort est un bon vivant, il a ouvert une bonne bouteille d’un vin blanc du Languedoc et nous avons trinqué.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com
Le Guide Debeur fête 28 ans!
Le célèbre Debeur, Guide Gourmand des Québécois fête cette année 28 ans. Je me suis entretenu avec son concepteur et éditeur, Thierry Debeur qui a lancé sa maison d’édition il y a trente ans.
RH – Comment a commencé l’aventure du Guide Debeur?
TD – J’étais chroniqueur pour huit magazines et il y avait toujours un problème parce que je soulevais le lièvre et je touchais des choses qu’il ne fallait pas toucher. Les gens de la publicité de ces magazines étaient inquiets et s’arrachaient les cheveux chaque fois que j’avais un nouveau dossier. Un jour j’en ai eu assez et j’ai décidé que j’allais faire mes propres éditions et ainsi je pourrais dire les choses comme je veux et quand je veux. C’est comme ça qu’ont commencé les éditions Debeur. Il y a eu d’abord l’Agenda Gastronomique des affaires dont l’idée était de donner aux gens une liste de restaurants pour leurs repas d’affaires. On avait fait un agenda avec une liste. Les gens nous ont dit : «Nous avons notre agenda et nous achetons votre agenda quand même parce qu’il y a cette information des restaurants au début». Alors nous avons séparé la liste, on l’a reliée et fait le premier Guide Debeur.
RH – Il y a de cela 28 ans.
TD – Oui, c’est pourquoi il y a ce décalage entre la fondation de la maison d’édition et le Guide Debeur qui s’appelait d’ailleurs Guide Gastronomique à l’époque.
RH – Il y a sans doute eu une évolution.
TD – Ah oui, d’abord dans le nombre de pages on est passé de 96 pages à 224. On a voulu aussi faire un guide mais avec des informations, des nouvelles, une revue de ce qu’on a fait dans l’année c’est pourquoi on a appelé le Guide Debeur : la Revue Gourmande et à un moment donné avec internet on s’est rendu compte que cela faisait double emploi, donc toutes les nouvelles on les a laissés sur internet sur le site www.debeur.com qui est un site gratuit et interactif où les gens peuvent laisser leur opinion. On a laissé cette année dans le Guide, uniquement des listes de référence, donc la liste des restaurants, les boutiques gourmandes, les traiteurs, les épiceries fines… On avait un petit guide de vins qui s’appelait le Petit Debeur qu’on la rapatrié également, de façon que Le Guide Debeur est beaucoup plus un bouquin de référence qu’un bouquin d’information et de nouvelles comme il était avant.
RH – Il est quand même très convivial. C’était toujours ce qui caractérisait vos publications, et votre Guide même s’il est maintenant surtout un livre de référence, il demeure très convivial.
TD – C’est ce qu’on voulait toujours, faire un livre pratique qui aide les gens à faire des choix. Si le public aime nos choix et ce qu’on a décrit, tant mieux, on a gagné, si non, j’aimerais qu’on nous prévienne car c’est peut-être nous qui sommes dans l’erreur.
RH – Comment faites vous pour le choix des restaurants.
TD – Il y a plusieurs sources. Il y a d’abord les restaurants qui nous envoient leur menu lorsqu’ils ouvrent pour nous dire voilà on existe, venez nous visiter, on vous offre le repas, ce qu’on refuse obstinément. On va toujours incognito dans les restaurants et on paye notre addition. Parfois on nous invite dans un lancement officiel où il y a beaucoup de monde, alors on envoie un photographe ou une recherchiste, mais nous ne nous présentons jamais dans un restaurant où nous pourrions être identifiés. Nous surveillons aussi ce que font nos confrères, moi j’achète le Guide Voir, j’achète tous les guides pour voir ce qu’ils font, ce qu’ils ont découvert, des fois on peut passer à côté de choses intéressantes. On lit les chroniques du vendredi et du samedi dans les grands quotidiens. C’est un peu tout ça ce qui nous permet de trouver ce qu’il y a de plus intéressant et bien sûr on doit y aller nous, pour pouvoir nous faire une opinion et savoir si cela vaut la peine oui ou non de le rentrer dans le Guide Debeur.
RH – Combien de restaurants sont décrits dans votre guide?
TD – Cinq cents à peu près.
RH – C’est du travail, vous avez une équipe, sans cela vous seriez très gros.
TD – Oui, bien sûr, mais vous voyez déjà, entre la table et mon siège c’est déjà très juste. Oui on est plusieurs, beaucoup de pigistes, des gens qui travaillent dans des grands quotidiens ou à la radio; des gens qui sont spécialisés dans le domaine et qui sont nos correspondants dans les grandes villes du Québec.
RH – Je trouve très sympathique d’avoir dans le même guide les restaurants et les vins.
TD – Oui nous avons un vrai guide des vins à l’intérieur avec quand même 210 produits. Il y a des vins, des cidres et des spiritueux, mais la majorité ce sont des vins.
RH – Le prix n’est pas très élevé, 24,95 dollars pour un guide absolument précieux. On peut trouver le Guide Debeur dans toutes les librairies ou chez l’éditeur.
TD – Sur notre site : www.debeur.com il y a une page pour acheter le guide.
RH – Je recommande vivement ce guide exceptionnel à tous les gourmets et les bons vivants.
Roger Huet
Chroniqueur gourmand.
Animateur de l’émission Samedis Gourmets
Président du Club des Joyeux
www.vsgourmands.wordpress.com
Vous pouvez écouter également l’entrevue que Thierry Debeur a concédé à l’émission Samedis Gourmets sur son parcours exceptionnel.
Samedis Gourmets – émission du 19 janvier 2013
L’esprit Sparr
L’esprit Sparr est fait de passion et d’émotion. La Maison a été fondée sous le règne de Louis XIV par Jean Sparr à Sigolsheim, au cœur de l’Alsace. Sous le règne suivant, François-Pierre Sparr agrandit le vignoble et en 1861, Charles Sparr développe l’activité de négoce.
Mais c’est son fils Pierre qui, en dépit des craintes qu’inspire le phylloxéra, lancera la mise en bouteille en Alsace et en sera un des précurseurs. La Deuxième Guerre mondiale a pratiquement rasé Sigolsheim et son vignoble, mais les Sparr sont tenaces et Pierre Sparr rebâtit son vignoble et ses dépendances et en fait un des plus beaux domaines d'Alsace, dont le rayonnement est mondial.
La Maison Pierre Sparr Successeurs possède en propre 15 hectares de vignes et achète la production de 130 hectares à des viticulteurs avec qui elle a des contrats à long terme.
Pierre Sparr c’est surtout un style, un savoir-faire d'exception qui privilégie pour chaque cépage l’harmonie des sols et d’un climat sec et ensoleillé.
J’ai dégusté le Pierre Sparr Pinot Gris Réserve, 2014, AOC Alsace Alsace, 12,5o d’alcool.
Le raisin est cultivé dans le respect de la nature, vendanges minutieuses, à maturité. Fermentation alcoolique lente, à température contrôlée. Élevage sur lies en cuves inox et en foudres de chêne. Le vin est filtré avant sa mise en bouteille.
Robe dorée brillante. Le vin fait des larmes dans le verre, annonçant son onctuosité. Bouquet floral et fruité: poire, pêche, coing et miel.
En bouche c’est un vin blanc demi-sec, opulent, moelleux, avec une belle rondeur onctueuse mais à la fois souple et élégant avec une riche texture fruitée, une acidité rafraichissante qui apporte beaucoup d’harmonie. Une longue finale.
Superbe avec les fruits de mer, les poissons en croûte de sel, et les viandes blanches. Je suggère de le servir à 9 oC. On peut le garder 7 ans en cave.
Pierre Sparr Reserve Pinot Gris 2014 est disponible à la SAQ, code 11675679. Prix 17,95$.
Liens:
Maison Pierre Sparr Successeurs
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Représentés au Québec par l’Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
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Régine Sumeire et Pétale de Rose
L’histoire est connue, la famille Sumeire acquiert en 1933 le Château Font-Freye. Ils achètent en 1958 un autre très beau domaine, proche de Pierrefeu, dans le Var, dont ils étaient les régisseurs de longue date: il s’agit du Château La Tour de l’Évêque, qui porte aussi le nom de Château La Tour Sainte Anne, et qui a déjà été la résidence d’été des évêques de Toulon.
La propriété est connue entre autres par une fontaine aux Dauphins, qui s’était desséchée à cause d’une peine d’amour et que les Sumeire ont restaurée en faisant venir de l’eau par gravité d’une source de Font-Freye.
Aujourd’hui, le domaine est dirigé par Régine Sumeire, qui est aussi propriétaire du château Barbeyrolles. Le vignoble s’étend sur 89 hectares. C’est un cirque exceptionnel de vignes, baigné de soleil et entouré des collines des Maures. Il est certifié en agriculture biologique depuis 2008. On y cultive des cépages de Syrah, Mourvèdre, Grenache, Cinsault et Cabernet-Sauvignon pour les vins rouges et rosés et Rolle, Sémillon et Ugni Blanc pour les blancs.
J’ai dégusté le rosé Pétale de Rose, AOC Côtes de Provence 2015; 42% Cinsault, 38% Grenache, 9% Syrah, 4% Ugni-Blanc, 3% Mourvèdre, 2% Sémillon, 1% Cabernet Sauvignon et 1% Rolle, 13,5o d’alcool.
Les vendanges se font manuellement. Les raisins triés sont mis directement dans le pressoir, sans foulage. Une légère pressée permet d’obtenir cette délicatesse et ce parfum qui le caractérisent. Le Pétale de rose est fait du premier jus.
Robe Rosé très pâle et cristallin. Bouquet de jasmin, de chèvrefeuille, de gentiane, de framboise. En bouche c’est un vin chatoyant, frais, adorablement gourmand, avec une longue finale. Il va accompagner avec délicatesse le saumon cuit en croûte de sel, le saumon fumé, la truite au four, le crabe des neiges, les sushis.
Il est aussi superbe en apéritif, sur une terrasse. On suggère de le servir à 14 oC à table, mais sur une terrasse, l’été, il est préférable de le boire beaucoup plus frais.
On dit que pour conquérir le cœur d’une femme, ce rosé délicat vous fait faire la moitié du chemin.
Régine Sumeire a beaucoup contribué avec ce vin à établir le style du rosé de Provence: pâle, fruité, convivial. Pour notre bonheur, elle a l’obsession de la qualité.
Le Pétale de Rose est disponible à la SAQ code 00425496. Prix 21,65$.
Liens:
Château La Tour de l'Évêque – Château La Tour Sainte Anne
Représenté au Québec par Charton Hobbs, Québec
Luc Provencher, directeur division Vins Fins/Communications
514 353 8955, poste 358
514 799 0524 Portable
3000, boulevard René-Lévesque, suite 400
Île-des-Sœurs, Verdun (Québec) H3E 1T9
Roger Huet
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TIO PEPE, Olé!
Ce curieux nom de Tio Pepe, c’est l’équivalent d’Oncle Jo pour les Québécois.
C’était en 1835. Manuel María Gonzales, qui avait alors 23 ans, rêvait de devenir producteur de Xérès et fréquentait assidûment son oncle José Angel Peña, qui s’était donné la mission de créer un xérès parfait.
Le petit nom des José en Espagne c’est Pepe, d’où plus tard son célèbre xérès sec s’appellera Tio Pepe. Deux ans plus tard, dans une petite bodega, et sous les indications de son oncle, Manuel Maria crée un xérès vraiment sec. Il l’envoie à Robert Byass, son agent à Londres, et devient très populaire auprès des Anglais. Robert Byass s’associe plus tard à Manuel Maria Gonzales, et la maison prend le nom de Gonzales Byass.
Le Xérès Tio Pepe Extra Dry de Gonzalez Byass 100% Palomino, 15º d’alcool.
C’est un vin muté, auquel on ajoute de l’alcool à la fin de la fermentation pour qu’il atteigne 15º d’alcool, pour avoir le droit de s’appeler « fino ».
Il est fait de Palomino à 100%, un cépage doré de Jerez de la Frontera, au sud de l’Espagne. Il pousse sur les terroirs calcaires, crayeux, argileux et sableux au climat humide et doux en hiver et chaud, souvent torride en été. Avec un ensoleillement de 300 jours par année.
Le vin est mis en contact avec le voile de levures, qui couvre les vins de Xérès vieillis dans des barriques partiellement remplies, qu’on appelle « flor ». Il est vieilli en « soleras » pendant 4 ans.
Robe or pâle. Parfum délicat d’amandes et de noisettes, un soupçon de zeste de citron. Très sec en bouche, peu acide, léger, charmeur. C’est le vin idéal pour l’apéritif, il accompagne à merveille les olives vertes, les fromages, les jambons, et les tapas. Il est aussi bon avec des fruits de mer et les poissons. On doit le boire très frais entre 4º et 7ºC.
Le Xérès Tio Pepe Extra Dry de Gonzalez Byass est disponible à la SAQ en format de 750 ml. Code 00242669. Prix 18,75$.
Liens:
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Cellulaire : 514 522-9339, poste 231
Roger Huet
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La griffe d’or du Château Mont-Redon
Lorsqu’à Montréal nous pensons au Château Mont-Redon ou au Château Riotor, nous pensons à Jean et à Jérôme Abeille, dont les visites sont l’occasion de goûter des vins exceptionnels de la région de Châteauneuf-du-Pape et des Côtes de Provence.
Je les ai rencontrés un peu plus tôt cette année, lors d’une verticale mémorable des vins du Château Mont-Redon Châteauneuf-du-Pape rouge, millésimes 2000, 2006, 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013. Nous avons apprécié la régularité de ces vins avec les caractéristiques de chaque année et l’expression du terroir, toujours mise en avant par ce domaine. Les anciens millésimes regorgent de jeunesse!
Jean et Jérôme Abeille m’ont accordé cette entrevue:
Jérôme et Jean Abeille
RH – La vigne était déjà cultivée dans la région de Mont-Redon à l’époque romaine; au Moyen-âge sous l’autorité de l’Évêque on y faisait des vins qui étaient fort appréciés de la papauté d’Avignon. Pendant tout le Dix-huitième et le Dix-neuvième siècle, le domaine a appartenu à des familles de notables et les vins du Château de Mont-Redon étaient très appréciés. Le phylloxéra s’est abattu sur le vignoble rhodanien et l’a terrassé à la fin du Dix-neuvième siècle.
Après des années de dormance les propriétaires des domaines se sont mis à rebâtir les vignobles, c’est alors qu’apparaît le premier membre de votre famille, Henri Plantin qui acquiert en 1929 deux hectares et demi de terres éparses. Il a la vision de planter des vignes sur un plateau caillouteux et boisé qui domine la propriété. Vous êtes respectivement la troisième et la quatrième génération, racontez-nous votre aventure familiale.
JEAN ABEILLE – La perspicacité de notre grand-père a été de penser à exploiter les qualités exceptionnelles de ce terroir.
JÉRÔME ABEILLE – Ce fut le premier vigneron à planter la vigne dans ces sols très caillouteux et à avoir eu le mérite d’apprendre à les travailler malgré leur difficulté.
RH – Vous avez plusieurs propriétés dans la région de Châteauneuf-du-Pape et de la Vallée du Rhône
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – En effet, nous avons:
- 100 hectares en Châteauneuf-du-Pape,
- 35 hectares en Lirac,
- 25 hectares en Côtes du Rhône et
- 40 hectares en Côtes de Provence rosé « Château Riotor ».
RH – Comment sont les terroirs et le climat?
JEAN ABEILLE – Il s’agit d’un plateau au sol argilo-calcaire qui a la particularité d’être recouvert de galets roulés.
JÉRÔME ABEILLE – C’est un climat méditerranéen avec beaucoup de Mistral (vent du nord). Le temps est sec et chaud en été avec de belles arrière-saisons.
RH – Le château de Mont-Redon a fait de la protection de l’environnement, une priorité. Quel type d’agriculture pratiquez-vous?
JEAN ABEILLE – Nous pratiquons une agriculture raisonnée avec un examen de toutes les parcelles du vignoble toutes les semaines et un examen du cycle de chaque parasite par informatique.
JÉRÔME ABEILLE – Les problèmes environnementaux font l’objet de toutes nos attentions. Nous avons ainsi fait installer une station d’épuration et nous procédons au recyclage de tous les déchets.
RH – Quels sont les cépages que vous cultivez dans vos trois domaines de la Vallée du Rhône méridional?
JEAN ABEILLE – Les principaux cépages sont: le Grenache, la Syrah, le Mourvèdre et le Cinsault.
JÉRÔME ABEILLE – Nous cultivons les 13 cépages de l’AOC:
- 5 en blanc: Grenache, Clairette, Bourboulenc, Roussanne, Picpouls,
- 8 en rouge: Picpouls, Counoise, Muscardin, Vaccarèse et Terret noir en plus des principaux cités ci-dessus.
RH – Vinifiez-vous séparément pour assembler plus tard dans chaque appellation?
JEAN ABEILLE – Oui, chaque cépage est vinifié isolément.
JÉRÔME ABEILLE – L’assemblage se fait tôt après les fermentations malolactiques.
RH – Vous êtes un des premiers domaines en France à s’être doté d’un trieur optique au laser.
JEAN ABEILLE – Oui, effectivement, nous avons été séduits par cette technique physique.
JÉRÔME ABEILLE – Elle a été mise au point chez nous et elle est opérationnelle depuis 5 ans.
RH – Combien de vins produisez-vous dans chacune de vos appellations?
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE –
- Châteauneuf-du-Pape rouge et blanc
- Lirac rouge, blanc et rosé
- Côtes du Rhône rouge, blanc et rosé
- Côtes de Provence rosé et blanc.
RH – Vous avez un domaine particulier qui est le Château Riotor en Côtes de Provence, où vous ne produisez que des vins rosés.
JEAN ABEILLE – Oui, les produits sont vinifiés et embouteillés au Château Riotor.
JÉRÔME ABEILLE – Ils sont ensuite acheminés au Château Mont-Redon qui les commercialise.
RH – Qu’est-ce qui caractérise ces Rosés de Provence, aujourd’hui si prisés?
JEAN ABEILLE – La finesse, l’élégance, la légèreté et le fruité.
JÉRÔME ABEILLE – Un style de rosés typiques de cette appellation, remarqués pour leur complexité aromatique « des rosés aériens ».
RH – Quelle différence existe entre vos vins rosés de Provence et ceux de la vallée du Rhône méridional?
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Ceux de la Vallée du Rhône sont plus colorés, plus corsés et plus structurés. Ils sont davantage aptes à la garde.
RH – Vous avez aussi une petite production de marcs, très qualitatifs.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Ils proviennent de la distillation de nos marcs, essentiellement de blancs, pour avoir le plus de fruit possible. Nous avons:
- Un marc blanc sur le fruit, à boire glacé,
- Un marc ambré, vieilli au minimum 10 ans en fût de chêne.
RH – Vos propriétés représentent ensemble un vignoble considérable. Combien de bouteilles produisez-vous annuellement?
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – 700 000 environ.
RH –Quelle est la part que vous destinez à l’exportation, et quelle est la place du Québec parmi vos marchés étrangers?
JEAN ABEILLE – Nous réservons 65% à l’exportation sur 45 pays.
JÉRÔME ABEILLE – Le Québec représente 10% des marchés export.
RH – Vous avez apporté quatre vins pour déguster. Dans quel ordre voulez-vous que l’on procède?
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Nous avons choisi l’ordre suivant, sachant qu’il n’y a que 3 vins:
- Lirac rouge 2013,
- Lirac blanc 2014,
- Châteauneuf-du-Pape rouge 2011.
RH – Nous débouchons le Château Mont-Redon Lirac rouge 2013, un assemblage de Grenache 70%, de Syrah 20%, de Mourvèdre 10%, 14° d’alcool.
JEAN ABEILLE – De façon générale, la fermentation de nos vins est longue, 15 jours minimum après un éraflage total. Elle est suivie d’une fermentation malolactique.
JÉRÔME ABEILLE – Le contrôle des températures se situe aux alentours de 28°.
RH – Robe rouge intense, dense et sombre à reflets bleutés. Bouquet riche de cerise noire douce, de mûre, de myrtille, de cassis. On décèle aussi de la figue sèche, du tabac, un soupçon de moka et de poivre blanc et des touches de garrigue.
En bouche, il est ample, puissant, généreux avec des tanins ronds et fondus, une belle fraicheur, des riches saveurs de fruits, perçus au nez, mais aussi de poivre, d’olive noire et une finale longue et gourmande.
JEAN ABEILLE – Lirac rouge 2013 accompagnera bien toutes les viandes rouges et les gibiers. C’est un vin qui a beaucoup de rondeur et de gras et il convient de le servir à une température de 16°.
JÉRÔME ABEILLE – Notre Lirac rouge peut s’apprécier dès sa deuxième année et atteindra sa plénitude entre la 3ème et la 6ème année.
Château Mont-Redon Lirac Rouge 2013 est disponible à la SAQ, code 11293970. Prix 24,60$
RH – Nous débouchons maintenant le Château Mont-Redon Lirac blanc 2014, un assemblage de Clairette 45%, Grenache blanc 25%, Roussanne 20% et Viognier 10%, 13° d’alcool.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – C’est un vin vinifié à basse température, entre 14 et 16° dont la fermentation dure 3 semaines minimum.
RH – Robe jaune or intense. Bouquet de fleurs d’aubépine, de jasmin et de chèvrefeuille. Riches parfums fruités de pomme, de melon, de nectarine, de pêche blanche, de poire, de pamplemousse avec des notes très légèrement musquées.
Ample en bouche, élégant, onctueux, avec une belle structure, un goût d’abricot, de pêche blanche, de zeste d’orange, une longue finale avec un agréable soupçon d’amertume et une belle fraîcheur.
RH – Quels mariages nous proposez-vous pour ce Lirac blanc?
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Il s’appréciera tout particulièrement avec des poissons et crustacés, ainsi qu’avec des fromages de chèvre. Il faut le servir à une température de 6°. C’est un vin fruité, élégant et charmeur qui peut se conserver 4 à 6 ans.
Château Mont-Redon Lirac Blanc 2014 est disponible à la SAQ, code 12258973. Prix 23,05$.
RH – Nous débouchons maintenant le Château Mont-Redon Châteauneuf-du-Pape rouge 2011, 60% Grenache, 30% Syrah, 8% Mourvèdre et 2% Cinsault, Counoise, Muscardin et Vaccarèse, 14,5° d’alcool.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – C’est un vin dont la vinification se fait par piégeage. Nous faisons un assemblage unique qui est mis en bouteille 18 mois environ après la récolte. Les vins reposent ensuite 6 mois en nos caves.
RH – Robe rouge rubis intense à nuances grenat. Bouquet riche d’abord floral où se dégage le parfum de violette, ensuite fruité: cerise, mûre, myrtille, cassis. On perçoit le pruneau, et la figue sèche, et la noisette, suivies des notes d’épices, de poivre blanc, un petit peu de réglisse, et d’olive noire, la garrigue joyeuse, et finalement des notes animales, de cuir et de gibier. Quelle complexité!
Ample en bouche, onctueux, puissant, généreux, avec des tanins ronds et fondus. Un large éventail d'arômes soutenus de fruits concentrés et une délicieuse fraicheur qui vous caresse jusqu’en finale. Un vin qui est tout en harmonie et délicieusement gourmand.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Nous conseillons de servir ce vin avec toutes les viandes rouges et prioritairement avec les gibiers. La température de service idéale est de 16° ; c’est un vin très plaisant à boire dès aujourd’hui mais qui gagnera encore en complexité dans les quelques années à venir. De façon générale, nos Châteauneuf rouges peuvent se garder 10 ans et plus.
Château Mont-Redon Châteauneuf-du-Pape est disponible à la SAQ dans le millésime 2010, code 00856666. Prix 47,25$.
RH – Le Château Mont-Redon reçoit chaque année une quantité impressionnante de visiteurs. Les amateurs trouvent toute la gamme de vos produits dans la boutique du château.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Oui, environ 25.000 personnes par an viennent visiter notre salle de dégustation car nous sommes situés dans une zone très touristique.
RH – Merci de m’avoir accordé cette entrevue.
JEAN ABEILLE & JÉRÔME ABEILLE – Ce fut un plaisir pour nous, merci de nous avoir consacré votre temps et merci de votre attachement à nos vins.
Liens:
Château Mont-Redon
BP 10
84231 CHATEAUNEUF-DU-PAPE CEDEX 1
Tél.: 04 90 83 72 75
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Château Riotor
Représentés au Québec par Charton Hobbs, Québec
Luc Provencher, directeur division Vins Fins/Communications
Tél. : 514 353 8955, poste 358
Portable: 514 799 0524
3000, boulevard René-Lévesque, Suite 400, Île-des-Sœurs,
Verdun (Québec) H3E 1T9
Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
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Les 50 ans de la Robert Mondavi Winery
La famille Mondavi est originaire des Marches, en Italie. Cesare Mondavi et sa femme se sont établis d’abord en Virginie où sont nés Robert, son frère Peter et ses deux sœurs.
La famille a ensuite déménagé en Californie, où Cesare a monté une entreprise d’emballage de fruits destinée à approvisionner en raisin la Côte Est américaine, où la fabrication de vin maison était populaire, car c’était l’époque de la Prohibition.
Robert, l’ainé, a étudié la gestion d’entreprises et Peter, le cadet, l’œnologie.
À la levée de la Prohibition, Cesare achète le vieux domaine vinicole Charles Krug dans la Vallée de Napa, où tous ses enfants sont actionnaires.
Malheureusement Robert et Peter ne s’entendent pas et après de longues disputes, Robert quitte la Krug. Il achète un autre vieux domaine vinicole, le To Kalon à Oakville, dans la Vallée de Napa. Il fonde la Robert Mondavi Winery avec son fils Robert-Michael « Mike », en 1966. Sa femme Margrit Biever rejoint l’entreprise l’année suivante.
L’objectif de Robert Mondavi est de faire des vins de qualité avec une touche californienne, basée sur le terroir et l’ensoleillement. Il charmera avec son Sauvignon blanc sec et boisé, avec ses vins de cépage, avec son Fumé Blanc. Il étonnera avec son Chardonnay.
Il revendique une classification par type de cépage, sans considérer l’origine locale ou régionale, comme en Europe.
Robert Mondavi regorge d’idées. Il s’installe à Lodi dans le Comté de San Joaquin en Californie et construit la « Mondavi Woodbridge Winery » qui se spécialise dans les vins «premium». Il s’associe à des producteurs célèbres: le baron Philippe de Rothschild avec qui il fonde l’Opus One Winery, Il prend des ententes avec la célèbre famille Frescobaldi en Italie, tente d’acheter une ferme d’élevage en Australie, connue sous le nom «Leeuwin», le propriétaire refuse mais le convainc de devenir consultant pour sa transformation en vignoble et une longue collaboration s’établira. En Amérique du Sud il s’associe avec Eduardo Chadwick de la maison Errazuriz du Chili.
Grand mécène, ses œuvres culturelles sont nombreuses.
Robert Mondavi s’est éteint à l’âge de 94 ans, en 2008.
Le groupe Constellation Brands s’est porté acquéreur de la Robert Mondavi Winery et de toutes ses propriétés en 2004, pour 1milliard 36 millions de dollars, selon nos informations.
En 2005 a été lancé la Robert Mondavi, Private Selection, avec le Cabernet Sauvignon. Il sera suivi d’autres vins de cépage. Cette collection, conviviale, se veut moins exigeante que la Private Reserve, et aussi plus abordable.
J’ai dégusté le Robert Mondavi Private Selection Pinot Grigio, 13,5o d’alcool.
Le Pinot Grigio est un cépage à la peau gris bleu, qui donne des vins blancs aromatiques. Il s’est adapté merveilleusement au climat frais du nord de la Central Coast, où les vignobles sont exposés au vent, au soleil brûlant de l’après-midi et aux brumes et à la fraicheur du soir. Une combinaison idéale pour le raisin blanc.
Robe jaune pâle. Bouquet charmeur de poire et de citron.
Beaucoup de finesse en bouche, avec une certaine onctuosité, une acidité mesurée, une note miellée, charmante, et une jolie finale gourmande.
Très agréable en accompagnement de fruits de mer, de sushis, de poissons et de viandes blanches, surtout du poulet et de la dinde, et délicieux avec des champignons.
Robert Mondavi Private Selection Pinot Grigio est disponible à la SAQ, code12952906. Prix 17,95$.
J’ai aussi dégusté le Robert Mondavi Private Selection Cabernet Sauvignon 2014. 13,5o d’alcool.
Robe rubis. Bouquet de cassis et de cerise noire, avec des notes épicées, de réglisse, de moka et de cèdre.
Contrairement aux Cabernet Sauvignon européens qui sont assez virils et même tanniques, ici c’est un vin rond en bouche, fruité floral assez opulent, facile à boire.
Agréable avec le bœuf, surtout avec les grillades, bon pour les pâtes, pour les champignons, excellent avec l’agneau braisé, et avec un plateau de fromages.
On peut aussi préparer une sangria de premier ordre, avec un litre de ce Cabernet Sauvignon 2014, quelques fruits rouges, des rondelles d’orange, une petite pincée de cannelle, un clou de girofle. Il faut ajouter une liqueur douce assez neutre, comme un 7UP et laisser reposer au frais pendant une heure. Servi avec des glaçons dans un après-midi chaud de l’été, il n’a pas son pareil.
Robert Mondavi Private Selection Cabernet Sauvignon 2014 est disponible à la SAQ, code 00392225. Prix 18,95$.
Liens :
Représenté au Québec par Marques Constellation, Québec inc.
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Bureau: 1 800 561-8634, poste 5376
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Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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La part des Anges dans le succès de Montes
Version 1.5.26Samy Rabbat No Translation Prévisualiser01Déconnexion Site Menus Contenu Composants Extensions Outils Aide Prévisualiser Sauver Appliquer Annuler Aide Article: [ Éditer ] Titre La part des Anges dans le succès de Montes Publié Non Oui Alias 2016-04-16-16-11-34 Page d'accueil Non Oui Section Catégorie [Toggle Editor]
J’ai rencontré Carlos Serrano, directeur Export de la maison viti-vinicole Montes du Chili, qui m’a accordé cette entrevue.
RH – Vous êtes un marathonien qui a participé aux courses de New York, de Médoc et de Santiago. Vous avez aussi la passion du vin et une excellente formation universitaire au Chili et à Bordeaux. Vous travaillez comme directeur export pour le Domaine Montes du Chili depuis 2000. En 2008 vous devenez partenaire de la maison chilienne et de sa filiale argentine Kaiken.
La maison Montes a comme emblème des Anges. Est-ce qu’ils ont une signification particulière?
CARLOS SERRANO – En effet, chez Montes nous soutenons et nous croyons beaucoup aux Anges. L'initiateur de cela était Douglas Murray, l’associé fondateur de Montes, qui avait une grande dévotion pour eux. Douglas, était un grand amateur de voitures et a subi trois accidents graves dont il s’en est toujours tiré indemne. Il attribuait cela entièrement à l'action des Anges et pour cette raison Douglas a toujours voulu leur rendre hommage en les montrant sur toutes les étiquettes de Montes.
RH – La maison Montes a commencé avec un petit vignoble. Combien de vignobles possède-t-elle aujourd’hui au Chili et combien d’hectares couvrent-ils?
CARLOS SERRANO – Initialement, en 1989, Montes, avait une vigne de seulement 20 hectares dans la région de Curicó. Aujourd'hui, nous avons deux propriétés dans la vallée de Colchagua, une qui est la célèbre Apalta avec 140 hectares de vignes, l’autre dans la zone de Marchigue où nous avons planté un vignoble de 550 hectares.
RH – Le Domaine Montes a connu une croissance fulgurante, est-ce grâce à sa philosophie agricole.
CARLOS SERRANO – La croissance de Montes est une combinaison de plusieurs facteurs. Notre philosophie agricole compte pour beaucoup, mais nous avons aussi une façon de faire œnologique et une approche commerciale bien à nous. Aurelio Montes, un de nos fondateurs, et actuel président de la compagnie, a réussi à produire des vins haut de gamme, élégants, qui sont appréciés partout dans le monde. Sa recherche de la perfection appuyée par une innovation constante lui ont valu des nombreux prix au Chili, en Allemagne, aux États-Unis et ailleurs.
RH – Comment sont vos terroirs?
CARLOS SERRANO – À Colchagua, où nous produisons surtout des raisins pour les vins rouges, le climat est de type méditerranéen, avec une certaine influence de l'océan Pacifique. En été les matins sont froids et les après-midis chauds, et peu humides. Ce sont des conditions idéales pour l'obtention de raisins rouges de grande qualité.
Dans la vallée de Leyda, à Casablanca et à Zapallar nous cultivons des raisins blancs et du Pinot Noir. Ici, l’influence maritime est importante et elle est marquée par le courant de Humboldt qui arrive de l'Antarctique.
RH – Combien de cépages cultivez-vous?
CARLOS SERRANO – Pour les rouges nous cultivons le Cabernet-Sauvignon, le Merlot, la Syrah, le Pinot Noir, le Malbec, le Petit Verdot, le Carignan, le Grenache, le Mourvèdre et le Cabernet Franc. Pour les blancs, nous produisons du Sauvignon Blanc, du Chardonnay et du Riesling
RH – La Maison Montes est reconnue pour son respect de l’environnement. Quel type d’agriculture pratiquez-vous?
CARLOS SERRANO – Depuis des années, nous travaillons la vigne en agriculture durable, en harmonie entre la gestion des terres et l'environnement. En même temps nous prenons un soin particulier de nos employés et de leurs familles.
RH – Le chai d’Apalta que vous avez inauguré en 2004 semble être exceptionnel.
CARLOS SERRANO – La cave Apalta a été construite sur la base de deux grands principes: le premier a rapport à la façon dont nous nous déplaçons le raisin et le moût, en utilisant la force gravitationnelle. Les raisins sont sélectionnés au préalable grappe par grappe, grain par grain, sur le toit de l'entrepôt. Ensuite, par gravité, ils descendent dans des étangs situés au premier étage. Nous avons aussi un élévateur 5000 litres qui nous permet de déplacer le moût à l’intérieur de la cave.
Le deuxième principe majeur est le Feng Sui. Toute la cave a été conçue selon les principes et les règles du Feng Sui, sous la supervision de la Maître de Feng Sui, Sylvia Galleguillos. Elle a pensé chaque recoin de la cave, pour combiner les énergies des éléments de la nature qui sont présents dans le bâtiment. Les pierres, le bois, la lumière, l'eau, et les métaux se combinent de façon à permettre à l’équipe qui y travaille, et à tous les visiteurs, de ressentir l'énergie Montes.
RH – Aurelio Montes, est aujourd’hui un des œnologues les plus réputés du Chili. Il est secondé d’un autre œnologue prestigieux, Jorge Gutierrez. Quels sont leurs objectifs dans la production de vin?
CARLOS SERRANO – Jorge Gutierrez est un vigneron talentueux qui a travaillé longtemps dans les vignobles Montes, auprès d’Aurelio Montes, le fondateur. Aurelio Montes Jr a rejoint maintenant l'équipe, riche d’une expérience œnologique acquise aux États-Unis, en Australie, en France et en Argentine, où il était en charge de notre Cave de Kaiken pendant plus de 4 ans. L'ambition de l'équipe d’œnologues de la Maison Montes est de faire des vins haut de gamme, de prestige international, vraiment délicieux au palais, pour satisfaire les gourmets les plus exigeants.
RH – Montes produit cinq collections de vins: Taita, Iconos, Montes Alpha, Montes Limited Selection, Montes classic series et Vinos especiales, qu’est-ce qui les caractérise?
CARLOS SERRANO – Tous nos vins ont une expression très élégante sur le fruit, avec une bonne intégration du bois. Ce sont des vins complexes avec un long potentiel de garde, mais en même temps ils sont prêts à boire après deux ans. Une des caractéristiques de nos vins c’est qu'ils sont très charmeurs en bouche.
RH – Quelle est la production actuelle dans l’ensemble de vos vignobles chiliens, en nombre de bouteilles?
CARLOS SERRANO – Montes produit près de 8 millions de bouteilles annuellement, dont le 95% est exporté dans 110 pays, incluant la France. Le Japon demeure notre principal marché, suivi des États-Unis.
RH – Parmi les pays qui importent vos vins, le Canada se trouve dans quelle position?
CARLOS SERRANO – Le Canada est notre 8e marché et nous travaillons pour l’agrandir, parce que nous croyons que nos vins, à cause de leur style et de leur qualité, sont du goût des consommateurs canadiens et québécois. Nous voulons que nos vins se retrouvent sur leur table.
RH – Montes a toujours démontré un grand sens de la responsabilité environnementale. Ainsi vous avez conservé 445 hectares de bois Maulino pour préserver la faune qui se retrouve dans vos vignes et pour absorber tout le CO2 qui est produit dans votre chai et dans les travaux des champs ce qui vous classe comme Carbone Zéro.
CARLOS SERRANO – Tout à fait, et nous avons une infrastructure spécialement conçue pour le traitement des eaux usées et des déchets liquides, qui résultent de notre processus de vinification. En outre, tous les rebuts du raisin sont retournés sur nos champs, sous forme de compost.
RH – On dit que vous prenez soin de vos travailleurs et leurs familles.
CARLOS SERRANO – Pour nous, il est important que nos employés et leurs familles soient heureux, qu’ils s’accomplissent professionnellement et se sentent fiers de faire partie de l’équipe Montes. Voilà pourquoi, depuis des années, nous mettons en œuvre des programmes d'assistance directe aux familles. Nous subventionnons les écoles pour leurs enfants et nous avons des programmes de formation professionnelle pour nos travailleurs et leurs conjoints et conjointes.
RH – Vous avez apporté 4 vins pour que nous dégustions.
CARLOS SERRANO – Je suggère qu’on les déguste dans cet ordre: Montes Limited Selection Pinot Noir, Montes Alpha Syrah, Montes Folly et Purple Angel.
RH – Nous débouchons donc Montes Limited Selection Pinot Noir, 100% Pinot Noir, 13,5o d’alcool.
CARLOS SERRANO – Ce vin est 100% Pinot Noir. Les raisins ont été récoltés dans la vallée de Casablanca, qui est située très près de l'Océan Pacifique, qui a des matins froids et des après-midis tempérés. Les raisins mûrissent très lentement permettant aux arômes de s’exprimer de la façon la plus intense.
RH – Après une fermentation délicate en cuves inox, ce vin a vieilli pendant 7 mois en barrique française et a été légèrement filtré avant sa mise en bouteille. Le résultat est une robe rubis, un bouquet de fruits rouges: cerise, fraise, framboise, avec une touche de pruneau et de sous-bois. Ample en bouche, puissant et plein de finesse, des tanins veloutés, une belle matière fruitée, une acidité bien fondue avec l’alcool et une jolie longueur très agréable.
CARLOS SERRANO – C’est un vin idéal à prendre en apéritif. On peut le déguster en bavardant entre amis, en lisant un bon livre ou tout simplement en contemplant un beau paysage. Il sera également un compagnon superbe dans un repas avec du thon grillé ou des fruits de mer en sauce piquante. Au dessert, je suggère de le prendre avec une nage de de fruits des bois : fraises ou framboises, que vous laissez macérer pendant 30 minutes et que vous servez bien frais. Pendant le repas servez-le autour de 16 oC.
RH – Je le recommanderais aussi avec des pâtes, avec une blanquette de veau aux champignons, avec le risotto et pourquoi pas avec un bon camembert bien coulant. Combien de temps peut-on le garder en cave?
CARLOS SERRANO – Dans des bonnes conditions on peut le garder de 7 à 8 ans.
Montes Limited Selection Pinot Noir est disponible à la Société des alcools du Québec, code 10944187. Prix: 16,95$.
RH – Nous débouchons maintenant le Montes Alpha Syrah 2012, 90% Syrah, 7% Cabernet Sauvignon et 3% Viognier.
14,5o d’alcool.
CARLOS SERRANO – C’est un vin fait avec des raisins de notre vignoble d’Apalta, dans la vallée de Colchagua, où mûrissent les cépages rouges tout au long de l'été. Ils sont favorisés par le climat tempéré, plutôt chaud en après-midi mais avec des nuits fraîches, ce qui favorise la concentration, apporte une bonne structure et donne une couleur soutenue. C’est assurément un grand vin, avec des arômes de viandés, de boîte à cigares, du bacon et une note florale apportée par le 3% de Viognier qu’il contient.
RH – Le Montes Alpha Syrah 2012 a été élevé à raison de 55%, en fûts de chêne français de première, deuxième ou troisième année, pendant 12 mois.
Robe rouge intense avec des reflets violets presque bleutés. Riche bouquet de mûre, de myrtille, de cassis, de violette et de poivron rouge. Dans un deuxième nez on perçoit également un peu de vanille, de caramel, de café, de cacao, mais aussi de cèdre, de réglisse et de cuir. Ample en bouche, très structuré, avec des arômes d’une complexité remarquable, des tanins nombreux et soyeux, une acidité en équilibre avec l’alcool, une finale délicieusement gourmande qui se termine sur une note de muscade.
CARLOS SERRANO – C’est le vin idéal pour les viandes rouges en grillade ou mijotées, accompagnées de légumes. Il est bon aussi avec les pâtes, avec une bonne sauce bolognaise ou même du pesto.
Il peut se garder en cave pendant 10 ans, sans problème.
Montes Alpha Syrah 2012 est disponible à la Société des alcools du Québec, code 10692872. Prix 22,50$.
RH – Nous débouchons ensuite le Montes Folly 2012, 100% Syrah, 15,5o d’alcool.
CARLOS SERRANO – Un vin à part qui a germé comme une idée folle dans la tête de Douglas Murray qui voulait avoir un deuxième vin icône, le premier étant le Montes Alpha M.
En 2000, Aurelio Montes trouve un petit secteur des pentes d’Apalta qui donne un vin intense avec beaucoup de force, de caractère et de couleur. Vraiment quelque chose à part.
En se disant combien fou serait d’avoir deux vins icônes, il a décidé de le mettre en bouteille et de l'appeler folie de Montes ou Montes Folly.
RH – L’étiquette montre un Ange fou. Ce vin a été bichonné, et a vieilli 18 mois en barrique de chêne français.
Robe rouge intense, dense et sombre, à reflets bleutés. Magnifique bouquet de violette, de myrtille, de cassis et de mûre confiturée; une touche de vanille, de poivre noir, de tourbe, de graphite, de cuir, de truffe blanche, d’olive noire, et des notes fumées et réglissées. Un soupçon de noix de muscade à la fin.
D’une grande complexité aromatique en bouche, ce vin gourmand exhibe des tanins nombreux et soyeux, et en même temps d’une grande finesse. L’acidité crée une harmonie avec l’alcool, et sa longue finale est délicieusement parfumée.
CARLOS SERRANO – C’est le vin parfait pour accompagner le gibier surtout le sanglier et le cerf. Avec des chocolats il est aussi divin.
RH – Combien de temps on peut le garder en cave?
CARLOS SERRANO – 20 ans et plus.
Montes Folly 2012 est disponible à la Société des alcools du Québec, code 10278057. Prix 83$.
RH – Nous débouchons finalement le Montes Purple Angel 2013, 92% Carmenère et 8% Petit Verdot, 14,5o d’alcool.
CARLOS SERRANO – C’est notre troisième vin icône. C’est en effet un assemblage de Carmenère de la Vallée d’Apalta à Colchagua, avec 8% de Petit Verdot qui lui donne sa structure, des tanins souples, de l'acidité et son potentiel de vieillissement. Un vin très attrayant, qui offre une variété complexe d'arômes charmeurs.
RH – Le vin a été vieilli pendant 18 mois en barriques de chêne français.
Robe rouge carmin intense. Une grande puissance aromatique, avec prédominance des fruits rouges, fraise, prune, framboise, quoique le Cinsault lui apporte aussi des notes de pêche, de nectarine et de grenade. On perçoit également des arômes de beurre frais, d’épices douces de cannelle et de cardamone, de vanille, de chocolat noir, de noix de muscade, d’amandes toastées, ce qui fait penser à de la pâtisserie.
Une bonne structure en bouche, avec une force tannique importante, mais un bel équilibre entre les tanins, l’acidité et l’alcool. Il est onctueux, luxuriant, gourmand, et se termine dans une longue finale, avec une toute petite note d’amertume qui le rend très séduisant. Un très grand vin à savourer à table!
CARLOS SERRANO – Un compagnon délicieux pour les viandes rouges, pour les mets de légumes avec des saucisses et pour le canard cuisiné de toutes les façons possibles.
Son temps de garde est d’environ 15 ans.
Montes Purple Angel 2013 est disponible à la Société des alcools du Québec, code 10692901. Prix 61,25$.
RH – Merci de m’avoir accordé cette entrevue Carlos Serrano
CARLOS SERRANO – Merci à vous d’avoir assisté à ce déjeuner. J'ai aimé parler avec vous du Chili, des vins de Montes, de l'Amérique du Sud et d'autres sujets que nous avons évoqués. J’ai été honoré de vous rencontrer. J'espère que nous aurons d’autres occasions de nous revoir et de parler toujours autour d’un bon verre de vin.
Liens:
Montes Wines
Carlos Serrano, directeur export de la Sociedad Montes
Représentés au Québec par Kirkwood Diamond
Tél.: 514 389-3830
Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
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Lire la suite...Add CE Form ID de l'article: 5542 Etat Publié Clics 470 Réinitialiser Révisé 3 fois Créé Samedi, 16 Avril 2016 10:58 Dernière modification Samedi, 16 Avril 2016 11:13 Paramètres - Article Auteur Pseudo de l'auteur Roger Huet Niveau d'accès Date de création 2016-04-16 10:58:48 calendar Début de publication 2016-04-16 10:58:48 calendar Fin de publication Jamais calendar Paramètres - Avancés Informations des méta-données AccèsWeb repose sur le logiciel libreJoomla!.
Les Sources du Château de la Rivière
Acquis en 2013 par le puissant groupe chinois Bolian, le Château de la Rivière est entièrement dirigé par une équipe française, à la tête de laquelle se trouve Xavier BUFFO, Ingénieur agronome et œnologue. Il a été maître de chai, puis Directeur Technique du domaine depuis 1997.
Son ambition en sa qualité de Directeur général est de faire du Château de La Rivière le fleuron de l'appellation Fronsac.
J’ai dégusté Les Sources du Château de la Rivière, Appellation Fronsac 2012, 90% de Merlot et 10% de Cabernet Sauvignon, 13o d’alcool.
C’est le second vin du domaine, avec une production de 100 000 bouteilles.
Les vignes sont cultivées sur des parcelles argilo-calcaires de plateau et de coteau. Tri avant et après éraflage, vinification en cuves inox avec remplissage par gravité. La moitié du volume passe en macération préfermentaire à chaud, ensuite la fermentation alcoolique à température contrôlée sert à préserver les arômes de fruits.
Belle robe rubis intense et brillant. Bouquet de framboise, de cassis, de mûre. Des notes de réglisse, de pruneau et de violette.
En bouche, l’attaque est ample, généreuse, gourmande, dominée par des arômes de petits fruits rouges. Bonne charpente mais les tanins sont soyeux. Il se termine par une jolie finale gourmande et fraiche.
Ce vin est superbe avec le bœuf, avec l’agneau, avec la volaille noble: faisan, pintade, perdrix. Très agréable avec un plateau de fromages. Je suggère de le servir à 17o C.
Les Sources du Château de la Rivière 2012 est disponible à la SAQ, code 11546367. Prix 21,25$
Liens :
Château de la Rivière
Représentés au Québec par Univins
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Cellulaire : 514 984-4544
Roger Huet
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Pascale Joly de la boulangerie artisanale L’Amour du Pain et Juliette Sbrana, de la boutique Château La Brie en entrevue avec Roger Huet
Deux entrevues radiophoniques successives!
Samedis Gourmets – émission du 5 janvier 2013 by vsgourmands
Pour cette première émission de l'année, Roger reçoit Pascale Joly de la boulangerie artisanale L’Amour du Pain et Juliette Sbrana, de la boutique Château La Brie.
Pour écouter l'émission: sam-gou-r-huet-2013-01-05-joly-sbrana.mp3 (Le télechargement est un peu long!)
Pascale Joly
Boulangerie L'Amour du Pain
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Juliette Sbrana - Château La Brie
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Livres :
Le Guide des Aliments Santé de Pierre Jean Cousin et de Kirsten Hartvig
Les meilleurs vins de 10 à 30 dollars de Jean-Louis Doucet