Au Dix-huitième siècle, c’était un magnifique pavillon de chasse qui plus tard  a été apporté en dot par Adelina Ruggeri de Capobianchi à son illustre époux le docteur Raffaele Castorani, professeur à la Sorbonne et inventeur de la technique d’intervention pour la cataracte. On l’appelle pour cette raison Villa Castorani.

 La propriété est passée plus tard dans le patrimoine d’Antonio Casulli, professeur de droit international à l'Université de Naples et à l’Université de Tokyo. À cette époque, le pavillon de chasse est devenu une ferme prospère avec plus de deux cents hectares de terres cultivées. Après Casulli, dans les années 60, la propriété a été divisée et a commencé à décliner. La villa a fini dans l'abandon et ses traditions vinicoles remarquables semblaient perdues.

Il a fallu la volonté d’un groupe d’amis, qui sont devenus les actionnaires de la société Castorani pour réunir les parcelles éparses. Chaque partenaire s’est engagé personnellement dans les différentes étapes de la fabrication du vin, depuis la culture des raisins jusqu’à la récolte, ensuite la vinification, la promotion et la commercialisation. En combinant la passion pour le bon vin avec une bonne campagne de marketing centrée sur la qualité, l’entreprise a retrouvé son prestige. Elle opère aujourd’hui dans le respect des anciennes valeurs paysannes qui animent depuis des siècles la généreuse campagne des Abruzzes.

Les actuels propriétaires de Podere Castorani disent que «leurs  bouteilles racontent les collines d’Alanno, province de Pescara, près de la côte Adriatique, à 350 mètres au-dessus du niveau de la mer».

Les vignes jouissent d'une excellente exposition au soleil, aux vents nocturnes, et enrichissent leurs raisins aux changements de température entre le jour et la nuit.

Les cépages cultivés sont principalement le "Montepulciano d'Abruzzo" pour les rouges, et  le  "Trebbiano d'Abruzzo", la "Malvasia", la "Cococciola", le "Pecorino" et la Passerina, pour les blancs; une petite superficie  est consacrée à la culture des variétés expérimentales.

L'âge moyen des vignes est de plus de trente ans. Elles sont cultivées en agriculture biologique, sans utilisation de pesticides ni d’engrais chimiques. Elles sont fertilisées uniquement avec des engrais naturels.

J’ai dégusté le Podere Castorani Cadetto Edizione Speciale DDOC Montepulciano d’Abruzzo 2012, 100% Montepulciano, 13° d’alcool.

Vendanges manuelles.  Vinification rigoureuse, qui commence par une fermentation à température contrôlée avec chapeau flottant et remontages fréquents. Macération pendant une semaine dans des cuves de 150 hl. Fermentation malolactique: complète. Élevage pendant 6 mois en cuve de ciment, 12 mois en fût de chêne et 3 mois en bouteille.

Robe rouge intense avec des reflets violets. Arômes de fruits rouges : fraise, framboise, cerise, prune ; des notes d'épices: cannelle, cardamone, un peu de  réglisse, de chocolat et de tabac

En bouche c’est un vin puissant, structuré, fruité, avec des tanins fermes. L’acidité est bien balancée avec l’alcool et il a un goût légèrement amer, qui le rend gourmand. Les fruits noirs y sont dominants mais on y retrouve des épices également. Une bonne longueur en finale.

Ce vin puissant et sec accompagne délicieusement les viandes rouges grillées et rôties;  il est excellent avec les pâtes à base de tomates et avec les fromages. Je suggère de le laisser reposer en carafe pendant une trentaine de minutes et de le servir à 17° C. Il est prêt à boire dès maintenant mais peut aussi se garder en cave jusqu’en 2022.

Le Podere Castorani Montepulciano d'Abruzzo Cadetto 2012 est disponible à la SAQ, code 12494651 Prix 18,20 $.

Liens :

Podere Castorani
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Représentés au Québec par
Sélections Fréchette
Christine Fréchette
Vice-Présidente et Directrice Générale
Tel. 514 868-2020
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www.selectionsfrechette.com

Roger Huet
Chroniqueur vins et gourmandise
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
LaMetropole.com

LATTIS Bodega y Viñedos est une entreprise vinicole familiale qui est située au Val del Salnés, dans la région de Pontevedra (Galice) tout près de la frontière du Portugal. Attis a inauguré de nouvelles installations en 2012, dont une cave souterraine pour la fabrication et le vieillissement de leurs vins à température stable.

 Les sols y sont granitiques et argilo-sablonneux. Les vignes sont orientées vers l’Ouest face à l’Océan Atlantique.
Ils cultivent de façon majoritaire de l’Albariño  avec d’autres cépages natifs de la Galice comme le Caiño, l’Espadeiro, le Sousón et le Pedral.

Les vignes subissent l’influence atlantique qui se manifeste par des températures douces, des précipitations élevées et bien reparties pendant les mois d’été.  

Pour protéger les vignes de l’humidité on les cultive sur des pergolas en granit qui donnent un plus grand épanchement aux branches, dans le but  d’isoler les grappes. L’œnologue français Jean-François Hébrard a amené le domaine à sa conversion à l’agriculture biologique dans une quête constante de la qualité.

J’ai dégusté le Xión Albariño, D.O. Rías Baixas, 2013,  100% Albariño, 12,5° d’alcool.

Vendanges manuelles. Égrappage  et pressage en douceur. Macération pelliculaire à froid. Vinification alcoolique, à température contrôlée. Élevage en cuve inox sur lies fines pendant 3 mois, avec «bâtonnage».

Robe jaune or avec des reflets verts. Parfum de pêche blanche et de poire, des notes d’agrumes et de bergamote.

Ample et vif en bouche, avec des arômes de fruits bien définis, sec, légèrement salé. Son acidité se fond délicieusement avec l’alcool. Une finale douce, persistante et minérale.

Ce vin blanc sec, grâce à son  acidité bien définie,  accompagne à merveille les huitres,  les crevettes, les pétoncles, le homard et les moules. Bon également avec les poissons tels que le saumon ou la truite. Je suggère de le servir assez frais, autour de 6° C.

C’est un vin à boire jeune, de préférence dans les deux ans de son millésime.

L’Attis Xión 2013, est disponible á la SAQ, code 12485543. Prix 19,85$

Liens :
www.attisbyv.com

Représentés au Québec par Sélections Oeno  
Roch Bissonnette Président
André Dagenais,  
514 769-1990  # 0  
450 462-9038  
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Roger Huet
Chroniqueur vins et gourmandise
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
LaMetropole.com

Le célèbre Loews Hôtel Vogue de la rue de La Montagne a célébré ses vingt-cinq ans en grand avec un cocktail huitres et bulles dans les locaux de La Société Bistro. Le directeur général de l’Hôtel Mathieu Larochelle, très souriant,  a accueilli les invités.

 Mathieu Larochelle, Directeur Général de l'hôtel.

 C’était une soirée très courue, sous le thème de la mode, animée par la DJ Julie St-Pierre.

La DJ Julie St-Pierre

David Picado le Gérant de La Société Bistro veillait personnellement à ce que rien ne manque aux invités.

David Picado, la Maître d'hôtel et le chef Phil Miron

Holt Renfrew, a enveloppé de glamour les dames, avec son bar à fragrances et les parfums exclusifs de Giorgio Armani, les tirages limités de Kilian, et les délicieuses Aqua di Parma de Oud.

Le clou de la soirée était la projection par le magazine Vogue, de 25 ans de ses couvertures de mode, suivi d’un défilé qui montrait l’évolution des styles à tous les cinq ans. Les très beaux modèles Andrée Kessler, Steven Reginbal,  et Théodora Burteal ont fait ressortir la chute parfaite de tous les habits.

Les modèles Andrée Kessler, Steven Reginbal,  et Théodora

L’élégance et la beauté des invitées en très grand nombre, a contribué à la magie de la soirée.

Les célèbres blogueuses Lolita et Carrie

Comme j’aime beaucoup la cuisine du Chef Jean Philippe Miron, je suis resté à souper après la célébration. J’ai commencé par une Guédille de homard : pain‎ maison, mayonnaise, cornichon, aneth, avec frites, accompagnée d’une flute de Prosecco Conti d’Arco.

J’ai pris ensuite un Cavatelli : rapinis, raifort et citron, accompagné d’un verre de Jacob’s Creek Shiraz-Cabernet, corsé.

Comme dessert : une crème brûlée, fraîche à l’intérieur et chaude sur la croûte caramélisée, qui goûtait le ciel.
Pour terminer un excellent expresso.

Liens :
www.loewshotels.com
www.lasociete.ca
www.holtrenfrew.com
Julie St-Pierre Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Roger Huet
Chroniqueur
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
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Le Domaine de Cibadiès est situé en Languedoc, sur la commune de Capestang dans l’Hérault. Il couvre 95 hectares entre mer et garrigue. Il appartient à  la famille Bonfils depuis 1978  qui y a installé le siège social de l’ensemble de leurs Domaines et Châteaux.

 Le domaine dispose notamment d’une cave de 25 000 hl, d’une usine d’embouteillage ultra-moderne et d’un local de stockage.

Le sol est argilo-calcaire. Le soleil et le climat méditerranéen, permettent une maturation optimale des raisins. Par des rendements maîtrisés, le Domaine de Cibadiès produit des vins de grande qualité, aromatiques et concentrés.
Plus de la moitié du vignoble est consacrée à la culture du Chardonnay.

J’ai dégusté le Domaine de Cibadiès Chardonnay IGP Pays d’Oc, 13° d’alcool.

Récolte mécanique du raisin à pleine maturité, macération pelliculaire de 12 heures, pressage doux. Vinification alcoolique et malolactique à température contrôlée, élevage sur lies fines.

Robe délicatement dorée. Parfums intenses d’agrumes, de pêche, de poire, d’amande et de tilleul.

Ample et vif en bouche, mais en rondeur; opulent, sensuel, élégant, il se termine par une longue caresse.  

De par son élégance il s’invite à l’apéritif, et alors je suggère de le servir frais, autour de 8° C. Comme c’est un vin raffiné, il est délicieux également avec les fruits de mer,  avec le poisson et la volaille. De par ses arômes floraux il accompagne à merveille les cuisines exotiques, et alors il faut le servir à 12° C.

Le Domaine de Cibadiès Chardonnay est disponible à la SAQ, code 12284741.  Prix 15,30 $

Liens :
Domaine de Cibadiès
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Représentés au Québec par
Authentic Vins et Spiritueux
Esther de la Durantaye, Directrice des ventes
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Pascal Brouillard
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Tél : 514-356-5222

Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
LaMetropole.com

Bodegas Palacio est une vénérable maison de La Rioja Alavesa, dans le Nord de l’Espagne, qui a été fondée en 1894 à La Guardia, dans un des meilleurs terroirs de la D.O.Calificada Rioja.

Leur cépage fétiche est le Tempranillo pour les rouges et ils produisent du Viura pour les blancs. Elle s’enorgueillit de sa marque Glorioso, crée en 1928, qui est une des plus anciennes étiquettes de La Rioja. Bodegas Palacio a profondément marqué la région avec trois principes qui ont été acceptés par la plupart des autres vinificateurs : Une rigoureuse sélection des raisins, des macérations lentes et prolongées et l’emploi de barriques neuves de chêne français.

Michel Rolland a collaboré avec la maison dans les années 80 et a créée la collection Cosme Palacio, des vins modernes, très qualitatifs.

Depuis 1998 Bodegas Palacio appartient au Groupe Hijos de Antonio Barceló qui est une autre entreprise centenaire, fondée en 1876, car dans la Rioja on aime bien la tradition.

J’ai rencontré l’Ambassadeur de la Marque Palacio, Federico Vazquez Amoedo, en compagnie de leur représentante au Québec, Julie Flamand pour Importation Épicurienne R.A. Fortin, au restaurant Hambar.

Nous avons dégusté tout d’abord le Cosme Palacio blanc. Rioja 2010, 100% Viura, qui est soumis à une fermentation à basse température sur des barriques neuves de chêne français et un veillissement de 6 à 8 mois. Belle couleur dorée, brillante. Des arômes de fruits tropicaux comme l’ananas et des fleurs de chèvrefeuille, et une présence de vanille en raison de son élevage en bois. Une bonne fraicheur en bouche. Beaucoup d’élégance. Code SAQ 502468. Prix 18,40 $.

J’ai ensuite dégusté le Cosme Palacio Rioja 2010, 100% Tempranillo. On y retrouve la griffe de Rolland avec une macération prolongée et un double remontage qui permettent d’aller chercher le maximum de matière colorante et une puissante concentration des tanins. Le chêne neuf apporte une complexité au vin sans cacher la typicité du raisin. Vieilli 12 mois en barrique et 10 mois en bouteille.

Robe rouge-grenat. Complexité aromatique de fruits rouges : fraise et framboise, mais aussi réglisse, balsamique, café et vanille.

Puissant en bouche, et à la fois très élégant, charnu, fruité avec des tanins veloutés qui se prolongent dans une belle finale en fond de bouche. Code SAQ 237834. Prix : 18,50 $. Un vin qui peut se garder et qui sera encore meilleur dans 4 ans.

Dans une catégorie encore plus belle, j’ai goûté le Cosme Palacio Reserva Rioja 2007, toujours tempranillo 100%. Ici on retrouve toute la magie de la signature Michel Rolland. Une fermentation contrôlée à 28 degrés, sur des peaux de raisins égrappés et une macération longue de 28 jours. Ce vin a été vieilli pendant 6 mois dans des barriques françaises neuves et ensuite 12 mois dans des barils français de deux ans d’âge et 28 mois en bouteille avant commercialisation.

Le résultat est une robe rouge grenat sombre qui ne présente aucune nuance de vieillissement. Des arômes de fruits rouges mûrs mais aussi de cuir, de balsamique, une certaine minéralité, de la réglisse et de la vanille apportée par le bois. En bouche une belle intensité et beaucoup d’élégance. Un vin qui demeure soyeux et terriblement gourmand. Une belle longueur fruitée en fin de bouche. Code SAQ 11692997. Prix 27,25 $.

Le Glorioso Reserva Especial Rioja 2006, 100% tempranillo, était un retour à la tradition. Vieilli en barriques pendant 18 mois et en bouteille également durant 18 mois. Couleur rouge rubis soutenu. Un bouquet joyeux de mûre, et de myrtille, de réglisse, de poivre noir, de tabac, de cacao, de biscuit, à cause du bois. En bouche très gourmand, avec des tanins veloutés, un bel équilibre de l’alcool et de l’acidité. Une élégance qui se prolonge en fin de bouche. Code SAQ 857599. Prix 25,15 $.

La dégustation s’est terminée avec un Bodegas Palacio Reserva Rioja 2005, toujours 100%Tempranillo. Ce vin est le fruit d’une minutieuse sélection manuelle des raisins issus des plus vieilles vignes. Fermentation à température contrôlée et macération de 10 jours. Le vin a vieilli en barriques neuves de chêne français pendant 24 mois et ensuite 12 mois en bouteille.

Magnifique couleur rubis sang de pigeon. Des arômes de fruits mûrs, de vanille, de réglisse, de cacao, et de pin. En bouche il est onctueux, gourmand, tout en nuances tout en demeurant puissant et élégant. Une fin de bouche remarquable. Un vin pour les grandes occasions. Code SAQ 12107454. Prix 38,50 $.

Liens :

Bodegas Palacio
http://www.bodegaspalacio.es/bodegas-palacio/nuestros-vinos.aspx

Représentés au Québec par
Importation Épicurienne R.A. Fortin, inc.
www.importation-epicurienne.com
Julie Fortin
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(450) 671-0631

Roger Huet
Chroniqueur vins

J’ai assisté à la performance de la chanteuse lisbonnaise Mariza à la Place des Arts, dans une salle bondée de Portugais.

Mariza connaît un succès retentissant depuis une douzaine d’années. Comme elle le dit elle-même, elle est une chanteuse métisse, de père Portugais et de mère africaine. Elle pratique le fado depuis son plus jeune âge, mais c’est un fado à elle, teinté de joie, même lorsqu’elle exprime la morrinha, le spleen. Elle a une voix magnifique dont les aigus et les graves sont africains mais dont les notes intermédiaires demeurent portugaises.

On n’a pas besoin de fermer les yeux pour goûter à son chant, Mariza chante dans une semi-pénombre aux couleurs profondes et à une façon bien à elle de couper ses chansons pour monologuer avec le public.

Du pur émerveillement.

Roger Huet
Chroniqueur

J’aime les vins qui ont du corps, du bouquet, et qui sont riches en saveur. J’aime aussi les vins de garde, lorsqu’ils sont à point de maturité et qui rendent sublime un repas et qu’on s’en rappelle avec plaisir longtemps après.

Les vins qui répondent à ces critères sont souvent dispendieux, mais, par un caprice du marché, certains demeurent encore dans des prix raisonnables et parmi eux les vins de l’Aragon faits de grenache.

José Miguel San Martin

J’ai assisté dernièrement à une dégustation de Bodegas Borsao et d’Alto Moncayo au Club Espagnol de Montréal. Leurs vignobles sont tous dans la Dénomination Campo de Borja. La dégustation était animée par le directeur général des deux maisons : José Miguel Sanmartin Berges, et par le directeur Commercial Iñigo Alberto Tamparillas. Ils avaient fait venir pour l’occasion le chef du Restaurant Boliche de Saragosse, Javier López Gabás, qui nous a préparé des tapas sensationnelles et qui a découpé pour nous, dans les règles de l’art, le jambon de Salamanca.

Borsao est une coopérative qui réunit trois producteurs, avec un vignoble de 2500 hectares.

Bien que l’Aragon soit une terre de vins rouges, à Borsao ils ont un petit vignoble de Macabeo qui produit ces vins :

Le Borsao Blanco Selection 2012, assez sec, avec une belle fraîcheur, très floral, un rêve pour accompagner les huitres. Code SAQ 10856161 Prix 13,70 $.

Le Borsao Crianza 2010 est un vin d’assemblage de Tempranillo, grenache et cabernet sauvignon. Un vin avec un riche bouquet, assez vif en bouche, fruité, avec des tanins plutôt ronds et une fin de bouche avec une légère amertume qui le rend charmant. Code SAQ10463631 Prix 15,25 $.

Le Borsao Berola 2009 est aussi un vin d’assemblage : 80% Grenache et 20% Syrah. Élevé en barrique. Un vin très complexe, avec des arômes de prûne et de vanille, des tanins ronds, une acidité bien fondue avec l’alcool. Un vin très convivial. Code SAQ 11962900 Prix 19,90 $.

Le Borsao tres picos a été le premier vin 100% grenache d’Espagne en 2000. Le millésime 2011a un beau bouquet de fruits rouges, et un complément vanillé et boisé. Des tanins souples et agréables. Une jolie finale. Code SAQ 10362380 Prix 22,15 $.

Une fois la dégustation des vins de Borsao terminée, nous avons entamé celle des Alto Moncayo.

Alto Moncayo est une propriété fondée en 2002 par plusieurs associés avec le concours de l’œnologue australien, Chris Ringland. Les vignes sont situées dans les meilleurs terroirs de l’appellation Campo de Borja. Elles couvrent 85 hectares de vieux Grenache, et sont orientées Sud-ouest. Le but de la production d’Alto Moncayo c’est de parvenir à une qualité encore jamais atteinte avec le Grenache en Aragon et de faire une vin mono-cépage de longue garde qui ne s’oxyde pas. Pour cela tous les détails sont soignés. On tient compte du climat continental avec des nuits froides à modérées et du faible taux de précipitations. Les terroirs sont étudiés minutieusement, les vignes bichonnées, les récoltes se font manuellement et seuls les raisins parfaitement mûrs sont vendangés. Le transport du raisin et son triage sont faits en prenant toutes les précautions. Fermentation en cuves inox et vieillissement en tonneaux de chêne français et américain de plus de deux ans d’âge.

Tous les vins de Alto Moncayo sont bien entendu 100% grenache.

Nous avons dégusté le Alto Moncayo Veraton 2010. Vieilli 16 mois. Magnifique couleur rouge mordorée, des arômes riches de fruits rouges et de prune mûre, d’épices douces. En bouche il est rond et épicé avec des tanins qui vont encore s’adoucir, une longue finale. Code SAQ 11668241 Prix : 29,50 $

Nous avons ensuite dégusté deux Alto Moncayo Garnacha 2010 et 2011, vieillis en barriques pendant 20 mois. Les vignes poussent sur des sols ferreux et donnent des vins d’une belle couleur presque noire, avec un riche bouquet de mûre sauvage, de cacao, de café et de sucre brûlé, une bouche minérale, puissante, de beaux tanins qui si on les garde encore quatre ans vont devenir un pur velours. Une longue finale, tellement agréable et portée sur les fruits noirs comme la cerise et la prune. Le millésime 2011 présente un peu plus d’acidité mais dans l’ensemble les deux millésimes gardent très bien leurs caractéristiques. Code SAQ 10860944 Prix pour les deux millésimes 43,00$.

Pendant la dégustation, je me suis levé plusieurs fois pour demander au chef Javier de me couper un petit cube de jambon serrano. Les fines tranches de jambon serrano sont servies dans les restaurants pour leur élégance, mais rien n’égale un petit cube que vous chiquez goulument et qui vous sublime un vin.

L'art de découper selon Javier

Nous avons terminé cette dégustation avec un Alto Moncayo Aquilón 2010 qui est la quintessence de la qualité du Grenache, et dont seulement 5000 bouteilles sont produites dans les bonnes années par Alto Moncayo. Il est vieilli en barriques pendant 20 mois. Le raisin provient des plus vieilles vignes. La couleur presque noire parle déjà de sa complexité aromatique : fruits rouges et noirs, poivre noire, prune mûre, réglisse, cacao, café. En bouche comme c’est un vin de longue garde, les tanins sont fermes mais déjà gourmands, l’acidité et l’alcool bien fondus. Une très grande élégance et une finale longue et délicieuse. Un vin qui ne sera disponible pour le consommateur qu’en 2014.

Voici les liens :
Borsao Bodegas : www.bodegasborsao.com
www.bodegasaltomoncayo.com

Représentés au Québec par :
Le Marchand de vin
Robert Hallé Directeur Ventes Restauration
Bergeron-les-vins, une filiale du Marchand de Vin
tel: 514-481-2046 ext 120
www.mdv.ca

Restaurant Boliche à Saragosse :
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Roger Huet
Chroniqueur gourmand

Depuis des années j’attendais quelque-chose de nouveau dans le monde du portrait; je l’ai trouvé avec les tableaux aérés d’Hoda Ackad-Wenger dans sa nouvelle série : Le Pouvoir à l'Arrière Scène.

L’artiste travaille à partir de photos en noir et blanc prises au cours d’une rencontre avec son modèle. Ce sont des portraits de 6 x 7 pieds qui captent l’expression émotionnelle du visage.

Les neuf toiles exposées au Centre d’art E.K. Voland sont des portraits de visionnaires qui façonnent le paysage culturel montréalais :

André Ménard, directeur artistique et cofondateur, Festival International de Jazz de Montréal,
Ruben Fogel, producteur de musique et fondateur, Productions Fogel-Sabourin,
David Elliott, artiste et ex-président de Studio Arts, Université Concordia,
René Angélil, président des Productions Feeling inc., chanteur, imprésario, homme d’affaires,
Gradimir Pankov, directeur artistique, Les Grands Ballets Canadiens,
Roy Surette, directeur général et artistique, Théâtre Centaur,
Marie Saint-Pierre, créatrice de mode, Maison Marie Saint-Pierre,
Andy Nulman, président et cofondateur, Juste pour rire.

Les portraits d’Hoda Ackad-Wenger sont une projection une subjectivité intense qui ouvre des nouvelles avenues et risque de créer un nouveau courant. Elle se détache de l’Expressionnisme par ses lignes pures et non agressantes qui inspirent au spectateur une réaction émotionnelle agréable.

Une avant-première privée a eu lieu au Centre d’art E.K. Voland, une exposition publique sera présentée bientôt.

L’artiste accepte aussi des commandes privées.
Liens :
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www.hoda.carbonmade.com

Roger Huet
Chroniqueur

Le Salon des vins d’importation privée, se tiendra en grand au Marché Bon Secours le 2, 3 et 4 novembre.

Le Raspipav, a voulu faire cette année un très grand salon pour faire découvrir aux Montréalais des vins excellents dans le meilleur rapport qualité-prix, qu’on ne trouve pas dans les succursales de la SAQ mais qu’ils pourront acheter à l’unité. L’achat est fait sur place et la livraison directement à leur domicile via Postes Canada.

Plus de 1000 vins à déguster, de tous les prix, 80 vignerons seront sur place, ainsi que la porte-parole Véronique Rivest, actuellement première sommelière au Canada et une des plus grandes au monde.

Le prix d’entrée pour le public est de 15 dollars, dégustations avec des tickets. Pour les professionnels le prix est de 5 dollars.

Le Raspipav innove avec « La Paulée », une soirée d’ouverture qui se tiendra le vendredi 1er novembre à la salle Ville-Marie du Marché Bonsecours avec repas préparé par Boca Ibérica, 20 vins à déguster et 20 vignerons à rencontrer. Prix de 110 dollars, tout compris.

Horaires : Samedi de 11 h à 20 h.

Dimanche de midi à 19 h

Lundi réservé aux professionnels de midi à 18h.

Prévente sur www.wantickets.com/salon www.wantickets.com/salon

Pour information
www.raspipav.com
www.facebook.com/raspipav
www.twitter.com/raspipav

Le Magazine de l’Ile des Sœurs vient de fêter ses 25 ans en grand, avec un cocktail au Golf de l’Ile des Sœurs.

Une importante présence de clients et d’amis a rehaussé l’événement, parmi lesquels se trouvaient les deux candidats à la Mairie de l’arrondissement.

Le directeur général du Magazine, Stéphane Desjardins

Le directeur général du Magazine, Stéphane Desjardins, a évoqué ses débuts en blanc et noir, lorsque le montage se faisait à la main. C’était des temps héroïques à-t-il dit. Les clients n’avaient pas le choix de la couleur et parfois un trop d’encre rendait les images pratiquement illisibles. Aujourd’hui des machines 8 couleurs d’une précision étonnante sortent des exemplaires sans faille.

Stéphane Desjardins et ses collaborateurs

Félicitations à nos confrères pour cette célébration importante!

Roger Huet
Chroniqueur vins et gastronomie