The Lucky Country c’est le surnom que les premiers colons ont donné à l’Australie, pour sa beauté, pour sa richesse et pour sa virginité.

C’est aussi le nom d’un vin crée par Michael Twelftree et Richard Mintz dans leur cave de Two Hands Wines qu’ils ont fondé en 1999. Ils voulaient créer les meilleurs vins de Syrah en mettant en valeur la diversité des terroirs australiens. Ils vinifient séparément le raisin, quelle que soit la taille du terroir qui le produit. Actuellement leurs raisins proviennent de six régions australiennes.

Deux valeurs fondamentales guident ces vinificateurs : l’approche artisanale du vin et la qualité sans compromis. En 2012 le Two Hands Wines a été nommé dans le Top 100 du Wine Spectator pour la dixième fois, du jamais vu.

J’ai dégusté le The Lucky Country Shiraz 2013, 14,9% d’alcool, de la McLaren Vale.

Fermentation parcellaire pendant 14 jours avec bâtonnage quotidien, vieillissement en fûts de chêne français et américains pendant 14 mois, assemblage avant la mise en bouteille; affinement minimal et aucune filtration.

Robe rouge foncé avec des reflets violets. Un bouquet généreux de fruits noirs,  cerise, prune, myrtille, on perçoit aussi du chocolat, et un peu de moka également.  Un deuxième nez apporte des notes de vanille, d’épices, de violette. Pour apprécier pleinement les saveurs il faut le garder quelques secondes en b0uche car il se livre par touches.
On retrouve le goût de moka et de cacao, et celui des fruits, les tanins se font caresse, une bonne acidité apporte beaucoup de fraîcheur. Il se prolonge en fin de gorge avec beaucoup de gourmandise.  Un vin qui gagne à être mis en carafe au moins trente minutes.

Ce Syrah accompagne avec bonheur les rôtis, mais il est tellement versatile qu’il ira également très bien avec la pizza et avec les fromages à pâte molle.  Le servir autour de 17 º C.

The Lucky Country Shiraz 2013 est disponible à la SAQ en Spécialité par lot, code 11629904 Prix 19,00 $


Liens :
http://twohandswines.com
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Représentés au Québec par :
Le Marchand de Vin inc

En 1998 le Groupe Taillan, propriétaire du Château Gruaud Larose à Bordeaux et Vincor, aujourd’hui Constellation Brands Canada, se sont associés pour créer un grand vin canadien avec des cépages et la méthode bordelaise. 

Le terrain choisi mesure 32 hectares dans une zone désertique aux sols sablonneux, crayeux et limoneux. Il se trouve au fond de la vallée de l’Okanagan en Colombie Britannique, au-dessus du lac Osoyoos qui est le plus chaud du Canada. La région tire son nom de la tribu des Osoyoos qui habitent toujours la région. Au dessus du lac les coteaux sablonneux sont verdoyants mais seraient désertiques sans l’irrigation. On y cultive la vigne depuis les années 1800.

La première cuvée du Domaine Osoyoos Larose a été Le Grand Vin 2001 dont la qualité est comparable aux meilleurs Bordeaux.
Mathieu Mercier est maître de chai du domaine depuis mars 2013. C’est un Cognaçais bardé de diplômes en œnologie et en sciences de la vigne, avec une très grande expérience en vinification au Chili, en Californie et à Bordeaux. 

La vinification à Osoyoos Larose fait l’objet de soins particuliers. Les porte-greffes et les clones sont préparés à Bordeaux et transportés au Canada où ils sont plantés à la main en forte densité pour favoriser la qualité du fruit. Le sol est enrichi de matières organiques, l'élagage, l'effeuillage et la cueillette se font également à la main.

J’ai dégusté le Osoyoos Larose Le Grand Vin 2009 BC VQA Okanagan Valley, 58% Merlot, 26% Cabernet Sauvignon, 7% Cabernet Franc, 7% Petit Verdot et 2% Malbec. 13,9% d’alcool.

Les raisins ont été soigneusement triés et égrappés avant d’être transférés dans des cuves de fermentation. Pendant la fermentation, quatre pompes Francesca de fabrication italienne ont aéré  doucement le moût à température contrôlée pendant une douzaine de jours.

Le vin a vieilli en fûts de chêne français pendant 18 mois avec  soutirage à tous les trois mois. Il a été clarifié et stabilisé avant la mise en bouteille, selon la méthode traditionnelle à Bordeaux. La production totale est de 96,000 bouteilles.

Robe rubis intense; bouquet de framboise et de mûre, des notes de chocolat noir, de vanille et de caramel. Un deuxième nez offre des notes épicées, et poivrées, avec un peu d’amande grillée et un fond de chocolat noir. En bouche c’est un vin corsé de belle structure tannique élégante et charnue, un parfait équilibre entre l’alcool et l’acidité.
Un vin très gourmand qui se termine par une longue finale fruitée. Il accompagnera à merveille les viandes rouges : bœuf, bison, cerf, apprêtées au four ou au gril ou encore lentement mijotées dans des sauces au vin. Le servir autour de 18°C. Il est prêt à boire mais peut également se conserver jusqu’en 2021 et pendant ce temps il continuera à se bonifier.

L’Osoyoos Larose Le Grand Vin 2009 est disponible à la SAQ code 10293169   Prix 45, 00$
J’ai aussi dégusté le Pétales d’Osoyoos 2011 Appellation Okanagan Valley, VQA, British Columbia, Canada. Vin d’assemblage, 67% Merlot, 14% Cabernet Sauvignon, 13% Cabernet Franc,  4% Petit Verdot et  2% Malbec;  13,5% d’alcool.

C’est le deuxième vin du domaine, toujours dans la tradition bordelaise. Très belle robe, rubis intense, brillante. Des arômes de fruits noirs et principalement de cerise. Des notes de vanille et de caramel apportés par le vieillissement pendant deux ans en fûts de chêne français, un soupçon de réglisse et de cacao. Ample en bouche, avec une acidité bien fondue avec l’alcool et les tanins.
Un vin caressant et raffiné qui se termine dans une longue finale fruitée et rafraichissante.
Ce vin convivial et versatile accompagnera avantageusement des viandes, blanches et rouges, parfait avec des pâtes en sauce, avec des fromages assez forts et avec des viandes froides.  Il faut le servir autour de 16°C et le boire dans les 6 ans du millésime.

Le Pétales d’Osoyoos 2011 est disponible à la SAQ, code 11166495   Prix 27,70 $

Liens :
Osoyoos Larose

Représentés au Québec par :
Charton Hobbs, Québec
Luc Provencher
Directeur Division Vins Fins
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514 353 8955 Ext : 358
514 799 0524 Portable

Les maisons de négoce font partie du paysage bordelais depuis bien longtemps.

Certaines représentent des châteaux exceptionnels, dont les propriétaires sont heureux de se consacrer aux labeurs de la vigne et à l’élaboration des vins, tout en confiant la commercialisation et l’exportation à des maisons prestigieuses. Pour d’autres domaines les maisons de négoce sont un guide et une référence qui leur permet d’élaborer des vins plus qualitatifs et plus compétitifs sur les marchés. Il existe des liens profonds entre les négociants et les producteurs;  leurs contrats sont généralement à long terme.

J’ai rencontré Jean-Marie Guyonnet de la Maison Genestet pendant sa tournée export au Québec. Nous avons parlé de certains châteaux qu’ils représentent, le Château Rauzan Despagne, le Château Citran, le Château Chasse-Spleen entre autres. Justement le Château Chasse-Spleen est intéressant, d’abord par son nom qui chasse la mélancolie, mais aussi parce que Jean-Marie Guyonnet avec la Société Clément ont réussi à placer leur Blanc de Chasse-Spleen à la Société des Alcools du Québec en Spécialités.

Le vin blanc est pratiquement inexistant dans la région du Médoc au point que l’appellation d’origine contrôlée est Bordeaux Blanc et non Médoc.

Dans les années 90, Céline et Jean-Pierre Villars Foubet, qui sont les propriétaires du Château Chasse-Spleen, rêvent de produire du vin blanc et  décident de consacrer 2 hectares au Sémillon et au Sauvignon blanc dans leur domaine qui en compte 107 ha, dont 80 de vignobles. Au début ils tâtonnent. Ils ont une longue expérience des vins rouges mais non des blancs. Les premières cuvées ne sont pas commercialisées, tout au plus présentées et dégustées par des familiers et des amis. En 1995 après avoir ajusté leur vinification, ils se lancent dans la vente et obtiennent comme ils disent «un succès d’estime». Aujourd’hui leur blanc est reconnu comme un des meilleurs du Bordelais.

J’ai dégusté le Blanc de Chasse-Spleen millésime 2012, fait à 65 % de Sémillon, et à 35 % de Sauvignon blanc. Il titre 12% d’alcool.

Superbe robe jaune dorée, brillante et limpide.  Bouquet de tilleul, de fleur de genêt, de chèvrefeuille, avec une note de jasmin et de narcisse. Des arômes fruités également : pamplemousse et litchi, citron, un soupçon de citronnelle, une nuance de bois de santal et de cire d’abeille. Ample en bouche, vif, mais avec une certaine rondeur. On retrouve également le goût de litchi et de citron vert, qui se prolonge comme une longue caresse en bouche et se termine délicieusement dans e fond de votre gorge.

Ce vin adorable va accompagner comme aucun autre les fruits de mer : le homard, le crabe, les oursins, il sera parfait avec les poissons, en sauce, mais aussi au four, et encore mieux en croûte de sel. Il sera un merveilleux compagnon pour la volaille : les pintades, les cailles, et sera incomparable avec les fromages de chèvre. Le servir autour de 8ºC.

Le Blanc de Chasse-Spleen 2012 est disponible à la SAQ en Spécialités, code 11976404 Prix 34,75 $

Liens :
Château Chasse-Spleen

Ginestet www.ginestet.fr
Jean-Marie Guyonnet
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Représentés au Québec par :
La Société Clément
Lucien Davalan
Président,
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Tel. 1866 522-5005 poste 2506

Laurent et de Sophie Cisneros sont propriétaires depuis août 2009, du Château de Rouillac, dans l’appellation Pessac-Léognan dans les Graves.

Les Cisneros ont deux passions : le vin et les chevaux. Ils possèdent une écurie et participent en famille à des compétitions prestigieuses, et ils utilisent aussi des chevaux de trait pour labourer la terre.

Leur domaine de 36 hectares d’un seul tenant est un terroir d’exception. Le vignoble couvre 24 hectares dont 21 sont cultivés en rouge: 60% pour le Cabernet Sauvignon et 40% pour le Merlot. Trois hectares sont consacrés aux cépages blancs : 70% en Sauvignon blanc, 16% en Sémillon et 14% en Sauvignon Gris.

Bien entouré de l’œnologue-conseil Eric Boissenot et du directeur technique Jean Christophe Barron pour des assemblages de grande précision, Laurent Cisneros tient à pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement. Ses chevaux ont une part importante dans cette approche. À Rouillac il n’y a aucun herbicide chimique, et on a recours à l’utilisation intensive de la méthode de «confusion sexuelle» pour lutter contre les vers des grappes.  Pour contribuer à maintenir l’équilibre des écosystèmes Laurent Cisneros a même fait  installer de ruches dans la propriété et a fait planter des tilleuls que les abeilles prisent, ainsi que des jachères apicoles composées de plantes mellifères. Pour trois hectares de vignes, les eaux de ruissellement sont filtrées par un bassin de bambous, qui, grâce à leur système racinaire assurent une gestion environnementale des effluents. À chaque année la faune et de la flore est soumise à un rigoureux inventaire sur le domaine.

Depuis 2012 le Château de Rouillac est certifié Agriculture Raisonnée en Aquitaine et en Juillet 2013 il a obtenu la certification Haute Valeur Environnementale, du niveau III du Grenelle de l’environnement.

• Les vins du Château de Rouillac sont cinq.
• Le Château Rouillac en rouge et en blanc,
• le Baron de Rouillac, le Dada de Rouillac en rouge et en blanc. (Dada étant le mot  par lequel les enfants désignent un cheval. )

J’ai dégusté le Château de Rouillac rouge, appellation Pessac-Léognan 2009. 58% Cabernet Sauvignon, 42% Merlot. Production limitée.

Robe rouge cerise, intense. Nez puissant, des notes de cassis, de mûre, de myrtille et de bleuet, une touche de vanille. Attaque franche en bouche mais à la fois gourmande et élégante. Des tanins présents mais bien fondus avec l’acidité et l’alcool. Une finale longue et caressante. Un vin de garde.

Le Château de Rouillac, Pessac-Léognan 2009 est disponible à la SAQ, code 12224669 Prix 46,50 $

Liens :
www.chateauderouillac.com 

Représentés au Québec par l’Agence Bénédictus
Benoît Lecavalier, Président.
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Tel. (450)671-5572
Cell. (514) 913-5405

J’ai été agréablement surpris par les jujubes et les caramels tendres de la maison familiale Dare.

Ils sont en affaires depuis 120 ans et cela se voit. Leurs jujubes sont exceptionnelles, le goût de fruits est là, l’acidité est bien balancée; elles sont juste assez sucrées pour être bonnes. Il y a des paquets de jujubes à la framboise, et des jujubes assorties : orange, bleuet, citron, framboise et fraise. 

Leurs caramels tendres sont également délicieux et rafraichissants, faits avec des vrais fruits. Il y en a à la fraise, à l’orange, à la cerise, au citron et à la framboise. Pour une petite pause dans la journée sans même cesser de travailler ou d’étudier. Un apport d’énergie qui nous permet d’avoir un meilleur rendement et qui nous apporte un vrai de bonheur.

Le magazine ZESTE nous présente déjà, les riches couleurs et les saveurs de l’automne.

Felipe le Pimp de la saucisse, donnera à plusieurs envie de se lancer en affaires. Le festin turc ou Voyage à Istanbul par Fisun Ercan, la renommée chef montréalaise d’origine turque vous amène à travers des recettes, dans un voyage culinaire de son pays natal : le borek (pâtes farcie au fromage), la salade de Boulgour, une merveille, le gigot d’agneau braisé au coing et le célèbre Keskul, ce pudding traditionnel aux amendes. Pour l’amour de l’or rouge, est un article consacré à la première safranière en Amérique du nord, où poussent des crocus qui donnent une petite fleur violette qui ne dure qu’une journée.
Le  précieux safran se trouve dans ses pistils. Un autre article nous amène au cœur de la cuisine hongroise et nous livre le secret du Somloi, Galuska, trifle au chocolat, la version hongroise et sublime du tiramisu. Entre les articles, les recettes succulentes des collaborateurs de Zeste. 

En vente partout au prix de 6,95 $ pour des heures de plaisir. Pour abonnement : http://www.zeste.tv/magazine.

Provigo, Provigo Le Marché et Loblaws ont décidé de mettre l’emphase sur les produits de chez-nous. Les allées de leurs magasins sont pleines de produits du Québec et le consommateur est invité à faire des trouvailles alléchantes.
Personnellement j’ai trouvé que la maison artisanale Comme ma mère a eu une idée superbe en présentant dans un pot de 400 g tous les ingrédients de la bonne soupe d’autrefois. Il y a les pois cassés verts, les pois cassés jaunes, le riz brun, des légumes déshydratés, un concentré de bouillon de poulet,  du sel de céleri et des épices. On verse 12 tasses d’eau dans une marmite qu’on porte à ébullition, on verse les ingrédients, on fait bouillir une deuxième fois et on baisse le feu pour laisser mijoter.  La soupe est prête et elle sent et goûte comme au bon vieux temps!

La Maison Chantepom fait une confiture de pommes magnifique, Corfias nous propose des perles de bleuets sauvages enrobés de chocolat, la Petite Bretonne nous présente ses merveilleuses madeleines faites au Québec, Yum Yum, on le sait ce sont les croustilles tomates séchées et basilic qui sont si bonnes surtout si on les accompagne d’une bonne bière Éphémère aux cerises d’Unibroue. Les bagels de St Viateur sont frais à l’année, sans oublier l’ail du Québec qui est si parfumé et qui devient rare depuis que nous sommes envahis par les produits chinois.

Danone vient de lancer ses danettes qu’il appelle desserts laitiers. Ce sont des sortes de petits poudings faits à 75% de lait frais. Il y en a au chocolat noir, au chocolat et noix de coco, à la vanille, au caramel. Les danettes sont agréables, leur texture est onctueuse. En règle générale elles ne sont ni trop sucrées ni trop acides mais nourrissantes.  Une bonne option de dessert pour les enfants. Leurs petits contenants sont pratiques pour les boites à lunch.

Le dernier numéro du magazine des Fidèles de Bacchus présente la sélection d’Alain Lebel : 50 vins à moins de 20 dollars, 60 vins pour profiter de l’été, les crémants de Françoise Antech, 6 découvertes de bières et microbrasseries et sa découverte des vignobles du Prince Edward County qui se trouve à seulement 4 heures de Montréal, un bon article également sur le Château de Fontenille. Il donne aussi la recette de 12 cocktails explosifs. Prix 7,95 $.

Martin Malivoire a connu une carrière de trente années de succès à Hollywood où il a dirigé une cinquantaine de films  à effets spéciaux.  Il a fait aussi une intéressante carrière en télévision.

En 1995 il est riche et décide de se recycler dans le vin. Il s’achète quatre vignobles dans les escarpements du Niagara vinicole, s’achète aussi une cave, une bonne équipe de professionnels et même une philosophie et fait du vin. Il ne vise rien de moins que l’excellence.

Ses vignobles ne sont pas très grands, en tout 40 hectares, mais ils sont bien orientés et en pente pour profiter de la gravité. Moira Vineyard est le plus ancien, celui qui lui a permis de démarrer, ensuite se sont ajoutés  Mottiar Vineyard et Stouck Vineyard. Il les travaille en développement durable, qui a été son principe de base depuis le début. Il se fournit aussi en raisin dans les vignobles environnants lorsque les fruits sont exceptionnels.

Malivoire sait que pour parvenir aux plus hauts sommets de la qualité il lui faut le  meilleur équipement. Il se dote de Cuves en acier inoxydable importées de Rieger en Allemagne et de barriques de chêne construites par Grenier en France. Son chai abrite également des centaines de fûts bourguignons magnifiques, fabriqués par les meilleurs tonneliers français et américains.

Il travaille le Pinot Noir, le Pinot Gris, le Chardonnay, le Gewurztraminer, le Gamay et quelques autres qu’il plante petit à petit.   Malivoire winery fonctionne à pleine capacité. Sa production est de vingt-quatre mille caisses de vin par an, peu pour un domaine du Niagara, parfait pour la qualité et assez pour la dimension de son terroir.

J’ai dégusté le Malivoire Gamay 2012. Il est fait de Gamay à 95%, de cabernet-sauvignon à 3% et de Pinot noir à 2%.

Le gamay a été favorisée par une longue et chaude saison de croissance en 2012. C’est le grand avantage de la région  de Niagara.  Cela a permis au vinificateur de travailler avec des fruits sains et parfaitement mûrs. Après la fermentation traditionnelle en cuves en acier inoxydable, sans macération carbonique, 28% du vin a vieilli pendant sept mois en fûts de chêne français; le reste est resté dans des cuves inox à température contrôlée. Au moment de la mise en bouteille en mai 2013, le vin titrait 12,5% d’alcool, 6,4 grammes d'acidité par litre, ce qui est optimal. À mon avis, ce gamay sera parfait  jusqu'en 2017.

 Robe rubis soutenu. Des arômes très fruités, de cassis, de framboise, de fraise, de bonbon anglais; des notes épicées : poivre noir, poivre blanc et pivoine. En bouche il est frais, charnu. On y retrouve les fruits et les épices perçus par le nez. Il n’est pas très tanique mais il est gourmand jusqu’en fin de bouche et invitant pour un deuxième verre. 

Ce Gamay est tellement versatile qu’il ne détonnera jamais à l’apéritif ni pendant tout le repas, des entremets au dessert. Il est même parfait avec les cuisines chinoise et japonaise souvent difficiles à marier. Essayez-le avec une assiette de charcuterie, avec des fruits de mer, avec un tartare de saumon, avec des grillades au barbecue l’été, ou avec l’agneau. Il est aussi parfait avec les volailles, le poulet et le canard; avec un coq au vin c’est un délice. Il excelle également avec les fromages de chèvre, et vous surprendra agréablement au dessert  avec une tarte aux fruits ou une tarte tatin, dont il atténuera la douceur excessive,  c’est une révélation avec un sorbet.

Martin Malivoire a gagné son pari de qualité parce que c’est un perfectionniste par nature et un passionné. Dans son vin comme dans ses films il n’a laissé aucun détail de côté. Il s’est doté de tout ce qu’il y a de meilleur et ce qui est aussi important, il s’est investi lui-même dans tout le processus du vin et cela pour notre plus grand bonheur à nous les consommateurs.

Le Malivoire Gamay 2012 est disponible à la SAQ code  11140498 Prix 22,05 $


LIENS :
www.malivoire.com
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Représentés au Québec par :
Authentic Vins et Spiritueux


Esther de la Durantaye
Directrice des ventes.
514-386-3398 
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Pascal Brouillard
Tél : 514-356-5222 
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RH. –  Bonjour Nadia Dufour. Aujourd’hui nous allons parler d’une très intéressante entreprise vinicole argentine, la Bodega Ruca Malen.

ND. –  C’est une entreprise dont les vignobles sont situés dans la région de Mendoza, en Argentine et qui cultive des fantastiques Malbecs d’altitude.

RH. –  Ah vraiment?
ND. – Oui, le vignoble se trouve sur trois pics connus comme El Plata, Tupungato et Tupungatito. La vue sur la Cordillère des Andes est imprenable.

RH. –  Que signifie Ruca Malen
ND. – C’est une légende des Indiens Mapuches qui habitent les Andes. On dit que les femmes avaient peur de rencontrer un dieu mystérieux et pour ne pas croiser son regard elles marchaient toujours en regardant le sol. L’une d’elles néanmoins, osa le regarder dans les yeux. Il était beau, et ce fut le coup de foudre. Le dieu fut ému de son audace,  il l’enleva et la transporta au sommet de l’Aconcagua et lui bâtit une maison. En Mapuche Ruca Malen veut dire la maison de la jeune femme. Le dieu lui offrit aussi un nectar qui lui assurait le bonheur et la joie de vivre. C’est l’effet que fait le vin de Malbec de ce domaine.

RH. –  Racontez-nous l’histoire du domaine.
ND. – Bodega Ruca Malen est née en 2002, de la rencontre de Jean Pierre Thibaud, ancien grand patron de Bodegas Chandon d’Argentine et de Jacques Louis de Montalembert.

RH. –  Jacques Louis de Montalembert est un poids lourd en Argentine.
ND. – Jacques Louis de Montalembert, est un descendant du Comte Charles de Montalembert et de Maria Francisca Bemberg, une des cinq familles que forme le richissime empire Bemberg. L’empire Bemberg a été à l’origine de la brasserie Argentine Quilmes, et qui l’a propulsé dans les domaines de la finance, avec des ramifications en Europe, aux États-Unis en Argentine et au Chili.
Jacques Louis est arrivé en Argentine à l’âge de 23 ans et a été le président des brasseries Quilmes jusqu’à sa vente en 2002, où le groupe a fait un profit d’un milliard, huit-cents millions de dollars.

RH. –  Jean-Pierre Thibaud n’est pas non plus un inconnu.
ND. – C’est un argentin d’origine française. Il a été pendant 10 ans président de Bodegas Chandon et a côtoyé Jacques Louis de Montalenbert alors qu’il était membre du directoire. Lorsqu’il a quitté la maison Chandon, en 1998, M. Montalenbert lui a proposé de bâtir un vignoble pour faire des vins de grande qualité à partir de zéro.
Ils n’avaient alors aucun vignoble et comme M Thibaud ne voulait pas même perdre une année, ils ont embauché un bon œnologue, ils ont commencé à acheter le meilleur raisin disponible et ont demandé à un producteur de vin local de leur laisser un espace dans son chai pour faire leur propre vin. C’est ainsi que née la Maison Altavista qui  a connu un grand développement, et qui les poussés à trouver une alternative.
Ils ont décidé d’acquérir des vignobles et de bâtir un chai, mais ont préféré retarder leur projet pour quelque temps, parce qu’ils voyaient que l’Argentine allait connaître une crise financière importante, et qu’ils pouvaient acheter à meilleur prix. En 2002 ils acquièrent finalement des terres et bâtissent un chai moderne, qui a été prêt pour vinifier la récolte de 2003.

RH. –  Donc à partir de là ils vinifient leur propre raisin.
ND. – Seulement partiellement car ils continuent à acheter le raisin des  meilleurs vignobles où ils envoient leurs propres ingénieurs pour avoir un contrôle absolu sur la qualité.

RH. –  Combien de types de vins proposent-ils au consommateur.
ND. – Ils ont trois lignes : une d’entrée de gamme qui s’appelle Yauquén,  une moyenne gamme qualitative, le Ruca Malen  et finalement leurs vins d’excellence, les Kinien.

RH. –  Leur production?
ND. – 600 000 bouteilles actuellement mais ils visent le million pour bientôt.

RH. –  Aujourd’hui nous allons parler du Ruca Malen Malbec Réserve 2010, 14% d’alcool.

Robe rouge grenat violacé, nez ample et généreux; arômes de bleuet, de cerise, de jasmin. Un deuxième nez apporte des notes de poivre, de cacao, de truffes, de champignons, de feuilles sèches, une note fumée également, qui s’accorde bien avec le reste. En bouche les tanins sont élégants et souples mais assez soutenus, l’acidité est bien fondue avec l’alcool; une finale longue et très agréable.
ND. – Je partage votre avis et ce qui me plait de ce vin, c’est sa fraicheur en bouche qui lui donne un bel équilibre!

RH. –  C’est un vin de gastronomie qui appelle le bœuf, l’agneau et le cabri en grillade, au four, et même mijotés au vin. Un plateau de fromages sera également sublime avec ce Malbec. 
ND. – Aussi, le plaisir tout simple d’un BBQ entre amis car il nous reste encore de belles soirées estivales. Il faut le servir à température moyenne de 17ºC.

RH. –  Le Ruca Malen Malbec Réserve 2010 est-il vendu dans les succursales du monopole?
ND. –  Il est disponible à la Société des Alcools du Québec en régulier. Code 12070962. Prix 19,95 $ la bouteille de 750 ml.

RH. –  Merci pour cette entrevue Nadia.
ND. – À bientôt Roger.

Liens :
Bodega Ruca Malen

Représentés au Québec par
Les Vins Alain Bélanger

Casal de Valle Pradinhos est un domaine vinicole portugais fondé en 1913 à Macedo de Cavaleiros, dans la région de Tras-Os-Montes, au nord du Douro et près de la frontière avec l'Espagne.

C’est un domaine important, de 350 ha où l’on cultive autant des cépages autochtones tels que le Touriga Nacional, la Tinta Roriz, la Tinta Amarela et la Malvasia Fina que des variétés internationales, le Cabernet Sauvignon, le Gewürztraminer et le Riesling.

La propriétaire actuelle Maria Antonia Pinto de Azevedo Mascarenhas a pris les rênes de la propriété en 1994, et aujourd’hui sa fille, Maria, représente la 4e génération de femmes directement impliquées dans la direction de cette grande propriété, phénomène assez  rare au Portugal. Elles pratiquent une agriculture raisonnée, dans le plus grand respect de la nature. Les sols sont argilo-schisteux avec présence de quartz. Le terroir jouit d’un climat continental, chaud l’été et froid l’hiver.

J’ai dégusté le Porta Velha millésime 2011, 14,27% d’alcool, qui a été produit sous la direction de l’œnologue Rui Cunha, avec un assemblage de deux cépages autochtones la Touriga Nacional et la Tinta Roriz. Le nom de Porta Velha lui vient de la vieille porte de la propriété.

Macération à froid pendant 4 jours, fermentation à température contrôlée avec des remontages quotidiens, vieillissement en cuves d’acier inoxydable jusqu’à la mise en bouteille pour préserver le fruit. Le vin est mûri sur des lies fines pour adoucir les tanins. Il n’est pas filtré.

Robe rouge intense, arômes de petits fruits des bois : myrtille, fraise des bois, framboise et bleuet; des notes de sous-bois: truffe, thym, aussi un peu de tabac et des notes balsamiques.

En bouche c’est un vin intense, complexe et bien charpenté, dont l’acidité apporte beaucoup de fraîcheur, des tanins très masculins mais à la fois veloutés, et une finale agréablement fruitée.

Le Porta Velha gagne à être mis en carafe pendant au moins une heure avant le service.  Le servir autour de 19°C. Ce vin a une espérance de garde de plus de 8 ans.


Le Porta Velha millésime 2011, sera disponible au Québec début 2015.

Liens :
Casal de Valle Pradinhos

Représentés au Québec par l’agence Bénédictus
Benoît Lecavalier, Président.
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Tel. (450)671-5572
Cell. (514) 913-5405

La famille Jaume, s’est installée au nord de Châteauneuf du Pape en 1826. Les Jaume sont des passionnés, qui font des vins typés, qui expriment bien les terroirs de la Vallée du Rhône.

Avec patience et persévérance ils ont essaimé dans toute la Vallée du Rhône du Sud. Comme tous les  vrais vignerons, ils vénèrent la terre et la cultivent de manière à produire des raisins sains qu’ils vont cueillir à maturité. Dans leur Clos de Sixte et dans les vignobles des domaines du Grand Veneur ils pratiquent l’agriculture biologique.

Les Jaume soignent également la vinification. Pour respecter la spécificité de chaque terroir, leurs vins ne sont que légèrement clarifiés, et  n’ont pas peur que leurs bouteilles puissent avoir un léger dépôt naturel, lorsque c’est la condition pour conserver au vin  sa richesse et sa vitalité.

Pour eux un vin bien fait doit être de longue garde, et c’est le cas de ceux qu’ils produisent, par contre ils s’arrangent pour qu’ils soient bons à boire dès leur jeune âge tout en leur conférant le don d’évoluer avec le temps vers des goûts sublimes.

J’ai dégusté le Domaine Grand Veneur Châteauneuf-du-Pape Les Origines 2010, 50% Grenache noir, 30% Mourvèdre, 20% Syrah, un vin qui titre 15% d’alcool.  La bouteille exhibe le label Les Origines qui garantit un grand potentiel de garde. Ce vin
peut se garder facilement 20 ans.

Les vendanges ont été faites manuellement et triées grappe par grappe. Vieillissement par moitié en cuves de béton et en fûts, pendant 16 mois. 

Robe pourpre, magnifique, des arômes généreux de fruits mûrs et compotés : cerise noire douce et pulpeuse, myrtille, pruneau, figue sèche; poivre blanc, thym, cardamone, moka, tabac blond, olive noire, un soupçon de truffe blanche, de réglisse et de vanille et aussi une touche de violette.

Grande ampleur en bouche, un corps onctueux, des tanins nombreux et concentrés mais d’une grande finesse. Une finale persistante, délicieusement aromatique, avec des notes de réglisse, de poivre, d’iode. Un vin très gourmand, pour un grand repas. Il faut le servir à 16 degrés et qui, en se réchauffant dans votre verre, vous livrera toute sa palette aromatique.

Le Domaine Grand Veneur Châteauneuf-du-Pape Les Origines 2010 est disponible à la SAQ, code 00929877. Prix 55,25$

LIENS :
Alain Jaume & fils
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Représentés au Québec par :
Authentic Vins et Spiritueux
Esther de la Durantaye
Directrice des vente
514-386-3398 
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Pascal Brouillard
Tél : 514-356-5222 
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Samy,

Félicitations pour le  6e anniversaire de Samy Rabbat.Com.

Je suis fier d'avoir travaillé avec toi, et Dieu sait si j'ai travaillé, plus de 500 chroniques en 5 ans. Tu m'as donné la chance de rencontrer beaucoup de gens passionnants et de faire connaître des  vignobles et des vins intéressants. Je suis heureux de me compter parmi tes amis, parce que tu es un garçon foncièrement honnête et bon. Je ne t'ai jamais vu agir de façon injuste envers personne. 

On me dit bourreau de travail; quelle joie que de me trouver à collaborer avec un autre bourreau de travail et de pouvoir t'appeler après minuit pour avoir une information et même t'envoyer un courriel avec ma dernière chronique, avec la certitude qu'elle sera publiée avant l'aube. Ton succès tu l'as mérité.

Longue vie à Samy Rabbat.Com!

Comme président du Club des Joyeux, je veux te le dire en musique:

Roger