Samy Rabbat
Je suis un «réseauteur dans l’âme» et je suis en charge du développement des affaires dans les réseaux de l'agroalimentaire, des alcools et de l'hospitalité (HRI-HORECA). Mes objectifs sont de vivre en très bonne santé financière, en équilibre et en harmonie. Lire la suite...
Un pur-sang de calibre dans le monde des vins en épicerie avec François Chartier
Hier matin, le lancement de la nouvelle gamme des vins de François Chartier en épicerie, ont eu lieu dans les locaux branchés de l’agence de marketing Sid Lee, au 8 de la rue Queen dans le Vieux-Montréal.
En arrivant, une préposée à l’accueil nous offrait une serviette chaude afin de nous nettoyer les mains, comme dans les avions.
La salle était impressionnante.
Chaque place pour chaque convive avait avec trois verres de vins à déguster, et en guise d’assiette une ardoise.
François Chartier nous a présenté chaque vin avec les plats pouvant accompagner ceux-ci.
Les bouchées et le service était assuré par Agnus Dei sous la supervision de David Carrier et François a invité à la dernière minute les Charcutiers Pork Shop qui font un malheur avec la qualité de leurs produits en charcuterie.
Dans le marché des grandes surfaces, depuis six ans, la première entreprise qui a lancé les vins de qualité a été Julia Wine, suivi par la compagnie Constellation. Le réputé désigner de mode et de «life style» Jean-Claude Poitras a été le premier qui s’est affiché personnellement et officiellement avec ses vins en épicerie avec Provigo Le Marché. François Chartier vient compléter le «Foursoume» des quatre joueurs avec sa réputation mondiale en se positionnant avec la chaîne alimentaire IGA.
Tout récemment, je défiais l’industrie de faire une dégustation à l’aveugle entre les vins en épicerie et ceux vendus à la SAQ, à valeur égale. La proposition tient toujours.
Nous avons eu droit à des bouchées chaudes et froides pour accompagner chaque vin en parfaite harmonie.
La Maison des Futailles se réjouit de cette opportunité de collaboration avec François Chartier afin d’introduire chez IGA cette nouvelle gamme de vins de grande qualité inspirés de la science aromatique et gastronomique du sommelier québécois de réputation mondiale.
Voici les trois vins disponibles chez IGA avec leurs descriptions écrites par François sur son site:
La Pêche Mignonne, un vin blanc sec de France dominé par un profil aromatique qui guidera les harmonies avec les mets en partageant, entre autres, la piste aromatique du homard, de la viande de porc, du saumon, de la pêche, de la noix de coco ou des fromages à croûte fleurie. Son nom, La Pêche Mignonne, a été inspiré par la pêche (le fruit) et la pêche au homard, Chartier s’étant inspiré de ces ingrédients qui partagent le même profil aromatique que les cépages qui composent ce blanc du sud de la France pour sa création.
Le Clou de Basile, un rouge d’Italie dominé par un profil aromatique qui guidera les harmonies avec les mets en partageant, entre autres, la piste harmonique de la viande de bœuf grillée ou rôtie, des épices à steak, de la sauce tomate de longue cuisson, des tomates séchées, du basilic, du clou de girofle, de la prune, ainsi que du riz sauvage et du riz brun. Son nom, le Clou de Basile, a été inspiré par le clou de girofle et le basilic («basil» en anglais), Chartier s’étant inspiré de ces ingrédients qui partagent le même profil aromatique que les cépages qui composent ce rouge d’Italie.
Pour ma part, je les ai trouvés excellents!
Chaque convive a eu droit à un sac cadeau contenant une bouteille de vin, un pot de tomates séchée, la nouvelle bière de François de la brasserie Glutenberg; La Solérone d’automne et les fameux deux verres signés de FC.
Quelle classe et quelle générosité de partage. Merci à Alain Labonté Communications pour l’invitation et ses suivis professionnels.
Chapeau!
Je vous invite à lire cet article dans le Journal de Montréal sur ce lancement, en cliquant ICI!
Voici le site de François Chartier!
IGA
Samy Rabbat
Bienvenue chez Beaux-Arts Bons Vins
Beaux-Arts Bons Vins est fier de s’associer avec l’artiste et designer Jean-Claude Poitras. Ses œuvres de la collection « Roméo et ses Juliette » embellissent les étiquettes de notre premier arrivage.
La réforme du marché du vin selon Action Vin
En mars 2015, nous avons proposé dans ce site une réforme du commerce du vin au Québec. En 2014, nous avions aussi prévu que le plan se réaliserait en 2017.
Deux des améliorations proposées ont été acceptées par le gouvernement du Québec et seront mises en place probablement à l'automne. C'est la vente du vin québécois en épicerie et la levée de l'interdiction du nom des cépages sur les vins en épicerie. Ceci constitue la première phase du plan Action Vin.
Il reste encore du travail à faire pour améliorer le commerce du vin au Québec qui est sclérosé, parce qu'encadrer de manière très bureaucratique par des règles désuètes.
Les ventes de vin connaissent une croissance anémique en volume depuis trois ans. Le monopole peine à atteindre les cibles de revenu fixées par le ministre des Finances à tel point que le gouvernement a dû hausser à deux reprises la taxe spécifique sur le vin.
Rappelons les objectifs de la réforme proposée: relancer la vente de vin au Québec et augmenter les revenus de l'État provenant de la vente de ces vins.
Il ne sera pas question de privatiser la SAQ, mais plutôt de libéraliser le commerce du vin.
Il s'agit d'un ensemble de réformes qui peuvent être faites successivement.
La première phase étant faite, passons maintenant à la phase deux.
Maintenant qu'on a réglé en partie la question des vins québécois et de l'étiquetage en épicerie, il faut améliorer la vente de vin dans le système dit d'importation privé. Sa principale limite est une obligation imposée de vente à la caisse. Ce qui fait qu'il peine à rejoindre les consommateurs et se trouve limité aux restaurateurs. Ce système a bien progressé, mais il a atteint son point de saturation
Lire la suite très instructive de Marc André Gagnon de Vin Québec du 3 juin 2016
NOTES DE L'ÉDITEUR
Je ne suis pas d'accord avec le point No 2, car les vins en épicerie sont loin d'être des piquettes. Aujourd'hui, nous avons le choix entre les vins de Constellation, François Chartier, Jean-Claude Poitras et autres embouteilleurs, et je convie les professionnel(le)s du domaine vinicole de faire une dégustation comparative à l'aveugle.
Il est clair qu'un processus est en marche avec une certaine libéralisation du monopole, car le gouvernement du Québec ne laissera jamais aller le 1,8 G$ en revenus.
Beaucoup de signes du marché nous laissent sur cette impression de déjà-vu, en référence à l'Alberta.
Des spiritueux en épicerie!
La Société des alcools du Québec (SAQ) souhaite vendre des bouteilles de vin, de Baileys, de vodka et de champagne Veuve Clicquot dans les supermarchés du Québec.
Les trois grandes chaînes d'alimentation du Québec ont été jointes pour participer à un projet-pilote visant l'intégration de succursales Express dans leurs commerces.
La société d'État espère que son idée se concrétisera au début de 2015 dans deux à six supermarchés, a appris La Presse.
Les négociations sont déjà en cours avec Loblaw (Provigo), Metro, Sobeys (IGA) et l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), a indiqué la directrice des affaires publiques de la SAQ, Isabelle Merizzi. «On a lancé des perches. On ne sait pas encore si les grandes chaînes sont intéressées, mais on le souhaite.»
Il ne s'agirait pas de simples kiosques, mais bien de «succursales à part entière avec un directeur et nos employés syndiqués». Les espaces seraient d'environ 1500 pieds carrés et proposeraient de 400 à 500 produits, essentiellement les meilleurs vendeurs (vins et spiritueux). La SAQ promet aussi de faire «une belle place aux produits québécois». Les ventes seraient encaissées par le monopole d'État.
Pour le moment, la SAQ n'a pas déterminé si elle paiera un loyer aux détaillants qui lui feront de la place.
Les supermarchés ne cesseraient pas de vendre du vin d'épicerie. «L'expérience des agences nous dit que le détaillant n'a pas intérêt à retirer son vin des tablettes, car il ne vise pas la même clientèle», explique la porte-parole de la SAQ, Linda Bouchard. La SAQ compte environ 400 agences dans des épiceries rurales. L'espace est d'une superficie de 50 à 140 pieds linéaires et regroupe jusqu'à 150 produits.
Plus de portes
La SAQ raconte avoir eu cette idée de projet-pilote à la suite d'une expérience vécue l'an dernier. Sa succursale du boulevard Duplessis, à L'Ancienne-Lorette, avait dû être fermée pendant cinq mois pour rénovations. Relocalisée temporairement à l'intérieur du Loblaws à proximité, elle a connu beaucoup de succès. Le taux de satisfaction de la clientèle a atteint 86%, selon la SAQ.
De plus, l'achalandage du Loblaws en question a augmenté, ce qui est aujourd'hui l'un des principaux arguments de la SAQ pour convaincre les supermarchés d'embarquer dans son projet.
Isabelle Merizzi affirme que l'idée derrière tout ça n'est pas de réduire le nombre de succurasales de la SAQ, même si les profits ont baissé de 2,7% à son dernier exercice. «On n'est pas encore dans l'idée de fermer des succursales. On est dans l'optique d'avoir plus de portes et moins de pieds carrés. Il faut que nos charges d'exploitation soient bien contrôlées.» D'ailleurs, de plus en plus de magasins seront rapetissés au fil des ans.
Lire la suite sur ce lien!
NOTE DE L'ÉDITEUR
- Les mots: Projets Pilotes me font rire, car ces mêmes mots peuvent se traduite par «Pilules pour mieux avaler»!:):)
- Les photos-radar$ sur les autoroutes, la vitesse de 40 km à Montréal, etc sont aussi des projets pilotes. Finalement ma chronique sur «une reflexion sur la SAQ» et celle du collègue Yves Mailloux : La SAQ est-elle en train de se saborder? ont bien du bon sens!
Production vinicole: artisan ou fabricant, mais pas les deux
La Régie des alcools refuse de délivrer un double permis au vignoble Carone pour ne pas miner l'image des produits artisanaux du Québec.
Un vignoble de Lanaudière s'est vu refuser le droit d'importer et d'embouteiller des vins étrangers, une pratique qui est pourtant permise pour les entreprises qui commercialisent le vin d'épicerie. La Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) craignait que le projet du Domaine Carone nuise à l'image des vins du Québec.
À l'instar des autres vignerons du Québec, le vignoble Carone possède un permis artisanal qui lui permet de produire et de vendre les vins de son domaine de Lanoraie. Les propriétaires du domaine, Anthony Carone et Sarah Hoodspith, ont demandé en 2013 un deuxième permis: un permis de fabricant.
Celui-ci permet de vinifier ou d'embouteiller des raisins et des vins provenant d'ailleurs au Canada ou de l'étranger. Par exemple, les bouteilles vendues en épicerie et embouteillées au Québec, comme le Wallaroo Trail ou le Revolution Red, sont élaborées avec un permis de fabricant.
Le Tribunal de la RACJ a rejeté la demande du vignoble Carone en avril. L'organisme a jugé que «la présence de deux permis différents dans un même vignoble entraînerait une difficulté réelle d'évaluer la matière première présente dans les produits artisanaux».
«La Régie aura encore davantage de difficulté à contrôler le tout. De plus, l'image des produits artisanaux risque d'être minée, ce qui aura certainement des conséquences sur le milieu artisanal.» - Extrait du jugement de la RACJ
Dans un courriel, Sarah Hoodspith a refusé d'expliquer ce que le vignoble entendait faire de ce deuxième permis. On peut toutefois lire dans le jugement que l'entreprise souhaite «augmenter la production du vignoble et ainsi élargir ses canaux de distribution».
Des opposants
L'Association des vignerons du Québec (AVQ), dont les membres produisent chaque année 95 % des vins québécois, s'est opposée à ce que le vignoble Carone obtienne un permis de fabricant en plus de son permis artisanal. Du moins, pas tant que les vins du Québec n'auront pas leur indication géographique protégée (IGP). Cette appellation exigerait un contrôle et un suivi plus rigoureux. La demande d'IGP faite en 2014 attend toujours.
«Le danger actuellement, c'estqu'il n'y a pas d'audit [vérification] externe. Avec le double permis, on pourrait mettre en doute l'origine de ce qu'il y a dans la bouteille et ça va semer le doute sur toute l'industrie», indique Yvan Quirion, président de l'AVQ.
L'AVQ n'est pas la seule à s'être opposée à l'obtention du permis de fabricant, le ministère des Finances aussi. Dans le jugement de la RACJ, on peut lire qu'il croit que «la détention concomitante [des deux permis] augmente le risque de fraude au niveau de l'approvisionnement et l'utilisation des raisins».
Le MAPAQ en faveur
Lors de leur témoignage devant la RACJ, les propriétaires du vignoble Carone ont tenté d'être rassurants. Ils ont dit qu'ils mettraient en place «une séparation physique entre les productions artisanale et industrielle».
Ces arguments n'ont pas convaincu le Tribunal de la Régie. L'organisme stipule cependant dans son jugement que « le risque de fraude par la demanderesse, comme éventuelle détentrice de deux permis, paraît inexistant ».
Le vignoble avait toutefois reçu un appui de taille, celui du ministère de l'Agriculture (MAPAQ). Le Ministère était d'abord contre la demande du vignoble Carone, mais il a changé d'avis, disant qu'il ne pouvait s'opposer au développement de l'entreprise.
La cause en appel
Le vignoble Carone a porté la cause en appel devant le Tribunal administratif du Québec. Il souligne que deux vignobles ont déjà obtenu les deux permis, soit le Clos Saint-Denis et le Domaine La Branche.
Joint au téléphone, l'avocat du vignoble Carone, Me Étienne Bisson-Michaud, a dit ne pas savoir quand la cause sera entendue de nouveau.
NOTE DE L’ÉDITEUR
Je suis à court de mots pour exprimer mes frustrations sur un système mis en place pour empêcher le développement des affaires des entreprises, toutes catégories confondues!
Source: LaPresse.ca du 3 août 2016
Le pourboire au Québec!
Une internaute m’a contacté tout récemment pour connaître mon opinion sur la question des pourboires au restaurant. Avant qu’elle ne me raconte son histoire, je lui ai dis que de donner un pourboire était un privilège et non une loi au Québec, personne n’est obligée de donner …N’empêche que c’est la coutume de laisser un minimum de 15%. J’aurai du lui mentionner que le personnel qui touche des pourboires en restauration sont obligés de déclarer 8% de la facture au gouvernement, que les clients donnent ou non. Donc, même si un client ne donne pas de pourboire, pour X raisons, la personne qui l’a servit devra quand même déclarer 8% en revenus au gouvernement.
Voici son histoire...
Cher Samy,
J'ai pris mon courage à deux mains après avoir osé enfin t'en parler, ce qui m'a beaucoup réconforté, merci beaucoup.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai téléphoné au restaurant et j'ai eu au téléphone un Monsieur qui m'a dit que c'était lui LE MAITRE D'HÔTEL et que la fille en question était son assistante et il m'a demandé s'il pouvait m'aider et j'ai dit que je voulais lui raconter un événement qui m'a beaucoup humiliée devant mon invité. Il était très mal à l'aise et m'a dit que personne ne doit jamais réclamer de pourboire et qu'en fait il était d'accord avec moi et que le pourboire est un privilège et que parfois, il avoue que si un client laisse un 5%, souvent le Maître d'Hôtel va à la table pour s'assurer qu'il n'y a pas eu de problème avec le service. Pour ma part, je lui ai expliqué que je n'étais pas si mesquine que ça et que la facture avant taxe était de $113.00. J'avais mis`12.00$ et nous avons ajouté suite à la demande de la Maître d'hôtel, 10.00$ additionnel.
Je lui ai demandé s'il estimait que c'était normal que le Maître d'Hôtel revienne et demander qu'on ajoute un peu plus. Il m'a répondu formellement : Non Madame, ce n'est pas dans nos habitudes ! Je lui ai dit que nous avons ajouté 10.00$ de plus ce qui fait que notre pourboire était de 22.00$ et que nous n'avons pas eu un déploiement qui nécessitait un grand service.
Mon invité ne boit pas et moi j'ai pris un simple verre de vin rouge et c'est tout. Mon invité a pris 2 bouteilles d'eau, j'ai pris une entrée de foie gras poêlé, une bavette, et mon ami, le thon, la morue noire et un expresso simple pour mon ami, c'est tout. Nous avions commandé des champignons en légumes (15.00$) et la serveuse avait oublié mais ce n'était pas grave, et nous l'a servi après que nous ayons terminé nos plats principaux mais ce n'était pas grave car elle était gentille.
Était-t-il nécessaire de m'humilier ainsi devant mon invité? Il s'est excusé plusieurs fois de l'attitude de son assistante et il insistait pour dire que c'était son assistante et qui lui était le Maître d'hôtel. Il m'a demandé ce qu'il pourrait faire pour que je revienne au restaurant encore, j'ai dit que j'aurai voulu parlé au propriétaire et il m'a dit qu'il n'était pas présent ni vraiment actif au restaurant, c'était seulement un investisseur et que lui, le Maître d'hôtel était son représentant. Puis, il m'a demandé si je pouvais lui lire ma facture et lui dire le numéro de table où je me trouvais et il a tout de suite vu et il m'a demandé si j'acceptais de donner un numéro de téléphone pour me rejoindre. J'ai donné, j'ai dit que mon ami aurait voulu répondre à la dame mais qu'il me connaissait bien et que par respect il n'a pas voulu lui répondre et qu'il n'a pas apprécié qu'elle m'est humiliée ainsi. Je lui ai dit que l'incident est dur pour moi et que j'ai de la difficulté à m'en remettre et qu'elle m'a beaucoup fait de peine et d'humiliation. Mon geste est simplement de souligner l'effet que cela m'a fait et que la dame ne sait pas la profession que je fais et que nous nous promettions de revenir avec des clients qui allaient apprécier.
Il s'est excusé et il a reconnu que nous au Québec, on ne fait pas ça, le pourboire est un privilège pas une obligation. Je l'ai laissé vite et je l'ai remercié de son écoute.
Voilà tout!
Merci Bernard Ragueneau!
Merci Bernard Ragueneau!
" Pour voler plus vite que la pensée, pour aller
dans tous les endroits qui existent, on doit
commencer par s'imaginer qu'on y est déjà. "
_Richard Bach
Auteur de Jonathan Livingston le Goéland
Source: Site de l'Hôtel de la Montagne
Bernard Ragueneau, légendaire propriétaire du complexe de l’Hôtel de la Montagne, du restaurant Les Beaux-Jeudis et des ex-Resto-Bars-Brasseries Crocodiles a sûrement dû s’inspirer de cette citation, à ses débuts de sa carrière, entre autres, comme Maître d’Hôtel au bar 737 de la Place Ville Marie.
Que de chemin parcouru depuis son arrivée au Québec. Il a réussi à imposer un nouveau style de vie aux Montréalais avec un tout inclus, au cœur de la ville :
- Bar
- Cabaret
- Discothèque
- Hôtel
- Restaurant
- Stationnement intérieur
- Terrasses
- Terrasse avec vue sur Montréal, (unique au Canada)
- Piscine
- Salle de banquets
Depuis quelques semaines, les Boomers sont tristes, dont ma personne, avec la fermeture de ce méga complexe du plaisir, de la restauration, de l’Hôtellerie, où nous avons passé nos belles années de sorties en solo ou avec les amis. Que ce soit en discothèque, ou pour des rencontres autour de la table, et année après année, le même personnel fidèle et dévoué nous a reçu dans ce complexe.
Ils vont tous nous manquer, Antonio, Antoine, Tina, José …
Durant des années, Bernard a fait bande à part des autres hôteliers.
Les références données aux touristes durant les années 80/90 étaient :
Les Beaux Jeudis, l’Hôtel de la Montagne, Schwartz, Les Foufounes Électriques, Sir Winston Churchill Pub, Chez Paré, le 281, les Expos et le Canadien!
Pour plusieurs agences de vins et spiritueux, elles perdent leur meilleur client….Ce complexe du plaisir tenaitle haut du pavé à Montréal dans les achats d’alcools avec le Casino de Montréal, et l’Hôtel Reine Elisabeth.
Un jour, j’avais remis une de mes cartes de pensées philosophiques à Bernard; et il n’était pas d’accord avec ce que Jean-Paul Getty affirmait soit : «Je préfère récolter 1% des efforts de 100 personnes plutôt que 100% de mes propres efforts!» Il me répondit : «Laisses moi du temps et je vais te donner ma version». Pari tenu, lui ai-je répondu et tu seras sur la prochaine impression. Quelques mois plus tard, lorsqu’il me vit au restaurant, il prit un napperon et griffona ceci : «Perseverance pays off! Look at me, it took me 30 years to become an overnight succes!»
«
Je fis imprimer 10,000 cartes qui furent toutes distribuées!
Bernard Ragueneau est, à mon avis, le plus grand créateur d’évènements thématiques, de soirées colorées, de happenings que le Québec et le Canada n’a jamais eus…Il est le seul qui nous envoyait une carte d’anniversaire signée de sa main avec un cadeau, et a Noël on recevait une carte de joyeuses fêtes avec une bouteille de vin, ou un certificat-cadeau pour des repas offerts par la maison.
Selon mes sources, cette liste d’envoi compterait plus de 8,000 noms (je paierai cher pour l’avoir!:( Rires!)
Je pourrais remplir des pages sur lui, et sur ses idées qui pourraient faire partie d’un projet de cours dans le cadre un doctorat en évènementiel.
Bernard n’a jamais hésité à prendre l’avion à une heure de préavis pour aller essayer un restaurant à Paris, Barcelone, où à New-York et revenir aussitôt!
L’audace, la persévérance, la folie sont quelques unes des nombreuses qualités qu’on peut lui attribuer.
MERCI BERNARD POUR TOUTES CES BELLES ANNÉES!
Tu nous manques déjà!
Maintenant, qui va prendre la succession?
Qui?
En hommage à l’ami Bernard Ragueneau, cet éditorial se retrouvera sur mon site, pour célébrer entre autre le 4è anniversaire de ce site et la triste fermeture de ce méga-complexe. Comme vous le savez, l’infolettre professionnel(le) est privée et ne se retrouve pas sur l’internet.
Je ne serai pas aux festivités de «Bordeaux fête le vin», pour partager un dernier bain de foule chez Bernard.
Je ne reverrai plus Thorens, Tina, Antonio, dans ce paradis de la restauration de Montréal.
Oui nous avons le cœur gros, car cet établissement fait partie de l’héritage de Montréal. Mais comme nous l’a enseigné l’histoire, le Roi est mort, vive le Roi!
AMEN!
Samy Rabbat
ABC Emballuxe un leader en emballages et accessoires pour les traiteurs, la restauration
ABC Emballuxe vous propose des gammes spécialisées pour tous les acteurs dans le domaine de l'alimentation comme pâtissier, boulanger, chocolatier, restaurateurs, traiteur et plus d'autres.
J’ai connu Robert Frot il y a une trentaine d’années, alors qu’il avait débuté cette entreprise dans les années 80, tout seul dans un bureau sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, avec cette flamme dans les yeux qui caractérise tellement les passionnés.
Aujourd’hui Robert Frot est entourée d’une équipe de professionnel(le)s connaissant à fond les besoins de leur clientèle qui est issue du milieu de la restauration (Cuisine et Pâtisserie), de l’hôtellerie, de l’évènementiel, et des traiteurs.
De parcourir les allées de ce magasin vous donnera des idées pour vos prochains évènements et croyez-moi que vous craquerez pour plusieurs items introuvables sur le marché actuel.
En voici quelques exemples, parmi des milliers d’échantillons qui sont exposés dans son magasin, qui est également sa salle de montre :
- Verrines plastique transparentes jetable et personnalisées
- Verrines en bambou, en bois, en noix de coco, en Agathe
- Pipettes
- Pics à cocktail thématique
- Boites diverses pour traiteur, pâtisserie, transport, entreposage, chocolats, macarons, à «lunch»
- Sacs cello, sachets, sacs pour viennoiserie
- Transferts à chocolat personnalisés ou standard
- Vaste gamme de décoration en transfert pour le chocolat
- Caissettes en papier sulfurisés, dentelles cartonnées, carton or
- Prédécoupé à la demande et rouleaux acétate
EXCLUSIVITÉS/NOUVEAUTÉES
- Pâte à décor patinice
- Moules à gâteaux en plastique, papier. Silicone, stainless
- Moules à cuisson en bois
- Ramequin en terre cuite
- Colorants, laque et vernis à chocolat
ABC EMBALLUXE
514-381-8845
La Reconnaissance par le Chef Mario Julien
Lors de ma dernière visite au restaurant SOLÉMER, connue dans le passé sous le nom de la Sirène, j’ai été très surpris de lire une reconnaissance du réputé Chef Mario Julien qui s’adresse aux clients de ce restaurant Libanais très couru pour toutes les communautés de la ville.
En fait c’est la première fois que je vois qu’un chef honore un autre restaurant publiquement avec sa photo et un texte personnel. Wow! Me suis-je dit lorsque j’ai lu ce témoignage.
Mario Julien est un chef très respecté dans le milieu des professionnels et par l’industrie de la restauration. Pour goûter à sa cuisine, il faut être membre du club Privée de Céline Dion et René Angelil, soit le Mirage.
Le Chef Mario Julien et Soeur Angèle devant un plat typique de mezzés Libanais (Hors d'oeuvres)
Voici son témoignage que vous pourrez lire sur le menu du restaurant SOLÉMER:
LA RECONNAISSANCE
CE MESSAGE S’ADRESSE A TOUTE LA CLIENTÈLE DU RESTAURANT SOLÉMER.
Je suis cuisinier passionné depuis 1970 au fil des années j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs restaurateurs.
Qu’est ce qui fait un bon restaurateur et d’un moins bon.
C’est le souci du produit de qualité, l’origine, la fraîcheur sans en regarder le coût.
C’est aussi de savoir s’entourer des meilleurs artisans possibles, afin de cuisiner au maximum les ingrédients de grande qualité.
La plus grande joie d’un restaurateur c’est de regarder les gens quitter son établissement avec un sourire qui grâce a la qualité des aliments leur as peut être permis d’oublier ne serais que quelques instants les tracas journaliers.
Je connais personnellement le propriétaire, les gens de service et de cuisine des gens dévoués, généreux et qui ne souhaitent qu’une seule chose c’est de vous revoir.
Mesdames et Messieurs je vous souhaite un très bon repas et prenez le temps de savourer ces délicieux plats.
Mario Julien
Chef exécutif
Chef de L’année de l’est du Canada 1999
Chef de l’année du Québec 2001
Chef de l’année cuisine santé 2012
Médaille de l’assemblée nationale 2011
Lors d'une soirée de la Société des Chefs, cuisiniers & pâtissiers du Québec, au Café Birks ces chefs se sont retrouvés. De gauche à droite: Soeur Angèle, Elie Abou Abdallah; propriétaire du restaurant SOLÉMER, Mario Julien et Thomas Green.
Le Cercle des ambassadeurs de l’ITHQ est inauguré!
Création du Cercle des ambassadeurs de l’ITHQ
L’année 2013 marque les 45 ans d’existence de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) et les 10 ans de sa Fondation.
Afin de souligner cet anniversaire important, l’Institut a créé le Cercle des ambassadeurs de l’ITHQ qui regroupe 46 personnalités québécoises et européennes. Parmi celles-ci se retrouvent des pionniers de l’industrie du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, des chefs de cuisine, des gens d’affaires et de communications, des dirigeants de sociétés publiques et privées, etc. Leur dénominateur commun : l’engagement envers l’ITHQ, que ce soit en s’impliquant dans les événements et activités de l’ITHQ et de sa Fondation, en accueillant des stagiaires dans leur entreprise, en contribuant à la conclusion d’ententes de partenariat au bénéfice des étudiants et de la recherche et en favorisant son rayonnement sur la scène internationale.
- Alain April, propriétaire et directeur général, Hôtel Le Bonne Entente
- François Beaudoin, président du conseil, Société financière Walter (Québec)
- Guy Berthiaume, président-directeur général, Bibliothèque et Archives nationales du Québec
- Robert Chartrand, premier vice-président et chef des services financiers, Atlific Hotels
- Bernard Chênevert, directeur général de l’hôtel Intercontinental Montréal
- Alain Cousineau, administrateur de sociétés
- Denise Cornellier, chef et consultante
- Pierre Deragon, président Deragon Location inc.
- Rollande Desbois, critique gastronomique
- Benoit Deshaies, directeur division Tourisme, Investissement Québec
- Claudette Dumas-Bergen, présidente Dumas-Bergen inc.
- Annie Féolde, chef Relais & Châteaux, propriétaire de Enoteca Pinchiorri (Italie)
- Carlos Ferreira, propriétaire des Ferreira Café, Vasco Da Gama et Bar F
- Jérôme Ferrer, chef Relais & Châteaux, propriétaire des restaurants Europea et Le Beaver Hall
- Robert Gagnon, administrateur de sociétés
- Christiane Germain, coprésidente, Groupe Germain inc.
- Michel G. Giguère, directeur général, Centre Sheraton Montréal
- Marc Giroux, vice-président Marketing et Communications, Metro inc.
- Jean-Christophe Gras, directeur général, Sofitel Washington DC Lafayette Square
- Nathalie Hamel, vice-présidente Affaires publiques et communications, Société des alcools du Québec
- L’honorable Charles Lapointe, président émérite, Tourisme Montréal inc.
- Raymond Larivée, vice-président régional Delta Hôtels et Villégiatures pour le Québec, et directeur général, Delta Montréal
- Ricardo Larrivée, chef, animateur et producteur, président de Ricardo Média
- Guy LeBlanc, associé directeur, bureau de Pricewaterhouse Coopers, Montréal
- Jean-Pierre Léger, président et chef de la direction, Groupe St-Hubert inc.
- Helena Loureiro, chef-propriétaire, Portus Calle et Restaurant Helena inc.
- Jean-Michel Lorain, chef Relais & Châteaux, propriétaire de La Côte Saint-Jacques (France)
- Michel Mouisel, développement international, l’École française de gastronomie FERRANDI, Paris (France)
- Jacques Parisien, président national Télévision spécialisée et payante, Radio et Affichage, Bell Média
- Richard Payette, vice-président régional des Hôtels Fairmont de l’est du Canada et du Fairmont Le Reine Elizabeth
- Marco Pelletier, chef-sommelier, Hôtel Le Bristol Paris (France)
- Fabien Pelous, vice-président et directeur général, Air France-KLM (Canada)
- Claude Poisson, président des opérations, Société des casinos du Québec inc.
- Jean-François Pouliot, directeur général, Hôtel W Montréal
- Samy Rabbat, vice-président, Topcom inc.
- L’honorable Fernand Roberge
- Olivier Roellinger, chef Relais & Châteaux, propriétaire de Maisons de Bricourt, Château Richeux, Restaurant Le Coquillage (France)
- Céline Rousseau, présidente, Groupe Compass (Québec) ltée
- Jean Saine, président associé, Saine Marketing inc.
- Raymond Saint-Pierre, vice-président, région est du Canada, Atlific Hotels
- Lino Saputo Jr, président et chef de la direction, Saputo inc.
- Pierre Somers, président du conseil, J. Walter Compagnie ltée
- Haisook Somers, administratrice, J. Walter Compagnie ltée
- Jean-Louis Souman, directeur général, Auberge Saint-Antoine (Québec)
- Jaume Tàpies, président international, Association des Relais & Châteaux (Espagne)
- Michel Troisgros, chef Relais & Châteaux, propriétaire de L’Hôtel Restaurant Troisgros (France)
Source: ITHQ du 29 octobre 2013