Roger Huet
Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...
Château Laroque, de très grands Bordeaux
Une histoire passionnante, que celle de ce grand domaine de Saint-Émilion dont les origines remontent aux guerres Anglo-Normandes de 1066.
Le Château actuel bâti au Dix-septième siècle a conservé une puissante tour du Douzième. En raison des maladies de la vigne, et des problèmes successoraux le Domaine était tombé en désuétude au début du Vingtième Siècle, et son merveilleux vignoble avait pratiquement disparu. L’acquisition du domaine par la famille Beaumartin en 1935, lui redonne une nouvelle vie. En 1962, 40 hectares de vigne sont replantées, mais il faudra attendre jusqu’en 1982 lorsque Bruno Sainson prend la direction, pour que le château s’aligne vers la recherche de l’excellence.
En 2004, Xavier Beaumartin, un descendant des Beaumartin de la première heure, prend les rênes de la maison familiale et lui donne tout son éclat actuel. Château Laroque est le plus grand domaine de Saint-Emilion, avec un vignoble de 61 hectares d'un seul tenant, parmi lesquels seuls vingt-sept hectares des meilleures parcelles et des plus vieilles vignes servent à produire le Grand Cru Classé du Château Laroque. Le vignoble est planté 87% Merlot, 11% Cabernet franc et 2% de Cabernet Sauvignon, la même proportion que les vins, et qui leur permet d’atteindre l’équilibre parfait. Des techniques à la fine pointe, une longue expérience en vinification, et la volonté de préserver l’identité du terroir, permettent au Château Laroque d’élaborer un vin d’une grande élégance.
Le secret de la réussite du Château Laroque tient à la qualité incomparable de ses vins, autant qu’à la stabilité de son réseau de distribution, la Société Crus et Domaines de France, une filiale des Grands Chais de France qui est son partenaire exclusif depuis plus de trente ans.
Vinification en cuves de ciment thermo régulées. Le vin est élevé pendant 18 mois, en fûts de chêne français, renouvelés tous les ans par moitié, dans deux grands chais.

J’ai dégusté le Château Laroque Saint-Émilion Grand Cru Classé 2003. Il a une robe rouge grenat magnifique, des arômes de petits fruits noirs frais. En bouche c’est un vin gras, avec des tanins ronds et veloutés qui vous caressent délicieusement. On retrouve le goût de petits fruits noirs, qui vous accompagne jusqu’en finale. Un parfait équilibre entre l’acidité, les tanins et l’alcool. On ressent une sensation de fraîcheur et de minéralité avec un soupçon de chocolat et d’épices qui relève les notes fruitées en fin de bouche et qui se prolonge avec gourmandise. Ce millésime est parvenu à maturité, et doit être bu maintenant.
Le Château Laroque Saint-Émilion Grand Cru Classé 2003 est un vin de gastronomie qui appelle les viandes rouges. Magnifique avec le bœuf, et le grand gibier.
13,5 % d’alcool. Le servir à 18 degrés Celsius.
Disponible à la SAQ : 00875781 Prix 58 $
Liens :
http://www.chateau-laroque.com/
Grands Chais de France
Grands Chais de France
Camilla DE VERE GREEN
Ambassadrice de marque pour le Canada
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.gcfplanet.com
Représentés au Québec par
Sélections Fréchette
Sylvie Chagnon
1155, boul. René-Lévesque Ouest, bur. 2420
Montréal (Qc) Canada H3B 3X7
Tél. 514-868-2020 POSTE 204
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
Geneviève Grandbois, chocolatière et son livre Passion Chocolat
Lors d'une prochaine rencontre avec un chocolatier, voici les étapes importantes à suivre afin de montrer à votre interlocuteur que vous êtes un véritable gastronome et que vous savez apprecier le chocolat!
Regardez
Avant d’entamer le chocolat même, prenez le temps de vous attarder à la beauté de l’emballage et au soin accordé à chaque détail.
Sentez
On est souvent trop gourmand pour attendre avant de goûter un chocolat!
Touchez
De tout temps, plusieurs parents interdisent à leurs enfants de jouer avec la nourriture.
Écouter
L’ouïe constitue probablement le sens le plus oublié lors d’une dégustation.
Goûtez
Lors d’une dégustation, on ne commence pas, on «finit» par goûter le chocolat, après l’avoir analysé à l’aide de nos autres sens.

Ces étapes se retrouvent encore plus détaillés dans ce magnifique livre écrit par la chocolatière Genevière Grandbois.
D'ailleurs voici le communiqué officiel de son livre:
Geneviève Grandbois vous invite à explorer l’univers étonnant du cacao. Découvrez son histoire, ses vertus légendaires et les chemins inusités qu’empruntent les fèves, du cacaoyer jusqu’aux mains expertes du chocolatier. Apprivoisez les principes de base de la dégustation et perfectionnez les techniques de confection qui vous per- mettront d’exacerber les arômes du chocolat et d’en saisir toute la finesse.
Osez les divines harmonies qu’il permet en cuisine et, d’aventures gustatives en explorations gourmandes, accédez à la quintessence d’un produit aux possibilités surprenantes. Succombez à la tentation et abandonnez-vous corps et âme au plaisir du chocolat
En affaires sous son propre nom depuis 2002, Geneviève Grandbois s’est rapidement imposée comme une chocolatière de grand talent. Formée au Québec et en Belgique, cette mordue du chocolat est dotée d’une créativité hors du commun. Elle jongle avec les saveurs et les textures avec autant de savoir-faire que d’audace. Entrepreneure inspirante et artiste inspirée, elle sème partout où elle passe une passion délicieusement contagieuse.
Source: Judith Landry: 514-523-7993, poste 3265
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les étapes de la dégustation me rappelle une dégustation avec Quentin Chapuis Responsable Commercial pour le Canada de la Chocolaterie Valrhona qui nous présente toute sa gamme de chocolats fins.
Cliquer ici pour écouter la deuxième présentation sur la dégustation du chocolat avec Quentin!
Les vins délicieux de Villa Maria Estate
Villa Maria Estate est aujourd’hui le domaine vinicole leader de la Nouvelle Zélande.
Il a été fondé à Auckland en 1961 par Sir George Fistonich qui a compris l’importance de faire pousser les bons cépages dans les bons terroirs et de réaliser dès le début une panoplie de vins. L’expansion rapide des activités de Villa-Marie a permis à Sir George de la transformer en groupe, d’acquérir la Vidal Winery dans la région de Hastings en 1976 et d’y ouvrir un premier restaurant bar en 1979. À partir de 1980 Villa Maria Estate a commencé à produire sa collection Réserve avec les meilleurs cépages des meilleurs millésimes. Jusqu’à là les activités du groupe Villa Marie se limitaient à l’Ile du Nord, mais en 1993, ils se sont associés pour promouvoir le Seldom Vineyards de Malborough dans l’Ile du Sud.
Le secret de la réussite de Villa Marie, est la passion de Sir George pour la qualité. Il a été un des premiers à pratiquer l’agriculture responsable. Il a été membre de Sustainable Wine Growing New Zealand depuis 1995 et aujourd’hui Vlilla Maria a sa certification ISO9001 et ISO14001 . À Villa Maria ils ont une plante de récupération de la chaleur dans les chais, leurs vignes et le travail de vinification et d’embouteillage ont la BioGro Certification depuis 2012.
Cette entreprise est un modèle de recyclage : toutes les voitures de leur équipe de ventes sont hybrides, ils recueillent l’eau de pluie pour tous leurs usages . Ils font le recyclage autant des matières de déchet de leur chai, pour en faire du compost qu’au niveau des emballages et font un exercice intensif pour le recyclage de l’énergie ce qui leur permet d’obtenir la CEMARS, (Certified Emissions Measurement & Reduction Scheme).
Le Vinificateur Josh Hammond, était de passage à Montréal pour nous faire goûter quatre vins de sa production. Hosh est né dans la ferme de son père, voisine de Villa-Maria. Son grand-père pensait que ces terres très fertiles n’étaient pas bonnes pour la vigne et y élevait des moutons. Hosh a fait d’abord des études en droit et en chimie. Il s’est rendu compte plus tard que sa passion était le vin et la vigne. Après un voyage de découverte en Californie et en Bourgogne il a obtenu un diplôme de post-grade en œnologie et viticulture à la Lincoln University. Par la suite il a rejoint l’équipe de Villa Maria à Marlborough et a été nommé Winemaker en 2013.
Villa Maria produit quatre collections : Private Bin, Cellar Selection, Reserve et Single Vinyard.

Nous avons dégusté tout d’abord leur Private Bin Sauvignon blanc 2013. Belle robe jaune paille. Parfumé et floral : des notes de bergamote, de lime, de fruit de la passion, de pomme verte. En bouche c’est un vin vif et ample, avec une belle complexité de saveurs franches de miel épicé, de melon, de fruit de la passion et surtout une grande fraîcheur. Une finale avec une légère amertume qui le rend très gourmand. Parfait avec des huitres, des oursins, du homard. Délicieux avec des poissons à la sauce blanche ou avec un poulet relevé au zeste de citron.
Médaille d’argent du New Zealand International Wine Show 2013, Médaille d’argent également de l’International Wine & Spirit Competition.
Produit régulier de la SAQ 11974951 Prix 17,95 $.
Nous avons dégusté ensuite le Private Bin Pinot Gris 2012
Le raisin de Pinot Gris utilisé dans la fabrication de ce vin provient de terroirs divers qui vont du sol graveleux au sol argilo-limoneux, et qui vont apporter une grande complexité au vin. Ils proviennent tous de la Côte East de la Nouvelle Zélande où il pleut relativement peu.
Robe jaune paille brillant. Parfums d’agrumes, de melon miel, de fleurs blanches de chèvrefeuille, de poire, de pomme rouge. En bouche il est caressant et son acidité bien fondue avec l’alcool vous accompagne jusqu’en finale, où il demeure harmonieux. Ce vin s’accorde parfaitement avec les viandes blanches, poisson ou volaille et les fromages de chèvre.
Il a obtenu le Pure Gold du Air New Zealand Wine Awards en 2012. Le Cuisine Magazine lui octroie 4 étoiles en Mars 2012 et le Good Wine Guide 2013 lui accorde 92 points.
Disponible en importation privée auprès de son Agent Philippe Dandurand. Prix 18,29 $
Nous avons ensuite dégusté le Private Bin Pinot Noir 2011
Robe rouge pâle, arômes de petits fruits et de violette, un soupçon de vanille, un parfum viandé, des notes d’épices et d’herbes. En bouche toujours ce goût complexe d’épices d’herbes, de fruits et des saveurs de viande. Des tanins souples, une parfaite acidité. Les tanins reviennent en finale. Ce Pinot s’accorde certainement très bien avec l’agneau, le porc, et le veau. Excellent avec les pâtes, sauce tomate ou sauce béchamel. Très agréable également avec les fromages à croûte molle.
Il a obtenu le Pure Gold du Air New Zealand Wine Awards en 2012 et 90 points au Good Wine Guide 2013 d’Australie.
Produit d’importation privée à se procurer chez le Représentant Philippe Dandurand. Prix : 21,89 $
Nous avons terminé la dégustation avec un vin qui sort de l’ordinaire, le Cellar Selection Pinot Noir 2009. Les vignobles reçoivent des soins particuliers pour préserver la qualité et l’intensité du raisin. Les vignes bénéficient d’un climat assez chaud le jour, autour de 29 degrés Celsius et assez frais la nuit, autour de 3 degrés.
Robe rubis très pâle; belle palette aromatique, fruits rouges, surtout prune, viande, un peu de violette, des notes épicées. En bouche c’est un vin concentré, ample, avec une belle structure, de tanins souples et harmonieux avec l’acidité et l’alcool. Une finale longue et jouissive, fruitée et élégante.
Un mariage parfait avec l’agneau, le canard et le gibier en général. Demande des fromages assez relevés.
Ce vin a reçu la Médaille d’or du Air New Zealand Wine Awards en 2010, l’Or également de l’International Wine Challenge 2011 au Royaume-Uni, l’Or du Decanter World Wine Awards 2011. Le Winestate Magazine lui accorde 5 étoiles en 2010 et le Wine Spectator Magazine lui accorde 91 points en Juin 2011, aux États-Unis.
Disponible en importation privée chez son Agent Philippe Dandurand. Prix 34,36 $.
Liens:
Villa Maria Estate
Veronica Rosales
Ambassadrice de marque
Market Executive, Quebec
VILLA MARIA | New Zealand’s Most Awarded Winery
Mob: 438-830-2400
Représentés au Québec par
Vins Philippe Dandurand Wines Inc.
Vanessa Besnard
Coordonnatrice Marketing
1304 ave Greene, Westmount (Québec) H3Z 2B1
Tél.: (514) 932-2626 ext 293
Télécopieur: (514) 932-2243
Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
Philippe Varone à Montréal en Lumière
J’ai connu Philippe Varone en 2013 et il m’avait impressionné avec ses vins faits dans les montagnes suisses, avec des cépages qui n’existent nulle part ailleurs. Je l’ai rencontré à nouveau à Montréal car cette fois ses vins sont en vedette au Festival Montréal en Lumière 2015// (#lasuisseallumeMTL). Il m’a accordé cette entrevue :

RH. – Philippe Varone, vous êtes la quatrième génération d’un domaine vinicole qui a 113 ans d’existence.
PHILIPPE VARONE. – Oui, le Domaine Philippe Varone Vins.
RH. – On raconte que l’ensemble de vos vignobles cultivés en terrasse font 3000 kilomètres de murets et que la Suisse dans sa plus grande largeur n’en a que 350. Parlez-nous de votre terroir et du type d’agriculture que vous pratiquez.
PHILIPPE VARONE. – Nous avons plusieurs terroirs: Sion, Clavoz, Clos de Châteauneuf et Clos Combe d’Uvrier. Ils sont en flanc de montagne et nous les cultivons en culture raisonnée.
RH. – Quels cépages cultivez-vous?
PHILIPPE VARONE. – Ce sont des vignes en terrasses qui bordent le Rhône. Elles sont plantées avec près de 20 cépages différents. Nous privilégions les cépages indigènes blancs comme le Fendant, la Petite Arvine et le Païen ou Heida. En rouge nous travaillons en priorité le Cornalin, la Syrah et le Pinot Noir.
RH. – Qui est votre maître de Chai et comment se fait la vinification chez-vous de façon générale?
PHILIPPE VARONE. – C’est Pierre-Alain Melly, qui fait une vinification traditionnelle en cuve inox avec un élevage en barrique.
RH. – Combien de types de vins produisez-vous?
PHILIPPE VARONE. – 30 vins différents.
RH. – Vous êtes déjà sur le marché québécois avec deux vins: la Petite Arvine et le Philippe Varone Clos de Châteauneuf Barrique Liquoreuse 2009. Vous vous voulez introduire de nouveaux vins?
PHILIPPE VARONE. – Oui des vins traditionnels comme le Fendant, le Pinot noir et la Syrah.
RH. – Philippe Varone m’a fait déguster cinq vins. Le premier c’est un vin blanc, l’Uvrier, Fendant de Sion 2012, AOC Valais. ¸Le cépage c’est du Chasselas, appelé aussi Fendant, 12° d’alcool.
Ce vin dont le raisin a été cueilli à la main, provient du vignoble d’Uvrier et a été élevé en cuve inox.

Robe jaune paille avec des reflets dorés. Parfums complexes de citron mûr, de noisette, et de légères notes épicées où se dégage la cannelle. En bouche il est ample, sec, fruité, avec de la minéralité, une bonne acidité, et une pointe d’amertume en fin de bouche qui n’est pas sans charme.
C’est un bon compagnon pour les huitres, les palourdes et les moules; excellent avec les poissons à chair blanche en sauce. Se marie bien également avec les fromages de chèvre.
Lorsqu’on le prend en apéritif on peut le servir à 7 ou 8°C, mais pendant le repas à 10°C il va offrir toute la richesse de ses parfums. Il a un potentiel de garde en cave jusqu’à 5 ans.
L’Uvrier, Fendant de Sion 2012, est disponible en importation privée en caisses de six, chez le représentant Bénédictus. Prix 24,25 $ la bouteille.
Le deuxième c’est un autre blanc, le Varone Petite Arvine 2013 AOC Valais, Médaille d'Or au Concours Mondial de Bruxelles. 13,5° d’alcool. Le cépage provient du vignoble de Sion et le vin a été élevé en cuve inox.

Robe jaune pâle avec des reflets verts, Arômes de pamplemousse et de lime, de pêche et des fruits exotiques tels que la mangue et la chirimoya. En bouche c’est un vin sec avec une grande amplitude et beaucoup de fraîcheur, le goût d’agrumes est très présent, avec de la cire d’abeille et une finale légèrement saline caractéristique de ce cépage.
C’est un vin qu’on prend plaisir à boire en apéritif, avec des canapés, et qui accompagne superbement les fruits de mer et les poissons de mer. Il faut le servir à 10°C. Il peut se conserver en cave jusqu’à 3 ans.
Le Varone Petite Arvine 2013 est disponible à la SAQ, code 12531440. Prix 36,00$.
En troisième place j’ai dégusté Le Varone Syrah 2013, 13% d’alcool Le raisin provient du terroir de Sion et le vin a été élevé en cuves inox.
Robe rouge intense qui annonce déjà sa puissance épicée. Des arômes de baies sauvages, mais aussi de myrtille, de poivre, de tabac, de chocolat et de cannelle. Complexe mais tout en harmonie. En bouche un vin puissant, avec des tanins réglissés, une longue finale gourmande.
Parfait avec les viandes rouges et le gibier, mais aussi avec l’agneau, avec les cailles farcies et les perdrix; délicieux avec les fromages forts.
Il a et dot être servi entre 14 et 16 degrés. Un vin qui se gardera facilement 10 ans.
Le Varone Syrah 2013 est disponible en importation privée en caisses de six, chez le représentant Bénédictus. Prix 45,25 $ la bouteille.
En quatrième place j’ai dégusté le Varone Pinot Noir Valroc. Le raisin provient du terroir de Sion et le vin a été élevé en foudres de bois.
Robe rouge rubis de moyenne intensité. Arômes de cerise noire, de mûre, des notes de sous-bois, un peu de réglisse et légèrement fumé. Complexe; en bouche, attaque soyeuse, tanins nobles et denses mais bien fondus, élégant, belle structure, finale fraîche.
Un vin pour accompagner les viandes rouges et les fromages corsés. On doit le servir assez frais, entre 12 et 14° C. Il a un potentiel de garde jusqu’à 10 ans.
Le Varone Pinot Noir Valroc 2013 est disponible en importation privée en caisses de six, chez le représentant Bénédictus. Prix 28,40 $ la bouteille.
J’ai dégusté en cinquième place le Philippe Varone Clos de Châteauneuf Barrique Liquoreuse 2009 AOC Valais, 12° d’alcool.
Ce vin liquoreux est fait à 100% de Marsanne Blanche de vieilles vignes qui provient du vignoble de Lentine sur la commune de Sion. C’est une récolte tardive faite à la mi-décembre, élevage en barrique durant 18 mois.

Magnifique robe jaune or. Riche bouquet de fruits confits, de zeste de citron, de pamplemousse, avec une note truffée. En bouche c’est un vin de liqueur, ample, généreux, d’une grande fraîcheur avec une forte persistance aromatique de pelure d’orange, de citron confit et d’abricots secs.
Ce vin accompagne superbement le foie gras, et le fromage de Roquefort. Certains l’aiment avec des tartes aux fruits. Il faut le servir assez frais entre 5 et 8° C. Il peut se conserver en cave pendant des années.
Le Philippe Varone Clos de Châteauneuf Barrique Liquoreuse 2009 est aussi disponible à la SAQ, code 12531415. Prix 42,00 $ la bouteille de 375 ml.
RH. – Vos liens Philippe Varone, et ceux de l’Agence Benedictus votre représentant distributeur au Québec, figurent en bas de cette entrevue pour que les amateurs puissent vous rejoindre. Merci de votre visite. Bon succès à Montréal en Lumière!
Liens :
Philippe Varone
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.varone.ch
Représenté au Québec par :
Benoît Lecavalier.
Bénédictus
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
cell. (514)913-5405
La Marquise de l’Orpailleur
Dans la catégorie de vins festifs, j’ai goûté La Marquise de l’Orpailleur, un vin blanc fortifié par l’ajout d’eau de vie, avec macération de fruits et d’épices. 100% Seyval blanc, 17 % d’alcool.

C’est un vin qui a une légende et je vous transcris car elle tient de profession de foi à l’équipe de l’Orpailleur: «C’était le temps où Pagnol faisait vivre ses personnages, c’était le temps où la Provence resplendissait, écrasée d’odeurs, de lumière et de soleil. Lorsque les gens se rencontraient le dimanche après-midi, on avait l’habitude de servir le Vin de Marquise. Chaque maison avait sa recette, chaque maison avait sa saveur. Les hommes parlaient fort, les femmes n’étaient pas en reste, mais le mot le plus important était celui qui n’était pas dit. Cet amour qui faisait que tout était beau, que l’on était bien ensemble et qui faisait rire aux éclats. Nous avons essayé de recréer le bonheur et la poésie de cette époque, alors levons notre verre, fermons les yeux et soyons heureux. » MG.
Belle robe couleur ambre, des parfums d’orange confite, de caramel, de miel, de fleurs blanches. En bouche c’est un vin généreux, onctueux, et fruité. Son acidité équilibre et arrondit la sensation de douceur. En fin de bouche il laisse une légère sensation d’amertume qui lui confère une grande élégance. Un vin d’apéritif et de fin de repas très charmeur qu’il faut servir frais autour de 8°C. Délicieux avec des entremets à base de foie-gras. Il accompagne parfaitement les desserts surtout fruités et les crèmes glacées, délicieux avec le chocolat blanc ou noir et parfait tout seul, à la fin du repas quand on a tout dit et qu’on se donne le temps de rêver.
C’est un vin de très longue garde, l’avenir dira combien, peut-être 30, 50 ans?
La Marquise de l’Orpailleur est disponible à la SAQ,
Code 00734780
Prix 22,05 $ la bouteille de 500 ml.
Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur.
Vignoble de l'Orpailleur,
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.orpailleur.ca
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
Mes découvertes littéraires de février
Le Quinoa tous les jours, et les soupes-repas gourmandes sont au menu de notre chroniqueur gourmet et gourmand!
Le Quinoa, tous les jours, est un bien joli livre de cuisine de Rena Patten.

Cette graminée des hauts plateaux des Andes, était avec la pomme de terre l’aliment de base des Indiens Quechuas et Aymaras du Pérou et de Bolivie.
La petite graine du Quinoa est remarquablement nourrissante quoique assez neutre en goût.
Les artistes de la cuisine fusion l’ont découverte il y a une dizaine d’années et l’ont intégrée à de nombreux mets santé. Du coup les prix ont grimpé et le quinoa a cessé d’être accessible aux paysans des Andes car il est devenu un aliment «tendance.»
Rena Patten a pensé que le Quinoa était suffisamment intéressant pour le sortir des restaurants et l’amener dans nos cuisines. Comme la graine est assez neutre au goût mais très versatile, en l’associant à divers assaisonnements elle réussit le tour de force de faire un livre de recettes savoureuses.
Rien qu’au petit déjeuner, Rena nous propose des barres, des muffins, du gruau, et des crêpes de quinoa, en les associant à des fruits frais et des fruits secs. À midi elle nous propose une diversité de soupes : l’asiatique, la crémeuse au poulet, au poivrons grillés et au basilic, aux tomates, poireaux et coriandre aux courgettes bacon, aux champignons et courgettes, aux betteraves, au maïs, toutes à base de quinoa, ensuite plus de seize sortes de salades, toutes différentes; celle de quinoa, poivrons à l’ail et aux olives ou celle de figues, prosciutto, quinoa et bocconcinis, ou celle de germes d’haricot à la mangue, au quinoa et aux noix de cajou, sont simplement grandioses.
Des plats principaux végétariens débordent d’imagination. Imaginez des champignons farcis aux poivrons grillés, quinoa et mozzarella ou les courges farcies au maïs, quinoa aux poivrons, un plaisir garanti pour les gourmets comme toutes les autres d’ailleurs. Tout de suite après Rena Patten nous propose des plats quinoa à base de viandes et alors la gourmandise devient démente : des soufflées au fromage au jambon et à la moutarde; chorizo et oignons caramélisés au paprika fumé; des escalopes de veau en croûte d’herbes et de quinoa, le bœuf épicé, haricots rouges et quinoa.
Une section complète est consacrée aux volailles : du poulet épicé et quinoa à la grenade, du poulet au safran et au quinoa, le poulet farci aux champignons au bacon et au thym, des cailles rôties et quinoa à la cardamone. Ensuite viennent les recettes avec des poissons, des fruits de mer ou le quinoa prend une toute autre dimension. Le livre conclut avec des recettes de desserts au quinoa ou cette céréale devient farine et fait des gâteaux légers et délicieux.
208 pages de gourmandise pour seulement $ 24,95 Éditions Guy Saint-Jean; disponible en librairie.
Un autre livre intéressant est celui d’Anne Louise Desjardins : SOUPES-REPAS GOURMANDES.

On a oublié, mais dans un passé pas trop lointain, les familles se nourrissaient avec des soupes. Bien des expressions nous sont restées comme : «Dans les vieux pots se fait la bonne soupe», «venir comme un cheveu sur la soupe», «monter comme une soupe au lait», «en hiver bonne soupe et vin chaud», «femme et soupe se goutent toute l’année», «la patience est la mère des vertus et la soupe la nourriture des ventrus» ou «la soupe fait le soldat», ce qui était vrai car dans les armées françaises jusqu’à des temps récents il y avait une soupe très farineuse qu’on servait aux soldats au quotidien.
Anne Louise Desjardins nous propose une collection de soupes-repas qui sont délicieuses, faciles à faire et nourrissantes. Elle commence par des soupes québécoises : La soupe aux gourganes comme dans Charlevoix, la chaudrée de truite saumonée, la crème de poulet au céléri de mon enfance, la soupe aux trois choux, aux boulettes de viande et à la tomate, la soupe aux pois jaunes à la mijoteuse, la soupe aux huitres de ma grand-mère et bien d’autres.
Ensuite viennent les soupes d’origine asiatique comme : la soupe au porc roti et aux vermicelles de riz, la soupe wonton aux légumes, la soupe au miso et au tofu d’inspiration japonaise, la soupe thaïlandaise Tom Yum aux crevettes et au poulet ou la caldereta, soupe des Philippines au bœuf et aux légumes. Suivent des soupes des amériques, méditerranéennes de l’Europe du Nord et africaines.
Un trésor à essayer, 186 pages 24,96 $ Disponible en librairie. Guy Saint-Jean éditeur.
Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
L’Orpailleur Brut
Dans la catégorie de vins festifs, j’ai goûté l’Orpailleur Brut, un vin effervescent produit par la méthode classique. Ni Chardonnay ni Pinot Noir, l’Orpailleur Brut est 80% Seyval blanc et 20% Vidal.

Dans le domaine de la vigne, il y a beaucoup d’échanges franco-québécois. Il y a une quinzaine d’années, pendant trois années de suite l’Orpailleur a reçu des stagiaires, deux filles et un garçon, qui étaient des enfants de vignerons champenois. Ils ont initié
Charles-Henri de Coussergues à la vinification méthode champenoise, qui est assez complexe avec sa deuxième fermentation en bouteille. Le vin est élevé pendant trente mois en cave et passe encore trois ans en bouteille avant d’être commercialisé, car il faut laisser que le temps fasse son œuvre. Robe dorée, des bulles très petites, abondantes et joyeuses. Une persistance au nez, propre au Seyval. Des arômes de fruits blancs très subtils, ce qui est important dans un mousseux, ainsi que des accents de pain grillé, et de biscuit. 11,5% d’alcool. Très bel équilibre en bouche et l’effervescence festive qui apporte beaucoup de fraîcheur.
L’Orpailleur Brut. C’est un vin de célébration mais agréable également pour accompagner tout un repas.
Le premier Orpailleur Brut a été produit en 1991 et a reçu de nombreuses distinctions : Médaille d’or à la Fête des Vendanges Magog-Orford en 2011, Médaille de bronze à la Coupe des Nations en 2003, Médaille d’or de l’Intervin International en 2002, Médaille de bronze de l’Intervin International en 2000, Médaille de bronze du All Canadian Wine Championship en 2000, Médaille d’argent du All Canadian Wine Championship en 1999, Médaille de bronze de l’Intervin International en 1997 et en 1998.
L’Orpailleur Brut est produit en petites quantités. On le trouve au Marché des Saveurs, au marché Jean-Talon, qui se spécialise en produits du terroir. On le trouve également au comptoir du terroir du Marché du Vieux-port de Québec. Il est également disponible à la Boutique de l’Orpailleur
Prix 26$ pour la bouteille de 750 ml.
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
L’Orpailleur Réserve 2012
Le Vignoble de l’Orpailleur a été le premier vignoble du Québec à travailler en agriculture raisonnée, dès 1996. La vigne y est cultivée dans le plus grand respect de la nature, et avec les soins indispensables pour maintenir la terre saine et préserver les plants des infestations.
La vinification est également faite de la façon la plus naturelle pour répondre aux critères de qualité de l'Association des vignerons du Québec. Charles-Henri de Coussergues se plait à dire : «On a au Québec un climat qui se prête bien pour faire des blancs destinés aux méthodes traditionnelles.»
Dans la catégorie de vins de sélection, j’ai goûté l’Orpailleur Réserve 2012, qui est un vin d’assemblage 80% Seyval blanc et 20% Vidal. 12,5 % d’alcool. Il a le sceau de « Vin du Québec certifié».

Robe jaune pâle, brillante aux reflets verts. Parfums intenses de poire, de pomme verte, d’agrumes, de fleurs de chèvrefeuille. Légèrement boisé, un soupçon d’épices. Une belle complexité en bouche, où la fraicheur se combine bien aux fruits; on retrouve des notes fumées et un léger boisé.
Un vin souple et harmonieux que j’aime particulièrement et qui a une jolie finale. Il accompagne très agréablement les fruits de mer et les poissons, et aussi les viandes blanches comme les côtes de porc, les côtelettes d’agneau et les fromages à pâte molle accompagnés de fruits secs.
Un vin à servir frais, environ 10°C.
Le premier millésime de l’Orpailleur Réserve date de 1991.
Au cours de sa vie il a obtenu la Médaille d’or à la Fête des vendanges Magog-Orford en 2011, la Médaille d’argent de la Coupe des Nations en 2007, 2008 et 2009, la Médaille d’argent au All Canadian Wine Championship en 1997, 2002, 2003, 2004 et 2007, la Médaille d’or à l’Intervin International en 2001 et 2002 et la Médaille d’argent à l’Intervin International en 2000.
L’Orpailleur Réserve 2012 est disponible à la Boutique de l’Orpailleur au prix de 16.00 $ la bouteille de 750 ml.
Vignoble de l'Orpailleur
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
L’Orpailleur Rosé 2012
Dans la catégorie de vins festifs, j’ai goûté l’Orpailleur Rosé 2012, 100% Seyval noir. Le Seyval noir comme le Seyval blanc sont de vieux cépages européens qui ont eu leurs heures de gloire en France dans les années trente.
Aujourd’hui, on les plante surtout dans des régions fraîches : en Angleterre, dans l’État de New York, en Ontario et au Québec. Leur caractéristique, c’est qu’ils mûrissent rapidement, de sorte que dans les années fraîches, on a quand même la garantie d’avoir un raisin mûr pour faire du vin. De plus le Seyval a une grande qualité, il est assez résistant aux maladies.

L’Orpailleur Rosé 2012 est un rosé de saignée et non d’assemblage, de couleur parfaitement équilibrée entre le rouge et le blanc. Il a des arômes discrets de framboise, et de fraise. En bouche c’est un vin léger et sec, avec une agréable acidité, très rafraichissante. 11 % d’alcool. Il a le sceau de « Vin du Québec certifié », parce qu’il répond aux critères de qualité de l'Association des vignerons du Québec.
C’est un vin convivial à savourer en apéritif, l’été, sur la terrasse. C’est aussi un vin gourmand et versatile qui accompagne bien toutes les viandes, rouges et blanches; parfait avec les crevettes, très agréable avec une assiette de charcuterie et avec les fromages à pâte molle et les raisins secs. Il faut le servir frais autour de 10°C.
Le premier millésime a été créé en 1997, depuis il a obtenu la Médaille d’or au Concours des Grands Vins du Québec en 2013, la Médaille de bronze de la Coupe des Nations en 2012, la Médaille d’argent au Concours des Grands Vins du Québec en 2011, la Médaille d’or au All Canadian Wine Championship de 2003, la Médaille d’argent de l’Intervin International en 2002, la Médaille de bronze au All Canadian Wine Championship en 2001 et la Grappe de bronze du Concours vins et cidres du Québec en 2001.
L’Orpailleur Rosé 2012 est disponible à la SAQ,
Code 11678933
Prix 16,30 $ pour 750ml.
Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur
Vignoble de l'Orpailleur
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins
L’Orpailleur Rouge 2012
Le climat du Québec force les vignerons à prendre certaines précautions dans la culture de la vigne.
Lorsque Charles-Henri de Coussergues est arrivé en 1982, sa première surprise a été de constater qu’au Québec les étés sont aussi chauds que dans bien d’autres régions du monde. On peut avoir des 33, 34 degrés Celsius, avec une bonne humidité, ce qui est favorable à la croissance des plants de vigne. La saison végétative n’est donc pas un problème. Ce qui a toujours nui au Québec, c’est qu’en hiver la température peut descendre au-dessous de moins vingt-cinq. La vigne peut supporter des températures jusqu’à moins vingt-cinq mais au-dessous, elle ne résiste pas. La neige est une protection naturelle contre le froid extrême; malheureusement, l’abondance de neige est de moins en moins importante au Québec. Avec les changements climatiques, on peut avoir un redoux qui fait fondre la neige et lorsque le grand froid arrive par la suite il n’y a plus aucune couverture pour protéger les plants.
À l’Orpailleur ils ont été forcés de trouver autre chose: ils ont implanté le « renchaussage ». Lorsque le mois de novembre arrive, avant que la terre ne gèle, on taille les vignes de façon assez basse et on les recouvre de terre mécaniquement. Cela permet à la vigne de passer l’hiver à l’abri des grands froids. Le plus froid qu’ils ont relevé dans la butte de terre, c’était du moins sept. Ils n’ont jamais eu des dommages à cause du froid en trente ans.

Dans la catégorie vins de sélection, j’ai goûté l’Orpailleur Rouge 2012, 100% Frontenac noir, qui est un nouveau cépage crée en 1996.
L’Orpailleur Rouge 2012 est un « Vin du Québec certifié », qui répond aux critères de qualité de l'Association des vignerons du Québec.
Belle robe grenat profond, aux reflets violets. Des arômes de cerise et des notes de mûre, de cassis et de prune sèche. En bouche une bonne acidité balancée par des tanins soyeux et agrémentée de saveurs de petits fruits. Une finale très agréable et très fraîche.
Ce vin convivial doit être servi entre 14 et 16°C. Il accompagne agréablement les viandes rouges, les pâtes, les sauces relevées.
Le premier millésime a été créé en 1998. Il a reçu la Médaille d’argent au Concours des Grands vins du Québec en 2007 et la Coupe d’argent à la Coupe des Nations en 2002
Disponible à la SAQ, Code 00743559
Prix 15,80$ pour 750ml.
Disponible également à la Boutique de l’Orpailleur
Vignoble de l'Orpailleur
1086, rue Bruce
Dunham (Québec) J0E 1M0
Tél. : 450 295-2763, poste 221
Maryse Blanchard
Directrice ventes et marketing
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins


