
Samy Rabbat
Je suis un «réseauteur dans l’âme» et je suis en charge du développement des affaires dans les réseaux de l'agroalimentaire, des alcools et de l'hospitalité (HRI-HORECA). Mes objectifs sont de vivre en très bonne santé financière, en équilibre et en harmonie. Lire la suite...
François Martel, un drôle de moineau
J’ai connu François Martel, alors que nous étions étudiants à l’Institut de Tourisme et d’hôtellerie du Québec en 1978. Il arrivait du Saguenay et il était déjà à cette époque, un drôle de «moineau» qui se distinguait de la masse de mes autres camarades, il est vrai que dans ces années, nous étions tous et toutes des passionnés, des «trippeux» dans notre profession.
Après ses études à l’ITHQ, il a pris sa Renault 5 et il est allé à la conquête de l’ouest Canadien, ainsi que des Etats-Unis, s’arrêtant ici et là, travaillant dans les hôtels, restaurants, afin de parfaire ses connaissances.
Sa curiosité insatiable qui le poussait aux extrêmes limites de la recherche et de l’apprentissage en cuisine l’a amené à lancer la méthode du sous-vide au Québec, et j’étais dans la salle de conférence lorsque ce jeune blanc bec est venu expliquer aux journalistes spécialisés de l’époque les bienfaits de ce concept.
Inutile de vous raconter les commentaires de l’époque que j’ai entendue sur ce jeune «flo» qui donnait des leçons de cuisine à des professionnels, dans les années fin 70, début 80…
Après avoir travaillé au développement et l’ouverture de l’hôtel Vogue du centre Ville de Montréal, il a rebondit un beau jour à lancer sa propre école culinaire dans le Vieux-Montréal.
Aujourd’hui il est à la tête de l’Académie Culinaire qui possède trois écoles, Montréal.
Québec et Laval
Il ne se contente pas de donner des cours aux amateurs de cuisine, il vient de lancer les cours très in de la cuisine à l’azote et moléculaire pour les experts…
Notre «moineau» de l’époque est devenu un aigle en publiant un livre sur les bases en cuisine. Comme il se plait à répéter sans cesse : Le secret en cuisine, ce sont les bases, vous maitrisez les bases, vous maitrisez toutes les recettes.
Voici ce que l’on dit de lui sur le moteur de recherches Google :
Depuis 1995, l’Académie culinaire offre un éventail de cours de cuisine aux gens désireux d’élargir leur horizon gastronomique. François Martel, Directeur de cette institution reconnue, présente aujourd’hui un guide regroupant les connaissances et les techniques de base en cuisine qui permettront d’ouvrir la porte à la créativité et à une infinité de possibilités.
Grâce au guide de l’Académie, vous pourrez maîtriser les techniques de base, cuisiner rapidement au quotidien, innover et exceller en cuisine, apprêter vos mets à la perfection et impressionner vos convives. Le cadeau idéal pour les débutants et les initiés. Un livre référence indispensable.
Pour commander, appelez au : 1 877 393-8111 ou sur le site...
Pascale et Élie Cheaib, les nouveaux patrons de Boulangerie Andalos
À la suite de la mort subite et prématurée de leur père, Pascale et Élie Cheaib se sont retrouvés à la tête de la PME familiale. En deuil, les nouveaux patrons de Boulangerie Andalos veulent néanmoins poursuivre les objectifs de croissance fixés par leur père.
Les jeunes chefs d’entreprise peuvent compter sur l’aide et le soutien de leurs cinq oncles, dont trois sont les fondateurs des marchés Adonis.
LES REPRENEURS
Pascale et Élie Cheaib ont des parcours presque diamétralement opposés. La jeune femme de 32 ans est titulaire d’un baccalauréat en gestion de Concordia et d’une maîtrise de HEC Montréal. Elle travaille pour la PME depuis huit ans et occupe actuellement le siège de directrice générale. Élie Cheaid, 28 ans, a terminé son cégep. Il travaille à la boulangerie depuis 10 ans. Il est vice-président aux opérations. Avant d’accéder à des postes de direction, ils ont tous les deux occupé différents emplois : dans l’épicerie, à la caisse, etc. Le benjamin de la famille, Roger, un avocat en stage, fait également partie de l’actionnariat sans prendre part aux activités quotidiennes.
L’ENTREPRISE
Boulangerie Andalos a été fondée en 1991 par Raymond Cheaib. Depuis 2003, il était également propriétaire de la boulangerie Gondole. Commerçant et grossiste au Liban, M. Cheaib est arrivé au Canada en 1990. Sa petite boulangerie de 300 mètres carrés est désormais une entreprise de 8000 mètres carrés abritant trois lignes automatisées de fabrication de pitas, un service de traiteur, de même qu’une surface de vente au détail et une aire de restauration. L’une des grandes spécialités de la PME : la manouche, une pita pizza offerte en 35 saveurs. Les baklavas, pitas et autres produits méditerranéens d’Andalos trouvent preneur au Québec, en Ontario, dans les Maritimes, et sur la côte Est américaine, soit du Massachusetts jusqu’en Floride.
LA MOTIVATION
Aux yeux des deux jeunes repreneurs, il ne faisait aucun doute qu’un jour, ils allaient diriger l’entreprise fondée par leur paternel. « C’était ancré en nous », dit Élie Cheaib.
« On a grandi avec l’entreprise ; c’était presque notre deuxième maison. »
- Pascale Cheaib
Le destin a malheureusement précipité les choses. Il y a quelques années, Raymond Cheaib a fait un geste symbolique en offrant des actions de l’entreprise à ses trois enfants. « Ça s’est fait presque subtilement, mais on y a vu un signe de confiance », explique Élie Cheaib.
LA RECETTE
Bien avant de céder des actions de la PME à ses enfants en 2007, Raymond Cheaib leur a transmis sa passion de l’entrepreneuriat. Il leur a tout enseigné et les a fait travailler à différents postes. À 66 ans, il travaillait encore sept jours par semaine. Ne laissant rien au hasard, et fidèle à son habitude d’homme d’affaires avisé, le fondateur de Boulangerie Andalos avait pris soin de préparer un plan de relève dans les moindres détails. Son décès en mai 2015 a certes pris tout le monde au dépourvu. Mais sa grande sagesse a permis d’éviter les incertitudes, voire d’éventuels écueils. « Notre père nous a toujours enseigné à être prêts pour l’avenir », dit Pascale Cheaib.
L’AIDE
Le processus de relève étant déjà en place et la suite des choses ayant été écrite par le fondateur de l’entreprise, les Cheaib se disent rassurés quant à l’avenir de la PME familiale. Pour la suite, Pascale et Élie Cheaib peuvent compter sur la longue expérience de leurs cinq oncles, tous des entrepreneurs en alimentation. Les deux premiers sont dans la restauration, tandis que les trois autres sont fondateurs et actionnaires des épiceries Adonis (dont Metro détient 55 %). Aussi, Roger, le plus jeune fils de Raymond Cheaib, a mis son stage en droit en veilleuse pour venir prêter main-forte au sein de l’entreprise.
LA VISION
Les deux nouveaux dirigeants de Boulangerie Andalos veulent bien évidemment faire croître l’entreprise. Augmenter leur présence dans les marchés existants est dans leur ligne de mire à court et moyen terme. À plus long terme, ils souhaitent ouvrir des succursales Andalos (ventes au détail et restauration). « Nous recevons sans cesse des demandes, même de la Californie, explique Élie Cheaib. Nous allons commencer par la région montréalaise. » Aussi, l’un des rêves de Raymond Cheaib était de produire un million de pains pitas par jour. « Nous comptons y arriver, car nous n’avons même pas atteint notre pleine capacité de production », promet son fils.
L’HOMMAGE
La mort de Raymond Cheaib étant encore récente, Pascale et Élie veulent rendre hommage à leur père, mais ne savent pas encore quelle forme cela prendra. « J’ai pensé nommer une marque ou une gamme de produits en son honneur, comme il l’a fait pour sa propre mère, Melia », explique Élie Cheaib. « J’aimerais planter un cèdre [NDLR : important symbole libanais] devant l’entreprise, affirme Pascale Cheaib. Une chose est sûre : il y aura des photos de mon père dans tous les bureaux et un peu partout dans l’usine. »
ANDALOS EN BREF
Deux usines (Andalos et Gondole) sur le boulevard Lebeau
Boulangerie, pâtisserie, service de traiteur, vente au détail et aire de restauration
Siège social : ville Saint-Laurent
Employés : 175
Chiffre d’affaires : nd
Source: La Presse du 12 Novembre 2015
NOTE DE L'ÉDITEUR
C'est un must de visiter leur boulangerie sur le boulevard Lebeau à Ville St-Laurent. Vous pouvez consommer sur place des plats cuisinés, des desserts, prendre un café et admirer ce magnifique magasin.
PRIMEUR - Les 7 meilleurs sirops d'érable du Québec - Édition 2016
Depuis cinq ans, à la fin de la saison des sucres, la Commanderie de l'Érable organise un grand concours nommé La grande sève, auquel sont invités à participer les producteurs de sirop de chez nous.
Les experts dégustateurs (chefs cuisiniers, pâtissiers, chocolatiers, chroniqueurs, sommeliers, œnologues et autres journalistes de la presse spécialisée) doivent établir si les sirops goûtés à l’aveugle « ont des flaveurs de sirop d’érable pur » ou plutôt « des flaveurs de sirop d’érable pur avec des saveurs complémentaires telles que: confiseries, florales, fruitées, épicées, vanille, noisettes ou lactées ». Tout un programme. (Source: Le Devoir du 25-04-2015)
Cette année, 31 juges de tous les milieux ont dégusté 75 sirops d'érable, à raison de 15 sirops par juge.
Hier soir, a eu lieu le dévoilement des 7 gagnants des meilleurs sirops d'érables du Québec, lors du Gala de la Commanderie de l'érable qui a eu lieu au prestigieux Hôtel Rive Gauche, refuge urbain à Beloeil.
Les organisateurs André Caron et Roger Grégoire, avec Pierre Deragon de la Commanderie de l'Érable assisté de la firme d'évènements Plani-Concept Plus dirigée par Hélène Mirza, ont fait un travail remarquable.
Et voici les 7 gagnants en PRIMEUR, en attendant le communiqué officiel:
- Érablière Les Sittelles 88.2 - Grand Or
- Silver spring farm 87% - or
- Ferme Les frères Beaulieu 86.8% - or
- Ferme André Moisan 86% - or
- Ferme Légaré Et Grégoire 86% - or
- Érablière Vallée Sucrée 86% - or
- Cabane à sucre Lafrance 86% - or
Choix du public: Silver Spring farm
Source: Plani-Concept Plus
Samy Rabbat
Le credo de Sœur Angèle en 12 étapes
Le bonheur d'être soi, selon Sœur Angèle.
- J'apprécie le jour nouveau
- Je me recueille pour écouter ma voix intérieure
- Je fais confiance en mon intuition
- Je contemple la nature et les bienfaits qu'elle procure
- J'écoute l'autre et je reconnais ses talents
- J'apprécie ce que la vie m'apporte
- Je communique mes idées, j'échange avec les autres et je transmets mes connaissances
- Je souris à chacun
- J'ajoute toujours un brin d'humour
- Je mange bien et je profite de ma santé
- Je partage ce que je peux avec amour
- Je rends grâce pour tout ce que j'ai
SANTÉ - Jacques Juneau témoigne sur son zona
Suite à l’envoi, ce mardi 8 novembre, d’une infolettre intitulée Des nouvelles de la Clinique santé voyage Horizon, nous avons reçu un témoignage éloquent de l’ami Jacques Juneau.
« Bonjour Samy,
Ça fait déjà 7 semaines que j'ai contracté un zona! C'est tellement douloureux et difficile à supporter... Comme ce zona fait une ceinture du côté gauche de la poitrine et du dos... Impossible de dormir de ce côté et de m'accoter le dos dans le fauteuil...
Après être passé trois fois à l'urgence pour une période de 26 heures et rencontré 3 médecins et fait l’essai de 6 médicaments... Rien n'y fait... Même la centaine de petites doses de morphine n'enlèvent pas la douleur.
Je reçois environ 4 décharges électriques sur les nerfs à la minute, qui se prolongent dans les terminaisons nerveuses de la surface de la peau.... J'ai la peau au vif... Une douleur semblable à celle d'un bon coup de soleil.... Tout ça 24 heures par jour...
Tu parles de vaccination dans ta chronique d'aujourd'hui.... Fais-le, sinon tu seras au moins trois mois sans travailler... De plus en plus de gens contractent cette hostie de maladie...»
Jacques Juneau
LES LIENS SUR JACQUES JUNEAU
FLORISEC : Les emballages séductions des métiers de bouches
Depuis de nombreuses années, Florisec offre aux professionnels des métiers de bouche le meilleur de l’emballage: boîtes, verrines, sacs, transferts, moules, petits matériels.
Notre équipe sélectionne pour vous, de par le monde, les dernières tendances et produits utilisés par les plus grands professionnels.
À la recherche d’un produit particulier, d’une solution personnalisée? Nos spécialistes se feront un plaisir de vous répondre.
Savoir-faire, qualité, respect des engagements, écoute, sont les valeurs sur lesquelles est bâtie et se développe notre compagnie.
N’hésitez pas à nous contacter :
Les Emballages Florisec Inc.
614, rue Jean-Neveu
Longueuil (Québec) J4G 1P1
Tél.: 450 670-6555
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Wines from Greece, un succès total
Le 7 mai, la deuxième tournée des producteurs de vins Grec, sont passé par Montréal au Centre Sheraton, afin de rencontrer les professionnels et les consommateurs grands amateurs de vins.
Grâce à Sofia Perpera, œnologue et directrice et George N. Athanas Directeur des opérations de All about Greek Wine, les vins Grec se font connaître en Amérique du Nord. Entendons-nous, les vins Grec sont connus depuis longtemps !
L’organisme All About Greek Wine travaille et coopère de concert avec Wines from Greece et la Hellenic Foreign Trade Board.
Mais quelle image aviez-vous d’eux, durant des années ?
Avouons que nous avions cette image du vin Retzina, au goût acidulé et fortement prononcé, comme le disait Véronique Rivest, lors de sa présentation sur ce pays et ces vins, lors du séminaire offert aux professionnels du vin. La salle était pleine à craquer, de personnes avides de décortiquer, de tenter de comprendre la complexité des vins Grecs.
Si Sofia Perpera et George N.Athanas ne s’étaient pas occupé personnellement de cette tournée, nous n’aurions jamais eu cette possibilité d’écouter Véronique Rivest et Doug Frost MS (Master Sommelier) MW (Master of Wine) nous expliquaient et nous faire comprendre pour quelles raisons, la Grèce qui a été l’instigatrice du vin, des milliers d’années avant Jésus Christ avait tout perdu tout au long de l’histoire de l’homme.
Véronique nous parlait en Français et Doug en Anglais, les deux étant fort sympathiques ont tour à tour expliqué chaque cépage, chaque région de ce pays qui compte 3000 îles, sont 63 seulement sont habitées. La Grèce a une production de vins de 3, 800,000 hectolitres de vins annuellement, et elle occupe 2% de la production mondiale avec ses 500 producteurs de vins.
Les convives étaient très contents et satisfaits de cette superbe présentation, ou nous avons dégusté 10 vins, chaque vin étant accompagné d’une diapositive et de l’explication de Véronique ou de Doug Frost.
Quelques questions pointues furent posées par des professionnels, et tous obtinrent réponses à leurs interrogations.
Légende de cette photo:
Francois Lebrasseur, directeur général de l’agence Elixirs, vins et spiritueux et de Lisette représentante de cette dynamique agence, sont très contents de pouvoir avoir l’appuie des professionnels pour leurs vins Grec, Kouros Patras Kourtakis 2008en blanc et le Kouros Kourtakis neméa 2005 en vin rouge.
Une vingtaine de personne ont participé au concours pour tenter de trouver les cépages et les sortes de vins, le gagnant sera annoncé plus tard, et il sera invité en Grèce !
Les vins dégustés furent :
Oenoforos Asprolithi 2008
V.D.Q.S Patras, vin blanc
Cépage : Roditis
Région : Patras/Peloponnese
Tselepos Mantinia 2008
V.D.Q.S. Mantinia, vin blanc
Cépage : Moschofilero
Région : Mantinia/Peloponnese
Gaia Thalassitis 2008
V.D.Q.S. Santorini, vin blanc
Cépage : Assyrtiko
Région : Santorini/ Aegean islands
Domaine Gerovassiliou 2008
Vin Régional de Epanomi, vin blanc
Cépages : Assyrtiko, Malagousia
Région : Epanomi/Macédoine
Kir Yianni Akakies 2008
V.D.Q.S. Amyndeon, vin rosé
Cépage : Xinomavro
Région : Amyndeo/Macédoine
Boutari Grande Reserve 2003
V.D.Q.S. Naoussa, vin rouge
Cépage : Xinomavro
Région : Naoussa/Macédoine
Tsantali Rapsani Reserve 2005
V.D.Q.S. Rapsani, vin rouge
Cépages : Xinomavro, Krassato, Stavroto
Région : Rapsani/Thessaly
Papaioannou old vines 2004
V.D.Q.S. Nemea, vin rouge
Cépages: Agioghitiko
Région: Nemea/Peloponnese
Domaine Sigalas Vinsanto 2003
V.D.Q.S. Santorini, vin rouge
Cépages : Assyrtiko, Aidani
Région : Santorini, Aegean Islands
Parparoussis Mavrodaphne 2003
A.O.C. Mavrodaphne de Patras, vin de dessert
Cépages : Mavrodaphne, Corinthiaki
Région : Achaia/Peloponnese
Pour ma part, j'ai dégusté plusieurs vins dont certains m'ont bien plus!
RITINITIS Nobilis
Appellation de Tradition Retsina
Code SAQ 11097434
Agence: Bergeron Les Vins
Moschofilero 2008
BOUTARI
AOC Mantinia
Code SAQ 1104290 à 14.85$
Cuvee Prestige Blanc 2008
SKOURA
Code SAQ 11097469 à 13.65$
Arrive en juin 2009 à la SAQ.
Thema blanc 2008
PAVLIDIS
Code SAQ 10701265 à 21.10$
Santorini 2007 en blanc
BOUTARI
Code SAQ 11097590 à 16.95$
Arrive en juin 2009 à la SAQ.
Santorini 2008
SIGALAS
Code SAQ 1104302 à 23.90$
Cuvee Prestige rouge 2007
SKOURAS
Code SAQ 10701281 à 13.80$
Pour vous donner une idée de la qualité de ces vins Grec présentés à Montréal, je vous invite à lire la chronique de Bill Zacharkiw du journal The Gazette sur une dégustation à l'aveugle.
Et une autre chronique sur la Grèce contre le monde, dans weekend life.
Sources: Cava Spiliadis
Durant ce temps-là, la Grèce a placé des annonces sur certains autobus du centre ville de Montréal, quel beau clin d'oeil!
Des bitters, des sirops et des cordials chez Vinum Design
Bien que l’adresse porte un nom vinicole, Vinum Design ne se limite pas aux accessoires pour le rouge et le blanc. Articles de mixologie, verres à bière, cafetières et autres objets des arts de la table occupent une place de choix en boutique.
La mixologie gagnant de plus en plus en popularité «on a beaucoup développé notre espace bar», explique Jérémie Boivin, gérant de la boutique montréalaise. Shakers, passoires, cuillères à mélanger y côtoient plusieurs préparations pour les cocktails. La boutique a récemment augmenté son offre de bitters, de sirops et de cordials et M. Boivin soutient qu’on est toujours à la recherche de nouveautés.
On trouve notamment sur les tablettes du sirop de soda tonique de la petite entreprise montréalaise ¾ oz.. Le Tonic Maison, qui se dilue avec de l’eau gazéifié, est tout indiqué pour accompagner le gin. Vinum Design propose aussi les produits Le Lab. «C’est un bar qui a développé des sirops pour les cocktails, ils ont aussi un bitter, Lim’Tonik, vraiment intéressant.» Autre favori de la maison : les concoctions de Fee Brothers, qui plaisent beaucoup à ceux qui souhaitent élaborer des cocktails sans alcools, puisqu’il n’en contiennent point. L’entreprise de l’État de New York offre une quinzaine de bitters différents.
La suite sur ce lien du site VOIR
Le Club de vins CAVA célèbre son 20e anniversaire
Tu me dis toujours que tu n'as pas de nouvelles de moi. En voici une solide qui se passe ici, à Alma. Depuis 20 ans, nous avons acheté pour 200 000$ en vin et 36 000$ en bouffe. De plus en plus de représentants viennent présenter leurs produits aux membres du Club, alors voici une carte de remerciement que j'ai fait parvenir aux commanditaires participants, comme tu m'as si bien montré à le faire.
Bye et à bientôt,
Yvon Boivin
Vingt ans d'amis et de bons vins
Le Cava est un vin mousseux d'appellation d.origine contrôlée. Mais il s'agit également de l'acronyme du Club des amateurs de vins d'Alma, qui célèbre cette année ses 20 ans. Le groupe, qui compte quelque 70 membres, est l'un des rares qui a su perdurer pendant deux décennies. Retour sur la création de ce club avec l'un de ses membres fondateurs, le sommelier René Marchand.
Alors que ses amis tapissaient leurs murs d'affiches de femmes ou d'images sportives, le jeune René Marchand préférait coller des étiquettes de bouteilles de vin. Une passion qui est devenue un métier pour l'Almatois d'adoption. Et en déménageant dans la région dans les années 90, pour vivre avec la femme qu'il avait rencontrée lors d'un tour du lac Saint-Jean en vélo, le sommelier a voulu partager sa passion en mettant sur pied un tel club. Et c'est peu grâce à lui et aux autres fondateurs que des centaines de Jeannois en savent aujourd'hui un peu plus sur le vin.
"Je faisais partie de plusieurs clubs, à Montréal et à Québec, j'en ai fondé un à Trois-Rivières. Quand je suis arrivé à Alma, je cherchais donc des amis pour partager le vin, pas juste pour le boire. Je n'étais pas le seul qui voulait créer un tel groupe. Avec d'autres personnes, on s'est adressé au directeur de la SAQ d'Alma de l'époque, Yvon Boivin. Après avoir reçu plusieurs demandes, il a décidé de passer à l'action. Le 5 mars 1996, 33 personnes réunies à la brasserie Mario Tremblay ont fondé le club", raconte René Marchand, ajoutant qu'Yvon Boivin fait toujours partie des administrateurs du groupe.
20 ans plus tard, le club compte plus de 70 membres. Le secret de sa longévité?
Il y a eu plusieurs clubs de la région, mais peu ont réussi à survivre. L'important, c'est d'avoir un noyau qui demeure. Il y a encore neuf membres fondateurs au CAVA qui sont encore là et qui font tourner la roue", détaille le sommelier.
"La partie apprentissage a aussi joué pour beaucoup. C'est ce qui caractérise encore le CAVA. Ce n'est pas un groupe pour boire du vin et d'étourdir. Chaque dégustation, il y a un présentateur, souvent un membre. Il fait des recherches, fait une présentation détaillée."
La première rencontre s'est déroulée dans une brasserie. Mais les quelque huit dégustations offertes chaque année se déroulent à l'école primaire Saint-Pierre d'Alma. Et en 20 ans, le club n'a jamais changé de lieu.
"On se sent un peu comme chez nous. On a toutes les commodités, l'équipement pour faire les projections. Vous allez me dire que ça n'a pas de sens de boire dans une école primaire, mais ça fonctionne très bien!, lance en riant le sommelier.
La nourriture a fait son arrivée dans les années 2000 au CAVA. Pour bonifier l'expérience, un chef fabrique des bouchées pour le groupe.
"Je dis souvent que notre club, ça touche la culture. On développe une culture du bon vin, de la gastronomie. Et tout ça dans le respect des gens. Il n'y a personne qui sort de là en dépassant 0,08. Et si c'est le cas, on s'assure toujours que tout le monde soit sécuritaire!, promet-il.
Source: Le Progrès Dimanche du 27 mars 2016
NOTE DE L’ÉDITEUR
J’ai retrouvé la lettre de l’ami Yvon Boivin dans mes archives, et je fais mon Mea Culpa de ne pas l’avoir diffusée en mars 2016. Mieux vaut tard que jamais!
Coravin, plus de 100.000 exemplaires vendus dans le monde depuis son lancement en 2013.
Le système américain permettant de goûter un vin sans déboucher la bouteille s'est écoulé à plus de 100.000 exemplaires dans le monde depuis son lancement en 2013. En France, il a dépassé cette année les 150 points de vente et compte atteindre 500 magasins d'ici fin 2016.
Alors que les foires aux vins battent leur plein en France, les dirigeants de Coravin peuvent avoir le sourire. Un peu plus de deux ans après le lancement de cette technologie permettant d'extraire le vin d'une bouteille sans en ôter le bouchon, l'objet s'est écoulé à plus de 100.000 exemplaires un peu partout dans le monde. Et, un an après son arrivée en France, le pays du vin par excellence, la technologie mise au point par l'américain Greg Lambrecht est désormais disponible dans environ 150 points de vente hexagonaux.
Chez les spécialistes du vin bien sûr comme Lavinia, ou dans les grands magasins parisiens comme la Grande Épicerie du Bon Marché ou le Lafayette Gourmet du Boulevard Haussmann. Mais pas seulement. Depuis quelques mois, le produit s'est lancé à la conquête du grand public via les chaînes de distribution spécialisées dans les arts de la table: Culinarion, Ambiance et Styles, Francis Batt. Un belle évolution pour Coravin, qui n'était disponible en France il y a un an que via son site internet. «L'objectif est de monter à 500 points de vente l'an prochain, assure Frédéric Lévy, le PDG de Coravin. Nous ne visons pas la grande distribution, car pour convaincre les clients, il faut leur faire une démonstration. Les magasins les plus performants sont d'ailleurs ceux qui font tester le produit, et font effectivement goûter les vins. Pas ceux qui le proposent uniquement sur une étagère».
Tester le produit en situation
De fait, le procédé est particulier. Il permet de se servir d'un échantillon de vin passant au travers du bouchon de liège sans le casser. L'injonction simultanée d'argon dans le bouteille avant le retrait de l'aiguille permet au vin de ne pas s'éventer, et donc d'être consommé plusieurs années plus tard. La cave Coravin aux États-Unis recèle d'ailleurs de centaines de bouteilles testées il y a plusieurs années, et intactes au goût et en qualité en 2015. Vendu 299 euros en France, le produit séduit les spécialistes du vins comme les consommateurs plus occasionnels.
À l'heure actuelle, une grosse moitié de la clientèle est encore composée de professionnels (sommeliers, restaurateurs désireux de pouvoir offrir du vin de prestige au verre...). «On sera bientôt à 80% de particuliers», estime Frédéric Lévy qui souligne le potentiel de la France, aux côtés des deux autres marchés historiques du groupe que sont les États-Unis et l'Angleterre. La société à ouvert en fin d'année dernière un bureau à Hongkong. Elle s'est aussi récemment lancée à Singapour, et s'apprête à investir les pays nordiques (Norvège, Danemark...). Au total, le produit est distribué dans une quinzaine de pays. Coravin, qui a réalisé environ 20 millions d'euros de chiffre d'affaires selon nos estimations, estime pouvoir dégager ses premiers bénéfices l'an prochain.
Source: LeFigaro.fr du10 septembre 2015