mercredi 24 avril 2024
Millésimes Alsace Digitasting 2021

Millésimes Alsace Digitasting 2021

Ce que c’est :

Le 1er salon professionnel virtuel avec des dégustations réelles organisé le Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace, du 7 au 9 juin 2021. 100 exposants et 400 vins.

10 000 coffrets d’échantillons envoyés par le CIVA, dans le monde entier, aux professionnels inscrits. Chaque kit de dégustation comprenait quatre vins conditionnés en mini-flûtes de 3 cl.

3500 visiteurs professionnels accrédités. Cela représentait presque cinq fois plus de fréquentation que les 780 visiteurs inscrits lors de la dernière édition sur site à Colmar du salon Millésimes en 2018.

400 vins que les 100 domaines alsaciens participants ont présenté à ce salon, à raison de quatre crus par maison. Toutes les catégories de produits (cépage, grand cru, cuvée, vendanges tardives…) y figuraient, à l’exception du crémant, pour lequel ce type de conditionnement est techniquement impossible.

53 nationalités des professionnels inscrits, donc autant de marchés potentiels pour les crus alsaciens. Parmi les pays les plus inhabituels, on citera l’Éthiopie, le Mexique, le Paraguay, le Pérou, l’Inde et les Philippines. La France représentait 30% des professionnels accrédités.

2000 rendez-vous déjà pris avec les vignerons par les visiteurs professionnels de Millésimes Alsace Digitasting. Et ça continue.

5 top des métiers les plus représentés parmi le public du salon. Par ordre décroissant, les journalistes spécialisés, les restaurateurs/exploitants de bars à vins, les importateurs, les cavistes et les sommeliers représentaient les deux tiers des professionnels inscrits. Pour le reste, il s’agissait d’agents commerciaux, de grossistes et d’acheteurs de la grande distribution, d’e-commerçants dans le vin, etc.

vinsalsacecoffrets

Positif

On avait 15 minutes ininterrompues pour discuter avec les représentants des maisons. Pas d’amis à qui les représentants devaient parler, pas de personnes qui attendaient impatiemment qu’on les écoute. Face à face, virtuellement, avec les producteurs ou leurs agents.

Pour chaque maison, on a reçu 4 échantillons de 3 cl. J’ai choisi 4 maisons (plus une découverte) donc j’avais 2 Gewurztraminer, 1 Muscat, 3 Pinot gris, 3 Pinot noirs, 11 Riesling, donc belle représentation des vins d’Alsace. Il faut aussi réaliser que l’on pouvait choisir de rencontrer jusqu’à 10 fournisseurs, donc 40 échantillons.

Négatif

Il fallait penser que les rencontres demandées étaient à l’heure de France, donc 6 heures plus tard que l’heure d’ici.

Quelques bouteilles étaient à moitié pleines, donc éventées.

3 de mes rendez-vous étaient à l’heure, 1 ne s’est jamais présenté et 1 a cancellé trois fois ma réservation.

On ne rencontrait pas nos amis et/ou connaissances.

J’ai eu le plaisir de déguster :

vinsalsace

Coup de cœur. J’ai toujours prétendu que les vins d’Alsace étaient sous-évalués. Je continue à le penser. Mes cépages favoris sont : le Gewurztraminer, le Pinot gris, le Riesling. J’ai beaucoup aimé presque tous les vins mais j’ai particulièrement aimé le Gewurztraminer 2010 vendanges tardives de la famille Hugel et le Riesling 2020 (1957 by Pfaff) de la cave des vignerons de Pfaffenheim. 

Évaluation de la dégustation :

Si l’objectif d’assister à la dégustation c’est de voir et rencontrer des amis, ce modèle ne vous conviendra pas. Si, par contre, votre objectif est d’apprendre sur le vin, ce modèle est parfait. En fait, c’est comme si on allait, seul, rencontrer les vignerons. Personnellement, j’ai adoré. Et je recommencerai cette manière de déguster.

Pour une première, ce fut très réussi. Quelques accrocs, mais généralement très éducatif et très agréable. On espère une seconde rencontre l’an prochain, surtout en fonction du succès de cette première présentation : les organisateurs revendiquent 3750 visiteurs accrédités. Parmi eux, 30% de Français et 2700 visiteurs internationaux en provenance de 55 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada.  

À propos de l' auteur

On n'est jamais si bien servis que par soi-même.

Alors je suis né d’un père et d’une mère qui sont restés mariés jusqu’à la mort. Moi je me suis marié 3 fois.  J’ai étudié et  obtenu un BAC qui m’a permis d’être bon à tout et propre à rien. Allez comprendre.

Ensuite des études en statistiques et en informatique. J’ai complété ces dernières et me suis lancé, au grand dam de mon père, à fond dans cette science qui, en 1970 était totalement inconnue. En même temps, j’ai fondé mon premier club gastronomique, les Chevaliers de la table ronde, un nom qui nous avait été suggéré par la très aimé et respectée Françoise Kayler. Lire la suite...