La Milanaise, Aliments du Québec et l'Expo Manger Santé et Vivre Vert sont heureux de dévoiler les gagnants de la deuxième édition de Québec du « Concours du meilleur artisan boulanger utilisant des produits certifiés biologiques » qui s’est tenue le 18 mars 2017 au Centre des Congrès de Québec dans le cadre de l'Expo Manger Santé et Vivre Vert.

L’objectif du « Concours du Meilleur Artisan Boulanger utilisant des produits certifiés biologiques » est de promouvoir et de reconnaître les artisans qui investissent leur talent et leur temps à perpétuer l’art de la panification en utilisant des produits nobles.

C’est avec grand plaisir que les organisateurs offrent leurs sincères félicitations à :

• Monsieur Cédric Marty de la boulangerie Paillard, gagnant dans la catégorie « Baguette au levain biologique »;
• Monsieur Sébastien Gry de Première Moisson, gagnant dans la catégorie « Pain à la farine d’épeautre biologique »;
• Monsieur Sébastien Gry de Première Moisson, gagnant dans la catégorie « Pain sucré à la farine de sarrasin utilisant un produit certifié Aliments du Québec »;
• Monsieur Sébastien Gry de Première Moisson, récipiendaire du grand prix du Meilleur artisan boulanger utilisant des produits certifiés biologiques 2017 à Québec.

Rappelons que les boulangers ont dû utiliser des farines et des matières premières certifiées biologiques par un organisme de certification reconnu.

Les prix ont été décernés par un jury dont les membres ont été choisis pour leurs compétences professionnelles et leur représentativité professionnelle. Le jury est présidé par monsieur Yvon Renoux, chef boulanger de renom et enseignant en Boulangerie à Lester B Pearson, qui sera accompagné dans ses délibérations de madame Gabrielle Pépin, chef responsable du comptoir Santé La Serre, et de messieurs Hubert Cormier, nutritionniste, et Lionel Levac, journaliste de l’agroalimentaire.

À propos de l’Expo Manger Santé et Vivre Vert

Avec ses 350 exposants à Montréal et Québec, l'Expo offre à la population une multitude de pistes gastronomiques et écologiques pour modifier son alimentation et améliorer sa santé. Ateliers, conférences et démo-culinaires seront présentées afin de mettre en lumière les innovations du secteur et répondre aux attentes des visiteurs en apportant des solutions saines et naturelles pour prendre leur santé en main.

À propos de La Milanaise

La Milanaise est une entreprise établie à Milan au Québec depuis maintenant 35 ans. Elle transforme des grains et des céréales biologiques pour la consommation humaine. Elle est l’un des acteurs majeurs dans le développement de la production céréalière biologique locale et elle n’est pas peu fière de s’associer à un tel évènement et d’ainsi faire rayonner le métier de boulanger transformant les produits nobles.

À propos d’Aliments du Québec

Aliments du Québec est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir l’industrie agroalimentaire québécoise à travers la promotion des produits portant les marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons respectives.

Source: La Milanaise

Tous les hôtels du réseau Hotelgroupes-Restogroupes doivent pouvoir accueillir une clientèle de groupes pour une étape, un séjour, un hébergement sec, un petit-déjeuner, un simple stop lunch ou un dîner.

Cela se traduit par une capacité d’au moins 28 chambres et d’un restaurant pouvant accueillir 50 clients dans la même salle. Ils ne doivent pas avoir plus d’un étage sans ascenseur et ceci en pensant à la clientèle des seniors.

Des partenariats sont par ailleurs mis en place, à l’instar de celui engagé avec « Générations Mouvement » (l’ancienne Fédération des Aînés Ruraux), qui représente 700 000 retraités.

Hotelgroupes-Restogroupes génère directement ou indirectement de 15 à 20 demandes par jour soit près de 6 000 par an.

De leur côté, les professionnels du tourisme de groupes peuvent directement contacter les hôteliers et restaurateurs du réseau pour connaître leurs disponibilités, tarifs, modalités de réservation ou tout autre renseignement.

En 2017, Circuitgroupes propose 36 circuits pour groupes dans toute la France dont 4 nouveautés : L'Alsace au départ de Mulhouse, Entre Nature Vosgienne et Richesse Alsacienne, La Côte d'Opale et le Nord et Balades en Savoie au départ d'Aix-les-Bains.

NOUVEAUX SITES, NOUVEAUX LOGOS

Hotelgroupes-Restogroupes vient de présenter ses nouveaux sites : Hotelgroupes.com et Restogroupes.com qui bénéficient d’une refonte globale et s’appuient sur un « relooking » des logos du réseau tout en gardant l’esprit et les couleurs du groupement.

Ces sites affichent un visuel plus actuel et un contenu dynamique, couplés à la refonte de ses logos.

Ils consolident les efforts de promotion du réseau, en assurant le meilleur référencement possible à ses membres hôteliers et restaurateurs.

Source: TourismExpress du 16 mars 2017

Vinexpo est né à Bordeaux en 1981, avant Vinexpo Hong Kong en 1998. En 2014, le grand salon des professionnels des vins et spiritueux s’est étendu au Japon avec Vinexpo Tokyo.

Ce mardi, le lancement de Vinexpo New York a été annoncé.

La première édition aura lieu les 5 et 6 mars 2018 au cœur de Manhattan, au Javits Convention Center, sur un format court de deux jours et à un tarif accessible, pour un salon de ce type, à partir de 5 000 dollars.

• Vinexpo ouvre donc les portes du marché américain, premier consommateur de vins au monde », indique la direction de Vinexpo dans un communiqué. Les États-unis importent aujourd’hui 1,1 milliard de bouteilles de vins par an, avec une perspective de croissance de 6,9 % d’ici 2020, selon l’étude IWSR.
• Vinexpo devient ainsi la seule marque internationale indépendante, dédiée à l’univers du vin et des spiritueux, à couvrir les trois principaux continents de consommation », peut-on également lire dans ce communiqué.
• Être un tremplin pour le succès de nos clients sur ce marché porteur était pour Vinexpo une évidence mais nous devions le faire uniquement en étant certains de pouvoir garantir efficacité et réussite, en proposant une offre attractive et adaptée au marché américain. Aujourd’hui nous sommes prêts ! », a déclaré Guillaume Deglise, directeur général de Vinexpo.

Vinexpo New York sera organisé, chaque année, en association avec la société américaine Diversified Communications, l’un des leaders de l’événementiel aux USA. « L’attractivité de la marque Vinexpo auprès des acheteurs américains déjà nombreux à Bordeaux va nous permettre d’assurer la présence des principaux importateurs, distributeurs et détaillants du marché. Notre objectif s’étend au-delà de la côte Est, puisque nous ciblons les États qui, ensemble, réalisent 80 % des volumes de vins importés », a précisé Guillaume Deglise.

Source: SudOuest.fr du 15 mars 2017

NOTE DE L’ÉDITEUR

Le premier Vinexpo-America a eu lieu en octobre 2002 à New York, et j’y étais à titre de visiteur, tout comme quelques professionnels du domaine vinicole du Québec. C’est un très beau salon à visiter.

Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête.

Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Les grands bonheurs, dit-il, sont exceptionnels, mais dans le quotidien nous pouvons semer et récolter de petits bonheurs qui vont embellir notre vie. Il suffit de s’arrêter un moment et d’ouvrir les yeux pour les voir, un peu partout, parfois à demi-cachés sous le feuillage.

Pour lui le vin est un véritable outil de joie, qu’il faut savourer lentement et avec modération. Associé à des mets le vin devient sublime, tout particulièrement lorsqu’il est partagé avec une femme aimée, dans une famille en harmonie ou avec des gens charmants.

Communicateur, producteur d’émissions de radio, dans ses chroniques Roger Huet ne dissèque jamais le vin comme un sommelier. Il parle de lui comme un ami, comme un poète, et nous fait vivre l’esprit de fête qui, nous assure-t-il, bien qu’éphémère, n’est pas moins intense.

Âgé de 45 ans, ingénieur agricole, diplômé de l’IHEDREA (Institut des Hautes Etudes de Droit Rural et d’Economie Agricole en 1995), j’ai poursuivi mes études par un master de Gestion, Droit et Marketing du secteur Vitivinicole et des Eaux de Vie dépendant l’Université de Paris 10 Nanterre et de l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin - 1997).

Par la suite, je suis parti travailler 6 mois en Argentine à Mendoza à l’INV (Institut National de la Vigne) pour faire deux études, une sur les AOC viticoles françaises et leur éventuelles traductions dans le droit Argentin et une autre sur la comparaison des sociétés viticoles françaises et argentines. Ces 2 études aujourd’hui doivent servir de calles pour quelques armoires administratives de l’INV.

Actuellement, je travaille à la Banque Populaire Rives de Paris en tant qu’analyste crédit où l’une de mes activités principales est le financement de l’agriculture en Ile de France.

Je suis aussi administrateur au Syndicat de la Propriété Agricole de Saône et Loire avec comme spécialité la conjoncture économique et juridique touchant à la fois les céréales, l’élevages (ovin, bovin et la viticulture).

Ma passion pour le vin remonte à mon enfance, ma famille côtés paternel et maternel possède ou possédait des domaines viticoles: entre autre, le Château du Grand Caumont (Corbières), domaine de Mas Neuf (Provence) et Château Filhot (Sauternes). Grand Caumont joue un rôle particulier pour moi. Ma tante Françoise Rigal (propriétaire gérante dans les années 1980/90) m’a permis de passer du temps à ses côtés et m’a beaucoup appris sur l’administration d’un domaine viticole de 110 Ha. Aujourd’hui, je continue avec sa fille Laurence à suivre les préoccupations de la gestion d’un domaine et je l’accompagne sur de nombreux salons en France et au Québec.

Depuis plus de 10 ans, j’anime 6 groupes de dégustations thématiques autour du vin pour partager le produit, son environnement économique et son actualité. Voilà quelques mois, j’ai été coopté à la commission des vins du Jockey-Club de Paris.

Finalement, l’ensemble de ces expériences et rencontres m’a permis de me constituer un réseau d’amitié dans le secteur vitivinicole.

Soyez invités aux dégustations locales!

Inscrivez-vous aujourd'hui!

Le réseautage est un puissant levier pour réunir les passionnés. Lors de mes rencontres avec deux Ambassadeurs de vins qui ne se connaissaient pas, soit Guillaume Blisson de Meffre & Gabriel, ainsi que de Nicolas Galy des vins Gérard Bertrand, les deux m'avaient confié qu'ils adoraient la pêche à la mouche.

Ne faisant ni une, ni deux, je les introduisis à Jacques Juneau, ainsi qu’à leur collègue Benoit Lecavalier, de l’agence Bénédictus.

Pour pouvoir accéder à certains coins du paradis des pêcheurs à la mouche, il faut montrer patte blanche. Avec Jacques Juneau et ses amis, qui ont accès à ces coins secrets, il fallait une première rencontre afin de bien se connaître.

De  gauche à droite: Gilbert Sylvestre et Michel Sylvestre, spécialiste des cannes à mouche en bambou, Guillaume Blisson, Jacques Juneau au centre et Nicolas Galy, et à droite, Michel Boivin. Michel Boivin, aussi un excellent pêcheur à la mouche et un monteur de mouche émérite avec 40 ans d’expérience.

Benoit Lecavalier étant alors en dehors du pays, il n’a pas pu assister à cette rencontre historique avec ses collègues du domaine vinicole et les spécialistes de ce sport.

Mais qu’est-ce la pêche à la mouche? Cliquez ICI.

Crédit photo: Wikipedia

Parions qu’ils ont dégusté les vins Gérard Bertrand et les fameux Fat Bastard, tous disponibles à la SAQ!

La fameuse rencontre a eu lieu à la ferme La Rabouillère, située à Saint-Valérien-de-Milton, à la limite de la Montérégie et des Cantons-de-l’Est. C’est une ferme dédiée à l’agrotourisme.

Jacques Juneau m’informe qu’en juin prochain, Benoît Lecavalier reçoit 2 vignerons de l'étranger et à sa demande, il les amènera pêcher sur la Bécancour... Les amis vont y être et c'est une belle aventure à suivre!

Maintenant, il ne nous reste plus qu’à écouter leurs exploits!

Samy Rabbat

J’ai rencontré João Nicolau de Almeida, un des grands maîtres vinificateurs de Porto,  qui m’a accordé cette entrevue.

 RH. –  Vous êtes né en 1943  et vous êtes gradué de l’Université de Bordeaux où vous avez obtenu un diplôme en Œnologie, chimie, agriculture et dégustation en 1974. Vous avez commencé à travailler pour la maison familiale Ramos Pinto en 1976 et vous êtes le co-auteur de deux  livres : Porto Vintage, Recettes avec le Vin de Porto, et Francisco Girão (une véritable encyclopédie en matière de plantation des vignes en terrasses),  un innovateur de la vitiviniculture du Nord du Portugal. Vous avez reçu d’innombrables prix et distinctions.

Votre nom aujourd’hui est intimement lié à la maison Ramos Pinto qui est une maison familiale fondée à Porto en 1880. Elle a intégré en 1990 le Groupe français Roederer parce que la famille était devenue trop grande et il était impossible d’intégrer la nouvelle génération. Racontez-nous l’histoire de ce domaine d’exception dont vous êtes le Directeur général et le Maître de Chai.

J. N. DE ALMEIDA. – Ramos Pinto a été fondée par mon arrière-grand-oncle et a appartenu à notre famille jusqu'en 1990, date à laquelle une autre grande famille de renom, la famille française des Champagnes Roederer en a pris le contrôle. À l'époque, Jean-Claude Rouzaud, le Président de la Maison Roederer s'était penché sur les vins de Porto et a choisi d'acquérir la Maison Ramos Pinto pour deux raisons : d'une part parce que c’était une entreprise familiale, d'autre part elle suivait une politique de production propre et limitée. Monsieur Rouzaud m'a demandé de continuer à gérer la Maison Ramos Pinto, à produire les vins de Porto et à développer les vins du Douro selon mon bon savoir.

RH. –  La Maison Ramos Pinto a toujours sélectionné et intégré ses meilleurs terroirs pour avoir un contrôle du processus du porto de la vigne à la bouteille. Parlez-nous de vos «quintas» en hectares, en qualité des sols et des climats.

J. N. DE ALMEIDA. – La Maison Ramos Pinto produit ses vins à partir des vignes de ses quatres « quintas » .

La plus ancienne, la Quinta da Urtiga (dans le Cima Corgo), a 4 hectares et 3,5 hectares de vieilles vignes plantées en terrasses pré-phylloxériques avec un mélange de plusieurs cépages.

La Quinta do Bom Retiro (dans le Cima Corgo) quant à elle c’est le domaine le plus traditionnel, avec une superficie totale de 110 hectares. Comme le terrain est accidenté la vigne n'occupe que la moitié du domaine soit 62 hectares plantés. Il y a des vignes jeunes, des vieilles vignes, des mélanges de cépages mais aussi des secteurs d'un seul cépage. Le Centre de Vinification des vins de Porto de la Maison Ramos Pinto s’y trouve.

La Quinta dos Bons Ares, dans le Douro Supérieur, a une superficie de 47 hectares dont 30 hectares plantés en vignes, à 600 mètres d'altitude. Le terrain est plat et on y trouve principalement des raisins blancs qui apportent minéralité et fraîcheur à nos vins du Douro blancs et des raisins rouges. Les cépages ont été plantés en parcelles séparées. Sur cette « quinta » se trouve notre centre de vinification pour nos vins du Douro.

La Quinta de Ervamoira, dans le Douro Supérieur a une superficie de 150 hectares de vignes plantées. Il s'agit de la première «quinta» moderne où tout a été pensé et analysé : les porte-greffes, les cépages, enfin tout pour produire du vin du Douro et du vin de Porto en séparant les cépages par parcelle. Cette « quinta »  marque un tournant dans l'histoire de la viticulture du Douro.

RH. – Quel type d’agriculture pratiquez-vous?

J. N. DE ALMEIDA. – Nous mettons en place divers types de viticulture : traditionnels mais aussi modernes.

Notre philosophie passe par faire un « blend » de connaissances à la fois empiriques et scientifiques.

À l'heure actuelle nous appliquons dans toutes nos « quintas »  les règles de la culture biologique et nous faisons également nos premiers pas en biodynamie et biodiversité.

RH. – Quels cépages cultivez-vous, et comment sont-ils distribués?

J. N. DE ALMEIDA. – Nous utilisons 5 cépages :  Touriga Nacional, Touriga Franca, Tinta Roriz, Tinto Cão e Tinta Barroca, que nous avons sélectionné et présenté à l'université locale, l'UTAD, en 1981. À l'époque cette étude a été très significative puisqu'il s'agissait de la première au Portugal sur les sélections de cépages. Ces cépages ont été choisis pour produire le vin de Porto et le vin du Douro.

Nous avons rajouté depuis la Touriga da Barca et le Sousão pour les rouges et le Folgazão pour les blancs.

RH. – Présentez-nous vos vins non mutés qui sont destinés à la table.

J. N. DE ALMEIDA. – Nous produisons 4 vins du Douro non mutés :

Le Duas Quintas provient de : la Quinta dos Bons Ares à 600 mètres d'altitude dans le Douro Supérieur, et de la Quinta de Ervamoira à 150 mètres d'altitude dans le Douro Supérieur.
Nous allions la fraîcheur, l'arôme et l'acidité des terres hautes à la maturation, la structure et le volume des terres basses.

Le Duas Quintas Reserva est produit avec les meilleurs raisins de Touriga Nacional et Touriga Francesa et Tinta da Barca, il est vinifié dans les « lagares » et vieilli en fûts de chêne neufs.

Le Duas Quintas classique rouge,  est notre deuxième choix de vignes. Il allie le charisme du terroir à une constante qualitative de plus de 25 ans. Le Duas Quintas classique blanc, est un assemblage qui allie Viozinho, Rabigato, Arinto et Folgazão.

RH. – Vous êtes connu pour votre rigueur et votre immense honnêteté. Comment ces ceux qualités se traduisent dans vos Portos?

J. N. DE ALMEIDA. – Je vous remercie pour ce compliment fort sympathique. Cette vertu, en l’occurrence l’honnêteté, s'applique entièrement au vin. Il faut essayer au maximum de donner au consommateur un produit de terroir pur, sans additifs chimiques que ce soit dans la terre ou dans le vin.

Après coup on fait un bel assemblage qui suit notre « feeling », sachant qu'on n'est pas le seul dans le même cas. L'équilibre et la fin de bouche sont au centre de nos préoccupations pour nos vins.

RH. – Vous avez changé le packaging en 2012. En même temps vous avez établi des gammes.

J. N. DE ALMEIDA. – Oui. Il fallait moderniser un peut l'image du Porto et simplifier à l’œil les différentes catégories de Porto.

RH. – Vous êtes sur le marché québécois depuis longtemps. Pouvez-vous nous dire avec quels produits?

J. N. DE ALMEIDA. – Le Québec est un marché traditionnel pour nous. Nous y avons toujours travaillé les vins haut-de-gamme de qualité. Nos tawnies 10 Ans Quinta de Ervamoira, 20 Ans Quinta do Bom Retiro et 30 ans ont toujours été très appréciés et plus dernièrement les LBV et les vintages.

RH – Vous nous avez apporté deux vins et deux Portos à déguster. Si vous voulez bien nous allons les commenter ensemble en commençant par les Portos.

 Tout d’abord le LBV 2009 (Late Bottled Vintage), 70% Touriga Nacional, 25% Touriga Franca, 4% Sousão et 1%Tinta da Barca, 19,5° d’alcool. Il est issu d’une seule année, dans ce cas 2009. Le raisin est vendangé manuellement, et foulé aux pieds dans un laggar du chai. Fermentation de 5 jours maximum, vieillissement en cuves de 15000 litres. Assemblage en mars 2013, mise en bouteille en novembre. Aucun traitement à chaud ou à froid, c’est un porto non filtré.

J. N. DE ALMEIDA. – Le vin de Porto LBV 2009 continue à évoluer en bouteille pendant plusieurs années, sensiblement une vingtaine, sans perdre sa qualité.

RH – Couleur rubis intense, avec des reflets violets. Arômes intenses de fruits rouges, de violette, de lavande de poivre et de chocolat. En bouche c’est un vin fruité, frais, avec une matière riche en notes balsamiques, poivre rose et chocolat. Les tanins sont veloutés, il y a une belle harmonie entre tous les éléments et l’alcool. Une grande longueur en fin de bouche.

Je  suggère de le servir à 17° C. Les Anglais l’aiment en fin de repas, comme digestif, mais comme il est très gourmand, il est très bon avec des fromages gras, des bleus surtout, et avec les desserts au chocolat.

J. N. DE ALMEIDA. – Il est disponible à la SAQ code 743187, Prix 28,55 $

RH – Nous dégustons ensuite le Ramos Pinto Porto 10 ans Quinta de Ervamoira. Les cépages qui le composent sont Touriga Nacional, Touriga franca, Tinta Roriz et Tinta Barroca, 20° d’alcool. C’est un Tawny, résultat d’un assemblage de vins rouges de différentes cueillettes qui ont un minimum de 10 ans, 20° d’alcool.

 Robe rouge ambré, avec des reflets orangés et verts. Bouquet très fruité, d’orange, d’abricot, de prune, et de fruits secs : noix et noisette, de graines de coriandre et un soupçon de clou de girofle,  de datte également et une note boisée. En bouche c’est un vin puissant mais extrêmement caressant; il est onctueux, les tanins sont ronds et son acidité apporte un bel équilibre avec le sucre et l’alcool. Une longue finale très gourmande.

Je suggère de le servir à une température autour de 16° C. Pour moi c’est le vin idéal pour les desserts, pour terminer un bon repas. Il est recommandé de le garder à l’abri de la lumière.

J. N. DE ALMEIDA. – Il est prêt à être consommé mais vous pourrez aussi le garder quelques années, tout en sachant qu'il pourrait perdre certains arômes très délicats.

Il est disponible á la SAQ en  formats de 750 ml code 133751 Prix 42,25 $ et en format de 350 ml code 352211 Prix 23,45 $. 

RH – Nous allons déguster maintenant deux de vos vins non mutés, destinés à accompagner un repas, de votre série classique.

Tout d’abord le Ramos Pinto Duas Quintas blanc 2013,  50% Rabigato, 40% Viozinho, 10%  Arinto et quelques années un peu de Folgazão, 13° d’alcool. Vendanges manuelles. Les raisins sont vinifiés séparément selon le cépage et la parcelle. Fermentation en cuves inox à basse température. Élevage à 90% en cuves inox et 10% en fûts de chêne français. Assemblage avant la mise en bouteille.

Robe or aux reflets jaunes. Arômes de mandarine, d’abricot, de pêche et de poire. Ample en bouche, frais, fruité, avec une finale gourmande.

Excellent à l’apéritif, mais délicieux avec une salade de fruits de mer. Parfait avec le poisson sous toutes ses formes : mariné, au four, avec des sauces, bon également avec les viandes blanches et surtout avec la volaille. Très agréable avec les desserts sucrés auxquels il apporte de la fraîcheur.

Je suggère de le servir autour de 10° C. Le garder couché à l’abri de la lumière.

J. N. DE ALMEIDA. – Il est disponible à la SAQ code 10668514. Prix 18,85$.

RH – Le Ramos Pinto Duas Quintas rouge 2013,  Tinta Roriz, Touriga Franca, et Touriga Nacional, 13,5°  d’alcool a une robe rouge très dense, à reflets violets. Un bouquet de violette, de confiture de myrtille, de bleuet, de framboise, avec des notes d’épices : cardamone, graine de coriandre, un soupçon de clou de girofle, de chocolat noir, de pâte d’olive noire et de vanille. Une bouche ample, avec des tanins charnus, une belle fraicheur qui se fond dans la matière fruitée et l’alcool. Une longue finale.

C’est un vin idéal pour accompagner des viandes rouges : le bœuf, le cerf de Virginie, le bison à la sauce aux champignons sauvages. Délicieux avec les fromages. Je suggère de le mettre en carafe au moins 30 minutes et de le servir à près de 20° C. Il peut être conservé en cave pendant 6 ans et plus.  

J. N. DE ALMEIDA. –  Le Ramos Pinto Duas Quintas Rouge 2013 est disponible à la SAQ, code 10237458 . Prix 18,70.

RH – Vous vous trouvez, Monsieur Almeida, à la fin de votre carrière. Vous savez que lorsque vous partirez, le Groupe Roederer va appliquer la technologie de pointe et la gestion la plus moderne à la vénérable maison Ramos Pinto. Vous savez aussi que la qualité extraordinaire de vos vins et de vos portos est le fruit d’une grande connaissance, d’une longue expérience et surtout de votre art d’œnologue. Les jeunes techniciens qui vont vous remplacer auront l’énorme défi de faire des Portos authentiques, de la qualité des vôtres. Êtes-vous conscient qu’une page d’histoire est en train d’être tournée non seulement pour Ramos Pinto mais pour tout le Portugal?

J. N. DE ALMEIDA. – D'après moi ma carrière a toujours eu pour but d'obtenir les meilleurs résultats possibles et s'est construite avec les connaissances acquises. J'ai toujours essayé d'appliquer les nouvelles connaissances avec bon sens et d'évoluer tout en faisant preuve d'une grande motivation, d'un grand dévouement, d'une grande honnêteté, toujours prêt à écouter les autres avec beaucoup de patience et à travailler comme un acharné .

Un beau jour il faut préparer sa sortie et pour ce faire j'ai tenu à laisser le meilleur exemple de bonne conduite possible ainsi qu'une équipe jeune, bien préparée, entièrement capable de reprendre le flambeau et de poursuivre un travail qui doit sans cesse être amélioré.

Je pense que cette préparation visant à poursuivre la recherche constante de la qualité a été faite.

RH. –  Je suis très honoré de vous avoir rencontré, João Nicolau de Almeida. Vous êtes un homme d’exception. Merci de m’avoir concédé cette entrevue.  

J. N. DE ALMEIDA. – Merci à vous.

LIENS:
Adriano Ramos Pinto Vinhos S.A.
João Nicolau de Almeida
Directeur général et œnologue en chef
 
REPRÉSENTÉS AU QUÉBEC PAR :
Mondia Alliance
www.mondiaalliance.com  
Marika Synnett-Trifiro
Directrice des marques représentées
1250 rue Nobel, Bureau 275, Boucherville (Québec)  J4B 5H1
T. 450-645-9777, # 4209  - Cell 514 226-0874  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  
Anaëlle Joret
Chef de produits, Marques représentées
T. 450-645-9777, # 4208 / C. 514-710-1104
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

Roger Huet
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
LaMetropole.com

En juin 2010, j'ai eu la chance exceptionnelle de visiter quelques régions vinicoles de la Grèce en compagnie de sommelier(e)s chevronnés et de Master of Wine du Canada & des États-Unis.

Nous étions parmi les premières cohortes de professionnel(le)s à visiter ces producteurs de réputation mondiale.

Lors de la première journée, nous étions sur nos gardes, car la réputation des vins grecs en Amérique du Nord n'était pas digne de mention, et nous avions encore un souvenir passé des vins de type Retsina de piètre qualité.

À la fin de notre séjour, nous étions excités, enchantés et conquis par la qualité exceptionnelle de ces vins. Nous avions hâte de partager notre enthousiasme à tous nos collègues et amis.

Nous étions plus à l’aise avec la prononciation de ces cépages :

Ø Assyrtiko- ASSYR TI KO
Ø Roditi- RO DI TI
Ø Moschofilero- MOS-CHO-FILERO
Ø Savatiano-SA VA TIANO
Ø Xinomavro-XI NO MAVRO
Ø Agiorgitiko-A GIOR GITI KO 

Grâce au travail exceptionnel de deux précurseurs dans la promotion des vins grecs, avec Sofia Perpera et George Athanas et des professionnels de l'industrie vinicole (Agent promotionnel, chroniqueurs, sommeliers, personnel de la SAQ), nous pouvons compter aujourd'hui sur 90 sortes de vins différents de ce fabuleux pays, tous disponibles sur le site de la SAQ.

À la SAQ, les vins grecs ont eu une augmentation de 8% de leurs ventes en 2016.

La SAQ avait eu ce slogan à un moment donné: Plus c'est vu, plus c'est connu, plus c'est vendu!

Le site SamyRabbat.com n'est pas en reste, avec ces mentions en continu :

• Cinq raisons de découvrir les vins grecs - Édition 2016
• La Grèce bien présente au RASPIPAV 2015
• Nouveau vin de Grèce vous invite à sa grande dégustation, le 14 mai prochain - Édition 2014
• Angelos Latridis d'Alpha Estate présent à la Grande Dégustation de Montréal - 2013
• Un vin Grec parmi les TOP 10 vins aux États-Unis - 2013
• Les vins Grecs Gerovassiliou et Parparoussis en degustation au restaurant Milos - 2013
• Salon des nouveaux vins de Grèce le 15 mai prochain à Montréal - 2013
• Skinos - 2009
• Samy Rabbat découvre la qualité indéniable des vins Grecs, une découverte étonnante - 2011
• Samy Rabbat et l'effet de surprise avec les vins Grecs - 2011
• Wines from Greece, un succès total
• Le Groupe Kolonaki vous présente ses vins grecs - 2010
• Un blanc Grec pour notre été si chaud - 2009

Nos collègues chroniqueurs et sommeliers ont accompli un travail bénévole de promotion sur ces fabuleux vins, afin de les faire découvrir à leur entourage.

À la fin de mon séjour en Grèce, je n’avais que de bons mots à l’égard de ces élixirs et des producteurs de vins :

Les producteurs de vins ont été formés dans les plus grandes écoles œnologiques d’Europe.

Il ne vous reste plus qu’à courir à la SAQ et vous procurer des flacons de vins grecs.

Opa!

Samy Rabbat

Je n’ai jamais été un amateur de liqueur alcoolisée dans les chocolats, jusqu’au jour où j’ai croisé le chemin de Jean et Julien Wulleman du Comptoir de Bruxelles.

Cette rencontre a eu lieu lors de la 28ème édition du Guide Debeur 2013, et ils faisaient partie des exposants qui nous proposaient leurs produits.

Lorsque je vis ces beaux chocolats tous reluisants et bien alignés dans la vitrine, Jean m’accosta avec ses gants blanc et habillé comme un Lord en me disant : «Goûtez nos chocolats à la liqueur!» Non merci répliquais-je!!! Ce Lord insista et pour lui faire plaisir de s’être déplacer aussi loin que Vaudreuil, je pris un chocolat et hop sans même le humer, ni le mirer, je le mis dans ma bouche.

Au moment de le croquer, et que toutes les nuances de ce petit chocolat entremêlé de liqueur de je ne sais plus quelle saveur se mélangèrent dans ma bouche, mon regard croisa celui de Jean Wulleman qui avait un large sourire sur son visage et je sus ce jour-là que j’étais conquis à ces variétés de chocolats.

Comme vous pouvez l’imaginer je me suis mis à goûter plusieurs variétés et je lui fis la promesse de passer le voir à Vaudreuil.

Deux ans plus tard, je pris un rendez-vous avec lui, car j’en rêvais la nuit de ne pas encore avoir été le voir sur place.

 

 

Pour connaître l’histoire de cette belle aventure qui a amené Jean Wulleman et sa famille à Vaudreuil, suivez ce lien.

Jean ne fait affaire qu’avec les meilleurs fournisseurs autant dans l’équipement que dans les condiments.

Un immense choix des thés Kusmi avec toute la gamme des 45 variétés et sûrement aussi celle la perle rare Tsarevna qui est un thé noir dont 500 boîtes seulement ont été livré au Canada.

 

Jean est un expert torréfacteur qui cuit son café aux bruits des graines de café!...Faut le faire.

Nous avons passé trois heures ensemble à échanger, parler et discuter. J’ai aimé les cafés dégustés et celui qui m’a le plus marqué est l’Ethiopien Sidamo.

Advenant que vous ayez un logo à faire imprimer sur ces délicieux chocolats, il faut savoir que le minimum est de 8000 chocolats soient 125 feuilles de 64 unités à produire, et elles sont livrées par lot de 200 chocolats.

Je me suis régalé avec le sandwich de saumon sauce Gravlax, la tartelette au citron, et l’éclair au chocolat.

Croyez-le ou non, mais le lendemain je suis retourné pour me procurer une douzaine de pâtisseries pour ma conjointe, afin de les lui faire essayer (Du moins c’est l’excuse que je me suis donné pour me régaler une fois de plus en toute impunité!)

Les chocolats, les pâtisseries, le menu du menu tout est impeccable et surtout de grande qualité.

Nous avons de la chance d’avoir un Jean Wulleman, un Christian Faure MOF, un Jérôme Ferrer qui choisissent Montréal pour s’installer et qui nous font profiter de leur investissement financier et de leur expertise.

Le Comptoir de Bruxelles va avoir pratiquement le même impact médiatique que la Maison Christian Faure et que du Groupe Jérôme Ferrer, basé sur la qualité des ingrédients et du savoir faire!

Samy Rabbat