jeudi 28 mars 2024
Samy Rabbat

Samy Rabbat

Je suis un «réseauteur dans l’âme» et je suis en charge du développement des affaires dans les réseaux de l'agroalimentaire, des alcools et de l'hospitalité (HRI-HORECA). Mes objectifs sont de vivre en très bonne santé financière, en équilibre et en harmonie. Lire la suite...

Qui lit apprend! 
Qui veut apprendre ensemble s’intéresse au Club de lecture Affaires.

 La mission du Club de lecture, dédié à la lecture d’affaires, est de promouvoir le livre d’affaires comme outil d’apprentissage et de créer des activités qui permettent l’échange autour du livre afin de pouvoir ‘Apprendre ensemble par le savoir des autres’.

Le club organise des activités de revues de livre directement sur le web. Gratuit à ceux qui veulent en profiter. Les panélistes sont des gens d’affaires et les recommandations de lecture viennent d’eux.

 Le Club participe aussi à des événements avec différentes organisations pour discuter livre!

 Un bon verre de vin, un bon livre, de bons échanges… un projet en développement….

 Prochains panel web:

  • 22 avril : Scaling up, de Verne Harnish


 
Micheline Bourque
514-248-4588
www.clubdelectureaffaires.com

Consultante en marketing et Fondatrice du Club de Lecture Affaires
www.michelinebourque.com
http://clubdelectureaffaires.com/
514-248-4588

NOTE DE L'ÉDITEUR
Micheline Bourque compte par sa clientèle, plusieurs restaurants.

samedi, 03 janvier 2015 11:32

Le foie notre allié

Digestion difficile, ballonnements, nausées… Engorgé, votre foie ne parvient plus à éliminer les déchets et votre organisme dit "stop" ! Découvrez nos astuces simples et sans risque qui permettent de nettoyer le foie et de redevenir léger.


8 astuces pour nettoyer son foie:

  1. 3 citrons (Je l'ai fait et je vais boire cette boisson, le temps de finir la carafe!)
  2. Des feuilles séchées de romarin
  3. De l’huile essentielle de menthe
  4. Quelques racines de pissenlit
  5. De l’huile d’olive extra-vierge
  6. Des feuilles d’artichaut
  7. Quelques gouttes d’homéopathie
  8. Des extraits de chardon-marie


Pour découvrir ces recettes, aller sur ce lien de Médisite du 3 janvier 2015.

vendredi, 21 novembre 2014 20:54

MOF-Finale avec 32 finalistes

32 candidats sont qualifiés pour la finale de la 25e édition du concours "Un des Meilleurs Ouvriers de France", classe "Cuisine-Gastronomie".

La seconde épreuve qualificative et éliminatoire du concours "Un des Meilleurs Ouvriers de France" s’est déroulée les 8 et 9 octobre derniers dans 13 centres en France.

Lors de cette épreuve, les 220 candidats présents se sont soumis à 4 heures d’épreuve pratique. Les sujets tirés au sort au Plaza Athénée étaient : Bordure d’encornets à la catalane et Viennoises de pigeonneau, charlotte de polenta, cèpes et raisins frais.

Les 32 candidats qualifiés s’affronteront lors de la finale qui se tiendra les 4 et 5 février à Dardilly (Rhône-Alpes) afin d’obtenir le diplôme d’État "Un des Meilleurs Ouvriers de France" autorisant le port du prestigieux col "bleu blanc rouge".

Durant ces épreuves finales, les candidats auront à réaliser une épreuve imposée, mêlant la tradition et les techniques nouvelles ainsi qu’un projet "libre" leur permettant de réaliser une œuvre personnalisée.

Tous les quatre ans, le titre "Un des Meilleurs Ouvriers de France" récompense l’excellence d’un travail parfaitement accompli dans les métiers de l’artisanat, de l’agriculture, de l’industrie et des services. Cette année, c’est le chef Alain Ducasse qui préside le Groupe des "Métiers de la Restauration et de l’hôtellerie" ainsi que la classe 1 "Cuisine-Gastronomie". Il succède ainsi à Paul Bocuse qui présidait le Groupe depuis 1991.
Les candidats qualifiés pour la finale 

Aquitaine

  1. Romain CORBIERE
  2. Yoann FOURNIER (Hôtel du Palais)


Centre

  1. Olivier ARLOT (La Chancelière)


Midi-Pyrénées

  1. Laurent LEMAL (Hôtel Restaurant Riberach)


PACA

  1. Pascal GARRIGUES (Hôtel Hermitage –

MONACO

  1. Guillaume GESSON (Hôtel de la Pinède)
  2. Arnaud NIERI (Brasserie du Paz – Pasino)
  3. Guillaume ROYER (Hôtel du Castellet)
  4. Francis SCORDEL (L’Atelier des Saveurs)


Paris - Ile de France

  1. Virginie BASSELOT (Saint James)
  2. Thierry CHARRIER (Quai d’Orsay)
  3. Fabrice DESVIGNES (Présidence du Sénat)
  4. Stéphanie LE QUELLEC (Restaurant La
  5. Scène / Prince de Galles)
  6. Patrick MOUEZANT (Lycée Professionnel
  7. René Auffray)
  8. Benoît NICOLAS (Lycée Ferrandi)
  9. Christophe RAOUX (Café de la Paix –
  10. Intercontinental)
  11. Julien ROUCHETEAU (Hôtel Lancaster)
  12. Christophe SCHMITT (Le Diane – Fouquet’s)
  13. Frédéric SIMONIN (Restaurant Frédéric
  14. Simonin)


Pays de la Loire

  1. Thierry DRAPEAU (Restaurant Thierry
  2. DRAPEAU)
  3. Tanguy RATTIER (L’Atlantide – M. Gueho)
  4. Picardie
  5. Arnaud FAYE (La Table du Connetable /
  6. Auberge du Jeu de Paume)
  7. Nicolas FRION


Rhône-Alpes

  1. Boris CAMPANELLA (Cheval Blanc)
  2. Olivier COUVIN (Auberge du Pont de
  3. Collonges)
  4. Benjamin PATISSIER (La Pyramide)
  5. Jérôme SCHILLING (Guy Lassausaie)

Etranger

  1. CHINE : Rémi VAN PETEGHEM (Restaurant
  2. Gaddi’s – The Peninsula Hong Kong)
  3. JAPON : Renaud AUGIER (La Tour d’Argent)
  4. LIBAN : Sylvain ARTHUS (La Table d’Alfred)
  5. SUISSE : Benoît CARCENAT (Restaurant de
  6. l’Hôtel de Ville)
  7. SUISSE : Laurent WOZNIAK (Restaurant
  8. Bayview – Hôtel Président Wilson)

Source: cafe-hotel-restaurant.com du 10-11-2014

jeudi, 23 octobre 2014 20:09

Les ennemis bactériens nous ont envahi

En effet selon une étude américaine, presque tous les torchons utilisés dans les cuisines sont couverts de bactéries.

bacterie

Utilisez-vous le même torchon pendant des semaines pour essuyer votre vaisselle ?


Les chercheurs de l’Université de Zuckerman, en Arizona (Etats-Unis) ont constaté que près de 90% de ceux utilisés dans les cuisines sont infectés de bactéries.

L’étude a été menée sur les torchons de 82 cuisines de 5 grandes villes des Etats-Unis et du Canada. Les chercheurs ont trouvé en moyenne 89% de bactéries entériques (présentes dans les intestins) et 25,6% de bactéries E.Coli (dans la flore intestinale) dans chaque torchon. "Lorsque vous utilisez un chiffon de cuisine sale, vous déposez des centaines de milliers de bactéries sur la table par exemple" explique Kelly Reynolds, auteur principal de la recherche. Elle préconise de laver le torchon après chaque utilisation et si ce n’est pas possible de le tremper dans de l’eau de javel diluée avant de le faire sécher.

Vidéo : Le musée des bactéries

Source: Médisite.fr du 23-10-2014

NOTE DE L'ÉDITEUR

bacterie antidote

J'utilise la machine GT3000 dans la maison, pour éliminer les bactéries, champignons, virus, les moisissures qui sont dans l'air ambiant.D'ailleurs voici un lien sur cette merveille. 

Le Château Montebello change de mains. Le groupe immobilier chinois Evergrande vient tout juste de faire l’acquisition du célèbre complexe hôtelier situé en Outaouais.

La transaction a été officialisée mercredi soir. L’établissement constitué de 10 000 billots de cèdre rouge avait été mis en vente plus tôt cette année par Oxford Properties, le bras immobilier d’Omers, le fonds de retraite des employés municipaux ontariens.

Selon la directrice des ventes, Nathalie Beauchamp, l’hôtel va toutefois conserver sa bannière Fairmont qui demeure le gestionnaire du complexe.

«C’est ce qui est rassurant. Car on voit souvent des changements de propriétaire dans notre secteur, mais là, on garde notre gestionnaire», a-t-elle affirmé.

D’ailleurs, les 375 employés ont été rencontrés ce matin. Ils vont tous conserver leur emploi. «Pour nous, ça ne change en aucun cas nos opérations. C’est ce qui est important de comprendre», a affirmé Mme Beauchamp.

La nouvelle n’est toutefois pas une surprise. En été dernier, le propriétaire avait signifié son intention de vendre l’hôtel et avait espéré que le nouvel acheteur investisse dans des projets d’expansion.

Pour l’instant, il a été impossible de connaître les intentions de l’investisseur. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.

Groupe chinois d’importance

Evergrande est l’un des groupes immobiliers les plus importants en Chine. Il est dirigé par l’homme d’affaires Xu Jiayin, le plus riche promoteur du pays en 2010 avec une fortune de plus de 7 milliards de dollars. 
La suite sur ce lien

NOTE DE L'ÉDITEUR
Next!

Egypte, belle inconnue. Pays aux mille secrets. Terre des sphinx, des pyramides, des pharaons, des hiéroglyphes.

Toi qui nous fais rêver depuis notre plus tendre enfance, nous baladant sur le Nil au grès des vents. Mais qu’es-tu donc devenue ? Où sont passées ta grandeur et ton âme ? Nous débarquons au Caire et nous tombons des nues. La capitale est venue se coller aux pyramides de Gizeh : Khéphren, Mykérinos et Khéops – seule des sept merveilles du monde de l’Antiquité à avoir survécu. L’aridité du désert se ressent dans chaque ruelle de la ville. Les murs tiennent à peine debout. L’atmosphère est pesante. Et pourtant, le Caire a gardé une beauté pudique, discrète, presque gênée. L’Egypte, qui a longtemps été une terre de vin, abrite encore quelques hectares de vignes, à mi-chemin entre le Caire et Alexandrie. Une belle carte postale.

La viticulture égyptienne, l’une des plus anciennes du monde

Rendez-vous compte : la vigne est cultivée en Égypte depuis 3000 ans avant notre ère, soit plus de 2000 ans avant l’apparition de la culture de la vigne en France !

Bien loin des fastes de l’époque gréco-romaine, c’est en 1882 que la viticulture est relancée dans le pays, sous l’impulsion de Nestor Gianaclis, un homme d’affaires grec. Il créa de toutes pièces le domaine Gianaclis Wines, qui connut son apogée entre 1930 et 1945 – durant l’Age d’Or de l’Egypte – avant d’être nationalisé en 1966 par Nasser, puis privatisé en 1999. Gianaclis Wines, avec ses 12 hectares de vignoble, appartient depuis 2002 à Al-Ahram Beverages Company (groupe Heineken). Et ça tombe bien, nous avons rendez-vous avec le domaine pour une visite des vignobles. En route !

Lire la suite sur ce lien du Figaro

NOTE DE L'ÉDITEUR

Il y a quelques années, j'avais eu des échantillons de vins. Ces bouteilles avaient été confié à Feu Jules Roiseux pour une dégustation professionnelle. Dans les années 80, ces bouteilles de vins n'auraient pas pu supporter un long voyage. Aujourd'hui c'est une autre histoire.

dimanche, 05 octobre 2014 13:53

Journalisme vs Relations Publiques

Frères ennemis
Une étude se penche sur les rapports complexes entre journalistes et relationnistes.

Le journalisme est en crise ? Normal, toute la société l’est ! Résultat : le Québec compte maintenant six fois plus de professionnels des relations publiques que de journalistes. Ce qui n’excuse pas pour autant les nombreuses erreurs diffusées par les médias.
   
La carte professionnelle électronique de Ben Tamblyn annonce qu’il est « directeur, storytelling et communications corporatives Microsoft, Seattle ». Il se présente aussi très sérieusement comme « évangéliste technologique », c’est-à-dire gourou du culte de son entreprise. Sa secte « produit divers contenus qui donnent vie à la marque Microsoft », selon l’introduction à la conférence qu’il prononçait récemment à Montréal dans le cadre des Rendez-Vous médias d’Infopresse.
  
Ben Tamblyn a raconté à plusieurs centaines de spécialistes du marketing et des « communications corporatives » comment il s’y prend pour convaincre les médias traditionnels de raconter les histoires qui avantagent sa marque. Comment l’évangéliste convertit les reporters à la bonne nouvelle de Microsoft, quoi. Comme le journalisme en pince pour les récits bien racontés, le prêcheur postmoderne les attire avec de belles histoires à se mettre sous le clavier ou la lentille. Il a lui-même décortiqué au pur sucre les structures des contes de fées à imiter, puis fournit des exemples concrets.
  
En voici un. Les médias ne s’intéressaient pas au nouveau « smart campus » de la compagnie à Redmond, près de Seattle dans l’État de Washington, un complexe hypertechno et überécolo inauguré il y a quelque 18 mois. Le dossier de presse traditionnel a été présenté à une quinzaine de journalistes. Aucun n’a mordu.
 

« Nous avons alors produit des photos, des vidéos très alléchantes et nous les avons diffusés nous-mêmes sur les réseaux sociaux,a sermonné le sermonneur. En 48 heures, nous avions plus d’un million de connexions et une quinzaine de reportages ont finalement été écrits sur le sujet. »

  
L’évangéliste s’est aussi vanté d’avoir placé la même photo « corporative » montrant de hauts dirigeants de la boîte à la une de plusieurs grands journaux. Il a aussi fait écrire plusieurs articles sur un programme de traduction en misant sur l’histoire d’un des concepteurs américains qui l’utilisait pour dialoguer avec sa belle-mère chinoise. Un autre beau conte de fées.
  
L’info corpo
  Ainsi va une partie de la vie médiatique. Un reportage sur le sujet du Financial Times, pas vraiment une feuille de chou gauchiste, annonçait le 21 septembre « The Invasion of Corporate News », en expliquant là encore la confusion croissante des genres. Dans certaines villes américaines, les grandes entreprises lancent carrément des publications pour relayer leur propagande industrielle.
  
Les médias traditionnels sont en crise. Au mieux, le nombre de journalistes se stabilise, ici comme ailleurs. Par contre, les spécialistes des « communications corporatives » ne cessent de se multiplier. Le Canada comptait 2,1 relationnistes par journaliste en 1991. Ils étaient 4,1 par reporter en 2011.
  
Ici, dans la label province, le rapport gonfle à 6 contre un ! Selon Emploi Québec, il y avait 5000 journalistes québécois en 2012 pour 14 000 professionnels des relations publiques et des communications, et encore 16 000 experts-conseils en marketing.
  
Mais quels liens entretiennent vraiment ces deux mondes ?
  La professeure Chantal Francoeur de l’École des médias de l’UQAM, elle-même ancienne journaliste de la radio de Radio-Canada, vient de compléter la première tranche d’une étude sur le sujet des rapports complexes entre les relations publiques et le journalisme. « Il y a beaucoup, beaucoup d’études sur les liens entre ces deux mondes, explique-t-elle. Ce qu’il y a de nouveau, c’est de démonter ce que tout le monde qualifie de relation amour-haine ou de relation obligée. Je dis que ce n’est pas ainsi qu’il faut voir les choses. Je dis que la relation est beaucoup plus complexe et beaucoup plus nuancée. »
  
Pour comprendre finement ces liens, elle a longuement interviewé 13 reporters travaillant pour des quotidiens montréalais (dont Le Devoir). L’examen commenté de leur travail a permis de comprendre la variété des échanges entre les deux pôles de l’information. Les collègues exploitent différents « répertoires interprétatifs », des justifications quoi, pour décrire leur lien avec leurs vis-à-vis de la communication.
  
« Ces différents répertoires interprétatifs peuvent être mobilisés dans une seule et même phrase, montant la complexité de ces liens, écrit Mme Francoeur dans un article savant à paraître. Les journalistes défendent leur position de journalistes, insistent sur ce qui les différencie des relationnistes, tout en ouvrant la porte à des alliances possibles avec des relationnistes et même des espaces où des journalistes cèdent le terrain aux relationnistes. »

Barattage et baratinage
  Des chercheurs de l’Université Cardiff en Angleterre ont établi en 2006 que 41 % du contenu des articles de presse étaient alors directement fournis par les relationnistes. En anglais, on parle de « churnalism », mot forgé à partir du verbe « to churn » (baratter). Le site churnalism.com permet même de comparer un article et un communiqué de presse pour mesurer précisément la part de barattage ou de baratinage.
  
« Au départ, avec la recherche, on voulait un peu faire comme churnalism, voir la présence des relations publiques dans les articles, dit la chercheuse. On s’est rendu compte que c’est très difficile de voir où sont les relationnistes dans certains articles. À la une, par exemple, dans la vitrine la plus importante, y a-t-il des relations publiques ? On s’est rendu compte que c’est impossible d’arriver à un pourcentage précis parce que des relations publiques percolent partout. On a donc plutôt mis l’accent sur le spectre des rapports entre ces deux mondes. »
  
De prime abord, le reporter joue au sceptique pur et dur. Il dit qu’il ne croit pas les relationnistes, qu’il ne les utilise pas, qu’ils servent des intérêts privés, tandis que lui sert le public, etc. La réalité révélée au fil des entrevues s’avère beaucoup plus nuancée. « Et à la fin, parfois, les journalistes interviewés synthétisaient la situation dans une phrase du genre : les relationnistes, je ne les crois pas, mais je fais équipe avec eux », dit la confidente universitaire.
  
Cette équipe joue un jeu, une « game » dans le jargon du métier. La joute se déroule de plusieurs manières. Parfois, le relationniste fournit quasiment l’article clé en main en donnant le sujet, l’angle et les personnes-ressources. D’autres fois, il sort la « cassette » et s’en tient au discours officiel. Parfois, la « game » est truffée de coups bas, par exemple si le relationniste étend les délais de réponse, refuse de répondre ou « envoie toujours les trois mêmes phrases, par courriel ».
  
Surtout, la « game » se joue à quatre, cinq ou six contre un et tous les organismes érigent maintenant des murailles qui contrôlent les messages. « Le ratio est impressionnant, conclut la professeure Francoeur qui entamera bientôt la deuxième étape de l’étude en interviewant des relationnistes. C’est clair que nous sommes dans un ratio inégal et dans une culture de relations publiques. C’est aussi clair que de plus en plus de gens ont peur de prendre la parole parce que toutes les demandes des médias doivent passer par le filtre des relationnistes. Je ne dis pas qu’ils mentent, mais je trouve que ce serait plus intéressant s’il y avait moins de relations publiques et plus de dialogue. »
Source: Le Devoir-4 octobre 2014  |Stéphane Baillargeon    

NOTE DE L'ÉDITEUR
Nous sommes confrontés tous les jours aux communiqués de presse, autant des entreprises que des relationnistes de presse. Il faut savoir distinguer le commercial de l'interêt général. Nous avons quand même pris la décision de diffuser les communiqués touchant nos réseaux, commercial ou non!

A peine rentrée de l'école avec ses enfants, Delphine les installe à table dans la cuisine, vérifie la cuisson du rôti et s'assure que tout sera prêt aussi pour la trentaine de vendangeurs de son domaine du Beaujolais, qu'elle bichonne comme le veut la tradition.

Alors que Pôle emploi constate « une érosion » des offres de vendanges avec hébergement, le comte et la comtesse Amaury et Delphine d'Harcourt assurent toujours à leurs saisonniers gîte et couvert, avec le plus grand soin. « On leur coupe le pain, on leur met un grille-pain, ils ont du jus de fruit, ils ont plein de choses pour pouvoir démarrer la journée correctement. Le moral du vendangeur, il est dans l'assiette, assure Delphine. Ils récoltent le travail d'une année pour nous, donc on a besoin qu'ils soient en forme et motivés. »

Le repas fini, la maîtresse de maison soigne aussi les bobos : piqûre de guêpe, doigts coupés pour deux jeunes filles, genoux douloureux pour un costaud à tatouages. « Je te laisse les moribonds, je vais m'occuper des Américains », glisse-t-elle à Sandrine, l'employée qui gère l'équipe de vendangeurs. Cet après-midi, la comtesse reçoit un groupe d'outre-Atlantique venu visiter le château familial à Montmelas-Saint-Sorlin. Celle qui est commerciale pour le domaine le reste de l'année ne manquera pas de leur faire déguster le "Marquis de Montmelas", la marque maison.

"Souci de l'ambiance"

Une fois les bobos soignés, Sandrine met tout le monde dans le camion et monte sur un coteau qui domine le château médiéval. « Je ne veux voir que vos dos, pas vos têtes », lance-t-elle à ceux qui discutent. Et les dos de se courber vers les ceps taillés en bouquet, particulièrement bas. « Ils sont crevés aujourd'hui, ça se voit. Demain, on leur donnera la matinée ».

Alors que de plus en plus de propriétaires font travailler des groupes de Polonais ou de Turcs, au sein desquels la productivité l'emporte sur les relations humaines, les d'Harcourt ont le souci d'entretenir une ambiance conviviale. Pour motiver ses troupes, Sandrine entonne des chants du cru. Patrick et son fils Nicolas, qui viennent tous les ans de la Meuse, enchaînent blagues et calembours. Dans les caves, en contrebas, Amaury s'occupe des récoltes des jours précédents avec quatre jeunes - une apprentie en Bts et trois saisonniers. Les pieds dans une cuve, tête baissée, il pellette les grains vers les bords, pour un remplissage homogène. Benoit, un blond à lunettes qui vient de renoncer à la tâche, montre ses mains éraflées par les parois. « On est obligé d'y aller, parce que comme c'est des apprentis... ils savent pas travailler », lâche Amaury.

"Vodka et Beaujolais"

Après une douche et en civil, seuls le teint hâlé et les yeux rougis par le soleil trahissent l'activité de la journée. Vignerons et habitués s'attardent à table et relatent leurs souvenirs. « J'ai connu Amaury, il était pas plus haut que ça », se souvient Patrick, qui vendange ici depuis 35 ans. Amaury, lui, sait qu'il peut compter sur ses « Meusiens » tous les ans : Patrick conduit les tracteurs, sa femme Frédérique cuisine, et Nicolas, le fils, est porteur ou « jarlot », comme on dit dans le Beaujolais.

Donner des ordres à ceux qui l'ont vu grandir ? « On essaie plutôt d'influencer les habitudes », sourit le patron. Ça a l'air de fonctionner : Nicolas, dit « Chonchon », aura passé ses six semaines de congés annuels à travailler à Montmelas en 2014. Et pour Quentin, la vingtaine, « on se sent un peu comme à la maison. On a notre pause café, après on va faire une petite sieste. Tout est fait pour qu'on travaille dans les meilleures conditions ».

Dehors, les jeunes ont entamé la soirée sur la terrasse. Un grand brun vient demander s'ils peuvent remplir quelques bouteilles de la cuvée maison. Et quatre étudiants Polonais invitent à goûter une vodka de chez eux. En cas d'excès, les vendangeurs auront la matinée du lendemain pour se remettre. « Faudra qu'on leur laisse des seaux quelque part », anticipe Delphine. 

AFP
SourceAgrisalon.com du 28 septembre 2014

NOTE DE L'ÉDITEUR

Deux cultures differentes: Ici on fait payer les vendangeurs pour creer une expérience-client , en Europe on paye les vendangeurs. En parrallèle, la Mercedez est consideré ici en Amérique comme le symbole de la réussite, et  au Moyen Orient c'est la voiture des chauffeurs de taxis

samedi, 04 octobre 2014 12:44

Comment servir un saké ?

Comment déguster le saké ?
Comment servir un saké ? Qu'apprend-on de sa couleur ? À quelle température le déguster ? Suivez le guide Kaoru Iida, sommelière saké, pour une initiation à l'art du saké.

Comme le vin, le saké est une boisson très complexe, d'où l'intérêt de le déguster dans un verre à vin. Selon le style de saké, on peut utiliser un verre à vins de Bordeaux ou un verre à Brandy. Pour les sakés de la famille Junshu par exemple, nous pouvons utiliser une coupelle qui s'appelle le guinomi.

Que nous apprend la couleur d'un saké ?
Kaoru Iida, sommelière saké : Pour juger la couleur, nous pouvons observer le saké sur fond de papier blanc. La couleur du saké est souvent transparente, mais en vieillissant le saké a tendance à jaunir, à prendre une couleur ambrée. Voici un saké de couleur or. Il existe aussi une catégorie de saké "trouble", souvent non-filtré, sur lequel on voit la trace de "moût" ("Moromi" en japonais. Il s'agit du moût de fermentation composé de riz étuvé, de koji, d’eau et de levures). Au japon, il existe d'autres moyens d'observer la couleur d'un saké : Nous pouvons utiliser une petite coupelle (choko, guinomi). Le cercle bleu au fond permet de voir si le saké est coloré.

Après avoir observé la couleur, nous pouvons apprécier l'arôme : Est-ce que le saké est bien fruité, de quels fruits s'agit-il, est-il épicé... Une fois le nez apprécié, la dégustation de saké se fait à l'identique du vin : Vous gardez le saké dans la bouche un petit moment. Vous pouvez décrire le saké, comme si vous dégustiez un vin : Est-ce bien un goût de châtaigne ? De céréales ? Mais aussi certains arômes de champignon ? Nous pouvons aussi décrire la longueur en bouche.

À quelle température doit-on servir le saké ?
Kaoru Iida, sommelière saké : Le saké offre la palette de température de service la plus large parmi les boissons alcoolisées, de 5°C à 55°C. À chaque température, il y a son équilibre juste. Mais à 5°C de différence de service près, il y a parfois un déséquilibre dans cet ensemble. C'est à vous de trouver le bon équilibre. Il y a certains sakés qui sont bien équilibrés à 10°C, mais à 15°C nous sentirions peut-être plus l'alcool que l'acidité.

La plupart des températures de service du saké sont mentionnées au dos des bouteilles.

> Voici les températures de service et leurs noms poétiques :

  • Tobikiri kan : "Saké chauffé au point de nous faire partir pour de bon" (égal ou supérieur à 55°C)
  • Atsu kan : "Saké chauffé vraiment chaud" (50°C)
  • Jo kan : "Saké chauffé à température supérieure" (45°)
  • Nuru kan : "Saké chauffé tièdement" (40°C)
  • Hitohada kan : "Saké chauffé à la température de la peau" (35°C)
  • Hinata kan : "Saké chauffé par les rayons du soleil" (30°C)
  • Jo on : "À température normale" (ambiante) (20°C)
  • Suzu hie : "À la fraîcheur rafraîchissante" (15°C)
  • Hana hie : "À la fraîcheur d'une fleur" (10°C)
  • Yuki hie : "À la fraîcheur de la neige" (5°


Source: La Revue des Vins de France du 4 octobre 2014

Pour le seul mois de juillet, Sandrine Contant-Joannin a ramassé deux tonnes de légumes qui normalement auraient été laissés aux champs ou jetés à la poubelle.

En juin, c’était 871 kilos. Avec le début de la cueillette des pommes et des melons, en août, la directrice de Jardins solidaires s’attend à récupérer encore plus de volumes de fruits et légumes moches.

Pendant qu’en France, les légumes moches sont devenus très à la mode, au Québec, les supermarchés rejettent entre 20 à 50% des récoltes de légumes et fruits frais offerts par les producteurs québécois.

« Certains ont été égratignés, d’autres sont croches, trop gros ou trop longs pour les standards établis. Pour les légumes, le déclassement est très sévère et il y a très peu de transformation. Le phénomène du gaspillage est moins grave en pomiculture, puisque les pommes sont vendues pour le jus et la purée », explique Sandrine Contant-Joannin, qui a cofondé l’organisme à Saint-Joseph-du-Lac.

 L’organisation qu’elle dirige obtient actuellement ces denrées en dons de la part de cinq producteurs maraîchers de la région d’Oka.  Elle les redistribue gratuitement aux centres d’aide alimentaires qui manquent de produits frais à offrir aux familles démunies de la région.   

 « Je dois rejeter au moins 20% de mes récoltes. Je n’ai jamais compté combien je perds en ventes sur les marchés, mais c’est certainement des centaines de milliers de dollars », confirme Pascal Lecault, copropriétaire de la ferme Végibec, qui est un des  principaux donateurs aux Jardins Solidaires.

Encore plus de gaspillage
Du côté des pomiculteurs, le déclassement s’élève à 50% de la récolte, au minimum. Aucune meurtrissure, taches ni déformation n’est tolérée et chaque pomme doit être suffisamment rouge.

« Nous sommes captifs des grandes chaînes à qui nous vendons 80% de nos récoltes. Elles sont intraitables et exigent  une qualité exceptionnelle. Avant, on pouvait se rabattre sur la vente aux transformateurs québécois (NDLR : Lassonde pour le jus et les Vergers Leahy pour la compote) . Mais on commence à voir des problèmes avec eux », explique Marc Vincent, président de la Coopérative pomicole de Deux-Montagnes.

En effet, normalement, un minot de pommes (19 kilos) est acheté à 4,20$ l’unité pour la production de jus ou de purée. En 2013, le prix a chuté à 2,90$/ minot et en 2014, les producteurs s’attendent à un prix encore plus bas.  La concurrence provient principalement de la Chine qui vend à un prix très compétitif du concentré de pommes.

« On cherche à vendre sur des marchés de 2e qualité (Marché Central et fruiteries) ou à valoriser nos produits dans les HRI  [hôtels, restaurants, institutions]. Les distributeurs québécois sont plus ouverts à acheter nos produits. On pense aussi à faire nous-aussi de la transformation», complète Marc Vincent

La coop qu’il dirige fournira 200 kilos de pommes par semaine, au cours de la prochaine année, aux Jardins solidaires.

***

La faute aux Québécois
Les détaillants rejettent sur le dos des Québécois leur refus de manger des légumes et fruits moches. Ils ne se sentent pas non plus responsables des pertes imposés aux producteurs agricoles qui doivent laisser aux champs une grande quantité de leurs produits.

« Le légume et le fruit parfaits, c’est le consommateur qui le réclame. Il est souvent le premier impliqué », réplique Nathalie Saint-Pierre,  du Conseil canadien du commerce de détail (CCCT).  La porte-parole soutient que les catégories et la nomenclature des produits frais permettent au détaillant de savoir ce qu’il achète et de négocier avec le fournisseur. Elle affirme que le marché de la transformation est bien développé et que les producteurs peuvent utiliser ce créneau pour écouler leurs marchandises non vendues.

Nathalie Saint-Pierre rappelle aussi que les détaillants évitent le plus possible de jeter les aliments défraîchis. « Ils offrent des promotions, des rabais et des plats cuisinés sur place. Sans oublier qu’ils font aussi des dons aux banques alimentaires. Ultimement, les aliments sont envoyés dans un système de collecte des matières organiques », énumère-t-elle.

Du moche depuis 20 ans
En fait, le Québec est un lieu où il se vendrait plein fruits et légumes de moindre qualité esthétique.

« Les Québécois sont des habitués aux fruits et légumes moches. En Amérique du Nord, on est un des endroits où la qualité est au plus bas, si on se compare à Toronto », ajoute Jacques Nantel, professeur au département de marketing aux HEC Montréal.

Il croit néanmoins que la demande pour la consommation d’aliments déformés et déclassés, comme c’est la mode en Europe,  demeurera marginale.

« Dans l’ensemble nord-américain, nous n’avons pas beaucoup de possibilités pour déterminer nos propres règles. Si vous avez 10% de la population qui est prêt à acheter des aliments déclassés, en amont, c’est toute la logistique d’approvisionnement et d’entreposage qui sera modifiée », explique-t-il. 

Il doute que le marché soit disposé à modifier ses règles pour un si faible pourcentage de consommateurs.
Source: Argent/Canoe du 30 juillet 2014


NOTE DE L'ÉDITEUR
Il serait temps que les organisations concernées, consultent La Tablée des Chefs qui ont l'expertise necessaire afin de regler une partie du problème!