Au hasard des rencontres professionnelles, j’ai eu le privilège de revoir Nathalie Benny, qui a œuvré dans les domaines viticole & vinicole, tout en laissant sa trace dans deux domaines distincts qui sont interconnectés. Elle a travaillé dans plusieurs établissements reliés au HRI, toujours en laissant sa trace de gestionnaire aguerrie.
Dans le domaine évènementiel, Nathalie a œuvré durant trois années pour BCD Meetings & Events, qui est la deuixième plus grande société d'organisation d'événements au monde. Elle a également apporté ses connaissances, ses contacts et son expérience à la société Agora, une agence multidisciplinaire de gestion d’événements et de logistique.
Une fois ses propres objectifs atteints, Nathalie quittait en quête de nouveaux défis.
Rappelons-nous qu’en numérologie la lettre du prénom N équivaut au nombre 5, soit le mouvement, l’évolution et un grand besoin d’accomplissements.
Durant huit années, elle avait la charge complète du marketing et des ventes à l'exportation du Groupe Alimenta SPA – Tenute Barone di Valforte pour lancer et mettre en marché des vins italiens et français, à parcourir le monde pour vendre 25 différentes marques de vins.
À Montréal, elle a roulé sa bosse avec ces établissements: feu Hôtel Loft, Le Nouvel Hôtel & Spa, l’hôtel Candlewood Suites Montréal (maintenant l’Hôtel Saint-Laurent Montréal), le site Web Chacun son vin et le restaurant La Queue de Cheval.
Avec ce bagage d’expérience aussi impressionnant, la question qui se pose, est : Que va faire Nathalie avec toutes ces connaissances et expériences cumulées?
C’est à ce moment que je l’ai revue et la première question qu’elle m’a demandée a été : « Samy, que se passe-t-il avec les salons de vins que nous avions auparavant au Québec, avec des kiosques attrayants et des activités captivantes, que les visiteurs sont habitués de voir dans les salons Européens? »
J’ai dû admettre qu’avec les budgets promotionnels colossaux que le monopole de la SAQ demande aux agences de vins et aux producteurs, ces derniers ont sacrifié leur image de marque dans les salons et ont adopté la sobriété avec une table, des bannières rétractables (roll-up) ou des kiosques standards des années 80.
Nathalie renchérit en me demandant : « Mais alors, où est l’expérience client, qui le fait vibrer en entrant dans un salon de vins? » Humm… les salons actuels misent sur les équipes de représentants, les choix de vins sélectionnés au goût des tendances et la plupart rivalisent d’audace et d’idées créatives, selon les cahiers de charges actuels.
Ce qui nous permit, à Nathalie et moi, de nous remémorer les débuts des salons de vins et d'équipements au Québec, avec le premier, en 1982, qui s’était tenu au Vélodrome du Parc olympique de Montréal. Les kiosques de cette époque étaient selon la vision et l’audace de chaque agence. Je lui fis part de l’idée de feu André Girouard, qui était mon patron au début de ma carrière, de faire reproduire une bouteille géante du vin mousseux Freixenet, qui fit la une de la télévision.
On se rappelle des kiosques de Charton Hobbs où, durant des années, ils reconstituaient une salle à manger dans laquelle ils accueillaient les visiteurs des salons de l’équipement de la restauration. Le personnel sur place invitait les professionnels du HRI à déguster toute leur gamme de produits.
Au-delà des salons de vins d’aujourd’hui, les autres domaines continuent à faire construire des kiosques à l’image de l’entreprise, permettant d’ancrer dans le subconscient du visiteur l’image corporative voulue.
Au bout d’un moment, j’ai demandé à Nathalie pour quelles raisons elle me posait toutes ces questions, et c’est là que le chat est sorti du sac. Elle avait trouvé chaussure à son pied dans une entreprise qui lui donnait la chance et le privilège de mettre toute ses expériences passées au service de ses nombreux contacts dans l’agroalimentaire, l’hôtellerie, le tourisme, le domaine vinicole et surtout l’évènementiel, ayant parcouru la planète afin d'organiser des congrès internationaux au service de ses clients.
Nathalie est un caméléon, maniant le français, l'anglais, l’italien et l’espagnol. Fine cuisinière, elle discute cuisine autant avec les chefs exécutifs qu’avec les planificateurs évènementiels des hôtels qu’elle a visités dans le monde entier.
Finalement, elle m’a fièrement annoncé qu’elle avait le mandat de représenter la compagnie Accordex, spécialisée en marketing évènementiel, auprès de potentiels clients.
C’est une entreprise basée à Lachine (Montréal) qui existe depuis 25 ans et elle m’a proposé de faire une présentation de mes services auprès de ses patrons.
Suite à notre entretien, Nathalie Benny m’a fait visiter l’entreprise Accordex, avec son patron Danick Trahan, directeur principal ventes & marketing.
À suivre… dans une chronique à venir sur ma visite de cette fabuleuse entreprise.
Samy Rabbat