Ah mes amis, pour nous les chroniqueurs la rentrée c’est intense. Du 15 septembre au 15 décembre, on déguste, on crache, on déguste, on crache et si par mégarde au bout d’un certain temps on oublie de cracher, on est faits.
Une de mes amies, chroniqueuse, a déjà déclaré : « je suis devenue une machine à déguster». Deux fois par jour c’est normal pour nous, trois, ce n’est pas rare, ou bien : un salon de vins à midi et une dégustation le soir. Cela fait partie de notre quotidien. Après on essaye de conjuguer le verbe ouïr au présent, à l’imparfait et au passé simple et on a bien du fun.
Lorsqu’on arrive chez-nous il nous faut sérieusement pondre une chronique pour notre éditeur qui nous téléphone ou nous courrielle sa prière comme un leitmotiv : «Chroniqueur donne-nous ta chronique quotidienne. » Ainsi soit-il!
Voilà pourquoi les publicitaires sont nos frères. Si vous voulez savoir pourquoi les publicitaires sont nos frères, Henri Salvador vous le dira bien mieux que moi dans ce court sketch intitulé Le Gin.
Santé!
Il faut en avoir toute une.
Chroniqueur vins et spiritueux
Président du Club des Joyeux
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