jeudi 25 avril 2024
Tourisme d’affaires : pas facile de négocier les coûts de son congrès

Tourisme d’affaires : pas facile de négocier les coûts de son congrès

Avec la reprise des activités événementielles, qui ont été mises sur pause pendant près de deux ans, les organisateurs ne l’ont pas facile ces temps-ci. Les négociations des clauses et modalités des contrats de leurs événements n’ont jamais été autant en faveur des gestionnaires d’hôtels et de salles.

Non seulement le prix des chambres a augmenté de 30 % à 50 %, les possibilités de négocier les tarifs sont quasi nulles. Et l’époque, pas si lointaine, où les associations pouvaient bénéficier des espaces réunions et congrès des grands hôtels à moindre coût, pour ne pas dire gratuitement en garantissant la réservation d’un important bloc de chambres, est révolue.

L’inflation, l’augmentation des salaires des employés, la hausse des taux d’intérêt expliquent la hausse des tarifs. Et parce que tout le monde veut rattraper son calendrier et surtout retrouver les revenus liés aux événements, il y a congestion dans les hôtels. « Du coup, le contexte actuel fait en sorte que la marge de négociation des clients pour obtenir de meilleurs tarifs est inexistante. Si ce ne sont pas eux qui réservent, d’autres le font à leur place », soulève un hôtelier du centre-ville de Montréal dont le taux d’occupation frôle les 100 %.

Lire la suite: TourismExpress du 9 novembre 2022