jeudi 25 avril 2024
Si l’industrie du voyage redécolle après deux années turbulentes, la machine est encore loin d’être bien huilée

Si l’industrie du voyage redécolle après deux années turbulentes, la machine est encore loin d’être bien huilée

La vague Omicron est derrière nous, les frontières sont rouvertes et les compagnies aériennes rebâtissent leurs réseaux. Si l’engouement pour les escapades ne se dément pas, on ne voyage pas encore comme on le faisait avant que la COVID-19 ne fasse son apparition. Mieux vaut s’armer de patience.

Des journées plus difficiles à l’horizon

Files d’attente interminables à l’aéroport, avions immobilisés pendant des heures sur le tarmac parce qu’il n’y a pas assez de place dans les aérogares et vols annulés faute d’équipage disponible : c’est ce qui pourrait vous attendre selon l’endroit où vous voyagez. Si l’industrie redécolle après deux années turbulentes, la machine est encore loin d’être bien huilée.

Les critiques et les images ont circulé sur les réseaux sociaux. À Toronto (Pearson) et à Vancouver, les voyageurs ont eu un avant-goût de ce qui les attend à l’été, autant au départ qu’à l’arrivée. L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) – l’agence fédérale qui assure la sécurité dans les aéroports – est incapable de trouver suffisamment d’agents pour effectuer les vérifications auprès des voyageurs alors que des mesures sanitaires sont toujours en place.

Cette situation ne se réglera pas du jour au lendemain. La main-d’œuvre est rare et chaque nouvel employé doit être formé et obtenir une attestation de sécurité. Ce processus s’échelonne sur plusieurs semaines. Tous les grands aéroports sont vulnérables, y compris celui de Montréal-Trudeau.

Lire l'article complet: La Presse du 21 mai 2022