vendredi 3 mai 2024
Numérique et tourisme responsable : même combat!

Numérique et tourisme responsable : même combat!

Quelle époque mes aïeux, quelle époque. Alors que l’éco-anxiété mine le moral, le marketing vert s’impose en palliatif. Et les actions concrètes ? On verra ça plus tard.

Pourtant du côté du tourisme responsable, les territoires veulent faire leur part. Et nombreux sont ceux qui entament cette démarche en balayant devant leur porte. Mais dérouler le fil de la pelote responsable est tout aussi passionnant que vertigineux. Et malheureusement parfois désespérant. Ce n’est pas plus simple du côté du numérique. Mais tout n’est pas binaire, essayons d’être pragmatiques.

8 TONNES À PERDRE

L’été dernier, l’ADEME a publié le bilan des gaz à effet de serre du tourisme en France. Un rapport de 80 pages extrêmement instructif que vous invite à lire absolument si ce n’est déjà fait. Deux idées ont particulièrement retenu mon attention :

  • 77% des GES du tourisme en France proviennent de la mobilité ;
  • 1 voyageur réalisant un aller simple entre Paris et New-York émet à lui seul 2 tonnes équivalent CO2.

Concrètement, que représentent 2 tonnes ?

Ce petit outil donne quelques éléments de comparaison: monconvertisseurco2 

En matière d’impact carbone il n’y a donc pas photo, le train reste la meilleure solution pour se déplacer et l’avion est la pire.

Mais 2 tonnes équivalent CO2, c’est aussi le budget carbone maximum que chaque français doit atteindre pour tenir l’objectif des accords de Paris. Actuellement, nous émettons en moyenne individuellement 10 tonnes équivalent CO2 par an. Les chiffres sont connus et le dernier rapport du GIEC est sans équivoque, nous n’avons pas d’autre alternative qu’une mise au régime de nos dépenses en carbone. Je vous évite le détail des conséquences anxiogènes si nous n’y parvenons pas.

Lire la suite: TourismExpress du 24 février 2022