vendredi 29 mars 2024
17 millions de chevaux

17 millions de chevaux

Le GIEC, le collectif de scientifiques supporté par la majorité des pays de la planète, nous alertait la semaine dernière, encore une fois, sur la catastrophe annoncée et provoquée par les changements climatiques : d’ici 10 ans on atteindra + .5 °C par rapport à 2014. L’Accord de Paris de 2015 visait +1,5 °C en 2100 par rapport au début de l’industrialisation (1730). On se dirige plus vers le + 4 °C en 2100... Bref, la pandémie, c’est de la p’tite bière par rapport aux impacts climatiques.

Les impacts sur notre tourisme se font déjà sentir. Le post-COVID apportera un nouveau tourisme. Les changements climatiques, peu importe ce que l’on fait à partir de maintenant, apporteront avant 10 ans un tourisme totalement différent. Les événements extrêmes vont se multiplier et l’atteinte de points de bascule devient probable : déstabilisation de l’Antarctique, courant du Gulf Stream affaibli ou même disparu, fonte de l’Arctique, etc. L’impact sur l’économie mondiale et sur les populations surtout pauvres sera dévastateur. Ironiquement — le Canada, qui se réchauffe 2 à 3 fois plus que la moyenne planétaire — et éthiquement malsain : certains secteurs géographiques vont mieux s’en sortir que d’autres ! Je pense que le Québec fait partie de ceux-ci, ce qui ne doit pas nous empêcher d’agir en urgence, car une économie mondiale fragilisée et des millions de naufragés climatiques vont nous le rappeler.

Pendant ce temps, le Canada supporte à hauteur de 10 G$ annuellement les énergies fossiles, principales coupables de ces changements.

Lire l'article complet: TourismExpress du 16 août 2021