Le GIEC, le collectif de scientifiques supporté par la majorité des pays de la planète, nous alertait la semaine dernière, encore une fois, sur la catastrophe annoncée et provoquée par les changements climatiques : d’ici 10 ans on atteindra + .5 °C par rapport à 2014. L’Accord de Paris de 2015 visait +1,5 °C en 2100 par rapport au début de l’industrialisation (1730). On se dirige plus vers le + 4 °C en 2100... Bref, la pandémie, c’est de la p’tite bière par rapport aux impacts climatiques.
Les impacts sur notre tourisme se font déjà sentir. Le post-COVID apportera un nouveau tourisme. Les changements climatiques, peu importe ce que l’on fait à partir de maintenant, apporteront avant 10 ans un tourisme totalement différent. Les événements extrêmes vont se multiplier et l’atteinte de points de bascule devient probable : déstabilisation de l’Antarctique, courant du Gulf Stream affaibli ou même disparu, fonte de l’Arctique, etc. L’impact sur l’économie mondiale et sur les populations surtout pauvres sera dévastateur. Ironiquement — le Canada, qui se réchauffe 2 à 3 fois plus que la moyenne planétaire — et éthiquement malsain : certains secteurs géographiques vont mieux s’en sortir que d’autres ! Je pense que le Québec fait partie de ceux-ci, ce qui ne doit pas nous empêcher d’agir en urgence, car une économie mondiale fragilisée et des millions de naufragés climatiques vont nous le rappeler.
Pendant ce temps, le Canada supporte à hauteur de 10 G$ annuellement les énergies fossiles, principales coupables de ces changements.
Lire l'article complet: TourismExpress du 16 août 2021