NOTE DE L'ÉDITEUR
La cohérence chez nos élus n'est pas au rendez-vous!
Maintenant que les dés ont été lancés, il est souhaitable que les promoteurs continuent dans la même veine et s'autoproclament avec leur propre règle d'accréditation, tout comme l'a fait l'association des planificateurs évènementiels.
Depuis quelques années, les organisateurs de festivals multiplient les efforts pour réduire leur empreinte carbone. Or, Québec a abandonné en février sa certification en gestion responsable d’événements.
Une autre coupure qui cause bien des désappointements. «Les organisateurs pourront consulter la norme sur le site du Bureau de normalisation du Québec, mais ils n’auront plus la preuve de leur niveau. C’est une grande déception et on travaille à offrir une certification alternative. Un sceau de crédibilité», confie la codirectrice générale du Conseil québécois des événements écoresponsables, Sophie-Laurence H. Lauzon.
D’autant plus que beaucoup de promoteurs ont profité de la pause obligée pendant la pandémie pour développer leur dossier dans le but d’obtenir la certification.
«Je dirais que ça suit la tendance générale dans la population. Il y a beaucoup d’intérêt pour l’écoresponsabilité et depuis cinq ans, nous avons beaucoup de demandes», répond Mme Lauzon.
Ce sceau, l’équipe de Jonquière en Musique l’expose avec fierté. Et pour cause, l’événement a le niveau quatre sur les cinq qu’il était possible d’obtenir. Depuis plus de deux décennies, énormément d’efforts sont déployés pour diminuer l’empreinte écologique du festival de musique qui s’étale sur 12 soirées.