Des citoyens montent aux barricades pour contester le règlement municipal qui contrôle l’utilisation et l’installation des poêles au bois et foyers d’ambiance à Québec. Ils demandent à l’administration Marchand de faire marche arrière d’ici le 15 février, sans quoi, ils s’adresseront aux tribunaux.
Alexandre Lemay, Sonia Joannette et le couple d’Abir Taha et de Ziad Salloum habitent trois secteurs différents de Québec.
Le premier, jeune professionnel de 30 ans, a un condo dans Charlesbourg, doté d’un foyer d’ambiance.
La seconde habite une maison à Lebourgneuf, qui n’a ni poêle ni foyer au bois. Elle aimerait faire l’acquisition d’un appareil, mais la réglementation municipale de la Ville de Québec, resserrée en 2023, lui complique la vie, dit-elle.
Puis, les derniers sont des parents propriétaires d’une maison à Val-Bélair, dans laquelle ils ont fait installer un poêle à bois il y a à peine deux ans. Un «antistress» en cas de panne de courant, partage le couple.
Malgré que leur situation les distingue, tous les quatre ont une chose en commun: ils peinent à comprendre le Règlement sur les appareils à combustibles solides imposé par la Ville de Québec qui contrôle l’installation et l’utilisation des appareils de chauffage au bois.
Plus encore, ils le considèrent «excessif». Tellement, qu’ils ont transmis ensemble, lundi, une mise en demeure à la Ville de Québec, signée de la main de leur avocat, Me Samuel Samson.
«Ce règlement excessif est, à mon sens, anticonstitutionnel parce qu’il porte atteinte au droit à l’énergie», résume en entrevue au Soleil l’avocat spécialisé en droit de l’énergie.