samedi 20 avril 2024
Utilisation de l'ADN pour identifier les sources possibles de contamination de l'eau

Utilisation de l'ADN pour identifier les sources possibles de contamination de l'eau

Des chercheurs québécois ont mis au point une approche permettant d’identifier plus facilement et rapidement une source potentielle de contamination fécale dans les eaux grâce à des indicateurs génétiques.

Professeur au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Richard Villemur travaille depuis une vingtaine d’années sur des stratégies détectant la contamination animale dans l’eau par déjection fécale. Il utilise l’ADN mitochondrial, une molécule d’ADN circulaire qui se trouve chez tous les êtres vivants.

M. Villemur a récemment publié les résultats de ses derniers travaux de recherche en collaboration avec la doctorante Rose Ragot dans la revue scientifique Environmental Monitoring and Assessment.

Avec l’aide de banques de données, ils ont conçu des amorces génétiques permettant de reconnaître la majorité des mammifères et des oiseaux, ainsi que beaucoup d’amphibiens et de poissons. Ces amorces sont de petites séquences d’ADN, qui au moment de l’analyse s’arrêtent sur un ADN qui lui est propre dans un échantillon, explique M. Villemur.

En ayant recours à la technologie PCR, soit la même utilisée pour les tests de dépistage de la COVID-19, cette portion de l’ADN s’amplifie en nombre « astronomique » afin de déterminer les espèces possiblement présentes.

Lire l'article complet: La Presse du 26 février 2022