jeudi 28 mars 2024
Les grands dangers de l'identité numérique

Les grands dangers de l'identité numérique

NOTE DE L'ÉDITEUR
Pour que le prestigieux journal Les Affaires aborde ce sujet brûlant, il est clair que ce projet de loi 6 (loi édictant la loi sur le ministère de la Cybersécurité et du Numérique et modifiant d'autres dispositions) inquiète beaucoup plus de personnes que l'on ne pense. Juste à se rappeler le vol d'identité chez Desjardins et ailleurs; personne n'est à l'abri de ces méfaits. Cela va beaucoup plus loin que les méfaits, car il suffit d'un grain de sable dans l'engrenage et la vie d'un individu peut devenir un cauchemar, advenant n'importe quelle erreur avec son dossier dans lequel toute, toute, toute sa vie se trouve.

 

Parmi les centaines de personnes qui étaient de retour devant l’Assemblée nationale, dimanche à Québec, pour déclarer à nouveau leur opposition aux mesures sanitaires, plusieurs s’opposent à l’identité numérique, et à la possibilité que celle-ci devienne un outil de contrôle et de surveillance du gouvernement.

Des manifestants contre les mesures sanitaires réclament un «débat public» sur les possibles dérives de l’identité numérique.

Parmi eux, il y a Michel Dutil est Annie Marquis, deux trentenaires doublement vaccinés contre la COVID-19.

«Le passeport vaccinal, ça semble être une très belle porte d’entrée pour l’identité numérique et la surveillance éventuelle de la population», s’inquiète Michel Dutil.

Sa conjointe ajoute que «c’est un terrain très glissant» et que le gouvernement devrait davantage informer la population sur le sujet.

«Je ne vois pas la nécessité de l’identité numérique, ça fait peur», indique Annie Marquis.

Le gouvernement souhaite qu’en 2025, des pièces d’identité comme la carte d’assurance-maladie, le certificat de naissance ou le permis de conduire soient numérisées. Le gouvernement mène également des discussions avec des institutions financières afin d’évaluer la possibilité d’y intégrer des documents non gouvernementaux, comme la carte de crédit.

Le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire a récemment indiqué que la biométrie, la reconnaissance faciale ou encore la reconnaissance des empreintes digitales, pourrait être utilisée pour sécuriser l’identité numérique.

Lire l'article complet: Les Affaires du 21 février 2022