vendredi 19 avril 2024
L'expertise au service des réseaux sociaux est-elle adéquate pour votre entreprise?

L'expertise au service des réseaux sociaux est-elle adéquate pour votre entreprise?

Je fais partie d’un groupe de discussion sur Facebook qui rassemble plus de 1,200 gestionnaires de communauté au Québec. Certains membres du groupe bossent à temps plein pour des entreprises pour gérer la présence sur les médias sociaux, d’autres sont travailleurs autonomes ou travaillent du côté entreprise, en agence, à temps partiel, à contrat ou dans une PME. Bref, les sujets y sont variés, et j’y puise souvent des informations ou détails intéressants, autant quand je participe activement à une discussion qu’en l’observant à distance.

Une récente montée de lait a néanmoins retenu mon attention, car elle faisait écho à quelques discussions que j’ai également eues sur un sujet bien particulier: l’art de tarifer un service!

Montée de lait Facebook serveuse-mannequin

On résume: la gestionnaire de communauté d’expérience se plaint du fait que sa cliente a préféré migrer vers une autre ressource pour une question essentiellement monétaire. Et cette nouvelle ressource n’a aucune formation ou expérience, autre que « d’aimer être sur Facebook ». Pour 125$ par mois, la serveuse-mannequin en question publiera ainsi une fois par jour en fonction d’un calendrier éditorial, incluant le déplacement aux événements à quelques reprises pendant le mois. Une aubaine, quoi!

Que pensez-vous qu’il va se passer au bout de quelques semaines ou quelques mois? Il y a de fortes chances que la cliente en question se rende compte que la serveuse-mannequin fait des fautes de grammaire, ne réponde pas selon les règles de l’art ou, pire encore, n’ait pas l’expérience ou la subtilité nécessaire en répondant, menant peut-être à une crise qui aurait pu être évitée.

Tout comme il est possible que la cliente soit satisfaite. Soit parce que la serveuse-mannequin effectue un super boulot. Soit parce que le boulot est bâclé, mais que la cliente ne demande aucun rapport ou ne saurait faire la différence entre un bon boulot et du mauvais. Dans un cas comme dans l’autre, la situation sera déplorable: dans le premier scénario, la serveuse-mannequin risque de demander une hausse salariale en se rendant compte du travail que cela demande, et dans le deuxième scénario c’est le théorie du déni – ou comme disent les anglos ignorance is bliss – à son meilleur…

Lire la suite: Frédéric Gonzalo, le 1er août 2017