Note de l'éditeur
C’est une honte et un drame, lorsque l’on sait que les banques alimentaires en ont grandement besoin.

Dans une rare sortie publique, Joël Cormier, vice-président principal – Division poulet d’Exceldor coopérative déplore le fait que les rencontres de médiation visant à faire avancer les négociations pour mettre fin à la grève de l’usine d’abattage de Saint-Anselme évoluent à un rythme beaucoup trop lent. Près d’un million de poulets auraient été euthanasiés.

« Nous nous sommes réjouis de la nomination de la médiatrice spéciale, mais nous nous attendions à un blitz de négociations vu la situation critique que cette grève engendre, a déclaré M. Cormier par voie de communiqué mardi. Or, dix jours plus tard, nous sommes toujours au point mort. Alors que nous atteignons le cap du million de volailles euthanasiées, qu’attend-on pour décréter des services essentiels dans le secteur de la transformation primaire ? C’est une réelle catastrophe pour laquelle il y a urgence d’agir. »

Rappelons que le conflit de travail chez Exceldor - qui touche 550 employés - a entraîné l’euthanasie de près de 500 000 poulets depuis le 23 mai. La semaine dernière, l’Union des producteurs agricoles (UPA) et les Éleveurs de volailles du Québec ont qualifié la situation « d’inacceptable » et ont demandé qu’elle se règle au plus vite.

Selon le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), les salaires et les assurances comptent parmi les principaux points de mésentente. Cette usine, l’une des plus importante au Québec, transforme généralement 1 million de volailles par semaine.

Lire l'article complet: La Presse du 15 juin 2021