vendredi 26 avril 2024
France - Les numéros d’urgence ont subi une panne majeure catastrophique

France - Les numéros d’urgence ont subi une panne majeure catastrophique

Un bug majeur et une panne d'ampleur. Des perturbations chez l'opérateur téléphonique Orange ont entravé massivement l'accès aux numéros d'urgence, en particulier ceux du Samu (15), de la police (17) et des pompiers (18), mercredi 2 juin, de 16h45 à minuit, ainsi que l'accès aux lignes fixes en général. Des problèmes persistaient jeudi.

En cause, semble-t-il, un "incident technique" sur un routeur, un équipement chargé d'acheminer les appels. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a fustigé jeudi des "dysfonctionnements graves et inacceptables", a évoqué trois morts potentiellement liées à cette panne, pour lesquels une enquête a été ouverte.

Plus de 150 000 appels par jour en France sont passés vers le 15 (Samu), le 17 (police), le 18 (pompiers) et le 112 (numéro unique d'urgence européen). Mais à quoi servent ces numéros d'urgence et comment fonctionnent-ils ?

Comment fonctionne le 15 ?

Le 15 est le numéro d'appel du Samu (service d'aide médicale d'urgence), qui gère les urgences hospitalières hors les murs de l'hôpital. "Accessible 24h/24, le 15 est un service public de secours dont l'usage doit être réservé pour des appels d'urgence médicale", explique France 3 Bourgogne, citant Samu-Urgences de France (SUdF) et la Société française de médecine d'urgence (SFMU). Il est à composer uniquement pour une urgence telle qu'un infarctus, une douleur thoracique, une détresse respiratoire, un AVC, un malaise, une fracture...

L'appel "atterrit dans un centre 15 qui a pour mission de recevoir et traiter les appels d'urgences médicales", poursuit France 3 Bourgogne. "Un assistant de régulation médicale réceptionne l'appel, ouvre un dossier, prend les informations nécessaires à la localisation de la victime, évalue la gravité et transmet l'appel au médecin régulateur qui explique alors la conduite à tenir en attendant les secours".

Lire l'article complet: franceinfo du 3 juin 2021