jeudi 25 avril 2024
La chroniqueuse Marie-Claude Lortie s’interroge sur les mesures de confinement en place

La chroniqueuse Marie-Claude Lortie s’interroge sur les mesures de confinement en place

En écoutant le premier ministre François Legault annoncer que les commerces pourraient finalement rouvrir, mais pas les restaurants ni les bars, ou seulement dans certaines régions, en l’écoutant nous donner l’impression que nous allions finalement pouvoir respirer un peu, j’ai repassé pour la millionième fois une série de questions dans ma tête.

Des questions que je me pose, que bien des lecteurs se posent et posent aux décideurs. Des questions que beaucoup de scientifiques que je connais ou à qui je parle, pour le travail, se posent aussi.

Est-il, était-il nécessaire de fermer totalement, spectaculairement, les boutiques, les bars, une foule de commerces, toutes les salles à manger des restaurants pour prévenir la transmission du virus ? D’interdire les cours de ski pourtant en plein air ? De faire peur aux commerçants qui osent parler, voire donner des conseils à leurs clients, alors qu’ils sont censés se contenter d’entrer en boutique comme des robots pour récupérer un colis acheté en ligne, comme c’est permis actuellement ?

Pour mener la guerre à la COVID-19, est-il obligatoire de s’envelopper dans des mesures draconiennes qui causent aussi toutes sortes de dommages collatéraux non négligeables ?

Tant sur la santé mentale de la population que sur la santé de nombreuses entreprises, en particulier les moyennes, petites et très petites, celles qui donnent vie à nos communautés et emploient tant de gens.

Qui, exactement, attrape le virus chez le coiffeur ? Ou en allant dans une galerie d’art ou s’acheter une paire de patins pour sortir un peu en ces temps claustrophobes ?

Lire l'article complet: La Presse du 3 février 2021