jeudi 16 mai 2024
Le Panier Bleu sur les rampes du Journal Les Affaires

Le Panier Bleu sur les rampes du Journal Les Affaires

Les scripteurs l’ont bien résumé lors du dernier Bye Bye: réunir des détaillants québécois dans un site web vitrine qui ne permet pas au consommateur d’acheter, c’est inutile. On a déjà Google pour ça.

Fort des critiques entièrement justifiées envers cette initiative dépassée soutenue par des fonds publics, le gouvernement tente maintenant de rectifier le tir en nous annonçant une version transactionnelle de l’outil pour septembre prochain. Misère.

Je ne peux pas croire que le gouvernement va mettre de l’argent dans une autre aventure de la sorte. C’est un ratage programmé d’avance. S’il y avait de l’argent à faire avec un Amazon made in Quebec, s’il y avait la moindre chance qu’une initiative de la sorte fonctionne, ça existerait déjà. Qui ne rêve pas de devenir riche comme Jeff Bezos? C’est bête comme ça, la beauté du capitalisme.

J’essaie de voir où est l’opportunité d’affaires derrière le Panier bleu, mais je ne trouve pas. Depuis quand l’origine du détaillant est-elle plus importante que la qualité des produits, le prix ou l’expérience client? Si l’origine du détaillant était si cruciale dans le processus d’achat, tout le monde magasinerait sur la rue Saint-Denis et les Costco seraient vides. 

Et c’est précisément pour ça que le Panier bleu va faire patate, comme la plateforme de centre commercial virtuel shoooping.ca avant lui.

Lire l'article complet: Les Affaires du 25 janvier 2021