Roger Morris se penche sur le sort des sommeliers américains dans un monde COVID-19.

Au printemps dernier, Arvid Rosengren, un sommelier d'origine suédoise qui a remporté le concours ASI 2016 du meilleur sommelier du monde, a travaillé d'arrache-pied à la tête de l'équipe des boissons de Legacy Records, un restaurant new-yorkais branché qui venait d'ouvrir dans le tout nouveau site immobilier de Manhattan - Hudson Yards. Lorsque le confinement dû à la COVID-19 a eu lieu début mars, Legacy a essayé de survivre en proposant des plats à emporter, puis a fermé complètement pour la durée; en août, le restaurant n'avait toujours pas rouvert.

Pour Rosengren, l'écriture figurait sur la carte des vins - ce n'était pas le bon moment pour poursuivre une carrière de sommelier de restaurant. "J'ai personnellement décidé de me retirer de Legacy Records et de la restauration pendant un certain temps", dit-il. "La crise a vraiment mis en évidence la fragilité de ce secteur, surtout dans un endroit comme New York où les marges sont minuscules. C'était effrayant de voir certaines "institutions" de la restauration qui semblaient invulnérables ont déjà fermé, ou vont probablement fermer".

Lire l'article complet (en anglais): Meiningers Wine Business International du 21 octobre 2020