jeudi 25 avril 2024
Lorsque l’hôtellierie s’écroule, c’est la fin du monde

Lorsque l’hôtellierie s’écroule, c’est la fin du monde

La pandémie provoque la fermeture d’hôtels parmi les plus prestigieux du centre-ville de Montréal. Cette semaine, le Four Seasons et le Saint-Paul ont suspendu leurs activités, le temps de la crise, et trois autres n’ont jamais rouvert.

Les deux établissements auraient le droit de rester ouverts, mais l’effondrement du tourisme les force à fermer au moins jusqu’au 29 octobre, voire plus longtemps.

D’autres hôtels n’avaient même pas pris la peine de rouvrir leurs portes après la fin du premier confinement, fin juin. C’est le cas du Holiday Inn du Quartier chinois, de l’Omni et du St-James, l’établissement où descendent les Bono, Madonna et autres vedettes internationales.

Pas de resto, pas de clients

En entrevue avec Le Journal, le propriétaire du Four Seasons, Andrew Lutfy, dit avoir pris la seule décision possible pour « se protéger financièrement », après une nouvelle fermeture obligatoire du restaurant de l’hôtel, le Marcus.

« On remontait la pente, dit-il. On avait beaucoup de réservations pour l’Action de grâce. Mais quand on a eu l’obligation de refermer le resto, on a perdu 90 % de nos clients dans les jours qui ont suivi. Ça devient plate : les gens ne peuvent plus aller au Marcus, au musée, au spa... »

L’homme d’affaires a donc décidé de fermer le Four Seasons à partir du 5 octobre. Presque tous les 260 employés de l’hôtel se retrouvent à nouveau au chômage.

C’est un autre coup dur pour Andrew Lutfy : sa chaîne de détaillants de vêtements, le Groupe Dynamite, s’est placée à l’abri de ses créanciers début septembre.

Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 8 octobre 2020