mardi 23 avril 2024
En Californie, le risque de goût de fumé dans le vin n’a jamais été aussi élevé

En Californie, le risque de goût de fumé dans le vin n’a jamais été aussi élevé

Conséquence directe des changements climatiques, les incendies de forêt sont de plus en plus fréquents dans le monde. Les flammes menacent les villes et leurs habitants puis compromettent même le goût du vin. Alors que la côte ouest américaine combat de nouveaux incendies, vignerons et scientifiques travaillent d’arrache-pied pour sauver la récolte 2020 de l’indésirable « goût de fumé ».

Septembre est le mois le plus occupé pour les vignerons de l’hémisphère Nord. En plus de la météo changeante, une autre difficulté menace de plus en plus souvent la qualité des récoltes : la fumée. Dégagée par les incendies de forêt, elle a pour effet d’amplifier certains arômes au point qu’ils deviennent un défaut appelé le goût de fumé. Alors que les incendies de forêt deviennent un enjeu dans plusieurs régions viticoles, les producteurs triment dur pour s’adapter.

Depuis plus d’une semaine, le ciel a pris une teinte orangée à Dundee, en Oregon. L’incendie de forêt nommé Almeda brûle à une vingtaine de kilomètres du Domaine Roy. Le Québécois Alain Plamondon ne s’inquiète pas pour ses vignes elles-mêmes, mais bien pour le goût du vin qu’elles vont produire.

«Nous sommes en pleine vendange. Il faut rincer nos raisins une fois récoltés afin d’enlever la poussière de cendre. C’est très difficile pour les travailleurs, car l’air n’est pas respirable.» - Alain Plamondon, vigneron québécois établi en Oregon

Lire l'article complet: La Presse du 26 septembre 2020