mercredi 15 mai 2024
La crise actuelle force les producteurs de vin et de cidre à s'adapter

La crise actuelle force les producteurs de vin et de cidre à s'adapter

La crise de la COVID-19 force les producteurs de vin et de cidre de la Montérégie à s’adapter à la nouvelle réalité et à modifier leur modèle d’affaires pour assurer la survie de leur entreprise. Il s’agit d’une nouvelle expérience qui est bien accueillie, ont convenu les producteurs rencontrés par La Presse canadienne.

«La COVID nous oblige à tout penser autrement. Nous ne savons pas combien cela va durer, mais il faut s’adapter. J’aime la manière dont cela fonctionne en ce moment parce que cela me permet de renouveler notre expérience client», mentionne Michel Jodoin, de la cidrerie du même nom.

L’achat en ligne, un must

Depuis le 25 juin dernier, les producteurs de vin et de cidre peuvent à nouveau organiser des dégustations. L’implantation des mesures sanitaires rendra très différent le déroulement de ces activités qui font la réputation de la région, obligeant les producteurs à se réinventer pour attirer à nouveau la clientèle.

M. Jodoin ne cache pas être en mode solutions avec la saison des pommes qui approche à grands pas. «Je n’ai pas d’idées fixes, mais je me permets de réfléchir et d’être à l’écoute de nos clients. Je m’adapte tous les jours», ajoute-t-il.

L’entreprise a profité de la crise actuelle pour changer son statut pour devenir conseiller en cidre. Même si elle ne fait pas de dégustation sur place, pour l’instant, le personnel de la cidrerie prend davantage de temps pour expliquer les différents produits aux clients. Il ajoute que sa production a d’ailleurs crû de 18 % depuis le 30 novembre dernier, car l’entreprise s’est rapidement tournée vers l’achat en ligne.

«Nous n’avons jamais vu autant de nouveaux clients comme nous en avons cette année et l’achat local, cela fonctionne. Les gens vont créer une plus grande habitude d’acheter localement et les achats en ligne, cela risque aussi d’être prometteur», dit Michel Jodoin.

Lire l'article complet: La Presse du 30 juin 2020