jeudi 25 avril 2024
Des vérifications supplémentaires attendent les prestataires de la PCU

Des vérifications supplémentaires attendent les prestataires de la PCU

L’Agence du revenu du Canada (ARC) met en place de nouveaux contrôles fiscaux qui feront appel aux listes de paye des employeurs pour retrouver les personnes qui ont encaissé illégalement la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Selon des informations obtenues par la journaliste de CBC Catherine Cullen, lors d’une rencontre avec de hauts fonctionnaires de l’Agence du revenu du Canada (ARC), bien que le gouvernement fédéral présume que les Canadiens sont honnêtes, des vérifications supplémentaires attendent les prestataires de la PCU au cours des semaines à venir, mais surtout lors de la prochaine période des impôts, où leur dossier sera scruté de plus près.

Dans un premier temps, l’ARC a renforcé ce qu’elle appelle sa première ligne de défense en intensifiant les vérifications automatiques appliquées à chaque demande pour s’assurer notamment que la PCU n’est pas demandée au nom d’une personne décédée, âgée de moins de 15 ans ou encore incarcérée dans un pénitencier fédéral.

Au 10 mai dernier, plus de 7,8 millions de personnes avaient fait une demande d’aide financière dans le cadre de ce programme de 35 milliards de dollars.

La PCU étant réservée aux gens qui ont perdu leur emploi, d’autres informations seront aussi croisées et vérifiées afin de s’assurer que les demandeurs occupaient bel et bien un emploi et qu’ils l’ont perdu en raison de la pandémie de coronavirus.

Les fonctionnaires ont également mis en place une nouvelle procédure pour les cas considérés à haut risque.

Par exemple, une personne très âgée qui désirerait se prévaloir de la PCU pourrait se voir demander plus d'informations et des preuves supplémentaires, car il est peu probable qu’elle occupait un emploi durant la pandémie, précise l’ARC.

Lire l'article complet: Radio-Canada du 14 mai 2020