vendredi 3 mai 2024
Soeur Angèle, confinée, résiliente et toujours aussi alerte

Soeur Angèle, confinée, résiliente et toujours aussi alerte

Toujours positive, Sœur Angèle invite les Québécois à un moment de réflexion pendant la pandémie.

À ceux et celles tentés de faire des parallèles entre les effets du coronavirus et les guerres mondiales, l’auteure et conférencière rappelle que la situation était bien différente à l’époque. Celle qui vivait en Italie alors que la Seconde Guerre mondiale faisait rage était, d’une certaine façon, bien plus isolée.

«Pendant la guerre, on n’avait pas de téléphone, on n’avait pas d’électricité, on n’avait pas d’eau courante. Ici, on a tous les moyens pour communiquer. Téléphonez!» s’exclame-t-elle,

En entrevue, la femme de 82 ans confie même à Denis Lévesque qu’elle trouve de bons côtés à la situation que l’on connait. «J’aime le confinement. Habituellement, je suis toujours à la course, alors que là c’est le temps de réfléchir et de prier.»

En attendant, la vie suit son cours au couvent. «Je me mets un masque. Il faut être très prudents», ajoute-t-elle.

Comme à son habitude, Sœur Angèle termine sur une note optimiste. «La joie, elle nous appartient, voyez-vous. Pour moi, c’est comme ça. Vive la vie. On est chanceux, on respire. Les fleurs, le muguet, ça va sortir. On s’en va vers le beau temps, vers des jours meilleurs.»

Source: TVA Nouvelles du 7 mai 2020