mardi 7 mai 2024
Le traitement réservé aux personnes âgées en perte d’autonomie doit être revu et amélioré

Le traitement réservé aux personnes âgées en perte d’autonomie doit être revu et amélioré

Nous vieillissons tous et ce n’est sûrement pas seul, sale, déshydraté, affamé et infecté par un virus que nous voulons finir nos jours. Nous avons donc tous intérêt à ce que le traitement réservé aux personnes âgées en perte d’autonomie soit revu et amélioré. Un jour, ce sera notre tour.

Je reprends une vieille formule publicitaire de Loto-Québec, mais personne ne rêve de gagner à cette loterie de la vie et de passer ses dernières années dans un CHSLD ou une résidence pour personnes âgées en perte d’autonomie.

C’était vrai avant que la ­COVID-19 frappe. Encore plus depuis que les décès s’additionnent et que le premier ministre multiplie les appels à l’aide pour ces supposés milieux de vie.

Ce n’est pas «un peu gênant», comme le disait cette semaine François Legault, mais bien «très gênant» et inacceptable ce qui se passe dans les centres d’hébergement et les résidences de personnes âgées durant cette crise sanitaire.

Est-ce que la démonstration est assez claire pour que nous cessions de fermer les yeux et de «patcher», alors que de gros travaux s’imposent depuis longtemps?

«La démographie, c’est comme la marée : très prévisible», indiquait cette semaine dans une lettre Michel Clair, ancien ministre péquiste, ex-président de la Commission sur l’avenir du réseau de la santé et des services sociaux et présidant du conseil d’administration de l’Association des ressources intermédiaires d’hébergement du Québec.

Il y aura l’an prochain plus de 200 000 personnes de 85 ans et plus au Québec, 400 000 en 2035 et 700 000 en 2050. «Où est le plan?» demande celui dont la commission a recommandé en 2000 la création d’une assurance contre la perte d’autonomie. Le gouvernement Marois et son ministre Réjean Hébert avaient poussé un projet similaire en 2013.

Lire l'article complet: Le Soleil du 25 avril 2020