dimanche 5 mai 2024
Quand le roi du bar à vin a soif de réouverture

Quand le roi du bar à vin a soif de réouverture

Cela faisait longtemps que je voulais piquer une jasette avec Alain Rochard pour parler de son parcours dans le milieu du vin depuis son arrivée au Québec il y a 30 ans. Je ne pensais pas que je le ferais en pleine pandémie et au moment où la situation ne s’arrange pas pour les bars à cause de leur fermeture indéfinie. Maudit virus ! Entrevue « coups de gueule » entre deux livraisons de vin…

Sortant de sa voiture noire un peu cabossée et arborant sa chevelure aux reflets blancs et blonds, il arrive pour me livrer deux caisses de vins achetées à son agence Planvin : du dolcetto du Piémont et du cabernet franc de la Loire. Avec la bouille de celui qui en a déjà vu de toutes sortes et sa gouaille légendaire, Alain Rochard est un sacré OBNI (organisme buvant non identifié) dans le paysage vinicole.

Propriétaire des bars le Rouge Gorge (un incontournable sur le plateau) et le Royal, mais aussi d’une agence d’importation de vins (PlanVin) et vigneron dans le Sud de la France avec ses vins du Loup Blanc, l’ami Alain l’annonce sans fard en pleine pandémie, le vin qu’il chérit tant est en train de devenir son talon d’Achille dans cette crise.

« Je peux pas être plus dans la merde, y’a pas un commerçant plus emmerdé que moi quasiment. Tant mieux pour ceux qui marchent, les épiceries, elles travaillent fort, les garages ont rouvert, les pépinières c’est le fun en faisant attention, mais nous il faudrait qu’il y ait des solutions. Moi, à 64 ans je vais me retrouver comment ? J’ai pensé à partir à la retraite l’année prochaine, là je suis pas sûr que je vais le faire. »

Lire l'entrevue complète: ToutsurleVin.ca du 15 avril 2020