jeudi 25 avril 2024
« Nous, on met l’accent sur l’être humain » - Audrey Anne Bouclin, du Groupe Sélection

« Nous, on met l’accent sur l’être humain » - Audrey Anne Bouclin, du Groupe Sélection

Le gala The Globals est à l’univers des soins et de l’hébergement des aînés ce que la cérémonie des Oscars est au monde du cinéma. Au début de l’été 2019, lors de la dernière tenue de cet événement prestigieux, un acteur québécois, le Groupe Sélection, s’est vu remettre le titre d’entreprise de complexes pour personnes retraitées s’étant le plus démarquée mondialement. Présente à Londres aux côtés de son père Réal, fondateur de l’entreprise, Audrey Anne Bouclin cachait difficilement sa fierté. « Deux de nos projets avaient déjà été honorés par le passé, mais là, c’est l’ensemble du groupe qui était récompensé ! » explique-t-elle.

Ce qui aura sans doute convaincu le jury indépendant et permis aux Québécois de tirer leur épingle du jeu pour s’imposer devant quelque 500 entreprises issues de 200 pays, c’est non seulement l’incroyable taux de satisfaction de leur clientèle (il se maintient, année après année, autour des 95 % !) mais aussi la vision multigénérationnelle qu’a, très tôt, adoptée le réseau.

Ce succès, c’est également celui d’un visionnaire pour qui la jeune femme de 29 ans ne tarit pas d’éloges. « Mon père est parti d’une feuille blanche. Et maintenant, on conçoit des immeubles de 30 étages. C’est fou ! » note-t-elle. Et si son frère, Philippe Olivier, occupe le poste de vice-président chargé du développement immobilier et qu’elle-même est aujourd’hui directrice principale, responsable de l’innovation, ce n’est pas grâce aux faveurs paternelles. « Cela fait huit années que je travaille ici, indique Audrey Anne Bouclin. J’ai fait mes études, un bac et une maîtrise, j’ai grandi sur le terrain, j’y ai acquis une expérience. Je ressens une grande confiance de la part du groupe, de la part de mes collègues. Avec le rôle que je joue dans l’organisation, je peux influencer directement et positivement la vie de nos résidents. Et moi, c’est ça qui me motive : l’impact de nos décisions sur leur bonheur. »

Lire l'article complet: HRImag du 28 janvier 2020