vendredi 19 avril 2024
La bisbille bureaucratique municipale et gouvernementalle étouffe et tue les rêves

La bisbille bureaucratique municipale et gouvernementalle étouffe et tue les rêves

NOTE DE L'ÉDITEUR

Les tracasseries administratives sont également populaires en France, en voici la preuve: G. Hamel (14) : « S’agrandir, produire plus et se retrouver face à un mur »

 

Il s’est écoulé sept mois avant que la Ville de Portneuf ne soit informée — par hasard ! — d’une modification au règlement de la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPATQ) touchant les cabanes à sucre, au grand désarroi d’un acériculteur en devenir.

L’été dernier, Richard Leclerc faisait l’acquisition d’une « très vieille » cabane à sucre en piètre état à Portneuf. « Ça devait faire 50 ans que ça n’avait pas servi. Il y a même des arbres qui poussent dedans ! Mais j’ai acheté ça pour m’amuser. C’était un projet familial, pour mes enfants et mes petits-enfants », confie le nouveau retraité. Avant d’acheter, M. Leclerc assure avoir pris connaissance des règlements de la Ville et de la MRC. En partenariat avec un inspecteur de la Ville, il a fait des plans pour reconstruire l’érablière, avec un espace commun et une salle de bain.

« On me disait que j’avais droit à une cabane à sucre jumelée à une aire de repos, donc une petite cuisine pour accueillir le monde, avec une dizaine de chaises. Quelque chose de plaisant pour faire la vaisselle, des pâtés à la viande. Pour vivre le temps des sucres ! C’était ça, mon projet », plaide-t-il.

Lire l'article complet: Le Journal de Québec du 1er février 2020