jeudi 25 avril 2024
« Ce qu’on veut, c’est qu’il y ait une marque claire “100% Québec”... »

« Ce qu’on veut, c’est qu’il y ait une marque claire “100% Québec”... »

En moins de cinq ans, le Québec est passé d’une douzaine de petites distilleries à une cinquantaine. Il y a plus de 60 gins d’ici sur les tablettes de la SAQ, une trentaine de vodkas, des eaux-de-vie de pomme, quelques whiskies, quatre absinthes, trois Acerums (spiritueux d’érable), des rhums et plusieurs liqueurs. Mais qu’est-ce qui est réellement «local» dans tout ça?

Voilà une question qui divise et cause des maux de tête à l’Association des microdistilleries du Québec (AMDQ), à la SAQ – la société d’État a d’ailleurs mis un moratoire sur son affichage « Origine Québec » – et à certains consommateurs plus avertis.

Le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) est sur le point de se pencher sur la question, à la demande de l’AMDQ, qui compte aujourd’hui plus de 40 membres.

« Avec l’appellation, ce qu’on veut, c’est qu’il y ait une marque claire “100 % Québec”, qui comprend l’alcool de base ET tous les aromates. » — Jean-François Cloutier, président de l’AMDQ et copropriétaire de la Distillerie du St. Laurent

« Le consommateur le demande et pour les distilleries, ce serait un bel outil de marketing. »

Lire l'article complet: La Presse+ du 1er février 2020