jeudi 28 mars 2024
Près de 75 enfants de la DPJ généreusement invités par Jérôme Ferrer à festoyer au restaurant Europea

Près de 75 enfants de la DPJ généreusement invités par Jérôme Ferrer à festoyer au restaurant Europea

Il y avait dans l’air plus que de la magie de Noël au restaurant Europea, dimanche matin. Le chic établissement a accueilli près de 75 enfants suivis par la direction de la protection de la jeunesse (DPJ), le temps d’un brunch des Fêtes. Au menu : distribution de cadeaux, photobooth et repas trois services, au grand plaisir des jeunes invités pour qui le temps des Fêtes peut être une période difficile, passée loin de leur famille.

Dimanche matin, l’une des tables les plus courues de la métropole avait laissé de côté son ambiance feutrée et sophistiquée pour une atmosphère bien différente, placée sous le signe de la générosité. L’évènement annuel, un partenariat entre le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et Jérôme Ferrer, du restaurant Europea, en est à sa quatrième année d’existence.

Des friandises Kinder Surprise, des tonnes de chocolats et une avalanche de bonbons recouvraient le bar du spacieux restaurant, connu pour sa cuisine haut de gamme. On avait troqué le caviar et le homard à la truffe pour des viennoiseries, des pizzas et des plats débordant d’une recette de poutine réinventée par Jérôme Ferrer et son équipe.

Plusieurs invités, des jeunes peu susceptibles de passer le réveillon en famille, lançaient des regards ébahis autour d’eux à leur entrée. Tous avaient les yeux pétillants.

« Venir ici, c’est énorme. On m’annonce du jour au lendemain que je suis invitée dans un grand restaurant et que je vais recevoir des cadeaux », a dit Zoé, rayonnante de bonheur.

J’avais les larmes aux yeux en rentrant, parce que ça ramène beaucoup de souvenirs, la période des Fêtes. Mais ça, c’est un souvenir heureux. - Zoé

Peu d’adultes présents ont pu contenir leurs émotions. Jérôme Ferrer le premier. Ému aux larmes, le chef était ravi de démocratiser la haute gastronomie pour l’intégrer dans la vie de ceux qui en profitent le moins.

Lire l'article complet: La Presse du 23 décembre 2019