jeudi 18 avril 2024
Au Québec, nos cuisines deviennent désertes...

Au Québec, nos cuisines deviennent désertes...

Chaque année, le MAPAQ (ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec) prend la peine de nous brosser un portrait de ce qui se passe dans nos supermarchés en utilisant les données d’AC Nielsen, groupe bien connu pour sa base de données crédible. Les résultats pour l’année 2018 récemment publiés confirment certaines tendances intéressantes.

En 2018, les Québécois ont dépensé 18 milliards de dollars au supermarché. Ce qui représente en moyenne 2204 $ par Québécois, davantage que dans n’importe quelle autre province canadienne. Ce chiffre, qui exclut le secteur de la restauration et des services alimentaires, est en hausse de 2,4 %. Au Canada, durant la même période, les ventes avaient augmenté de 0,8 %. Autrement dit, les supermarchés ont encore la cote au Québec tandis qu’ailleurs, les Canadiens donnent plus de place à la restauration. Mais le marché québécois se métamorphose tout de même.

Les résultats nous démontrent deux choses importantes. D’abord, les Québécois tout comme les autres Canadiens deviennent des adeptes du snacking ou du grignotage et du prêt-à-manger.

Les ventes de mets préparés surgelés augmentent de 4,5 %, les produits à grignoter augmentent de 3,3 % et les confiseries augmentent de 5,8 %. Les préparations alimentaires connaissent une énorme hausse de 8,5 %. Les consommateurs québécois cherchent à gagner du temps, et à acheter un petit quelque chose pour le prochain repas et non pour la semaine au complet.

Lire l'article complet: La Presse du 24 novembre 2019