samedi 20 avril 2024
Apprenez à cuisiner les algues du Québec!

Apprenez à cuisiner les algues du Québec!

Le Québec a tout le potentiel pour développer une filière concurrentielle d’algues. C’est ce que soutient Dr Éric Tamigneaux, spécialiste «d’algoculture», professeur au cégep de la Gaspésie et des Îles et chercheur à MerInove. Notamment à cause de la qualité de ses eaux et parce que les algues poussent très bien en eau froide.

«La Chine est le plus gros producteur d’algues cultivées au monde, mais ses eaux côtières sont extrêmement polluées», explique le professeur, considéré comme le père de cette filière embryonnaire d’une trentaine d’entreprises au Québec. Ce spécialiste voyage régulièrement en Asie. C’est d’ailleurs dans cette partie du monde – Chine, Japon et Corée du Sud – que l’on consomme le plus d’algues cultivées.

«Certaines de ces algues, comme la Nori du Japon, qui sert à la fabrication de sushis, commandent un prix faramineux de 2600 $/tm (tonne métrique)», indique Ève Dupré-Gilbert, conseillère à la commercialisation, Gimexport, et co-auteure de «La stratégie de développement des algues du Québec», présentation offerte lors d’un colloque organisé par Biomar Innovation à la Maison du développement durable à Montréal le 24 septembre dernier.

Mme Gilbert indique que la production d’algues cultivées tant pour le domaine alimentaire que cosmétique a triplé de 2000 à 2014, en citant la FAO. D’ici 2021, ce même marché devrait atteindre une valeur 17,59 G$US et «c’est en Amérique du Nord que la croissance devrait être la plus élevée».

Lire l'article complet: HuffPost Québec du 22 novembre 2019