mercredi 24 avril 2024
Le Zoo de Granby dévoile son nouveau pavillon

Le Zoo de Granby dévoile son nouveau pavillon

Lumières, écrans géants, boiseries, bars, plancher de danse et terrasse extérieure. Le nouveau pavillon du volet Affaires et événements du Zoo de Granby a dévoilé ses charmes lors de l’inauguration officielle tenue sous la forme d’un 5 à 7 VIP.

Avant l’arrivée des convives, Paul Gosselin, directeur général du Zoo de Granby, a offert un tour des lieux aux représentants des médias, expliquant et présentant fièrement chaque installation et son utilité.

Tout, de la nouvelle cuisine centrale cinq fois plus grande que l’ancienne située au Refuge jusqu’à la cage d’escalier aux appliqués d’animaux colorés, a été méticuleusement construit afin d’offrir un lieu aux corporations, entreprises, ou tout autre groupe désirant tenir leur événement au Zoo de Granby, comme des mariages, des bals de finissants ou des partys de Noël.

Les deux nouvelles salles du pavillon — la salle Mumba au rez-de-chaussée et la salle Nairobi au 1er étage — peuvent accueillir respectivement 300 et 500 personnes. Les noms des salles ont été attribués en mémoire de deux grands pensionnaires du Zoo de Granby, Mumba, le célèbre gorille décédé en 2008, et feu Nairobi, le lion à la crinière légendaire.

revue zoo

Conservation et recherche

«Le projet, qui a coûté 4,2 millions $, va nous permettre de générer environ 2,3 millions $ par année dans les premières années», indique M. Gosselin.

«Le Zoo étant un organisme à but non lucratif et une richesse collective, l’entièreté de nos revenus sera réinvestie dans notre mission», précise-t-il. Mission qui se reflète dans leur nouveau slogan, deux mots écrits en grosses lettres au sein du pavillon : «Aimer. Préserver.»

«Parce qu’on commence par aimer, et qu’ensuite de ça, on veut en prendre soin», image Paul Gosselin.

Les fonds recueillis par ce nouveau projet de pavillon Affaires et événements permettront au Zoo d’investir en recherche et en conservation, « comme on le fait en Afrique, et comme on le fera bientôt en Amérique latine au niveau de la faune ailée.»

«On a investi un montant record dans la recherche l’an passé. L’Association nord-américaine des zoos et des aquariums est venue nous placer sur la liste des 25 zoos qui investissent le plus dans des projets de recherche et de conservation», souligne le directeur général.

Par exemple, toujours dans le but de préserver et de protéger, le Zoo veut poursuivre ses travaux avec les chauves-souris.

«On a été certifié par le gouvernement comme un refuge. On a perdu près de 98 % de la population des chauves-souris au Québec. Quand les gens en trouvent, ils vont nous les amener et on va les prendre en mode refuge pour la période froide, puis on va les réhabiliter pour l’été suivant. L’an passé, on en a retourné près d’une centaine en nature.»

Les nouvelles activités commerciales du pavillon, soutient M. Gosselin, permettront non seulement de poursuivre la recherche et de renforcer le volet éducatif auprès des jeunes sur les espèces menacées, mais elles auront aussi une grande retombée économique dans la région, notamment en terme de location de chambres et d’achat local.

«Le Zoo a des retombées d’environ 50 millions $ annuellement pour la région», mentionne M. Gosselin

D’ici quelques mois, les visiteurs pourront également voir une modernisation de l’habitat des rhinocéros et, à l’été 2020, de celui des hippopotames, deux autres projets porteurs du Zoo.

Lire l'article complet: La Voix de l'Est du 21 novembre 2019