vendredi 19 avril 2024
«On cuisine pour se nourrir, mais on pâtisse pour se faire plaisir»

«On cuisine pour se nourrir, mais on pâtisse pour se faire plaisir»

Les photos de choux à la crème décadents et de macarons colorés tapissent les réseaux sociaux. Ces délices sont l’œuvre de professionnels, mais aussi d’amateurs sérieux, qui consacrent leurs week-ends à la pâtisserie. « On cuisine pour se nourrir, mais on pâtisse pour se faire plaisir », résume l’ingénieur Karel Lysy, qui fait partie des nouveaux mordus de pâtisserie.

Le plaisir de pâtisser

Un chou chocolat-noisette – avec praliné coulant – et un galet de pécan coiffé d’une mousse vanille : voilà ce que Karel Lysy, un pâtissier délicieusement doué, a préparé au cours d’un récent week-end. Détail : Karel Lysy est… ingénieur. C’est à la fin de la vingtaine, comme loisir, qu’il a commencé à pâtisser.

Pourquoi faire de la pâtisserie ? « J’aime en manger ! », répond-il. S’il y a des pâtisseries qui lui plaisent à Montréal – il nomme Patrice Pâtissier, la Maison Christian Faure, la Pâtisserie Madeleine et Westrose –, « il y en a moins qu’à Paris, poursuit-il. Avec Instagram, on voit plein de pâtisseries d’ailleurs et on a envie d’y goûter ».

Sa solution : se retrousser les manches. « J’aime faire de la pâtisserie ; il y a un côté technique qui me plaît », dit-il. Abonné à la revue française Fou de pâtisserie, Karel Lysy suit des cours spécialisés (notamment avec Patrice Demers et même avec Christophe Michalak, en France) et participe avec brio à des concours culinaires, notamment de macarons. « J’aime le thrill, dit-il. C’est sympathique. »

Lire l'article complet: La Presse du 12 octobre 2019