vendredi 19 avril 2024
Nancy Samson : chocolatière d’exception & ambassadrice de l’Érable

Nancy Samson : chocolatière d’exception & ambassadrice de l’Érable

Nancy Samson — Saviez-vous que les grand(e)s chef(fe)s de chez nous utilisent souvent l’érable à l’année ?! En effet, dans un souci de rester local et d’utiliser les produits extraordinaires du Québec tout en respectant l’environnement, le sirop d’érable remplace bien souvent le sucre sur les grandes tables de chez nous. Voici une série de portraits des supers ambassadeurs culinaires de l’érable du Québec.

« J’étais souvent dans la cuisine avec ma mère, je cuisinais beaucoup avec elle. J’ai toujours été intéressée par les sucreries et la pâtisserie, et adoré les techniques du chocolat. J’aime l’apprentissage et le côté créatif. Je suis toujours en admiration avec le fait qu’avec le chocolat, on part d’un produit liquide et qu’on peut l’amener à quelque chose d’aussi extraordinaire ! »

Même si les techniques ont toujours passionné Nancy, enfant, elle ne réussit pas très bien à l’école. « Je n’étais pas très bonne à l’école et mon frère, qui a un an et demi de différence avec moi, était très bon. On nous a toujours comparés et c’était toujours moi qui étais la moins bonne ; ce n’était pas très motivant. »

En secondaire cinq, un chef vient présenter le programme de formation d’école d’hôtellerie de Trois-Rivières. « Ç’a été une révélation. » Il y avait très peu d’écoles de professionnels de la restauration à l’époque et Nancy décide immédiatement qu’elle veut s’enligner vers l’école hôtelière de Trois-Rivières. « J’ai commencé en formation générale de cuisine, mais je n’aimais pas vraiment les poissons et la viande. Je me suis donc inscrite à l’ITHQ en pâtisserie. L’ITHQ était une des seules écoles à donner un cours de pâtisserie et j’ai décidé de prendre cette voie — ç’a été super. J’ai eu d’excellents profs et j’en garde un très bon souvenir. » Pendant qu’elle est à l’école, Nancy travaille à l’hôtel de l’ITHQ simultanément pour gagner un peu d’argent de poche. Elle y rencontre Normand Laprise, travaille avec Martin Picard qui étudie en même temps qu’elle et Thierry Daraize, qui est alors chef de l’hôtel les fins de semaine. « L’énergie était trop cool etl’atmosphère de l’hôtel était vivante ; c’était une belle époque ! »

Lire l'article complet: Tastet du 18 février 2019