mercredi 24 avril 2024
Les futures régions viticoles du Québec

Les futures régions viticoles du Québec

En novembre dernier, les vignerons du Québec obtenaient enfin leur Indication Géographique Protégée. Ne s’assoyant pas sur leurs sarments, ils procèdent déjà à l’identification de leurs régions viticoles. Ils sont loin d’être nés pour un petit vin, ces vignerons!

Nadia Fournier, auteure du Guide du Vin, mène ce projet depuis un an avec l’appui d’un géologue, d’une pédologue, ainsi que d’une agronome et du MAPAQ. Ils travaillent à définir des régions viticoles, à l’intérieur de l’IGP, qui seront appelées à évoluer et à se multiplier au rythme du développement du vignoble québécois.

« Ce projet ne vise pas à créer des IGP régionales. Si un jour, des vignerons se mettent ensemble dans 5, 10, 20 ans pour aller chercher une IGP, tant mieux », mentionne Matthieu Beauchemin, membre du CA du CVQ et vigneron au Domaine du Nival. En effet, des appellations d’origine contrôlée et des indications géographiques se créent, se scindent, s’agrandissent, se redéfinissent et disparaissent chaque année dans le monde. Le changement climatique en cours se révèlera d’ailleurs un puissant moteur de réforme dans les millésimes à venir.

Ce découpage est né du besoin de communiquer l’ADN du vignoble québécois auprès des professionnels et amateurs de vin, mais aussi de la nécessité d’établir une crédibilité auprès de ce public habitué à la structure de la France et de l’Italie. Il vise donc à identifier géographiquement les principaux noyaux viticoles et régions viticoles « naturelles », et non à soumettre les vignerons à des obligations quant aux cépages à planter ou au style de vin à produire.

Lire l'article complet: La Tribune du 22 mars 2019