lundi 6 mai 2024
Bel exemple de résilience du collègue André Papineau face à son destin

Bel exemple de résilience du collègue André Papineau face à son destin

Il m’a écrit pour me dire qu’il avait le cancer. Mais ce n’est pas ce qu’il voulait me suggérer comme chronique, il voulait que je fasse une chronique sur autre chose, sur… sa chance.

André Papineau, donc. Il a 52 ans. Myélome multiple, soit une forme de leucémie. Ça s’est annoncé dans sa vie en 2017, il était fatigué, il ne suivait plus au hockey, au soccer, à la course.

« J’ai toujours été super en forme. J’ai toujours fait du sport. Je n’ai jamais arrêté. Deux équipes de hockey, deux équipes de soccer… »

Il pompait l’huile. Je dois vieillir, s’est-il dit. Puis, une sinusite qui ne finissait plus. Une grippe. Une pneumonie. Chez le médecin, sans lui faire subir des tests, rien à signaler… 

Un matin, il s’est réveillé et ses jambes étaient enflées, le bas de son ventre aussi. Il s’est pesé : il avait pris 14 livres, 14 livres d’eau. Son médecin l’a envoyé aux urgences, aux urgences il n’a pas attendu, c’est plutôt l’urgentologue qui l’attendait : son cas était urgent.

Ses reins ne fonctionnaient plus. Une batterie de tests et trois hôpitaux plus tard, il a reçu les résultats d’un médecin qui le regardait comme s’il avait devant lui un mort-vivant tant ses résultats de labo étaient catastrophiques : cancer, myélome multiple, globules blancs aux abonnés absents.

Le jour de sa fête, le 5 juin, joyeux anniversaire, il commençait sa chimio à l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe. « Je suis entré là en me disant que ça allait être terrible, que ce serait l’antichambre de la mort… »

Pas du tout, finalement.

Lire l'article complet: La Presse du 19 mars 2019

NOTE DE L'ÉDITEUR

André Papineau est une figure de proue très connue et respectée dans le domaine vinicole des vins en importation privée. Je salue ici son courage, son audace et sa résilience.