vendredi 26 avril 2024
Jean-François Leduc abandonne le droit pour devenir barista Photo: Instagram de café Saint-Henri

Jean-François Leduc abandonne le droit pour devenir barista

Aujourd’hui propriétaire du café Saint-Henri, premier café micro torréfacteur du Québec ouvert en 2011, Jean-François Leduc ne regrettera jamais d’avoir quitté le droit.

Il faut dire que l’homme d’affaires n’avait pas vraiment le goût de devenir avocat et rêvait depuis longtemps d’ouvrir son propre établissement.

En 2002, après un baccalauréat en droit à l’Université de Montréal et des stages au bureau international du droit de l’enfant à Montréal et à l’organisation internationale du droit de développement à Rome, il réalise qu’il n’aime pas la matière.

«J’imagine que ce sont des stages intéressants quand l’on veut percer en droit. Ce n’était pas mon cas. Impossible de me confiner dans un bureau, entre quatre murs pendant plus de 3 heures.»

Après s’être informé du prix élevé pour obtenir une franchise d’un Second Cup ou d’un Starbucks, il met toutefois son rêve d’ouvrir un café en veilleuse, et décide plutôt de s’accrocher à son intention initiale de poursuivre sa carrière d’avocat.

« Bien sûr, il y avait de la perspicacité de la part de mon entourage, mais d’un autre côté, tu ne peux pas faire un travail que tu n’aimes pas à 25 ans. »

Alors, à la suite de cinq mois passés dans un petit cabinet privé, il en a assez : il abandonne tout et devient barista. Pour la première fois, il a la chance de servir la clientèle et d’utiliser ses mains au boulot. C’est le coup de foudre.

Lire l'article complet: Droit-inc.com du 28 septembre 2018